dimanche 28 juin 2015

Don Sweeney est-il notre nouvel exemple du Principe de Peter? | Le CH a visé le simple. Les Leafs? Le coup de circuit

http://www.danslescoulisses.com/fr/

Publié le 28 juin 2015 à 13:56 par

Archives

Le texte qui suit a été écrit par Simon « Snake » Bosivert, collaborateur spécial sur le site, pour le repêchage 2015. Bonne lecture!
La première journée du repêchage s’est probablement avérée la plus mouvementée depuis 1992, année de l’échange d’Eric Lindros. Plusieurs transactions ont eu lieu, et les choix des Bruins ont complètement modifié l’allure de la séance de la sélection et anéanti les « mock drafts » des observateurs.
D’ailleurs, les Bruins ont offert l’une des performances les plus déconcertantes de l’histoire du repêchage. Armés des choix 13, 14 et 15, ils auraient pu mettre la main sur Barzal, Svechnikov et Connor (ou même Boeser et Merkley), et ils ont choisi trois gars qui seraient probablement sortis au moins dix rangs plus tard. Pas que Zboril, DeBrusk et Senyshyn soient nécessairement de mauvais joueurs. C’est le fait qu’ils n’ont pas optimisé leurs rangs de sélection avantageux, dont les choix 13 et 15 qui avaient coûté Lucic et Hamilton plus tôt dans la journée. Difficile d’imaginer les Bruins comme une équipe menaçante au cours des cinq à sept prochaines années…
Ces gars là ne joueront plus à Boston! Photo : USA Today Sports
Ces gars là ne joueront plus à Boston!
Photo : USA Today Sports
Quant aux Oilers, une soirée mémorable avec l’arrivée de McDavid a été légèrement gâchée par l’échange conclu en milieu de repêchage. Je suis conscient qu’à un certain moment, les Oilers doivent cesser d’accumuler les choix et tenter de progresser sur la glace. Ils ont également un besoin criant de défenseurs. Et au moins, ils ont ciblé un jeune de 21 ans et non un joueur de 31 ans sur la pente descendante. Mais donner les 16e et 33e choix pour Griffin Reinhart, considérant les joueurs disponibles au 16e rang suite au fiasco des Bruins, ça me renverse.
Du côté de l’Avalanche, on a ajouté de la profondeur tout en solutionnant la saga du contrat de Ryan O’Reilly qui dure depuis plus de deux ans. En signant Carl Soderberg, Colorado a trouvé un remplaçant décent pour O’Reilly, et le retour des Sabres est intéressant, particulièrement Nikita Zadorov, un défenseur qui possède déjà un peu d’expérience de la Ligue Nationale à l’âge 20 ans seulement. Grigorenko est un point d’interrogation, mais utilisé dans des conditions idéales, il pourrait produire décemment.
L’Avalanche a également repêché l’excellent ailier Mikko Rantanen, un marqueur costaud qui pourrait faire des flammèches assez rapidement au Colorado en compagnie de Duchene ou MacKinnon.
La nouvelle direction des Maple Leafs a également bien travaillé, en faisant l’acquisition, entre autres, de l’électrisant Mitch Marner. Mais ce que j’ai aimé des Leafs, c’est qu’ils ont repêché beaucoup de talent dans les rondes ultérieures. Tous ne réussiront pas à percer, et le talent n’est pas tout, sauf que si une équipe repêche un joueur de soutien dans le junior, il serait surprenant que ce joueur devienne un joueur de soutien dans la LNH.
Et le CH a fait exactement le contraire des Leafs. Aucune tentative de coup de circuit, et il serait étonnant que les quatre joueurs choisis après Noah Juulsen évoluent un jour régulièrement dans la Ligue nationale. Le taux de réussite entre les rondes 3 à 7 est assez mince en général, alors difficile de déchirer sa chemise en analysant les choix du CH, cependant, il aurait été intéressant pour les fans que Timmins soit plus audacieux.
Ceci étant dit, au 26rang, Trevor Timmins a fait ce que je considère un choix correct, mais pas nécessairement optimal. Nick Merkley, un dynamique attaquant, était toujours disponible, mais le CH a jeté son dévolu sur Noah Juulsen, un défenseur de l’Ouest. À pareille date l’an dernier, Juulsen ne figurait pas dans le top 30 possible de 2015, mais au fur et à mesure que l’année progressait, il a grimpé dans les classements. Et les recruteurs du Canadien l’ont vu jouer pas mal! #Scherbak
maxresdefault
Juulsen devrait éventuellement jouer sur la deuxième paire de défenseurs et le jeu de puissance à Montréal. Mobile, sans toutefois être très rapide en ligne droite, Juulsen est également fiable défensivement. Il pourrait percer l’alignement en 2017-18. Mais tant qu’à choisir un défenseur mobile, j’aurais opté pour Jeremy Roy.
Voici maintenant une analyse en rafale des choix subséquents du CH, qui n’avait pas de choix de 2e et 4e rondes suite à l’échange de Jeff Petry :
Lukas Vejdemo (3e ronde) : je l’ai vu dans un tournoi il y a une couple d’années, et les seules notes que j’avais gribouillées étaient que c’était un joueur de 3e ou 4e trio. Surprenant qu’il ait été sélectionné à un rang aussi élevé, surtout qu’il a déjà 19 ans.
Matthew Bradley (5e ronde) : l’exemple parfait de ce que j’écrivais plus haut. Joueur de soutien dans la junior, alors difficile d’imaginer qu’un jour, il jouera dans la LNH.
Simon Bourque (6e ronde) : peut-être celui des quatre qui possède la meilleure chance de percer. Bon patineur, agressif, s’implique offensivement, et lit bien le jeu. Il s’est beaucoup amélioré durant la saison. À suivre.
Jeremiah Addison (7e ronde) : joueur de caractère qui possède un excellent lancer. A obtenu un peu plus de glace durant les séries de la OHL et a bien performé. Joueur de soutien s’il atteint la LNH.
Évidemment, les choix de 2e et 4e rondes ont permis d’obtenir Jeff Petry, alors vu de cet angle, le repêchage 2015 fut un succès. Par contre, à un moment donné ou un autre, le CH a laissé passer des joueurs comme Nick Merkley, Jeremy Roy, Denis Malgin, Parker Wotherspoon, ainsi que quelques Russes qui auraient représenté de meilleurs billets de loterie que les joueurs sélectionnés.
J’ai pour mon dire qu’à partir de la 3e ronde, on lance des dards. Alors pourquoi ne pas y aller pour des gars qui risquent de défoncer la clôture ? Car les joueurs de soutien sont faciles à trouver. Les Mitchell, Flynn et cie sont constamment disponibles à bas prix sur le marché.
En 2010, Timmins avait repêché Brandan Gallagher en 5e ronde. Il avait le profil d’un futur joueur de soutien chez lespros, mais au moins, il avait marqué 41 buts à 17 ans. Et en prime, il est devenu un joueur de top 6. Mais si le joueur n’en marque que 15-20 à cet âge chez les juniors, difficile d’imaginer qu’il aura une longue carrière dans la LNH. Car la majorité des bons joueurs de soutien étaient très productifs offensivement au niveau inférieur.
Bref, repêchage correct avec Juulsen et en tenant compte de l’ajout de Petry, mais pour les tentatives de coup de circuit, on repassera.

