mardi 31 mai 2016

Les Penguins arrachent le premier match

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Sharks 2 - Penguins 3

LUNDI, 30 MAI 2016. 22:45

PITTSBURGH - Nick Bonino a dénoué l'impasse en fin de troisième tiers et les Penguins ont battu les Sharks 3-2 alors que débutait la finale de la coupe Stanley, lundi.
Pittsburgh menait 2-0 après 20 minutes, mais San Jose a répliqué avec deux filets en période médiane.
Posté dans l'enclave, Bonino a saisi une passe de Kristopher Letang avant de battre Martin Jones du côté rapproché, à 17:27.
Les Sharks ont ramené leur gardien au banc en faveur d'un attaquant de plus pendant 1:19, mais les Penguins ont résisté.
« Les Penguins sont une grande équipe, a dit le centre Joe Thornton, des Requins. Ce n'est pas pour rien qu'ils sont les champions de l'Est. Nous devons tout simplement faire un peu mieux la prochaine fois. »
Le deuxième match sera présenté mercredi soir, encore une fois à Pittsburgh.
Les Sharks ont repêché Marleau deuxième au total en 1997. Il en était à son premier match en grande finale après 165 matches en séries, un record.

Brent Burns a contribué aux deux filets des Sharks.
Bryan Rust et Conor Sheary avaient donné les devants aux Penguins avec deux buts rapides au premier vingt.
« Nous ne voulions certainement pas commencer la finale sur les talons, a dit l'entraîneur des Penguins, Mike Sullivan. Nous voulions dicter le tempo dès le début. »
Rust a profité d'une rondelle libre après un tir partiellement bloqué tout près du filet, à 12:46.
L'Américain de 24 ans marquait dans un troisième match d'affilée.
Une minute et deux secondes plus tard, Sheary a fait mouche avec un tir voilé dans le haut du filet.
« Je crois que nous avons fait du bon boulot en début du match, a dit Sidney Crosby. Il y a de la nervosité quand deux clubs ne se croisent pas souvent, mais nous avons réussi à imposer notre rythme. Ça nous a beaucoup aidés d'avoir un début de match comme ça. »
Les Penguins ont bombardé Jones de 41 tirs, tandis que Murray a fait 24 arrêts dans une cause gagnante.
« Ils ont été plus fidèles à leur style que nous au nôtre et vous voyez le résultat, a dit Peter DeBoer, qui dirige les Sharks. Vous ne méritez pas de gagner quand vous n'êtes pas plus performants que l'autre équipe. »
Les Sharks sont en finale pour la première fois de leur histoire, tandis que les Penguins y font une cinquième présence. Ils veulent ajouter à leurs triomphes de 1991, 1992 et 2009.

Expansion dans la LNH: une décision le 22 juin

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Publié le 30 mai 2016 à 18h09 | Mis à jour le 30 mai 2016 à 20h11
Gary Bettman... (PHOTO AP)
Gary BettmanPHOTO AP
JONAS SIEGEL
La Presse Canadienne
Pittsburgh
Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a déclaré que le bureau des gouverneurs allait participer à une réunion le 22 juin à Las Vegas, dans le cadre du gala du circuit, avec comme objectif de prendre une décision sur l'expansion de la ligue, avec possiblement des équipes à Québec et Las Vegas.
Bettman a ajouté qu'il y avait trois scénarios possibles: aucune expansion, le report du processus d'expansion ou une expansion d'une ou deux équipes.
«Je ne vais pas tenter de prédire ce qui va se produire», a ajouté Bettman, lors de sa conférence de presse annuelle avant le premier match de la finale de la Coupe Stanley.
S'il y a bel et bien expansion du circuit, il est encore possible que la, ou les nouvelles équipes fassent leurs débuts lors de la saison 2017-18, selon l'adjoint au commissaire, Bill Daly.
Daly a aussi noté que la LNH et l'Association des joueurs avaient discuté des paramètres d'un repêchage d'expansion. Il a ajouté qu'une clause de non-échange n'allait pas empêcher un joueur d'être exposé à un changement de camp.
«Un échange est un échange, et si vous avez une clause de non-échange, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être sélectionné dans un repêchage d'expansion», a dit Daly.
Bettman a aussi mentionné que la participation de la LNH aux Jeux olympiques de 2018, à Pyeongchang, en Corée du Sud, était toujours incertaine.
Il a déclaré que la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) et le Comité international olympique (CIO) devaient continuer de débourser les frais pour permettre la participation des joueurs du circuit aux Olympiques.
«Parmi les frais à payer, il y a le transport, les assurances et l'hébergement, et ça monte à plusieurs millions de dollars, a dit Bettman. Ce n'est pas une petite facture.»
Le président de l'IIHF, René Fasel, a récemment dévoilé que le CIO et son président, Thomas Bach, n'étaient pas intéressés à payer les frais qui ont été couverts lors des cinq dernières éditions des Jeux d'hiver.
Bach a hérité de la présidence du CIO peu de temps avant les Jeux de 2014 à Sotchi et Bettman soutient que Bach ne croit pas aux «subventions spéciales» pour certains sports, y compris le hockey sur glace, même si la LNH doit interrompre ses activités pour participer aux Olympiques.
Bettman a déclaré que la solution à ce problème allait avoir un «impact majeur sur notre décision», qui est attendue en décembre ou en janvier, selon Daly.
«Je suis pas mal certain que nos équipes ne sont pas vraiment intéressées à payer pour le privilège de perturber notre saison, a dit Bettman. Mais nous allons attendre de voir leur décision.»

