lundi 4 janvier 2016

2016, l’année des Nordiques?

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JÉRÔME LANDRY
MISE à JOUR 
Concept 15  Vendredi soir, dans un restaurant de Miami, j’ai avalé mon souper de travers quand mon serveur m’a montré avec enthousiasme son mollet déco­­ré d’un énorme tatouage des Panthers de la Floride.
LE MONDE À L'ENVERS
Le gars a senti le besoin de partager son amour du hockey avec moi quand il a réalisé que j’étais Québécois. C’était un peu le monde à l’envers...
Belle façon de me rappeler sans le vouloir que Gary Bettman avait encore réussi, en 2015, avec des fonds publics, à éviter qu’une de ses franchises ne soit dans l’obligation de démé­nager dans un vrai marché de hockey.
LA SUITE
Pendant ce temps, à Québec, il ne se passe pas une seule journée sans que quelqu’un dans la rue ne me pose la fameuse question:
«Et puis? C’est pour quand, les Nordiques à Québec?»
D’ici la fin de janvier, il faudra regarder vers Seattle pour avoir une partie de la réponse. Un vote aura lieu au conseil de ville pour approuver ou bloquer le projet d’amphithéâtre de l’homme d’affaires Chris Hansen.
L’enjeu est majeur pour la Ligue nationale de hockey. Et pour Québec.
SURENCHÈRE
Si la construction se confirme, parions que les bonzes de la LNH se mettront à considérer sérieusement la possibilité d’une expansion avec trois candidates potentielles et tenteront de créer la surenchère qu’ils recherchent.
La bonne nouvelle pour Québec, c’est que la confirmation d’un nouvel aréna à Seattle ne signifiera pas nécessairement que des investisseurs seront prêts à allonger 500 M$ pour une équipe de hockey. Voilà pourquoi la Ligue pourrait décider en 2016 d’accepter Québec et Las Vegas dans ses cadres pour la saison 2017-2018 au plus tôt.
Mais une impasse à Seattle pourrait aussi signifier un report aux calendes grecques du projet d’expansion.
Ce qui laisserait Québec en attente d’un hypothétique déménagement des Hurricanes de la Caroline pour enfin retrouver son équipe.

«Il nous faut continuer comme ça» - Torrey Mitchell

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le dimanche 03 janvier 2016 à 13h21. Modifié à 14h51.
«Il nous faut continuer comme ça» - Torrey Mitchell
Le Canadien à la classique hivernale/Twitter Canadien de Montréal
(98,5 Sports) - Après un mois de décembre atroce, le Canadien de Montréal a entrepris du bon pied l'année 2016 avec une convaincante victoire de 5-1 face aux Bruins de Boston à la Classique hivernale, au Jour de l'an.
Le point de presse de Paul Byron
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De retour au Québec pour deux journées d’entraînement, les joueurs du Tricolore savent que ce résultat doit servir de tremplin pour eux.

« Ce fut une grosse game pour nous, a noté Torrey Mitchell. Ça a été une belle expérience pour toute l’équipe. On est content de la manière que l’on a joué et il faut continuer comme ça. »

Le retour de Brendan Gallagher n’a certes pas nui au Canadien. Le petit attaquant a inscrit un but et récolté une mention d’aide à son retour au jeu.

« Les trois ou quatre semaines durant lesquelles il n’était pas ici, il nous manquait beaucoup, a assuré Mitchell. C’est un joueur qui apporte bien plus que ce que les partisans voient. Il apporte beaucoup d’énergie et de l’expérience dans le vestiaire. »

Malheureusement pour la formation montréalaise, le retour de Gallagher survient au moment où Dale Weise est sur la touche à son tout, pour une période allant de deux à trois semaines.

« On va se passer de lui durant plus deux semaines, mais (Sven) Andrighetto, est capable de faire le travail. »

Le retour de Gallagher

De retour après cinq semaines d'absence, Gallagher va chérir ce passage à la Classique hivernale.

