dimanche 31 janvier 2016

P.K. «Jagr» vole le spectacle

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le samedi 30 janvier 2016 à 20h48. Modifié le dimanche 31 janvier 2016
P.K. «Jagr» vole le spectacle
P.K. Subban en « Jaromir Jagr »./AP
(98,5 Sports) - P.K. Jagr ou Jaromir Subban? Difficile à dire, mais le défenseur du Canadien de Montréal P.K. Subban a fait tout un tabac, samedi, au concours d'habiletés de la partie d'étoiles de la LNH présenté à Nashville et remporté par les représentants de l'Association de l'Est 29-12.
Participant aux défi des d'échappées - ou le style avait bien plus d'importance que d'inscrire un but -, Subban s'est présenté sur la patinoire avec le chandail numéro 68 de Jaromir Jagr des Panthers de la Floride.

Affublé d’une perruque qui rappelait la longue crinière du joueur tchèque dans sa jeunesse, Subban a poussé le souci du détail au point de patiner et de manier le bâton comme le joueur vedette âgé de 43 ans. Après avoir réussi un but, Subban a effectué le salut militaire traditionnel que fait Jagr depuis des années.

Comme les joueurs des deux associations et les spectateurs présents à l’aréna des Predators de Nashville, Jagr s’est tordu de rire en voyant Subban l’imiter.

Jagr a écrit sur Twitter qu'il n'était pas au courant que Subban, « son petit frère », allait se déguiser de cette manière.

« Il a des beaux cheveux, il paraît bien », a lancé Subban en riant alors que Jagr acquiesçait.

Le joueur du Canadien a remporté le concours dont le gagnant était déterminé par vote populaire des partisans. Il a notamment eu le dessus sur Brent Burns, qui a reçu l'aide de son fils et qui a enfilé un masque du personnage de Star Wars Chewbacca, ainsi que sur James Neal, qui a fait l'appel au chanteur country Dierks Bentley.

Grâce à cette victoire, les capitaines Jagr et John Tavares ont pu choisir le moment auquel leurs équipes s'affronteront en demi-finale, dimanche. Ils ont évidemment choisi de jouer en premier afin de pouvoir se reposer avant d'affronter l'équipe gagnante de l'Association de l'Ouest. Tous les matchs auront lieu selon un format trois-contre-trois.

Tavares, le capitaine de la section métropolitaine, a déclaré qu'il devait donner la chance à Jagr de prendre du repos.

« Si nous gagnons, nous aurons plus de repos, a dit Jagr. Si nous perdons, je peux directement retourner à la maison. Je suis désolé Nashville. Je suis honnête. »

Larkin, le plus rapide

La recrue des Red Wings de Detroit Dylan Larkin a connu des débuts éclatants à son premier week-end des étoiles, remportant non seulement le titre de patineur le plus rapide, mais en établissant un record à ce chapitre.

Larkin, 19 ans, a facilement battu le défenseur des Predators Roman Josi au premier tour de l'épreuve en complétant le parcours en 12,894 secondes. Il a ensuite effectué un tour complet de la patinoire en seulement 13,172 secondes malgré une légère erreur dans le troisième virage.

Le record précédent appartenait à Mike Gartner, qui avait signé un chrono de 13,386 secondes en 1996. Interrogé au sujet de la marque de Gartner, Larkin a demandé s'il était né lorsque Gartner a établi cette marque. En fait, Larkin a vu le jour en juillet 1996, quelques mois après l'exploit de Gartner, alors âgé de 36 ans.

« Oui, j'ai vu ça un peu plus tard, a-t-il déclaré. C'est fou »

Le bagarreur John Scott, qui participe au match des étoiles grâce au vote des partisans, a reçu une ovation debout avant de prendre part au concours du tir le plus puissant. Le joueur appartenant au Canadien a enregistré un tir frappé à 96 milles à l'heure (154,49 km/h).

Sans surprise, le défenseur Shea Weber des Predators a remporté le concours du tir frappé le plus puissant à 108,1 milles à l'heure, soit un peu moins que sa marque de 108,5 de 2015. Le record appartient à Zedno Chara (108,8 mah).

Steven Stamkos du Lightning de Tampa Bay (103,9) et Subban (102,3) ont été les autres joueurs qui ont franchi la barre des 100 milles à l'heure.

Tavares, des Islanders de New York, a remporté l'épreuve de précision en touchant 4 des 5 cibles en 12,2 secondes tandis que l'Association Ouest a eu le dessus lors de la course à relais. Les représentants de l'Est ont is le point final à la soirée en gagnant l'épreuve des tirs de barrage.