Richards et Fistric sont soumis au ballottage à leur tour

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le dimanche 28 juin 2015 à 14h11. Modifié à 14h21.
Richards et Fistric sont soumis au ballottage à leur tour
Mike Richards/AP
(98,5 Sports) - À l'instar de Pierre-Alexandre Parenteau avec le Canadien de Montréal, les Kings de Los Angeles ont soumis dimanche le nom de Mike Richards au ballottage, tout comme les Ducks d'Anaheim l'ont fait avec le défenseur Mark Fistric, rapportent plusieurs sources.
Plusieurs équipes risquent de poser le même geste avec certains joueurs dont les lourds contrats posent problème à quelques jours de l’ouverture du marché des joueurs autonomes (1er juillet), surtout, quand on tient compte du plafond salarial.
Richards, 30 ans, a encore cinq années à écouler à un contrat de cinq ans qui doit lui rapporter six millions $, uniquement lors de la prochaine saison (2015-2016). Son contrat de 12 ans se termine au terme de la saison 2019-2020, à un coût moyen de 5,75 millions $ par an.
Richards a remporté la Coupe Stanley avec les Kings en 2012 et 2014, mais il n’a pu faire mieux que cinq buts et 16 points en 53 matchs lors de la dernière saison.
Quant à Fistric, 29 ans, il n’a disputé que neuf matchs avec les Ducks en 2014-2015, une saison durant laquelle il a été blessé. Le défenseur avait signé un contrat de trois ans de 3,8 millions avant le début de la précédente saison. Anaheim va vraisemblablement racheter les deux dernières années de ce contrat.
(Avec Le Globe and Mail et NHL.com)

Pierre-Alexandre Parenteau au ballottage

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le dimanche 28 juin 2015 à 12h43. Modifié à 13h15.
Pierre-Alexandre Parenteau au ballottage
Pierre-Alexandre Parenteau/Flash Québec
(98.5 Sports) - Le Canadien de Montréal a placé le nom de l'attaquant Pierre-Alexandre Parenteau au ballottage, dimanche.