« Il y a des hauts des bas dans toutes les carrières professionnelles, dit-il. C’est le genre d’expérience qui va nous suivre toute notre vie. »

Et il était particulièrement heureux de se retrouver dans le feu de l'action.

« Le seul fait d’être de retour avec les gars, batailler avec eux… C’est vraiment ce qui m’a manqué. De retrouver tout ça, c’était vraiment spécial. »

L'apport de Byron

Si Gallagher s’est avéré la bougie d’allumage du Canadien lors de cette rencontre, Paul Byron s’est lui aussi imposé avec une performance de deux buts.

« C’est plutôt incroyable, en vérité, a commenté Byron, maintenant que la poussière est retombée. C’est encore un sentiment un peu surréaliste pour moi à ce moment. Uniquement se présenter sur la patinoire durant l’échauffement, c’était quelque chose.

« C’est comme un rêve. Quand tu es petit, tu es sur la glace dehors et tu rêves d’un match comme ça, d’une journée comme ça. »

Depuis son arrivée à Montréal, Byron a démontré qu’il patinait plus vite que bien des joueurs de la LNH. Et il y a une bonne raison.

« Je ne vais rien changer. J’ai toujours été un bon coureur et cela fait partie de ma routine d’entraînement. Je travaille beaucoup à améliorer la puissance de mes foulées hors de la patinoire. L’aspect « explosif» du coup de patin. »

Byron admet d’ailleurs que l’échange qui l’a mené à Montréal a été déterminant pour lui.

« C’est une autre chance pour moi, a-t-il noté, en bon français. Je suis extrêmement content d’être ici. C’est très bon pour moi et pour ma famille, alors, je veux rester ici et continuer à bien jouer. »

Les blessures permettent aussi à Devante Smith-Pelly de revenir dans le feu de l'action, quoiqu'il n'apprécie guère cette situation.

« Je ne veux pas voir personne se blesser, a-t-il dit. Si je retrouve ma place à cause de ça, je vais continuer à jouer comme je le faisais avant d’être blessé. C’est malheureux, mais ça arrive. »

Scott parmi les étoiles

Sur une note plus légère, on a demandé à Mitchell son opinion quand à la sélection du dur-à-cuire John Scott des Coyotes de l'Arizona au Match des étoiles.

« Intéressant (rire collectif). C’est un bon gars. J’ai joué un peu avec lui à Buffalo. Je suis content pour lui. Ça va être le fun de voir ça… »

Les trios d'attaquants et duos de défenseurs à l'entraînement:

Pacioretty – Plekanec – Gallagher
Fleischmann – Desharnais – Smith-Pelly ou Andrighetto
Eller – Galchenyuk – Carr
Byron – Mitchell – Flynn

Beaulieu - Subban
Markov - Petry
Barberio – Emelin
Tinordi – Pateryn

L'agent de Jonathan Drouin exige un échange

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le dimanche 03 janvier 2016 à 12h07. Modifié par Jacques Thériault à 20h26.
L'agent de Jonathan Drouin exige un échange
Jonathan Drouin/PC
(98,5 Sports) - Allan Walsh, le représentant de Jonathan Drouin du Lightning de Tampa Bay, a formellement et publiquement exigé que la formation de Tampa échange le jeune attaquant. Drouin a été rétrogradé au club-école du Lightning, la veille.
Dans une déclaration qu'il a rendue publique, Walsh précise « que j'avais demandé au Lightning un échange dès le mois de novembre. Nous n'avons pas parlé publiquement de cette situation intenable avant aujourd'hui (dimanche).

Dans une déclaration qu'il a rendue publique, Walsh précise « que j'avais demandé au Lightning un échange dès le mois de novembre. Nous n'avons pas parlé publiquement de cette situation intenable avant aujourd'hui (dimanche).

