Max Pacioretty a marqué le premier but des siens. PHOTO : GRAHAM HUGHES
BILLET – Imaginez un peu la scène. Un bon matin, vous vous présentez au travail et un collègue est assis derrière votre bureau, en train d'exécuter exactement les tâches pour lesquelles votre patron vous paye. Le patron vous tend une chaise, et vous demande de vous inventer une nouvelle tâche.
Un texte de Martin Leclerc
Plus le temps passe, plus on a l'impression que c'est la situation dans laquelle se retrouve le capitaine Max Pacioretty depuis qu'on a confié le poste de centre numéro un de l'équipe au jeune Alex Galchenyuk.
Non, Pacioretty ne pivotait pas la première ligne d'attaque du CH avant la promotion de Galchenyuk. Toutefois, avant qu'on les réunisse, les deux avaient en quelque sorte l'habitude de travailler, à tour de rôle, au même bureau.
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Le bureau de Wayne Gretzky était situé derrière le filet. Celui de Daniel Brière se trouvait juste à la gauche du filet, près de la ligne des buts. C'est de cet endroit que Brière a inscrit un très fort pourcentage de ses 307 filets dans la LNH.
Pacioretty et Galchenyuk, quant à eux, sont à l'aise du côté droit de la zone offensive. Quelque part autour du point de mise au jeu. Tous deux gauchers, c'est à cet endroit que les deux tireurs aiment recevoir des passes et tirer à la réception.
Or, depuis qu'on l'a jumelé à Galchenyuk, Pacioretty ne va plus dans son bureau parce que son coéquipier s'y trouve déjà. Et pendant que Galchenyuk remplit le filet, Pacioretty donne l'impression de se chercher autre chose à faire.
Faire jouer ces deux attaquants ensemble équivaut-il à déshabiller Max pour habiller Alex? La question se pose. Et c'est peut-être un dilemme que Marc Bergevin et Michel Therrien devront résoudre durant l'été.
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L'échantillon est encore mince parce que Pacioretty et Galchenyuk n'ont disputé que huit rencontres côte à côte (les six derniers matchs plus deux autres rencontres en décembre).
Mais jusqu'à maintenant, la tendance est vraiment très forte. Pacioretty obtient moins de chances de marquer aux côtés de Galchenyuk. Et il ne secoue pas les cordages.
Le seul but inscrit par le capitaine alors qu'il était membre du trio de Galchenyuk est survenu le 8 mars dernier contre Dallas, quand Pacioretty était parvenu à effleurer et à faire dévier un foudroyant tir d'Andrei Markov devant le filet.
À part cela, Pacioretty n'a guère constitué une menace en attaque.
Cette saison, Pacioretty a inscrit 0,44 but par match (20 buts au total) quand il a été jumelé à Tomas Plekanec.
Ce rendement a chuté à 0,133 (2 buts) quand son trio était pivoté par Desharnais et il se situe à 0,125 but par match lorsqu'il joue aux côtés de Galchenyuk.
Les marqueurs capables de marquer de 30 à 40 buts étant plutôt rares chez le CH, le jumelage de Pacioretty et Galchenyuk sera certainement suivi de près par les décideurs de l'organisation au cours des trois dernières semaines du calendrier.
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Si aucune étincelle ne survient entre les deux d'ici la fin de la saison, il faudra trouver une solution durant l'été. Il ne servira à rien d'avoir recours à la pensée magique lors du prochain camp d'entraînement.
Il manque toutefois une importante pièce à ce puzzle (Brendan Gallagher) pour que Bergevin puisse procéder à une évaluation complète de son premier trio.
Blessé à nouveau, le fougueux ailier droit n'a disputé qu'une rencontre depuis la promotion de Galchenyuk au sein de la première unité.
Cette absence a aussi un impact de taille sur le rendement de Pacioretty. Dans les 21 matchs où Gallagher a été rayé de l'alignement cette saison, le capitaine n'a marqué que quatre fois (0,19 but par rencontre).
Mais quand Gallagher y était, Pacioretty a produit deux fois plus, inscrivant ainsi 0,40 but par match (20 buts en 50 rencontres), soit un rythme de 33 buts dans un calendrier de 82 matchs.
Tyler Johnson plaque Tomas Plekanec. PHOTO : RYAN REMIORZ
BILLET - Les partisans du Canadien ont déjà les yeux sur la prochaine saison. Et encore une fois, j'en entends plusieurs proposer d'échanger Tomas Plekanec. Quelle est sa valeur?