vendredi 27 mai 2016

Coupe Memorial: Place aux choses sérieuses

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Plus que trois équipes en lice à Red Deer


Il n'y a plus que trois équipes en lice au Tournoi de la Coupe Memorial. Mercredi soir les Rebels de Red Deer ont rendu un grand service aux Huskies de Rouyn-Noranda en battant les Wheat Kings de Brandon 2-1 en prolongation pour sortir les champions de l'Ouest du Tournoi. Avec une victoire de Brandon, la formation abitibienne aurait eu un match de plus à disputer en ce jeudi.

« Les gars criaient dans la chambre d'hôtel. Si on avait joué ce soir, les gars seraient arrivés en demi-finale plus fatigués. Maintenant, nous serons plus reposés », raconte le vétéran Nikolas Brouillard.
Pour l’entraîneur-chef Gilles Bouchard, rien n’arrive pour rien. «Si nous avions eu à jouer ce soir, nous aurions joué ce soir. Je suis un gars qui croit au destin. Rien n'aurait changé. Il faut y aller un match à la fois et vivre le moment présent. »
Dimanche dernier les Rebels ont vaincu les Huskies au compte de 5-2 dans un match où la troupe de Gilles Bouchard n'a pas fourni un effort de 60 minutes. Vendredi soir, il s'agira d'un match sans lendemain alors que le gagnant s'en ira en finale et le perdant retournera à la maison.
« Je ne vais pas dire qu'on va être capable de les battre, je ne vais pas dire qu'ils sont capables de nous battre. C'est la demi-finale, peut-être le dernier match de la saison. Tout est en jeu et ça va être du hockey pur à 100% », ajoute A.J. Greer qui a écopé de 26 minutes de pénalité dans le Tournoi.
L’important pour Rouyn-Noranda sera de construire sur la bonne performance, malgré la défaite, du dernier match. « Quand on joue de la manière dont on a joué contre London, on peut battre n'importe qui. Si on joue avec de l'intensité et beaucoup de vitesse, c'est certain qu'on peut gagner demain », rajoute l’entraîneur-chef.
Le gardien Chase Marchand devra aussi sortir son meilleur match du Tournoi lui n'a pas le même taux d'efficacité que lors de la saison et des séries au Québec.
« Le tournoi est très offensif. C'est un scénario différent pour moi. Je n'ai pas été à mon meilleur, mais nous allons rebondir en équipe », explique le gardien.
Après avoir perdu son 1er match l'équipe hôtesse, les Rebels de Red Deer, a bien rebondi avec des victoires face aux Huskies et aux Wheat Kings. Si pour les Huskies l'objectif de vendredi est de se qualifier une première fois pour la grande finale, les Rebels, eux, y ont participé il y a 15 ans et en avaient profité pour vaincre Val-d'Or en prolongation et devenir champions canadiens.