« C’est dans l’intérêt de tout le monde que Jonathan aille de l’avant et puisse jouer au hockey. Soyons clairs. Jonathan adore jouer pour le public de Tampa, il aime ses coéquipiers et bien des gens au sein de l’organisation de Lightning l’ont bien traité. Il avait l’intention de jouer à Tampa durant des années. »

Dans un communiqué publié dimanche, le directeur général de l'équipe, Steve Yzerman, a déclaré que l'équipe avait pris connaissance de la demande de Drouin.

«À partir de maintenant, ma seule intention est d'agir dans le meilleur intérêt de l'organisation du Lightning, a-t-il dit. D'ici là, Jonathan a été rétrogradé à notre club-école de la Ligue américaine et nous nous attendons à ce qu'il prenne part à l'entraînement avec le reste de ses coéquipiers, mardi.»

Drouin, 20 ans, a inscrit deux buts et récolté six mentions d'aide cette saison. Le nom de Drouin a été retiré de la liste des blessés le 30 décembre. Il n'a pas joué depuis le 10 décembre.

Après avoir amassé un but et cinq aides à ses cinq premiers matchs de la saison, il a été blanchi lors de 13 des 14 parties suivantes. Il a été utilisé pendant plus de 15 minutes de jeu seulement sept fois depuis le début de la campagne.

Le natif de Ste-Agathe s'était illustré l'an dernier en marquant quatre buts et en obtenant 28 mentions d'aide en 70 matchs avec le Lightning. En 89 matchs en carrière dans le circuit Bettman, Drouin a inscrit six buts et amassé 34 aides.

Rappelons que le 98,5 Sports avait appris à l’aube du repêchage 2016 de la LNH que le nom de Drouin avait été mentionné comme monnaie d’échange potentielle lors de discussions entre les Coyotes de l’Arizona et le Lightning, qui tentaient d’améliorer leur sort au repêchage.

Considéré pendant longtemps comme un des espoirs les plus prometteurs de la LNH, il avait connu des campagnes de 105 et 108 points à ses deux dernières saisons avec les Mooseheads de Halifax, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

avec la Presse canadienne

Les Coyotes ont finalement repêché Dylan Strome au troisième rang.

Paul Byron fait sa place

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Publié le 04 janvier 2016 à 07h52 | Mis à jour à 07h52
Paul Byron et le Canadien font bon ménage.... (PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE)
PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Paul Byron et le Canadien font bon ménage.