(Avec Associated Press et La Presse canadienne)

Les Kings de Los Angeles accueilleront le Match des étoiles de la LNH en 2017

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L'expansion, John Scott et Los Angeles


NASHVILLE - Pour la troisième fois et la première depuis 2002, la ville de Los Angeles accueillera le match des étoiles de la Ligue nationale de hockey, l'an prochain.
Le commissaire Gary Bettman en a fait l'annonce, samedi, lors d'une conférence de presse à l'aube du match de dimanche. Les Kings célébreront leurs 50 ans d'existence au cours de la saison 2016-2017 tandis qu'il s'agira du 100e anniversaire de la Ligue.
Les Kings présenteront le concours d'habiletés le 28 janvier et le match des étoiles, le lendemain. La ville a accueilli les étoiles de la Ligue pour la première fois en 1981.

Sergey Kovalev a défait Jean Pascal pour demeurer champion WBA, IBF et WBO des mi-lourds

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Kovalev, une fois de plus dominant

Francis Paquin
MONTRÉAL - La colère de Sergey Kovalev était trop grande pour empêcher Jean Pascal d’échapper à son destin.
Le champion unifié des poids mi-lourds a repris là où il avait laissé dix mois plus tôt en forçant le coin du boxeur québécois à abandonner après le septième round, samedi soir au Centre Bell.
Kovalev (29-0-1, 26 K.-O.) a ainsi conservé ses ceintures WBA, IBF et WBO en dominant complètement un duel pendant lequel il n’a absolument laissé aucune chance à Pascal (30-4-1). Le Russe avait remporté tous les rounds sur les cartes des juges au moment de l’interruption.
Le champion n’a également laissé aucun doute sur son brio au chapitre des statistiques en atteignant l’aspirant 165 fois en 412 tentatives et n’étant touché que 30 fois en 108 occasions.
« Kovalev a été le meilleur boxeur ce soir et il est un grand champion. C’est pour ça qu’il a trois ceintures, a déclaré Pascal quelques instants après avoir fondu en larmes au commencement de son point de presse. Je me sens triste, mais je pense que j’ai encore un bel avenir devant moi.
« Nous n’avons évidemment pas connu la soirée espérée. C’est dommage, car tout s’était déroulé à merveille dans le vestiaire, a déploré son entraîneur Freddie Roach. Kovalev est un boxeur qui est extrêmement fort physiquement, mais nous n’avons pas d’excuses à donner. »
« Nous sommes fiers du courage démontré par Jean, a ajouté le vice-président d’InterBox Pierre Duc. Ce n’est pas le résultat souhaité, mais nous serons là pour épauler Jean dans le futur. »
Même si Kovalev avait clamé plus tôt cette semaine qu’il mettrait fin à la carrière de Pascal, le champion n’a pas cherché à arracher la tête de son adversaire, étant plutôt méthodique comme il l’avait été pendant le premier affrontement entre les deux boxeurs présenté en mars dernier.
« J’étais tellement bien préparé que le deuxième combat a été beaucoup plus facile que le premier, a avoué Kovalev. Pascal avait été beaucoup plus dangereux pendant le premier combat. Il n’a rien présenté de nouveau et je peux dire que tout était sous contrôle.
« Ce n’était pas du tout mon objectif de mettre fin au combat rapidement. Je n’étais là que pour faire mon travail et pour lui faire payer ses déclarations effectuées plus tôt cette semaine. »
Le Russe a ainsi établi rapidement son jab, attaquant continuellement le corps du Québécois pour le limiter dans ses déplacements. Ce dernier est néanmoins parvenu à démontrer de bons flashes par moments, mais ils ont été beaucoup trop peu nombreux pour s’avérer significatifs.
À l’image de la première confrontation, Kovalev a véritablement ouvert la machine à compter du troisième round et n’a laissé aucun doute sur sa victoire au début du cinquième atteignant Pascal à la mâchoire avec une puissante main droite. La suite n’a été qu’un one man show.
L’entraîneur de Pascal, Freddie Roach, a finalement décidé que le carnage avait assez duré après un septième round pendant lequel l’aspirant a passé la majorité du temps dans les câbles.
« Je suis un guerrier et je voulais continuer, mais Freddie a pris la meilleure décision pour la suite de ma carrière. Il faut croire que j’ai trouvé chaussure à mon pied », a conclu Pascal.
Roach a dit vouloir continuer à travailler avec son nouveau protégé, mais sera-t-il toujours à ses côtés si Pascal est confiné à disputer des combats qui ne sont pas d’envergure internationale?
En entrevue au centre du ring après son triomphe, Kovalev a quant à lui été interrompu par le détenteur du titre du WBC Adonis Stevenson, alors que les négociations en vue d’un combat d’unification entre les deux boxeurs ont achoppé plus tôt cette semaine. Le clan du Russe a véhément déploré le geste du Québécois, jugeant qu’il était très indigne d’un champion.