Si Parenteau n'est pas réclamé par une autre des 29 équipes de la Ligue nationale de hockey d'ici lundi midi, le Tricolore pourra racheter son contrat.
L’attaquant en est, en 2015-2016, à la dernière année d’un contrat d’une valeur annuelle de quatre millions de dollars.
Si aucune équipe ne le réclame, le Canadien pourra racheter son contrat et ainsi alléger sa masse salariale de 1,33 million $ pour les deux prochaines saisons.
Le Canadien a obtenu Parenteau de l’Avalanche du Colorado en retour de Daniel Brière.
En 56 matchs avec la formation montréalaise, Parenteau, âgé de 32 ans, a inscrit huit buts et amassé 14 mentions d’aide pour 22 points. Durant les séries éliminatoires, il a ajouté deux points.
L'attaquant n'a pas répondu aux attentes du Canadien, mais sa seule saison dans l'uniforme a été ponctuée de blessures, notamment d'une commotion cérébrale.

Une vive déception vite surmontée pour Jérémy Roy

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

« Un mal pour un bien »


Éric Leblanc
SUNRISE – Après avoir eu le coeur brisé la veille puisqu’il n’a pas été sélectionné lors de la ronde initiale du repêchage, Jérémy Roy a obtenu la raison parfaite pour retrouver le sourire en étant le tout premier joueur à se lever de son siège samedi matin.
C’est toujours particulier de constater à quel point la différence est énorme - et en même temps petite - entre le 30e et le 31e choix. En raison de la formule du repêchage de la LNH, le fait d’être sélectionné lors de la prestigieuse soirée du premier tour comporte une signification particulière.
Mais en y pensant bien, Roy a seulement été repêché un échelon plus bas que Nicholas Merkley et le Québécois s’est concentré sur cette approche.
« C’était définitivement difficile, c’était quand même un rêve de petit garçon de se faire repêcher en première ronde », a confié Roy qui a été pris par les émotions à la suite du 30e et dernier choix du tour initial.  
Le défenseur du Phoenix de Sherbrooke a pu se tourner vers ses proches présents avec lui en Floride pour surmonter cette déception.
« Ma famille m’a beaucoup aidé, ils m’ont réconforté et remis le sourire dans le visage. J’avais le droit d’être triste vendredi soir, mais c’était une nouvelle journée qui commençait », a exprimé le nouveau membre des Sharks de San Jose qui était moins torturé que d’autres puisqu’il savait qu’il serait éventuellement repêché.
Persuadé du potentiel de l’arrière droitier, les Sharks ont procédé à une transaction pour s’assurer de l’ajouter à leur banque d’espoirs.
« Dans le fond, c’est un mal pour un bien », a jugé Roy au sujet de l’accroc de la veille qui l'a mené à aboutir avec une organisation très intéressée à ses services.
« C’est très agréable, c’est un geste significatif, ça veut dire qu’ils me voulaient vraiment », s’est-il réjoui avec raison.
Ironiquement, Roy ne s’attendait pas à voir son nom prononcé par cette équipe pour un motif bien précis.  
« En fait, je ne leur ai pas beaucoup parlé et j’étais surpris qu’il me repêche parce que je n’ai pas eu ma meilleure entrevue avec eux. Ce n’était pas désastreux, mais j’avais été plus à l’aise avec d’autres équipes », a avoué le patineur de six pieds et 188 livres.
Durant les derniers mois, le hockeyeur originaire de Richelieu n’avait pas caché que son objectif était d’entendre son nom en première ronde. Maintenant que c’est chose du passé, sa nature compétitive l’incite à vouloir prouver qu’il méritait une sélection plus élevée.  
« C’est certain que ça devient une motivation, mais ce n’est pas tant une déception de sortir premier de la deuxième ronde. Ce n’était pas comme si j’avais été repêché loin de la première ronde », a mentionné Roy en nuançant le tout.
Son entraîneur Judes Vallée n’a pas assisté au repêchage, mais il était très fier pour son défenseur plus que fiable.
« Je suis extrêmement heureux pour Jérémy, il possède vraiment un grand potentiel. Les Sharks vont pouvoir compter sur un très bon joueur. C’est normal qu’il ait ressenti un peu de déception, mais il y avait tellement de talent dans ce repêchage », a-t-il commenté lorsque joint au bout du fil par le RDS.ca.
Inspiré par Drew Doughty