Chris Phillips a annoncé sa retraite après 17 saisons avec les Sénateurs

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La retraite pour Chris Phillips


Après 17 saisons dans la LNH, toutes avec les Sénateurs d'Ottawa, le défenseur Chris Phillips a annoncé qu'il prenait sa retraite.
Le joueur de 38 ans n'a pas disputé de rencontre en 2015-2016 en raison d'une blessure au dos. Il n'a pas encore complètement récupéré de la chirurgie qu'il a subie l'an dernier ce qui a influencé son choix de se retirer.
Phillips a annoncé sa décision lors d'une conférence de presse au Centre Canadian Tire. Il était accompagné au podium par le directeur général des Sens, Pierre Dorion, et du conseiller spécial de l'équipe, Bryan Murray.
« Jouer aussi longtemps au hockey professionnel, c'est dur pour le corps, a dit Phillips. J'ai été fier d'aller au-delà de plusieurs blessures mais en raison des maux de dos qui ont mené à une opération au printemps dernier, des maux dont je n'ai pu récupérer pleinement, j'ai pris la décision, de concert avec ma famille et les médecins, de prendre ma retraite du hockey. »

Phillips se joint à l'équipe de direction des Sénateurs. Il sera impliqué dans les programmes communautaires, les relations avec les anciens joueurs et le développement des affaires.
« Le leadership de Chris, sa détermination, son travail acharné et sa durabilité lui ont permis de vivre un parcours impressionnant dans la Ligue nationale, a dit par communiqué le propriétaire de l'équipe, Eugene Melnyk. Son engagement envers le club et la ville le place dans l'élite de ceux qui ont enfilé un chandail des Sénateurs. Chris, sa femme Erin et leurs enfants Ben, Zoe et Niomi feront toujours partie de la grande famille des Sénateurs. »
L'Albertain de 38 ans a remporté l'or avec l'équipe nationale junior en 1996 et 1997. Il a également participé à trois championnats du monde, aidant le Canada à mériter l'argent en 2005 et 2009.
Les trois enfants et la femme de Phillips étaient dans la salle ainsi que ses anciens coéquipiers Chris Neil, Kyle Turris ainsi que Mike Fisher qui évolue maintenant avec les Predators de Nashville.
Phillips a été le premier choix au total du repêchage de 1996. Il a joué ses 1179 matchs dans la LNH avec la formation qui l'a repêché, les Sénateurs. Il s'agit d'un record d'équipe.
Il a récolté 71 buts et 217 passes pour 288 points en plus d'écoper de 756 minutes de pénalité.
Son dernier match dans la LNH aura été disputé le 5 février 2015 contre les Capitals de Washington à Ottawa.

Les Sharks de San Jose ne sont pas encore rassasiés

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Joel Ward et Brent Burns
Joel Ward et Brent Burns (Source d'image:PC)
NORMAN FLYNN
JEUDI, 26 MAI 2016. 21:04

Je ne veux pas me vanter, mais j’avais prédit que les Sharks se rendraient en finale de la Coupe Stanley, et même plus, puisque c’était mon choix pour la gagner.
Nous n’avons pas parlé beaucoup d’eux durant la saison régulière. Ils ont été dans l’ombre des autres formations de l’Association Ouest. La direction a bien géré son effectif en conservant les vétérans et en ajoutant de jeunes joueurs qui aident énormément en ce moment.
C’est une équipe qui a eu tellement d’expérience en séries qu’il fallait que ça serve un jour. Ce l’est présentement. C’est tout à l’honneur des Joe Thornton et Patrick Marleau qui ont encaissé les critiques pendant tant d’années et qui ont finalement atteint la finale des séries de la LNH.
Selon moi, les Sharks seront en mesure de gagner la Coupe Stanley puisque je les considère plus complets que les deux équipes de l’Association Est.
Le directeur général des Sharks, Doug Wilson, a été judicieux dans ses acquisitions durant la saison morte, notamment avec le gardien Martin Jones et l’attaquant Joel Ward.