En octobre dernier, lors de la visite du Canadien à Calgary, le toujours coloré Bob Hartley avait rendu Paul Byron un brin plus sympathique aux yeux de tous en lui attribuant le sobriquet de « Ti-Paul ».
Cela dit, un surnom ne fait pas une carrière, et à ce moment de la saison, Byron n'avait qu'un match derrière la cravate. Réclamé des Flames au ballottage par le Canadien au terme du camp d'entraînement, il avait été victime de la séquence de neuf victoires du CH.
« Il aurait pu être dans la formation avant, mais on n'arrêtait pas de gagner ! Même quand on le voyait seulement à l'entraînement, c'était clair qu'il était très talentueux », remarque Torrey Mitchell, son centre.
Deux mois plus tard, Byron a montré qu'il serait plus qu'un surnom rigolo dans l'histoire de cette saison 2015-2016 du Tricolore. 
Par son intensité au travail, par sa capacité à profiter de ses chances de marquer, Paul Byron s'est établi comme un membre permanent du quatrième trio du Canadien.
La meilleure mesure : depuis que l'entraîneur-chef Michel Therrien l'a inséré pour la première fois dans la formation, le 29 octobre, il a sauté son tour à deux reprises seulement. Et vendredi, quand les 13 attaquants de l'équipe étaient en santé, c'est à Devante Smith-Pelly qu'on a demandé de prendre place sur la passerelle. Byron disputait alors un 21e match de suite.
« C'est le signe que je fais de bonnes choses sur la patinoire, a observé Byron, après l'entraînement de dimanche à Brossard. On arrive à ce moment de l'année où il y a plus de blessures, donc on a plus d'occasions. Je l'ai souvent dit : manquer les 10 premiers matchs m'a été bénéfique au bout du compte. Je n'avais pas eu de camp d'entraînement à Calgary. J'ai eu le temps de m'entraîner et de reprendre mon rythme. J'ai ignoré le négatif et je me suis concentré sur les répercussions positives de la situation. »
EFFICACE ET ÉNERGIQUE
Ce n'est pas toujours le cas pour les joueurs de soutien, mais la contribution de Byron à l'équipe peut aussi se lire en chiffres.
Ainsi, ses 9 points en 28 matchs constituent une production plus que potable pour un patineur souvent relégué au quatrième trio. Mais son efficacité de 30,4 % sur ses tirs au but (7 buts sur 23 tirs) est tout simplement ahurissante, surtout à la mi-saison.
« Je me suis toujours situé autour de 20 %, estime-t-il. C'est signe que j'obtiens des chances de qualité. Et je ne fais pas beaucoup de tirs en périphérie. L'an passé, c'était l'une de mes pires années [9,7 %], je ratais mes chances. Je veux toujours m'assurer d'avoir une chance de qualité quand je tire. »
L'autre statistique renversante, c'est qu'il est premier chez les attaquants du Canadien pour les mises en échec par match. Il en distribue en moyenne 2,07 par rencontre (58 en 28 matchs). Son plus proche poursuivant est Dale Weise (1,70).
Pour un des deux joueurs les plus légers de la LNH, à 158 lb, c'est une contribution inattendue !
« Ç'a toujours fait partie de mon style. J'ai joué au rugby et à la crosse quand j'étais petit », rappelle l'athlète d'Ottawa.
« J'aime le jeu robuste, j'ai toujours aimé le contact. On m'a toujours dit que j'étais trop petit et que je finirais par me blesser. Je n'ai jamais compris pourquoi », renchérit Byron
« Il est rapide en échec avant, toujours impliqué près de la rondelle. Je ne suis pas surpris du tout », ajoute Mitchell.
Que ce soit pour ses buts ou ses mises en échec, c'est évidemment sa vitesse qui est la clé. Heureux hasard, la vitesse est aussi à la base de l'identité de son équipe. Byron et le Canadien font donc bon ménage.

Un retour attendu pour Eugenie Bouchard

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Publié le 04 janvier 2016 à 08h06 | Mis à jour à 08h06
Eugenie Bouchard occupe actuellement le 49e rang au... (PHOTO GARETH FULLER, ARCHIVES PRESS ASSOCIATION)
PHOTO GARETH FULLER, ARCHIVES PRESS ASSOCIATION
Eugenie Bouchard occupe actuellement le 49e rang au classement mondial.