L’auteur de 43 points (5 buts, 38 aides) en 46 matchs avec Sherbrooke cette saison pourra se développer dans une organisation en transition ce qui pourrait favoriser son ascension dans la LNH.
« Je n’ai pas trop pensé à ça, j’avoue que ce serait agréable de percer leur formation plus rapidement, mais je vais me concentrer à arriver fin prêt au camp pour compliquer les décisions des dirigeants », a-t-il répondu.
D’ailleurs, les Sharks sont parvenus à développer de façon convaincante quelques défenseurs au fil des ans et Marc-Édouard Vlasic constitue un exemple probant. Confiant en ses moyens, Roy croit qu’il pourra poursuivre son évolution grâce à ses atouts.
« Ma vision du jeu est ma plus grande force, c’est l’élément qui pourra m’aider tout au long de ma carrière », a ciblé Roy qui est représenté par l’agent Christian Daigle.  
« On parle souvent de ses qualités offensives, mais il se débrouille très bien défensivement. Il a affronté les meilleurs trios adverses avec nous », a tenu à ajouter son entraîneur pour expliquer ce qui le démarque des autres.
Durant les prochains mois, Roy s’attardera notamment à perfectionner son explosion sur patins, une carte qui l’aidera à suivre les traces de son modèle dans la LNH, Drew Doughty.
« Je suis attentivement sa manière de jouer et j’aimerais pouvoir faire ce qu’il accomplit sur la patinoire. Je n’ai pas autant d’audace que lui offensivement, mais ça se ressemble dans le reste du jeu », s’est comparé le défenseur de 18 ans qui a réellement cru à son rêve de la Ligue nationale à partir de 14 ans.
Tandis que Doughty représente sa source d’inspiration, Roy choisirait Carey Price comme le joueur avec lequel il aimerait disputer un match dès demain dans la LNH s’il le pouvait.
« J’aimerais constater de près c’est quoi la coche du meilleur gardien au monde », a lancé avec épatement celui qui était accompagné de plusieurs proches dans un condo prêté par sa famille de pension du Midget.
Outre ses parents, Roy a identifié deux acteurs de premier plan et de longue date dans son cheminement.
« À part eux, je dirais mon préparateur physique Stéphane Dubé avec lequel je travaille depuis quelques années. Il y a aussi François Borduas qui a été mon entraîneur au niveau pee-wee et que je revois encore l’été. C’est un spécialiste du maniement de la rondelle et je m’entends très bien avec lui. »
En jouant malgré différentes blessures cette saison, Roy a déjà prouvé l’ampleur de son caractère comme il l’a fait au lendemain du petit échec de la première ronde. Huit défenseurs ont été choisis avant lui dans l’encan de 2015, dont Jakub Zboril et Thomas Chabot de la LHJMQ, mais il aimerait bien les devancer dans quelques années quand ça comptera vraiment.

Andong Song est le premier Chinois repêché dans la LNH

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Andong Song
Andong Song (Source d'image: PC )

SUNRISE - Song Andong est devenu samedi le premier Chinois choisi par une équipe de la Ligue nationale de hockey, lors du repêchage.
Song a été sélectionné en 172e position par les Islanders de New York, dont le propriétaire Charles Wang est lui aussi né en Chine.
Song, défenseur de 18 ans, est né à Pékin où il a débuté le hockey, sport qu'il a continué à pratiquer lorsque sa famille a émigré au Canada, dans la région de Toronto.
« Je suis honoré d'être le premier Chinois repêché, c'est aussi beaucoup de pression pour moi, une pression positive qui va me motiver encore plus », a-t-il expliqué.
Song continue de représenter la Chine: il est le capitaine de l'équipe nationale des moins de 18 ans.
« L'année dernière, je suis rentré en Chine pour la première fois depuis huit ans et j'ai pu constater que le hockey s'était incroyablement développé là-bas », a-t-il expliqué.
« Je suis sûr qu'ils peuvent tenter de rattraper l'Europe, puis l'Amérique du nord et la Russie », a souligné Song.
Pékin est candidate à l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2022.
Song est actuellement scolarisé dans un lycée du New Jersey, aux Etats-Unis, et marche sur les traces de Larry Kwong, premier Canadien d'origine chinoise à avoir évolué dans la LNH, en mars 1948.