Mercredi soir, Ward a été égal à lui-même. Il est le même joueur qu’on avait vu dans toutes les autres équipes avec lesquelles il a évolué auparavant. Jones a été une autre addition importante dans l’équipe. Tu as besoin de joueurs qui vont t’aider dans des situations critiques et c’est ce que ces derniers ont fait jusqu’ici.
Je suis tellement content pour Joe Thornton. Il y a eu tellement de critiques à son endroit qu’on espérait qu’un jour il réussisse à faire taire ses détracteurs. C’est exactement ce qui se passe et c’est pourquoi je suis heureux pour lui parce qu’il mérite de jouer en finale.
Bien que les Sharks soient maintenant en finale, on ne les sent pas rassasiés. C’est pour cette raison que je crois qu’ils vont gagner la coupe Stanley. C’est un vieux cliché de dire qu’une équipe est en mission, mais c’est la situation de San Jose en ce moment. Ils ont raté leur chance si souvent que c’est comme une question de « vie ou de mort » pour eux.
C’est malheureux pour les Blues et Ken Hitchcock, qui a probablement dirigé son dernier match à St Louis. Les Blues ont tout essayé pour tenter de gagner les grands honneurs pour la première fois de leur histoire. Ils étaient allés chercher des joueurs qui ont déjà remporté la coupe Stanley. Néanmoins, cela n’a pas suffi et ils ont dû s’avouer vaincus face aux Sharks.
Au-delà de l’élimination des Blues, je crois que c’est la gestion du joueur Vladimir Tarasenko qui coûtera à Hitchcock son emploi.
Avec Tarasenko, on a vu que ça ne fonctionnait pas entre les deux hommes. Il y avait des frictions entre les deux hommes. Mais lorsque tu es entraîneur, tu ne peux pas t’en prendre de cette manière à tes meilleurs joueurs. Ça doit fonctionner avec tes éléments importants.
Le Russe a peut-être aussi un problème d’attitude, donc je ne jette pas tout le blâme sur Hitchcock. C’est quand même des choses que tu dois éviter en tant qu’entraîneur.
Gudbranson, une question de contrat
Les Panthers et les Canucks n’ont pas attendu la fin des séries pour effectuer une transaction mercredi.
Les Canucks ont fait l’acquisition du défenseur Erik Gudbranson et d’un choix de cinquième tour en retour de l’attaquant de 19 ans Jared McCann et de choix de deuxième et quatrième rondes.
Gudbranson et les Panthers s’étaient entendus sur un nouveau contrat au début du mois de mai, mais seulement pour une saison. Cela me fait dire que ce n’est pas en raison de ses performances sur la glace que les Panthers ont échangé l’arrière de 24 ans.
Les Panthers avaient eu de difficulté à le mettre sous contrat même quand il était une recrue. Alors, avec un contrat d’un an, il était plus facile de l’échanger à ce moment que si Gudbranson détenait une entente à long terme.
Les Panthers ont acquis un joueur et des choix qui les aideront dans le futur. Gudbranson, lui, peut immédiatement avoir un impact chez les Canucks.
C’est une transaction où les Canucks s’améliorent dès cette année et où les Panthers espèrent avoir le meilleur à long terme.
*Propos recueillis par RDS.ca

Les Penguins rejoignent les Sharks en finale

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Lightning 1 - Penguins 2


PITTSBURGH - Bryan Rust a été le héros du septième match de la finale de l'Association Est avec deux buts, jeudi, et les Penguins de Pittsburgh ont accédé à la finale de la Coupe Stanley grâce à une victoire de 2-1 face au Lightning de Tampa Bay.
Les Penguins joueront pour la coupe Stanley pour une première fois depuis leur triomphe en 2009. Ils seront les hôtes du premier match de la finale, lundi, face aux Sharks de San Jose.
« Le plus grand défi est encore devant nous, a dit le capitaine des Penguins, Sidney Crosby. Nous devons terminer le travail de la bonne manière. »
« Je suis dans une séquence où je réussis à avoir les bonds chanceux », a noté Rust.
Evgeni Malkin a récolté deux aides, tandis que Matt Murray a repoussé 16 lancers devant le filet des Penguins.
Le gardien du Lightning Andrei Vasilevskiy a accordé deux buts sur 39 tirs.
Le Lightning tentait de retourner en finale pour une deuxième saison d'affilée. Il s'est incliné en six matchs face aux Blackhawks de Chicago le printemps dernier.
« Ils ont joué du meilleur hockey que nous pendant toute la série », a dit le défenseur du Lightning Anton Stralman, qui avait une fiche en carrière de 7-0 lors des matchs ultimes avant jeudi.
Près de deux mois après avoir disputé son dernier match, l'étoile du Lightning Steven Stamkos était de retour au jeu. Le 4 avril, Stamkos s'était soumis à une opération visant à soigner un caillot sanguin près de la clavicule droite.