Pour l’heure, Kovalev espère remonter dans le ring cet été avant de se mesurer à l’ancien champion unifié des super-moyens Andre Ward à l’automne, son plus grand défi en carrière.
Description du combat :
ROUND 7 :
Après le sixième round, Freddie Roach donne un ultimatum à Pascal. Roach veut arrêter le combat, mais Pascal lui demande un autre round. La première minute est un copier-coller du reste du combat. Kovalev place son jab à profusion. Le Russe fonce avec sa droite avec 30 secondes à faire, mais il semble vouloir prolonger les souffrances du Québécois. Après le septième round, le coin de Jean Pascal jette l'éponge.
Carte du RDS.ca : 70-63 Kovalev
ROUND 6 :
Le round commence plus tranquillement que le dernier. Mais Kovalev reprend avec son jab qui est encore une fois efficace. Le Russe commence avec sa droite dans la deuxième minute du round. Kovalev occupe encore le centre du ring comme dans la grande majorité du combat. Kovalev est moins actif, mais la plupart de ses coups touchent la cible. Kovalev l'amène dans le coin, mais le laisse en ressortir après lui avoir lancé trois coups.
Carte du RDS.ca : 60-54 Kovalev
ROUND 5 :
Kovalev ébranle Pascal avec sa droite dans la première minute du round, mais Pascal reste debout tout de même. Le Québécois a encore le dos dans les câbles, mais Kovalev n'en profite pas. Mais le Russe se reprend et Pascal n'a pas le choix de s'accrocher. Kovalev reprend son travail de démolition et les droites sont puissantes. Pascal ne lance pratiquement pas de coups et perd un autre round.
Carte du RDS.ca : 50-45 Kovalev
ROUND 4 :
Kovalev est encore actif avec son jab. Pascal bouge un peu plus et place un coup en contre-attaque. Kovalev pousse Pascal dans les câbles. Kovalev place de bonnes droites qui font mal à Pascal. Le Québécois se sort de cette position. Pascal n'a pas vraiment placé de coups au cours de ce round et on sent que les frappes du Russe ont fait des dommages.
Carte du RDS.ca : 40-36 Kovalev
ROUND 3 :
Kovalev commence le round avec son jab au corps. Kovalev glisse après une combinaison. Les deux boxeurs tombent ensemble en s'accrochant. Pascal lance une bonne droite en fonçant sur le Russe. Kovalev réplique avec une bonne droite et malmène Pascal avant que ce dernier s'accroche à lui. Pascal attaque dans la dernière minute du round avec une bonne combinaison au corps. Les deux s'envoient de bons coups en fin de round.
Carte du RDS.ca : 30-27 Kovalev
ROUND 2 :
Kovalev touche beaucoup plus souvent la cible que Pascal. Le Québécois a de la difficulté à trouver la bonne distance pour s'approcher. Kovalev place une combinaison en commençant avec son jab. Pascal touche ensuite la cible avec son jab. Kovalev repousse Pascal dans les coins et est celui qui lance le plus de coups.
Carte du RDS.ca : 20-18 Kovalev
ROUND 1 :
Kovalev occupe le centre du ring au début du round. Il lance les premiers coups, mais Pascal les défend. Les deux boxeurs s'accrochent pendant un instant. Pascal garde ses distances face à Kovalev qui attaque un peu plus que le Québécois. Le jab de Kovalev envoie Pascal au tapis dans la dernière minute du round, mais il s'agit d'une glissade. Pascal se relève sans avoir de compte.
Carte du RDS.ca : 10-9 Kovalev
Carte complète de la soirée
Sergey Kovalev (29-0-1, 26 K.-O.) défait Jean Pascal (30-4-1, 17 K.-O.) par abandon du coin après le 7e round - Combat de championnat WBA, IBF et WBO des mi-lourds
Dmitry Mikhaylenko (21-0, 9 K.-O.) défait Karim Mayfield (19-3-1, 11 K.-O.) par décision unanime - Combat de championnat USBA des mi-moyens
Francis Lafrenière (11-5-2, 6 K.-O.) défait Renan St-Juste (26-5-1, 18 K.-O.) par décision unanime (99-90, 97-92, 97-92) - Combat de championnat international IBF des moyens
Sébastien Bouchard (12-1, 4 K.-O.) défait Damian Mielewczyk (9-2, 7 K.-O.) par décision unanime (59-55,58-56 x 2) - Super-mi-moyens
Vislan Dalkhaev (5-0, 1 K.-O.) défait Alan Salazar (5-2, 2 K.-O.) par décision unanime (40-36 x 3) - Super-coqs
Joel Diaz fils (21-0, 17 K.-O.) défait Abraham Gomez (22-12-1, 11 K.-O.) par K.-O technique à 1:45 du 2e round - Super-plumes
David Théroux (9-1, 6 K.-O.) défait Juan Armando Garcia (13-3-2, 6 K.-O.) par K.-O. technique à 2:46 du 3e round - Super-légers
Cassius Chaney (6-0, 4 K.-O.) défait Zoltan Csala (9-5, 7 K.-O.) par K.-O. technique au 3e round - Lourds
Steven Butler (14-0-1, 11 K.-O.) défait Antonio Hoffman (13-1, 9 K.-O.) par décision unanime (79-71, 78-72 x 2) - Super-mi-moyens
Virgilijus Stapulionis (26-3-1, 19 K.-O.) défait Laszlo Fazekas (28-24-1, 18 K.-O.) par K.-O. technique à 3:00 du 2e round - Moyens