Un texte de Guy D'Aoust
Quand les partisans évaluent le jeu de Plekanec, en général, ils sont assez critiques. « Ce n'est pas un centre numéro un » ou « Il manque d'énergie en fin de saison et il disparaît » ou encore « C'est pas avec lui qu'on va gagner la coupe ».
Bon. Regardons-y de plus près.
Plekanec n'est pas Crosby, ni Getzlaf, ni Toews. C'est certain. Mais on apprécierait peut-être davantage sa contribution si on ne l'avait pas sous les yeux depuis si longtemps.
Et si son nom n'était pas associé à une équipe qui ne s'est pas approchée de la coupe depuis 23 ans.
Des chiffres
Plekanec est un atout certain pour un entraîneur. Il peut jouer dans toutes les phases du jeu, forces égales, avantage et désavantage numérique, quatre contre quatre, trois contre trois. Il n'a pas de faiblesse.
Il est d'ailleurs l'attaquant que Michel Therrien a employé le plus cette année, avec une moyenne de 18 m 40 s d'utilisation par rencontre.
On lui reproche parfois son manque d'énergie. Pourtant, quand on s'y attarde, on réalise que Plekanec n'a raté que 12 matchs au cours des 10 dernières saisons.
Bon an, mal an, l'entraîneur peut compter sur lui chaque soir. Et dans l'optique d'une organisation, c'est une grande richesse.
Des points
Sa production offensive en déçoit plusieurs. Encore là, on l'évaluerait peut-être différemment si on ne l'avait pas sous les yeux constamment.
J'ai sorti quelques noms du classement des marqueurs (en date du 18 mars) pour voir qui se retrouve dans les mêmes parages en ce qui a trait à la production.
Ça vous étonnera peut-être...
Moi, j'avoue que ça m'étonne. Ce n'est pas une récolte spectaculaire. On est loin des premiers rangs. Mais quand on regarde les voisins, on doit admettre que ce n'est pas si mal, non?
Ces points, cette polyvalence et cette assiduité, le Canadien devra les remplacer s'il se départit de Plekanec.
Tous les tenants du « Il a fait son temps » devraient peut-être y penser. L'un des meilleurs centres numéro deux de la LNH est forcé d'assumer un rôle de numéro un depuis longtemps.
Et ça, ce n'est pas à lui qu'il faut le reprocher.
Pool des séries
Participerez-vous à un pool des séries? L'excellent collègue Daniel Lessard, que vous connaissez pour ses pertinentes analyses politiques, en organise un chaque année au bureau. J'y participe.
Et j'accepte vos conseils.
Vous me savez désormais amateur de chiffres. Ceux des 10 dernières années ne font que me confondre.
Depuis 10 ans, la coupe a eu 20 finalistes. Seulement trois de ces finalistes avaient été champions du calendrier régulier.
Deux d'entre eux ont gagné la coupe. Deux sur 20, c'est 10 % de probabilité. Bof.
Vous dites? Il faut regarder comment les équipes ont fini l'année pour avoir une idée plus juste? Bonne idée!
Jonathan Toews (19) a donné la victoire aux Blackhawks PHOTO : NAM Y. HUH
Sur leurs 10 derniers matchs l'an dernier, les Blackhawks n'en avaient gagné que 4. Ils ont pourtant remporté la coupe.
Ils avaient à peine signé trois victoires en 10 matchs pour conclure l'année quand ils ont gagné la coupe en 2010. Pour leurs deux coupes en 2012 et 2014, les Kings avaient joué pour ,500 (cinq victoires) dans leurs 10 derniers matchs. Rebof.
Vous avez mieux? J'attends vos conseils. Un souper pour celui ou celle qui m'aidera à gagner enfin.
Serena Wiliams et Victoria Azarenka connaissent bien ce tournoi qu'elles ont remporté toutes les deux.
Williams, no 1 au classement WTA, a battu pour la dixième fois en autant de confrontations la Polonaise Agnieszka Radwanska, cette fois en deux manches de 6-4, 7-6 (7/1).
Elle espère refermer définitivement dimanche un chapitre douloureux de sa carrière.