Stamkos a toutefois été blanchi de la feuille de pointage en 11:55 de jeu.
Les Penguins avaient évité l'élimination avec une victoire dominante de 5-2 dans le sixième match, retrouvant la cohésion qui a fait leur succès après l'arrivée de Mike Sullivan derrière le banc à la mi-décembre.
Ils ont joué avec l'énergie du désespoir et ont fait oublier un historique récent peu glorieux. Les Penguins avaient perdu sept matchs nos 7 d'affilée à domicile, incluant un revers de 1-0 contre le Lightning en 2011 dans une série que Sidney Crosby et Malkin avaient raté en raison de blessures. Cette élimination représentait d'une certaine manière les insuccès en séries des Penguins après leur victoire en sept matchs face aux Red Wings de Detroit en 2009, ce qui selon plusieurs devait être le début d'une dynastie.
Sept ans plus tard, les Penguins tenteront enfin de soulever la coupe Stanley pour une quatrième fois dans leur histoire. Ils ont triomphé en 1991 et en 1992, ainsi qu'en 2009, après avoir perdu en finale l'année précédente face aux Red Wings.
« Nous avons toujours cru en nous, a mentionné Crosby. Ce n'est pas facile de retourner en finale. »
Mais ce ne fut pas facile. Vasilevskiy, qui a bien fait dans la série en relève à Ben Bishop, blessé, a fait face à un barrage, mais a limité les dégâts.
Il a fallu Rust, un ailier de 24 ans qui a marqué cinq buts en 55 matchs en saison régulière, pour tromper sa vigilance. Rust a égalé sa production de saison régulière avec cinq buts en 17 rencontres depuis le début des séries.
Il a ouvert le pointage tôt en deuxième, quand il a profité d'une remise de Chris Kunitz pour déjouer Vasilevskiy du côté de la mitaine. Drouin a nivelé la marque à 9:36 de l'engagement, battant Murray avec un puissant tir des poignets et le Lightning semblait sur le point de renverser la vapeur.
Mais Rust s'est assuré du contraire. Le tir de la pointe de Ben Lovejoy a donné contre la bande et le disque est revenu sur le côté droit du filet. Rust a été en mesure de le pousser entre le bras gauche et le corps de Vasilevskiy.
Les Penguins n'ont pas ralenti la cadence et Vasilevskiy a gardé le Lightning dans le match. Les Penguins ont eu l'avantage 21-5 au chapitre des tirs en deuxième période, mais ils n'avaient qu'une avance d'un but avant le dernier tiers.
Acculé au mur, le Lightning n'a jamais été en mesure de vraiment défier Murray et les Penguins ont pu amorcer les célébrations.

Le défenseur des Canadiens Alexei Emelin ajouté à l'équipe russe en vue de la Coupe du monde

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Alexei Emelin
Alexei Emelin (Source d'image:Vincent Éthier)

Le nom du défenseur des Canadiens Alexei Emelin a été ajouté à la formation russe qui participera à la Coupe du monde de hockey en septembre, vendredi.
Emelin et six autres joueurs se joignent à 16 autres, dont Andrei Markov, qui avaient été choisis en mars. En plus d’Emelin, l’arrière des Red Wing de Detroit Alexey Marchenko et celui des Maple Leafs de Toronto Nikita Zaitsev ont obtenu leur billet pour la compétition.
Les attaquants Evgeny Dadonov, Vadim Shipachyov et Ivan Telegin ainsi que le défenseur Slava Voynov, qui évoluent dans la Ligue continentale russe, ont également été sélectionnés.
Laine choisi par la Finlande
Considéré comme l’un des meilleurs espoirs en vue du prochain repêchage, l’attaquant Patrik Laine fera partie de l’équipe finlandaise. Laine a récolté 12 points et a été nommé meilleur joueur du tournoi au dernier Championnat du monde de hockey présenté en Russie.
Outre Laine, les avants Erik Haula et Sebastian Aho, les défenseurs Ville Pokka, Sami Lepisto et Jyrki Jokipakka ainsi que le gardien Mikko Koskinen représenteront aussi la Finlande.
La République tchèque s’est quant à elle tournée vers les attaquants Milan Michalek, Ales Hemsky, Radek Faksa et Dmitrij Jaskin ainsi que vers les arrières Zbynek Michalek, Jakub Nakladal et Michal Jordan.
Plus de détails à venir

jeudi 26 mai 2016

Si vous êtes Yzerman, vous faites quoi avec le dossier Stamkos?