Deux joueurs des Huskies, Jérémy Lauzon et Jean-Christophe Beaudin, ont été choisis dans le top-100

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

La LHJMQ brille avec 30 joueurs repêchés


Éric Leblanc
SUNRISE – À l’approche de leur 20e saison dans la LHJMQ, les Huskies de Rouyn-Noranda ont vu deux de leurs joueurs, Jérémy Lauzon et Jean-Christophe Beaudin, être repêchés dans le top-100 d'un encan pour la première fois de leur histoire.

Sélectionné au 52e échelon par les Bruins de Boston, Lauzon a rapidement été impliqué dans une panoplie d’étapes à suivre avec sa nouvelle équipe samedi en enchaînant les demandes médiatiques et les photos. Cependant, il jetait immédiatement son regard sur tous les écrans qu’il pouvait apercevoir afin de découvrir si son ami et coéquipier avait vécu le même privilège.

Par une heureuse coïncidence, Lauzon a appris via l’auteur de ces lignes - au moment d’entamer une entrevue - que Beaudin venait d’être sélectionné (71e échelon) par l’Avalanche du Colorado. Charismatique de nature, Lauzon a redoublé de bonheur en apprenant la chose et il en ressentait une grande fierté.

« C’est tellement agréable, je suis super content pour lui surtout que je sais qu’il était un peu stressé avant de venir au repêchage », a confié Lauzon du haut de ses six pieds deux pouces.

Quant à ses émotions personnelles ressenties lorsque les Bruins ont prononcé son nom dans le BB&T Center, Lauzon en avait encore des frissons.
« Je ne trouve pas les mots pour décrire la sensation surtout que j’ai été blessé en fin d’année et que je n’ai pas joué pendant les séries. Je ne savais donc pas à quoi m’attendre et je ne voulais pas me faire d’attentes », a confié le sympathique athlète originaire de Val-d’Or.

« C’était génial d’entendre mon nom en deuxième ronde. Dans le fond, je savais que j’avais des chances de sortir à cette place, mais j'aurais aussi pu patienter jusqu'en cinquième ronde. Je pensais surtout à me faire repêcher, c’était la seule chose qui comptait et c’est tout un honneur », a-t-il enchaîné avec son nouveau chandail sur le dos.

Pour un Québécois, revêtir le logo des Bruins pourrait souvent provoquer un sentiment particulier, mais Lauzon ne se classe pas dans cette catégorie.

« J’ai toujours apprécié leur style parce que je suis un joueur énergique, j’aime m’impliquer et utiliser mon physique. Je pense que je vais bien cadrer dans cette organisation. Je pense qu’ils apprécient mon intensité, je ne lève jamais le pied et ça correspond à leurs valeurs », a avancé le défenseur gaucher qui est devenu le premier Québécois choisi par Boston depuis Jordan Caron en 2009.

« C’est un compétiteur inné, il est orgueilleux et il veut toujours être le meilleur. De nos jours, les jeunes ne sont pas toujours comme ça et on est chanceux de miser sur lui. Il n’abandonne jamais et il détient de belles aptitudes autant offensivement que défensivement », a vanté au RDS.ca son entraîneur Gilles Bouchard.

Étrangement, sa principale faiblesse est liée à son atout le plus évident.

« Il doit gérer son intensité adéquatement. Parfois, il se retrouve hors position parce que son désir de réussir est trop intense à certains moments. Disons que c’est beaucoup plus facile de demander à un joueur de modérer son intensité que l’inverse. C’est un défaut intéressant », a indiqué Bouchard qui croit que Lauzon saura hausser sa mobilité de quelques crans.

Après tant d’efforts, Lauzon a toutes les raisons du monde d’être comblé d’avoir été repêché. Ceci dit, c’est certainement son plus jeune frère qui est le plus épaté.

« J’ai deux frères plus jeunes dont un qui a été repêché l’an passé, 25e au total, par les Huskies et il devrait faire partie de l’équipe à condition de connaître un bon camp tandis que mon autre autre joue au niveau bantam », a précisé Lauzon.

« Ils sont très heureux pour moi, mais c’est plus impressionnant pour mon petit frère; il a des étoiles dans les yeux. Toute la semaine, on a côtoyé des joueurs de la LNH et il n’en revenait pas », a-t-il décrit avant d’enchaîner sur une note humoristique.