Michel Marois
MICHEL MAROIS
La Presse
Le retour au jeu tant attendu d'Eugenie Bouchard devrait se produire mardi en Chine alors qu'elle affrontera la Croate Donna Vekic au premier tour du tournoi de Shenzhen. Avec le décalage horaire, c'est en fin de soirée aujourd'hui que les amateurs québécois pourront suivre le match.
Bouchard, qui réside maintenant à Miami, est la sixième favorite de ce tournoi de catégorie secondaire sur le circuit féminin. Un tournoi plus lucratif est disputé simultanément à Brisbane, en Australie, mais la Québécoise aurait dû y disputer les qualifications en raison de son 49e rang mondial.
Pour les mêmes raisons, Bouchard est inscrite au tournoi de Hobart la semaine prochaine, alors que la plupart des favorites seront à Sydney. Les Internationaux d'Australie, premier tournoi du Grand Chelem de la saison, seront disputés à compter du 19 janvier à Melbourne.
À Shenzhen, la Polonaise Agniezska Radwanska et la Tchèque Petra Kvitova, respectivement cinquième et sixième mondiales, sont les seules joueuses du top 10.
Vekic, 19 ans, a fait parler d'elle l'été dernier quand elle est devenue la copine du Suisse Stanislas Wawrinka (30 ans). Ce sont notamment des allusions à cette relation par l'Australien Nick Kyrgios qui ont provoqué sa querelle avec Wawrinka pendant la Coupe Rogers...
Sur le plan sportif, Vekic est actuellement 103e mondiale, mais elle a déjà été tout près du top 50 et espère, comme Bouchard, retrouver son aplomb en 2016.
THOMAS HOGSTEDT
Bouchard n'a pas disputé un match complet depuis les Internationaux des États-Unis, en septembre dernier. Elle avait alors subi une commotion cérébrale en tombant dans le vestiaire et avait dû déclarer forfait pour son match de quatrième tour. Une tentative de retour lors du tournoi de Pékin, au début du mois d'octobre, s'est soldée par un retrait lors de son premier match, alors que l'Allemande Andrea Petkovic menait 1-6, 1-1.
La Québécoise n'a repris l'entraînement qu'en décembre à l'académie IMG. Elle travaille désormais avec l'entraîneur suédois Thomas Hogstedt, qui a aussi collaboré avec Maria Sharapova, Li Na et Caroline Wozniacki, et a paru en bonne forme lors d'un camp avec d'autres joueuses canadiennes.
Sylvain Bruneau, capitaine de l'équipe canadienne de Fed Cup, a estimé que Bouchard avait déjà accompli des progrès avec son nouvel entraîneur, au service notamment, et qu'il la croyait rétablie de sa blessure. 
« Il faudra toutefois être patient avec elle. Eugenie a été inactive pendant plusieurs mois et elle aura besoin de plusieurs matchs pour retrouver son synchronisme », juge Bruneau.
« Et comme elle n'est plus parmi les têtes de série, elle pourrait avoir des tableaux difficiles avec des matchs contre les favorites dès les premiers tours, a souligné Bruneau. Mais elle est très motivée et a vraiment hâte de reprendre la compétition. »
De son côté, Hogstedt s'est dit impressionné par l'éthique de travail de Bouchard, mais il a lui aussi rappelé qu'elle devait encore progresser physiquement et qu'elle devrait être patiente envers elle-même, les premiers matchs risquant d'être difficiles en raison de la « rouille » liée à sa longue inactivité.
Bouchard n'a accordé aucune entrevue formelle, à la demande de ses avocats, en raison de la poursuite qu'elle a intentée contre l'Association américaine de tennis. Elle a toutefois confirmé qu'elle se sentait bien physiquement et qu'elle s'était ennuyée du circuit féminin au cours des derniers mois.
L'heure du retour est arrivée et, à moins d'une rechute, Eugenie Bouchard pourra enfin reprendre sa place sur le circuit féminin.

La patience de Mark Barberio enfin récompensée

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Mark Barberio
Mark Barberio (Source d'image:Getty)