Elle disputera en effet sa première finale à Indian Wells depuis celle de l'édition 2001 durant laquelle sa famille avait été victime d'insultes à caractère raciste de la part de spectateurs, ce qui avait conduit à la décision des deux soeurs de boycotter l'épreuve jusqu'en 2015 pour Serena et jusqu'à cette année pour son aînée Venus.
« Après la finale de 2001, je ne me voyais pas revenir ici, jamais. Dimanche me permettra de tourner la page définitivement. Ce qui s'est passé alors était vraiment affreux, affreux, affreux », a-t-elle rappelé.
Azarenka, ancienne no 1 mondiale, épargnée par les pépins physiques, est en pleine renaissance. Elle est aujourd'hui 15e au classement et a déjà gagné un tournoi en 2016, à Brisbane (Australie), le 18e de sa carrière. À Indian Wells, elle a fait plier la Tchèque Karolina Pliskova 7-6 (7/1), 1-6, 6-2.
Face à Williams, Azarenka n'a remporté que 3 matchs en 20 affrontements.
Williams est en quête de son 70e titre, mais reste sur deux échecs douloureux, car elle était favorite: en demi-finale des Internationaux des États-Unis en septembre dernier face à l'Italienne Roberta Vinci et en finale des Internationaux d'Australie 2016 face à l'Allemande Angélique Kerber.
Chez les hommes, la demi-finale entre le Canadien Milos Raonic et le Belge David Goffin se joue à 14h00 HAE.
Novak Djokovic et Rafael Nadal s'affronteront dans l'autre demi-finale.
Mikaela Shiffrin a été la plus rapide entre les piquets du slalom de St Moritz, samedi, dans le cadre des finales FIS. Marie-Michèle Gagnon a fini 10e.
La skieuse américaine, reine de la discipline, a réussi un sans-faute avec un chrono de 1 min 43 sec 96 pour remporter la 20e victoire de sa carrière en Coupe du monde.
Shiffrin, double championne du monde et médaillée d'or olympique, a devancé la Slovaque Veronika Velez-Zuzulova (+2,03) et la Suédoise Frida Hansdotter (+2,31).
La Française Nastasia Noens, deuxième après le premier parcours, à 72 centièmes de Shiffrin, a chuté lourdement dans la deuxième manche.
Hansdotter était déjà assurée du petit globe de la spécialité.
Elle succède à Shiffrin, qui détenait le trophée depuis trois saisons, mais qui a manqué six slaloms cette saison à cause d'une blessure au genou qui l'a éloignée des pistes entre début décembre et février.
Marie-Michèle Gagnon a fini dans le top 10 (1:47,60), en terminant à 3,64 du temps de référence. Erin Mielzynski s'est classée 14e (1:48,10).
Chez les hommes, triplé français dans le slalom géant, disputé aussi à St-Moritz.
Thomas Fanara a remporté sa première victoire à près de 35 ans avec un chrono de 2:14,92. Il devancé son compatriote Alexis Pinturault de 2 centièmes de seconde et Mathieu Faivre de 14 centièmes.
« À chaque entraînement, on surpasse nos limites, et ça donne ce résultat. Je profite juste de ce moment après être souvent passé près de la victoire. C'est juste incroyable », a dit Fanara.
Déjà assuré du petit globe de la discipline et d'un cinquième gros globe de cristal d'affilée, l'Autrichien Marcel Hirscher s'est classé cinquième, à 92 centièmes de seconde de Fanara.
Il n'y avait pas de Canadiens inscrits dans ce slalom géant.
Lewis Hamilton a obtenu en ouverture de saison la 50e pole position de sa carrière en F1. Il a devancé son coéquipier et les deux pilotes Ferrari.
La première ligne sera 100% Mercedes-Benz, et la deuxième 100 % Ferrari, Sebastian Vettel devant Kimi Raikkonen, ce qui confirme les résultats des essais d'hiver.
Hamilton a été le seul à tourner dans les 83 secondes au tour. Rosberg a repoussé Ferrari à 4 dixièmes de seconde.
« Je me sentais bien, c'était coulé, il y avait du rythme et à la fin du tour, je me sentais comme James Brown, a réagi Hamilton. En général, je suis calme la veille d'une course, mais on a quand même beaucoup de travail ce soir.
« Avec la restriction des conversations radio, il y a plus de choses à préparer pour qu'on se souvienne de tout, a-t-il précisé, surtout si la stratégie doit changer pendant la course. Il va falloir anticiper ce qui peut se passer. Pour les pneus, peut-être qu'on va s'arrêter deux ou trois fois. »
Un format de qualif à oublier
Le nouveau format des qualifications, décidé dans l'urgence juste avant la saison, a été très critiqué.