« Il y a juste ma sœur qui ne comprend pas vraiment ce qui se passe », a-t-il lancé avec le sourire.

Le parcours inspirant de Beaudin

Même s’il a été ignoré sur les deux premières listes de la Centrale de recrutement de la LNH cette année, Beaudin ne s’est jamais découragé et il a prouvé son point en étant repêché par l’Avalanche au 71e rang.

Cet exploit n’est pas banal au terme d’une saison recrue dans la LHJMQ. En regardant le portrait, c’est un peu comme si les recruteurs n’avait pas immédiatement décelé le potentiel de ce joueur intelligent, mais peu spectaculaire.

« C’est un joueur qui a l’air de rien pour certaines personnes, mais il accomplit tellement de bonnes choses sur la patinoire. Il n’est pas spectaculaire, mais il est très efficace », a louangé Bouchard.

Jean-Christophe Beaudin« Il avait été repêché en quatrième ronde par notre organisation et ça vient prouver que ça ne veut rien dire en étant pris en troisième ronde dans la LNH. Il est calme, son sens du hockey est fabuleux et il joue très bien autant offensivement que défensivement », a-t-il décrit du même souffle. 
Personnellement, Beaudin a avancé une hypothèse pour expliquer son oubli sur ces listes attendues.

« Peut-être que je jouais avec moins de confiance en début d’année, mais ça s’est amélioré par la suite. En n’étant pas classé, je me suis dit que je devais travailler encore plus fort pour mettre les chances sur mon côté. Mes efforts ont rapporté au repêchage et je l’apprécie », a-t-il évoqué en arborant son chandail et sa casquette du Colorado.

En raison de ce contexte, Beaudin était lui-même surpris de son rang de sélection hâtif.

« Je dois avouer que c’est un peu tôt, mais je suis confiant et j’ai connu une bonne saison. J’étais prêt à toutes les éventualités et je suis content du dénouement », a reconnu lui qui apparaissait au 64e échelon de la liste finale.

« C’était ma première saison complète et je suis content parce que j’ai amélioré mon rendement au fil des matchs. Les entraîneurs m’ont énormément aidé et je suis content de représenter les Huskies », a-t-il ajouté.
Selon son entraîneur, il ne s’est jamais laissé abattre par ce qui aurait pu s’avérer une source de découragement.

« Il ne s’est jamais soucié de ça, il s’est occupé de ses affaires et il rend les autres joueurs meilleurs. Ça prouve qu’il a probablement joué dans l’ombre de certains joueurs de son groupe d’âge, mais il a démontré que sa perception par les équipes de la LNH est meilleure que plusieurs personnes peuvent penser », a témoigné son pilote.

À vrai dire, son rendement a été si encourageant que ses entraîneurs lui ont fait confiance dans les situations les plus corsées.

« Même à son année de 17 ans, c’était l’un de mes attaquants les plus fiables. En plus, il a amassé 53 points, il comprend vraiment comment ce sport fonctionne », a fait remarquer Bouchard.

Moins flamboyant que Lauzon sur la patinoire et à l’extérieur, Beaudin n’était pas pour autant moins heureux d’appartenir à une équipe de la LNH surtout qu’elle est dirigée par Joe Sakic et Patrick Roy.

« Je suis vraiment excité d’appartenir à une aussi bonne organisation. C’est une grande source de fierté et j’en profite au maximum avec ma famille. Ce sont deux légendes, j’ai hâte d’aller au camp et leur montrer ce que je peux faire », a noté Beaudin avec enthousiasme.

Par un heureux hasard, le répertoire de Beaudin est souvent comparé à celui de Patrice Bergeron qui était également passé sous le radar de plusieurs observateurs avant de s’épanouir dans la Ligue nationale.

« C’est un style de Patrice Bergeron. Il faut se souvenir que Patrice ne volait pas la vedette quand il jouait avec le Titan. Il sait se démarquer comme Bergeron dans les différents aspects du jeu », a souligné Bouchard.

En considérant l’extraordinaire parcours de Bergeron au niveau professionnel, c’est étonnant de constater que la comparaison avec Beaudin tient la route. En effet, Bergeron avait été « volé » par les Bruins au 45e rang pendant que plusieurs équipes avaient mal perçu son potentiel. Beaudin avait déjà réussi à se faire remarquer par une multitude de formations alors qu’il était loin de leurs priorités il y a quelques mois.