Images of Francois Gagnon
Mark Barberio a joué dans l’ombre des Brendan Gallagher, Max Pacioretty et Mike Condon lors de la grande Classique hivernale, vendredi, à Foxboro.
Contrairement au fougueux ailier droit qui a survolté l’attaque du Canadien et au gardien qui a su protéger la cage du Tricolore contre les rares assauts des Bruins, le défenseur montréalais ne s’est pas hissé parmi les étoiles de la rencontre. De nature effacée, Barberio se tenait fin seul dans un coin du vestiaire alors qu’à quelques pas de lui, P.K. Subban était entouré d’une bonne trentaine de journalistes et de cameramans. Subban venait de disputer un match solide. Un match au cours duquel il avait passé plus de 27 minutes sur la patinoire, dont six en avantage numérique et quatre à court d’un homme.
Plus discret que son flamboyant coéquipier sur la patinoire comme dans le vestiaire, Barberio venait toutefois de disputer un grand match de hockey. Son capitaine Max Pacioretty a même surpris les journalistes lorsqu’il a offert aux joueurs de soutien du Tricolore un grand pan de la responsabilité de la victoire de 5-1 aux dépens des Bruins. « Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais à mes yeux Mark Barberio était notre meilleur joueur sur la patinoire aujourd’hui », a tranché le capitaine.
Pacioretty avait raison. Au cours de ses 20 présences totalisant 15 :14 de temps d’utilisation –toujours à cinq contre cinq – Barberio a récolté une passe en plus de compléter son après-midi de travail avec un différentiel de plus-3, le meilleur du Canadien sur un pied d’égalité avec celui de son partenaire Alexei Emelin.
Visiblement heureux de son après-midi de travail, Barberio l’était plus encore d’avoir pris part à la Classique hivernale. « Je pourrais être à Utica aujourd’hui. Le simple fait d’avoir eu la chance de participer à un match comme celui d’aujourd’hui est une très belle récompense. C’était vraiment sensationnel. Une expérience que je n’oublierai jamais. Mon premier match dans la Ligue nationale – avec le Lightning de Tampa Bay dont il a été un choix de 6e ronde en 2008 – et mon premier match en séries éliminatoires l’an dernier contre le Canadien au Centre Bell étaient les deux plus beaux moments de ma carrière. Le match d’aujourd’hui les rejoint tout en haut de la liste», racontait l’arrière âgé de 25 ans.
À Montréal pour combien de temps?
Solide dans toutes les facettes du jeu, le duo Barberio-Emelin s’est imposé avec un total de cinq tirs cadrés (trois pour Emelin) et par la qualité du travail défensif abattu autour de Mike Condon.
Après avoir passé les deux derniers matchs sur la galerie de presse en raison de sa séquence misérable de 12 matchs consécutifs au cours desquels il a non seulement récolté aucun point, mais accumulé un terrible différentiel de moins-11, Emelin avait besoin d’une sortie de cette qualité pour reprendre sa place au sein de la brigade défensive du Tricolore.
Dans le cas de Barberio, une telle performance devrait simplement l’aider à prolonger son séjour à Montréal.
Rappelé du club-école en raison de la blessure subie par Tom Gilbert, Barberio a disputé les trois derniers matchs du Canadien. Il a connu un solide match à Tampa Bay le 28 décembre en compagnie de Greg Pateryn. Il a connu une soirée beaucoup plus difficile le lendemain contre les Panthers de la Floride. Vendredi, lors de la Classique hivernale, il a prouvé à ceux qui en doutent peut-être encore qu’il est en mesure d’assumer une place de défenseur régulier au sein de la brigade du Canadien.