La séance a incité la plupart des pilotes, notamment chez Ferrari, à ne pas se battre pour la pole position pour économiser des pneus et de l'énergie en prévision de la course de dimanche.
À quatre minutes de la fin de la troisième manche, Vettel et Raikkonen sont sortis de leur voiture, puis Rosberg n'a pas réussi à faire mieux qu'Hamilton, auteur du meilleur tour en 1:23.837, à la moyenne de 227,713 km/h. Soit 360 millièmes de mieux que son coéquipier.
« Je ne vois pas pourquoi tout le monde est surpris. On a tous dit que ça allait arriver. C'est arrivé, a réagi le pilote Ferrari Sebastian Vettel. À la fin de la séance, il n'y a plus aucune voiture sur la piste, alors que les amateurs veulent qu'on se batte à la limite, au moment où la piste est supposée être la meilleure. »
Vettel avait participé en février à une réunion où la plupart des pilotes avaient émis de sérieuses réserves. Pourtant, le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait ensuite validé cette réforme.
Le nouveau format a fait l'unanimité contre lui et a enflammé les réseaux sociaux.
« Il va falloir que la F1 présente ses excuses aux amateurs », a dit Christian Horner, le patron de l'équipe Red Bull.
Résultats des qualifications:
1. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes-Benz) 1:23,837 à la moyenne de 227,713 km/h
2. Nico Rosberg (GER/Mercedes-Benz) 1:24,197
3. Sebastian Vettel (GER/Ferrari) 1:24,675
4. Kimi Raikkonen (FIN/Ferrari) 1:25,033
5. Max Verstappen (NED/Toro Rosso-Ferrari) 1:25,434
6. Felipe Massa (BRA/Williams-Mercedes-Benz) 1:25,458
7. Carlos Sainz fils (ESP/Toro Rosso-Ferrari) 1:25,582
8. Daniel Ricciardo (AUS/Red Bull-TAG Heuer) 1:25,589
Brianne Theisen-Eaton au 60 m haies du pentathlon, aux Championnats du monde d'athlétisme en salle à Portland. PHOTO : IAN WALTON
Brianne Theisen-Eaton a été couronnée d'or, vendredi soir, au pentathlon des Championnats du monde d'athlétisme en salle IAAF disputés à Portland, en Oregon.
La Canadienne a remporté d'éclatante façon la dernière des cinq épreuves au programme, le 800 m, pour souffler la première place au cumulatif aux deux concurrentes qui lui faisaient ombrage, les Ukrainiennes Anastasiya Mokhnyuk et Alina Fodorova.
Mokhnyuk et Fodorova n'ont jamais été dans le coup dans ce 800 m.
Mokhnyuk, qui menait le classement, a terminé au 11e et avant-dernier rang de l'épreuve à 13,18 secondes de la Saskatchewanaise qui a survolé le plateau avec un chrono de 2:09,99. Fodorova s'est contentée de la 9e place, à 10,41 secondes de Theisen-Eaton.
Les deux Ukrainiennes, Mokhnyuk et Fodorova, ont donc pris les médailles d'argent et de bronze, dans l'ordre.
Theisen-Eaton a obtenu un total de 4881 points, 34 de plus qre Mokhnyuk et 111 devant Fodorova.
Une autre Canadienne, Georgia Ellenwood a pris la 10e place avec 4324 points.
Angela Whyte 5e au 60 m haies
Outre Theisen-Eaton, le meilleur résultat canadien de la deuxième journée de ces mondiaux appartient à Angela Whyte qui a terminé 5e au 60 m haies. L'athlète de 35 ans d'Edmonton a conclu l'épreuve en 7,99 secondes, à 18 centièmes de Nia Ali qui a mené un doublé américain devant Brianna Rollins.
Chez les hommes, l'Ontarien Tim Nedow a pris le 7e rang au lancer du poids avec un jet de 20,23 m. Le Néo-Zélandais Tomas Walsh a dominé la compétition avec un effort de 21,78 m.
Un autre Ontarien, Mohammed Ahmed, s'est qualifié pour la finale du 3000 m qui sera présentée dimanche.