« Les dépisteurs ont fait de l’excellent travail à son sujet. Personne ne le connaissait en début d’année et, finalement, plusieurs clubs de la LNH voulaient le repêcher ce week-end. C’est une belle histoire », a conclu Bouchard avec justesse.

La fin du rêve des Canadiennes

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/soccer/archives/

La fin du rêve des Canadiennes
Christine Sinclair.Photo Ben Nelms / AFP
VANCOUVER - Le Canada a vu son aventure à la Coupe du monde féminine de soccer prendre fin en quart de finale après avoir encaissé un revers crève-cœur de 2-1 face à l'Angleterre, samedi soir, devant une foule record de 54 027 spectateurs au BC Place de Vancouver.
«On aurait pu gagner, nous sommes évidemment déçus, a soufflé l'entraîneur du Canada, John Herdman, originaire de la Grande-Bretagne, lors d'une entrevue sur le terrain.
«Les filles ont tout donné, elles ont fait de leur mieux. Mais ce n'était pas assez. Ce n'est pas de cette façon qu'on voulait que ça se termine.»
Les Anglaises n'ont pas perdu de temps. Elles ont rapidement pris les devants grâce à des buts de l'attaquante Jodie Taylor et de la défenseuse Lucy Bronze dans le premier quart d'heure.
La réplique des Canadiennes, l'œuvre de Christine Sinclair à la 42e minute a bien donné un nouveau souffle, mais ce ne fut pas suffisant pour atteindre les demi-finales pour la deuxième fois de son histoire au Mondial.
«Nous rêvions de la finale, a admis la capitaine, auteure d'un 155e filet en 228 rencontres dans l'uniforme à la feuille d'érable.
«D'un autre côté, de voir le stade plein et les amateurs, surtout les jeunes, être derrière nous, on ne peut qu'applaudir le succès de cette Coupe du monde. Je ne sais pas si nous avons inspiré une génération, mais c'était l'un de nos objectifs. Nous avons rendu un pays fier.»
Quant aux Anglaises, elles n'ont jamais été aussi loin en Coupe du monde. Classées sixièmes au monde, elles affronteront les Japonaises mercredi à Edmonton.

GAFFE DE LAUREN SESSELMANN

L'arrière Lauren Sesselmann fera certainement des cauchemars à la suite d'une bourde monumentale qui a mené au premier but de ses rivales.
Celle qui a obtenu sa citoyenneté canadienne en 2010 après être née aux États-Unis a perdu bêtement le ballon au profit de Taylor. Cette dernière a filé dans le territoire ennemi se défaisant aisément d'Allysha Chapman avant de déjouer la gardienne Erin McLeod. La Torontoise Kadeisha Buchanan a bien tenté de sauver la mise, mais elle n'a jamais pu rejoindre l'attaquante anglaise.
Trois minutes plus tard, Sesselmann a commis une faute à l'endroit de Taylor. Sur le coup franc de Fara Williams qui a suivi, Bronze a gagné sa bataille contre Chapman pour marquer de la tête, une frappe qui a touché la barre transversale avant de tomber derrière la ligne des buts.
«C'est la première fois que nous tirions de l'arrière, a souligné Sinclair. Ces trois minutes nous ont fait mal. À ce stade de la compétition, les erreurs coûtent cher. C'est difficile de revenir contre une équipe comme celle de l'Angleterre.»

SINCLAIR SE LÈVE

Les Canadiennes n'ont jamais abandonné, multipliant les chances de marquer.
C'est finalement la numéro 12 qui a semé l'hystérie en s'emparant d'un retour d'Ashley Lauwrence à la 42e minute.
La troupe de l'unifolié a décoché pas moins de 14 tirs sur la cage défendue par Karen Bardsley et Siobhan Chamberlain, mais seulement trois été cadrés.
Melissa Tancredi, qui s'était retrouvée fin seule devant Bardsley dès la huitième minute, n'a jamais pu concrétiser malgré plusieurs opportunités. Hésitante, elle a parfois omis de tirer alors qu'elle était postée dans la surface de réparation.
De son côté, McLeod a réalisé deux arrêts importants pour garder son équipe dans le match.
Les Canadiennes ont même dominé au chapitre de la possession du ballon, 58 % contre 42 %.
Les Québécoises Josée Bélanger et Rhian Wilkinson ont été du onze partant. Marie-Ève Nault n'a pas été utilisée au cours de cette rencontre.
AUSSI SUR CANOE.CA