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Steven Stamkos
Steven Stamkos (Source d'image:Getty)
BERTRAND RAYMOND
MERCREDI, 25 MAI 2016. 08:39

Normalement, ça coûte très cher quand une organisation remporte la coupe Stanley. Quand les contrats des joueurs le leur permettent, ils saisissent l'occasion pour monnayer ce championnat. La gourmandise des joueurs forcent habituellement la direction à se départir de certains éléments pour respecter le plafond salarial. Les Blackhawks de Chicago sont passés par là quelques fois.
Dans le cas du Lightning de Tampa Bay, sans même savoir ce qui va se passer dans le match décisif de jeudi, on sait déjà que l'été sera très onéreux. Il y aura de lourds contrats à renégocier. Steven Stamkos vise une entente de 10 millions $, Nikita Kucherov, qui est nettement sous-payé à 711 000 $, va exiger la lune. Alex Killorn, l'un des éléments les plus efficaces de son équipe dans les présentes séries, sera difficile à écarter. Et c'est sans compter Cedric Paquette, Jonathan Marchesseault et Nikita Nesterov, qui frappent tous à la porte de leur premier million.

Les trois derniers représentent du petit change pour le directeur général Steve Yzerman. Sa priorité est Stamkos. Il en va de l'avenir de l'équipe.
Stamkos est un joueur de concession de 26 ans seulement. Même s'il a déjà gagné deux trophées Maurice-Richard, le meilleur est à venir dans son cas. Yzerman doit se poser deux questions à son sujet. Est-ce que son équipe peut espérer remporter un jour la coupe Stanley sans lui? S'il s'en va poursuivre sa carrière ailleurs, quand pourra-t-il repêcher un autre joueur de concession du même type?
Parce que l'organisation est très impliquée dans les séries, c'est normal de ne plus entendre parler des négociations de contrat entre l'équipe et son meilleur joueur. Quand on livre une telle bataille, il faut à tout prix éviter les sources de distraction. Néanmoins, on ne doute pas que l'agent de ce prolifique marqueur et Yzerman poursuivent les discussions. Les deux en arriveront probablement à un compromis qui sera inévitablement à l'avantage du joueur qui a tous les atouts dans son jeu pour faire danser son directeur général. Le Lightning ne peut pas logiquement perdre un joueur de cette trempe sans même obtenir une douzaine de bâtons en retour.
On risque donc de revivre ce qui s'est passé dans le cas de P.K. Subban. C'est le propriétaire qui va donner le feu vert à son directeur général pour qu'il accorde à Stamkos ce qu'on lui refuse depuis des mois. Yzerman a la responsabilité du plafond salarial, mais le propriétaire, de son côté, a l'obligation d'honorer la fidélité d'un public qui lui remplit les poches. Geoff Molson l'avait compris.
Si Stamkos décide de tester sa valeur sur le marché, il aura toujours le loisir de revenir à Tampa, mais ça reste un jeu très dangereux car il y aura toujours quelque part une organisation prête à lui en offrir davantage. Pour la majorité des athlètes, il n'y a pas un sentiment d'appartenance qui résiste à une proposition d'un ou deux millions de plus.
Faudra tenter de récupérer de l'argent ailleurs. La meilleure avenue est le contrat du gardien Ben Bishop, à qui on devra verser 6 millions $ pendant une saison encore. Ça fait au moins deux ans qu'on nous répète que le jeune Andreï Vasilevskiy représente l'avenir de l'organisation dans les buts. Une blessure à Bishop lui permet actuellement d'en faire la démonstration. Il est grand, athlétique et rapide. Et il semble prêt à assumer un rôle plus important.
Il a connu quelques sorties de trois buts récemment, mais on n'accorde pas toujours une grande protection à un gardien de 21 ans qui évolue sous une pression énorme. Mardi, il devait se demander où étaient passés ses coéquipiers durant les 40 premières minutes.
Une troisième question s'ajoute donc aux deux premières concernant Stamkos. Est-ce que le Lightning peut dorénavant se priver des services de Bishop? Les opinions sont certainement partagées là-dessus.
Steve Yzerman est grassement payé pour répondre à ce genre de questions.
Latendresse : la bonne décision
Guillaume Latendresse a célébré son 29e anniversaire de naissance hier. Le chiffre m'a frappé. À 29 ans, il est à la retraite depuis deux ans déjà.
Latendresse, qui dirige aujourd'hui les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, de la Ligue midget AAA, en plus d'un rôle d'analyste à RDS, a subi au moins cinq ou six commotions cérébrales, dont la dernière avec les Lions de Zurich, de la Ligue A de Suisse, où il se croyait sans doute à l'abri des coups durs.
Il a eu l'intelligence de s'arrêter à 27 ans parce qu'il ne voulait pas courir le risque d'étirer sa carrière en faisant des antidépresseurs sa médication quotidienne. Père de deux jeunes enfants, les choses auraient pu mal tourner pour lui et pour sa famille s'il l'avait fait. D'autres, qui ne l'ont pas compris, ont même payé de leur vie leur profond attachement au hockey.
Latendresse préfèrerait sans doute marquer 20 buts par saison sur les patinoires de la Ligue nationale, mais la vie en a décidé autrement.