Daniel Winnik a inscrit deux buts et les Capitals de Washington ont vaincu les Predators de Nashville, en les battant 4-1, vendredi dans la capitale américaine. T.J. Oshie et Andre Burakovsky ont aussi marqué pour les Capitals (51-14-5). Filip Forsberg a réussi son 29e de la saison pour les Predators (36-23-13), qui ont encaissé seulement une deuxième défaite en temps réglementaire à leurs 18 dernières rencontres.
Publié par Christine Roger pour 98,5fm Sports le samedi 19 mars 2016 à 07h36.
Matthieu Lambert (98,5FM)
DALLAS, Texas - L'Impact de Montréal dispute sa troisième rencontre de la saison 2016 ce samedi au Toyota Stadium à Frisco, au Texas, contre le FC Dallas. Le coup d'envoi sera donné à 21h.
Mis en ligne le vendredi 18 mars 2016 dans Les amateurs de sports avec Jeremy Filosa, Mario Langlois et Vincent Destouches
« Le FC Dallas est une très bonne équipe à domicile, dotée d'une très bonne attaque et de joueurs rapides et intelligents qu'il faudra surveiller, a déclaré l'entraîneur-chef Mauro Biello. Nous devons continuer à bâtir sur ce que nous avons mis en place au cours des six ou sept dernières semaines et trouver cette constante dans notre jeu, tout en jouant comme nous voulons le faire défensivement et offensivement, tout en demeurant toujours compact. »
L'Impact marque et se démarque
L'Impact occupe actuellement le premier rang du classement général de la MLS avec deux victoires en autant de matchs (2-0-0, 6 pts). Les Montréalais ont également marqué le plus de buts (6) et cumulé le meilleur différentiel (+4) parmi les équipes de l'Association Est.
Le Joueur désigné Ignacio Piatti s'est approprié la tête du classement des buteurs en MLS avec trois réalisations. Les deux buts de Dominic Oduro lui valent le deuxième rang de ce classement, à égalité avec 10 autres joueurs de la ligue. Piatti et son coéquipier Harry Shipp, pour leur part, font partie d'un groupe de 10 joueurs ayant déjà récolté deux mentions d'aide, ce qui leur confère le premier rang à ce chapitre.
Au cours de ses quatre premières saisons en MLS, le Bleu-blanc-noir a compilé une fiche de 1-2-1 contre le FC Dallas. L'Impact a toutefois subi deux défaites en autant de matchs à Frisco.
« C'est une des équipes à battre, a souligné l'attaquant Dominic Oduro. Ils ont bien fait la saison dernière, et cette année, ils ont encore de grands joueurs. Mais nous devons aller à Dallas et mériter les points sur la route. C'est une très bonne équipe, mais nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et les laisser se méfier de nous. »
Samedi dernier, l'Impact a vaincu les New York Red Bulls par la marque de 3-0 au Stade olympique, sur des buts d'Oduro, Piatti et Anthony Jackson-Hamel. Piatti et le défenseur Laurent Ciman ont mérité une place sur l'Équipe de la semaine de MLSsoccer.com, tandis que Harry Shipp a figuré parmi les remplaçants.
L'Impact se méfie d'une équipe toujours dangereuse
Le FC Dallas, pour sa part, a subi une sévère défaite de 5-0 chez son rival texan, le Houston Dynamo. Avec une fiche d'une victoire et d'un revers et un différentiel de -3, Dallas doit se contenter du huitième rang de l'Association Ouest.
« On se méfie de toutes les équipes, a indiqué Ciman. On ne se croit pas plus beau que ce qu'on est. On a bien commencé la saison, mais il faut garder les pieds sur terre. Dallas est une bonne équipe même s'ils ont perdu contre Houston. Ce sera un autre match chez eux. Ils auront à coeur de mieux faire que la semaine dernière. »
Le gardien Evan Bush sera en quête de sa 20e victoire en MLS ce samedi. L'Impact a d'ailleurs gagné ses trois derniers matchs de saison régulière à l'étranger, soit au Colorado, en Nouvelle-Angleterre et à Vancouver.
Prochain match au Stade olympique
Le prochain match à domicile de l'Impact de Montréal aura lieu le samedi 9 avril à 16h HAE au Stade olympique contre le Columbus Crew SC et cette rencontre sera diffusée sur les ondes du 98,5 FM.
Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 18 mars 2016 à 21h30. Modifié à 21h55.