Combien de temps Barberio passera à Montréal? Combien de matchs disputera-t-il? Difficile de répondre à cette question.
Ce qui est clair toutefois, c’est que s’il joue régulièrement comme il l’a fait à Tampa Bay et Foxboro vendredi, le Canadien sera nerveux s’il doit soumettre Barberio au ballottage avant de le retourner à Terre-Neuve.
Pour le moment, le ballottage n’est pas nécessaire. Cette procédure deviendra obligatoire si Barberio dispute 10 matchs au cours de son séjour avec le grand club ou qu’il passe 30 jours dans l’entourage du Tricolore.
Pourquoi se méfier d’une éventuelle présence au ballottage alors que Barberio a été boudé par les 29 autres équipes de la LNH lorsque le Canadien l’a retourné aux mineures en début de saison?
Parce que les besoins des équipes ont changé en cours de saison. Et que plus on s’approchera de la date limite des transactions, plus les équipes tenteront de renforcer leur alignement. De donner plus de profondeur à leur formation. Surtout en défensive.
Devant Tinordi et Gilbert?
Embauché à titre de joueur autonome l’été dernier, Mark Barberio a été victime du trop-plein de défenseurs à la ligne bleue en début de saison.
Je n’ai jamais caché que le Canadien aurait été mieux servi à mes yeux avec Barberio (salaire annuel de 600 000 $) et Greg Pateryn (salaire de 575 000 $ ponction sous le plafond de 562 500 $) qu’avec Tom Gilbert qui commande un salaire de 2,8 millions $.
L’état-major du Tricolore a jugé le contraire en cédant les deux jeunes arrières pour garder Gilbert à Montréal. Et comme le Tricolore n’a jamais voulu courir le risque de perdre Tinordi au ballottage, Barberio et Pateryn ont dû prolonger leur séjour dans les mineures malgré le fait que Tinordi était boudé par le grand club.
Barberio, qui comptait 103 matchs d’expérience dans la LNH à l’époque, convient que son renvoi a été difficile à accepter. « Parce que le Canadien m’avait offert un contrat, je croyais vraiment avoir une chance de rester à Montréal. J’ai été déçu sur le coup, mais une fois à Terre-Neuve je me suis dit que je devais jouer le meilleur hockey possible et assumer du leadership devant les jeunes défenseurs de l’organisation. »
Barberio a respecté son plan. Et lorsqu’il commençait à broyer du noir alors que le Canadien rappelait plusieurs attaquants sans toutefois lui faire signe, le défenseur a reçu l’appui de son entraîneur-chef Sylvain Lefebvre, un ancien défenseur dans la LNH.
« Il m’a remonté le moral. Il m’a encouragé à ne pas lâcher. À continuer à travailler fort parce que le Canadien pourrait me rappeler n’importe quand. Deux ou trois jours plus tard, je recevais l’appel », racontait le défenseur originaire du West Island.
La patience de Mark Barberio a donc été récompensée. Elle le sera davantage si le Canadien décide de lui offrir une vraie chance de prouver qu’il a plus à offrir que Tom Gilbert et que cette offre viendra à bien meilleur prix. Ou si le Canadien conclut que le temps est venu de miser sur Barberio et de couper les ponts avec Jarred Tinordi en échangeant le défenseur malgré son statut de premier choix et la crainte qu’il puisse se développer ailleurs, mieux qu’il ne l’a fait jusqu’ici avec le Tricolore.