Dorothy Yeats rafle l’argent à Rio en lutte

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Dorothy Yeats
Dorothy Yeats (Source d'image:PC)
Bien qu’elle n’ait pas encore son billet olympique en poche, la lutteuse Dorothy Yeats a pu avoir un avant-goût des installations des Jeux de Rio, samedi, en participant à l’Épreuve préparatoire olympique. En décrochant la médaille d’argent chez les moins de 69 kg, la Montréalaise a déjà laissé ses marques sur les tapis.

C’est la Chinoise Zhou Feng qui a privé l’athlète de 22 ans de la médaille d’or, remportant la finale par la marque de 11-1.

Le duel entre les deux lutteuses avait pourtant bien commencé pour Yeats qui avait remporté la première ronde 1-0 au bris d’égalité. « Je me défendais bien face à toutes ses attaques et il était difficile pour elle de marquer des points », a raconté Yeats.

En deuxième ronde, la Québécoise a cependant commis une petite erreur qui lui a été fatale. « J’ai décidé d’essayer un mouvement, mais je me suis un peu trop dépêchée. La Chinoise en a profité pour contre-attaquer et je me suis retrouvée dans une mauvaise position au sol. Elle a été capable de me retourner à quelques occasions et c’est de cette façon qu’elle a marqué ses points », a-t-elle expliqué.

« C’est plate quand un match se termine rapidement sur une erreur. J’aurais aimé pouvoir essayer d’autres prises pour voir ce qui fonctionne contre elle, mais c’est ça le sport! J’apprendrai de ce combat, c’est sûr! »

Si son impatience lui a coûté la médaille d’or, la patience de Yeats a été récompensée au premier tour alors qu’elle était opposée à la Russe Natalia Vorobieva. La championne des Jeux panaméricains de Toronto s’était déjà avouée vaincue trois fois face à la numéro un au classement mondial, mais celle-ci a été la bonne et elle l’a emporté 7-5. «. J’avais analysé son style pour voir de quelle façon je pouvais marquer. J’ai été patiente cette fois et j’ai réussi à la mettre au sol trois fois tandis qu’elle m’a eue deux fois », s’est-elle réjouie.

En demi-finale, Yeats ne s’était pas éternisée sur le tapis contre la Brésilienne Gilda Maria de Oliveira. « Elle était très forte, mais je suis parvenue à l’immobiliser dans les 30 premières secondes. »

Malgré sa défaite en finale, Yeats rentrera au pays avec le sentiment du devoir accompli. « Ç’a quand même été une bonne journée en général. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais j’ai réalisé que je m’étais beaucoup améliorée dans mon propre jeu. Je me sens très bien! »

La lutteuse poursuivra l’entraînement en vue des qualifications olympiques continentales qui se dérouleront en mars, passage obligé pour revenir à Rio l’été prochain!