Carey Price, Nathan Chouinard et Stéphane Waite/Courtoisie de la famille Chouinard
(98,5 Sports) - Membre de l'Association des amputés de guerre, un jeune gardien de but de Sherbrooke a eu le grand bonheur, vendredi, de pouvoir patiner avec Carey Price et de recevoir les tirs de P.K. Subban.
Entrevue avec la mère de Nathan Chouinard
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Nathan Chouinard a sept ans, bientôt huit. Et comme une majorité de garçons de son âge, il rêve un jour de jouer au hockey dans la Ligue nationale.
Depuis deux ans, il évolue comme gardien de but dans le novice B de l’Association de hockey mineur de Sherbrooke.
Quand on le regarde sur la patinoire, il est difficile de voir que Nathan a toutefois des défis particuliers pour pouvoir pratiquer le sport qu’il aime tant.
En effet, le garçon est atteint de l’ectrodactylie, une maladie rare qui provoque une malformation au niveau des mains et des pieds. Mais grâce à l’Association des amputés de guerre de la région de Sherbrooke qui lui permet de modifier ses équipements sportifs, Nathan peut notamment pratiquer le hockey, la natation et le soccer.
«Il n’y a rien d'impossible pour lui», a confié sa mère, Janie Simard en entrevue à Bonsoir les Sportifs.
Rencontre avec Price et Subban
À la suite de la diffusion d’un reportage télé sur Nathan de la station de Radio-Canada Sherbrooke durant la période de Noël, le directeur de Hockey Sherbrooke, Jean-Guy Rancourt, a été grandement ému par la persévérance et la détermination de Nathan. Il a eu envie de le récompenser en lui permettant de rencontrer un hockeyeur professionnel en utilisant ses contacts, notamment Stéphane Waite, l’entraîneur des gardiens du Canadien de Montréal.
La semaine dernière, les parents de Nathan a ont la surprise de leur vie en apprenant que leur garçon allait pouvoir rencontrer et patiner avec Carey Price.
Vendredi, après la séance d’entraînement quotidienne de Carey Price, le jeune gardien de but a eu l’occasion de sauter sur la patinoire et de recevoir les conseils du gardien étoile du Tricolore.
«C’est le plus gentil au monde, c’est le meilleur gardien de but au monde», a-t-il confié à sa mère sur le chemin de retour.
«C’était vraiment très émouvant, a poursuivi Madame Simard. Un moment inoubliable, un beau moment magique. Surtout lorsqu’il était avec Carey Price et P.K. Subban. C’est sûrement le plus beau moment de ma vie et de la sienne. C’est comme un rêve tellement c’était beau. C’est un bel exemple pour qu’il persévère et poursuive son rêve de faire la Ligue nationale.»
«J’étais un p’tit peu gêné, a dit Nathan au micro de Martin McGuire immédiatement après sa rencontre. Mais après, je n’étais plus gêné et j’étais content d’être là avec le meilleur ‘’goaler’’ de la Ligue.
Le descripteur des matchs du Canadien pour le réseau Cogeco Média lui a demandé quels conseils Carey Prive lui avait donnés?
«Il m’a dit de m’amuser», a répondu Nathan tout heureux.
Pour ajouter au bonheur du garçon, P.K. Subban est également venu le rejoindre sur la glace et le défenseur a décoché des tirs sur le petit gardien.
Un cadeau inoubliable
Après la rencontre, Carey Price lui a autographié un bâton de gardien qui n’est pas encore disponible sur le marché.
«Il flottait encore, a dit sa mère. C’est le plus beau cadeau, il dort avec son bâton. Il est sur un nuage.»
Après sa rencontre avec les deux vedettes du Canadien, Nathan est retourné chez lui et a de nouveau sauté sur la patinoire puisqu’il avait un entraînement avec sa propre équipe.
Nul besoin de vous dire qu’il a été assailli par ses coéquipiers qui voulaient tous toucher à ses jambières et à son nouveau bâton.
«Il était tellement fier, il avait apporté son bâton. C’était une journée de rêve pour nous», a dit la mère.
Gageons que Nathan va faire de très beaux rêves ce soir en dormant avec le bâton de Carey Price.
Dimanche, toute la famille a été invitée à assister au match du CH contre les Flames de Calgary.
Des tirs de Subban
Comme en témoigne cette photo, Nathan Chouinard a eu un plaisir fou, à la demande de P.K. Subban, de voiler la vue à Carey Price pendant que le défenseur décochait des tirs en sa direction.