Les Blackhawks blanchissent les Sénateurs

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Sénateurs 0 - Blackhawks 3


CHICAGO - Corey Crawford a repoussé 26 lancers pour signer son sixième jeu blanc de la saison et mener les Blackhawks de Chicago à une victoire de 3-0 face aux Sénateurs d'Ottawa, dimanche, leur troisième gain de suite.
Duncan Keith et Artem Anisimov ont touché la cible pour les Blackhawks, qui ont aussi obtenu un but dans un filet désert d'Andrew Desjardins avec 48 secondes à faire.
Crawford n'a pas été mis à l'épreuve de façon constante, mais il a bien fait lorsque c'était nécessaire pour enregistrer un 18e jeu blanc à son 300e match.
Craig Anderson a réalisé 27 arrêts, mais les Sénateurs ont perdu un troisième match de suite - un cinquième à leurs six derniers.
Les Blackhawks, qui ont gagné six de leurs huit derniers affrontements, ont vengé une défaite de 4-3 en prolongation subie à Ottawa, le 3 décembre.

Dale Weise ratera entre deux et trois semaines d'activités

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Un nouveau départ pour le Canadien?


BROSSARD, Qc - Un de revenu, un autre de perdu.
Après avoir accueilli avec plaisir Brendan Gallagher lors de la Classique hivernale, vendredi, le Canadien devra maintenant se passer de Dale Weise pendant une période de deux à trois semaines pour soigner une blessure au haut du corps.
Weise s'est blessé en début de deuxième période du duel de vendredi, face aux Bruins de Boston. Sur une séquence, alors qu'il se trouvait devant le filet adverse, on a pu voir Weise se secouer la main droite après avoir été atteint d'un tir de P.K. Subban.
Si Weise devait manquer exactement deux semaines, cela signifie qu'il pourrait revenir au jeu vers le 16 janvier, quand le Canadien disputera le premier de deux matchs en autant de soirs, face aux Blues de St. Louis. Le lendemain, le Tricolore rendra visite aux Blackhawks de Chicago, qu'ils auront accueillis trois plus jours plus tôt.
Par contre, une absence de trois semaines complètes pourrait lui faire manquer au moins huit matchs.
Michel Therrien ne commentera pas la situation avant lundi, lors de sa prochaine rencontre avec les médias.
En 40 matchs cette saison, Weise compte 20 points, dont 11 buts. Il avait obtenu une mention d'aide sur le premier filet du match de vendredi, marqué par David Desharnais.
La blessure à Weise a permis à Sven Andrighetto de réintégrer la formation montréalaise, lui qui avait été cédé aux IceCaps de St. John's jeudi.
Lors de l'entraînement dimanche, Andrighetto a alterné avec Devante Smith-Pelly à la droite de Desharnais et de Tomas Fleischmann.
« C'est malheureux parce que ça va bien quand nous évoluons ensemble, et nous connaissions un bon match à la Classique hivernale. Il s'agit d'une perte importante, mais il faut regarder devant et nous concentrer sur le prochain match », a noté Fleischmann après l'entraînement de dimanche.
« Dale est un joueur imposant physiquement et il crée de l'espace dans les coins de patinoire et devant le filet pour David et moi. Je pense que c'est cet aspect de son jeu qui va surtout nous manquer », a-t-il renchéri.
Le Canadien s'entraînera de nouveau lundi avant de prendre la route de Philadelphie pour la dernière de huit rencontres consécutives à l'étranger, mardi. Le lendemain, il renouera avec ses partisans lors de la visite des Devils du New Jersey.

Serena Williams entame 2016 en meneuse au classement WTA

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Serena Williams
Serena Williams (Source d'image:PC)

L'Américaine Serena Williams entame 2016 en solide meneuse à l'issue d'une saison 2015 exceptionnelle, selon le classement WTA publié lundi alors que débutent les premiers tournois de l'année à Brisbane, Shenzhen et Auckland.
La Roumaine Simona Halep, engagée à Brisbane, est la dauphine de Williams, devant l'Espagnole Garbine Muguruza qui commence également sa saison en Australie, tout comme la Russe Maria Sharapova (no 4).
La Québécoise Eugenie Bouchard est 49e.
Classement WTA au 4 janvier :
1. Serena Williams (É.-U.) 9945 pts
2. Simona Halep (ROU) 6060
3. Garbine Muguruza (ESP) 5200
4. Maria Sharapova (RUS) 5011
5. Agnieszka Radwanska (POL) 4500
6. Petra Kvitova (RÉP. T.) 4220
7. Venus Williams (É.-U.) 3790
8. Flavia Pennetta (ITA) 3621
9. Lucie Safarova (RÉP. T.) 3590
10. Angelique Kerber (ALL) 3590
11. Karolina Pliskova (RÉP. T.) 3285
12. Timea Bacsinszky (SUI) 3133
13. Carla Suárez Navarro (ESP) 3090
14. Belinda Bencic (SUI) 2900
15. Roberta Vinci (ITA) 2785
16. Ana Ivanovic (SER) 2645
17. Caroline Wozniacki (DAN) 2641
18. Madison Keys (É.-U.) 2600
19. Elina Svitolina (UKR) 2590
20. Sara Errani (ITA) 2525
...
49. Eugenie Bouchard
323. Gabriela Dabrowski (-1)
339. Françoise Abanda (-2)