Erik Gudbranson échangé aux Canucks en retour de Jared McCann

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Erik Gudbranson
Erik Gudbranson (Source d'image:Getty)

Les Panthers de la Floride ont échangé le défenseur Erik Gudbranson et un choix de 5e tour en 2016 aux Canucks de Vancouver en retour de l'attaquant Jared McCann et des choix de deuxième et quatrième rondes en 2016.

Le choix de cinquième ronde qui accompagne Gudbranson avait été acquis dans une transaction avec les Islanders.
Gudbranson, qui est âgé de 24 ans, a amassé 9 points en 64 matchs, dont 2 buts, en 2015-2016. Il a aussi disputé six matchs en séries.
Le Franco-Ontarien a été un choix de premier tour des Panthers, troisième au total, en 2010. Le colosse de six pieds cinq pouces et 216 livres a disputé 309 matchs de saison régulière avec les Panthers, accumulant 11 buts, 32 aides et 346 minutes de punition.
McCann était une recrue cette saison, lui qui a été sélectionné au premier tour par les Canucks, 24e au total, lors du repêchage de 2014. L'Ontarien de 19 ans a récolté 9 buts et 9 passes en 69 rencontres.

Les vétérans des Penguins prennent les choses en main

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Les vétérans se sont levés


Les vétérans se sont levés chez les Penguins de Pittsburgh. Les Crosby, Kessel, Malkin et Letang ont produit offensivement et ont joué avec intensité pour forcer la présentation du septième match.
Ce qui retenait particulièrement l'attention au lendemain de la victoire des Penguins est le rendement de Sidney Crosby. Le capitaine des Penguins a inscrit les trois buts gagnants de son équipe dans cette série. Celui de mardi était particulièrement spectaculaire.
« Le moment du but a été primordial. Vous avez vu sa détermination! Quand il joue de cette manière, l'effet est immense sur ses coéquipiers », a indiqué son entraîneur-chef, Mike Sullivan.

Est-ce qu'un but de la sorte donne satisfaction au principal intéressé lorsqu'il regarde les faits saillants après un match?
« Je n'ai pas besoin de le regarder à répétition! C'est agréable de pouvoir contribuer », a affirmé le numéro 87 des Penguins.
« On sait tous qu'il est notre meneur. Même quand il ne marque pas de but, il produit à sa manière », a expliqué le défenseur Olli Maatta.
Pour ce qui est du septième match qui sera disputé jeudi, la nervosité sera présente, mais selon Carl Hagelin, qui en sera à son septième match ultime dans sa carrière, il suffit de s'en servir positivement tout en jouant sans crainte.
« J'ai beaucoup d'expérience lors des matchs ultimes et je sais ce qu'il faut faire pour les remporter. C'est bon d'être fébrile, mais il ne faut surtout pas être effrayé », a mentionné le vétéran attaquant.
« Les joueurs ont confiance en eux et jouent l'un pour l'autre. C'est une dynamique très puissante », a ajouté Sullivan.
Les Penguins ont une fiche peu reluisante lors des matchs ultimes présentés devant leurs partisans. Ils se sont fait éliminer à leurs quatre dernières tentatives, soit en 2014, 2011, 2010, contre le Canadien, et en 1996.