Qui peut arrêter Serena Williams à Wimbledon?

http://www.rds.ca/tennis/

Serena Williams
Serena Williams (Source d'image: PC )

L'Américaine Serena Williams, no 1 mondiale et gagnante des trois derniers Grands Chelems, peut entrevoir une année parfaite avant le début de Wimbledon dont elle est la grande favorite.
Insatiable à 33 ans, la cadette des Williams, qui commence contre la qualifiée russe Gasparyan et pourrait retrouver sa soeur Venus en 8e, a dans le viseur une 6e couronne londonienne, la 1re depuis 2012, après ses succès en Australie cet hiver et à Paris au printemps.
D'autant qu'en 2002, elle a déjà fait le doublé terre battue-herbe.
Si l'on fait les comptes, cela donne donc 20 titres en Grands Chelems avant les deux derniers de l'année. Et donc la possibilité d'accomplir une année de rêve en rejoignant l'Allemande Steffi Graff après Flushing Meadows avec 22 succès en tournois majeurs.
Pourtant, deux revers prématurés à Wimbledon au 3e tour et en 8e depuis 2013 viennent légèrement assombrir le tableau.
« Cela me donne aussi un petit peu moins de pression parce que je n'ai pas vraiment été bonne ici », a pourtant assuré l'Américaine en déclarant que l'herbe n'était « pas sa surface préférée ». « Je n'ai rien à perdre. Je n'ai pas beaucoup de points à défendre. L'idée, c'est d'abord d'essayer de s'amuser, de passer les tours. »
Cela peut également redonner un peu confiance à ses rivales, au premier rang desquelles la Russe Maria Sharapova qui a fait de Williams « la joueuse à battre ».
Tenante du titre à Paris, la 4e joueuse mondiale est sortie en 8e et n'a pas pu se préparer à l'herbe depuis en raison d'un syndrome virale qui traînait.
« Vous avez tous vu comment j'étais pendant Roland mais heureusement cela va mieux maintenant, je n'ai plus à me moucher des centaines de fois, je ne tousse plus. Mais je n'aime pas en parler parce que je ne veux pas que cela soit une excuse », a esquivé la Russe.
À 28 ans, la quintuple vainqueur en Grand Chelem sait comment on remporte Wimbledon, ce qu'elle a fait en 2004, mais la 2e partie de sa carrière n'est pas à la hauteur de la 1re.
Contre Serena, possible adversaire en demi-finale, elle reste sur 17 défaites et 2 victoires. Heureusement quand même que l'une d'elles était ici en 2004 en finale!
Et si ce n'est elle qui se dévoue pour abattre en vol Williams, il faudra regarder dans le bas du tableau du côté de Petra Kvitova, la tenante du titre, ou de la Roumaine Simona Halep. Même si la 3e joueuse mondiale, qui préfère la terre, n'a plus le même impact qu'il y a un an.
Comme en 2011 et 2014, la Tchèque de 25 ans sait elle ce qu'il faut faire pour être en forme au bon moment.
Lors de ses cinq dernières venues à Londres, elle a toujours atteint au moins les quarts mais, là encore, un virus a perturbé sa préparation sur gazon.
Rafraîchissante finaliste il y a un an, la Canadienne Eugenie Bouchard est elle à la recherche d'un second souffle et ce serait déjà un miracle qu'elle retrouve Kvitova en quart. 

L'Impact U18 en quarts de finale des séries éliminatoires de la USSDA

http://www.rds.ca/soccer/

Soccer
(Source d'image: Getty )

MONTRÉAL - L'Impact U18 a accédé aux quarts de finale des séries éliminatoires de la U.S. Soccer Development Academy (USSDA) en prenant le premier rang de son groupe avec une fiche de 2-0-1, à Indianapolis.
Après un match nul de 2-2 contre le Philadelphia Union pour entamer la phase de groupes, l'Impact a enchaîné avec deux victoires consécutives. L'équipe a d'abord signé une victoire de 3-2 contre le Galaxy de Los Angeles, avant de l'emporter 2-1 contre Kendall SC. 
Montréal sera l'hôte de son match de quart de finale contre Real So Cal le 7 juillet prochain (heure et terrain à déterminer).
Rappelons que l'Impact U18 avait terminé la saison régulière au premier rang du classement général de la USSDA avec une fiche de 22-2-2.
L'an dernier, l'équipe de l'entraîneur-chef Jason Di Tullio avait atteint le carré d'as des séries éliminatoires avant de terminer au troisième rang.