samedi 2 janvier 2016

«Nous n'avons jamais regardé derrière», - Desharnais

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 01 janvier 2016 à 18h43. Modifié par Léandre Drolet le samedi 02 janvier 2016
«Nous n'avons jamais regardé derrière», - Desharnais
David Desharnais marque le premier but du match./AP
FOXBOROUGH, Massachusetts - Dans le château-fort de l'une des grandes organisations de la NFL, les porte-couleurs de l'équipe la plus auréolée de l'histoire de la LNH ont étalé leurs talents de joueurs... de baseball.
David Desharnais.
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Impeccable dans à peu près toutes les facettes du jeu, les joueurs du Canadien ont pu compter sur la contribution de Dame Chance.

«Il n’y a pas eu de beaux buts, à part le deux contre un, mais ça fait partie du jeu et ça nous a donné un élan», a noté Desharnais qui a ouvert la marque dès la deuxième minute de jeu avec son huitième but de la saison.

C’était l’une des rares fois au cours des dernières semaines où le Canadien inscrivait le premier but d’une rencontre.

«Lors des derniers matchs, nous n’avons pas été capables de le faire, et c’est pour ça que nous avons connu des difficultés, a noté Desharnais. Ça été important. Nous n’avons jamais regardé derrière.»

Desharnais était particulièrement heureux pour Mike Condon, le jeune gardien de Holliston, une ville située à moins de 50 km de Boston.

«C'est tellement une belle histoire pour lui de jouer ce match. Il a réalisé un arrêt crucial en fin de deuxième, qui aurait pu nous faire mal et leur donner du momentum. Il a été exceptionnel aujourd'hui», a dit Desharnais.

Le match s’est joué sous un ciel partiellement nuageux, répondant aux souhaits que certains joueurs des deux équipes avaient manifestés la veille.

Le mercure indiquait 4,8 degrés Celsius lors de la mise en jeu initiale et a à peine baissé pendant la rencontre.

«Il n’y avait aucune comparaison avec hier (jeudi). Je ne pense pas que nous aurions pu profiter de meilleures conditions. Il ne faisait pas trop froid, il n’y a pas eu de neige, la glace était superbe, et il n’y avait pas trop de vent», a décrit Desharnais.

Après le match, le Canadien est rentré à Montréal, mais il reprendra la route lundi en vue de la dernière de huit rencontres consécutives à l’étranger, mardi soir, à Philadelphie.

Dès le lendemain, les hommes de Michel Therrien renoueront avec leurs partisans lors de la visite des Devils du New Jersey.

«Il faut bâtir à partir de cette victoire», - Therrien

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le vendredi 01 janvier 2016 à 18h08. Modifié à 19h58.
«Il faut bâtir à partir de cette victoire», - Therrien
Mike Condon a tout fait pour aider le Canadien à l`emporter./AP
(98,5 Sports) - Michel Therrien et ses joueurs ne voulaient pas être que des figurants à la Classique hivernale de la LNH.
«Les gars étaient enthousiastes, concentrés et on voulait être la meilleure équipe en première période. On a réussi à imposer notre rythme, a déclaré un Therrien soulagé. Il faut bâtir à partir de cette victoire.»

Selon lui, l’équipe a fait preuve de beaucoup d’adversité et a subi beaucoup de pression au cours des derniers mois.

«On a eu beaucoup de distractions en raison des blessures et des caméras qui nous ont suivis sans cesse pour les reportages de l’événement, a-t-il déclaré. On ne voulait pas seulement participer à la Classique, on voulait gagner. C’était un match important en raison du classement, car les Bruins sont tout juste derrière nous. On se doit de bâtir là-dessus.»

L’entraîneur-chef a subtilement fait remarquer que le Canadien avait disputé ses trois derniers matchs contre des rivaux de section et qu’il l’avait remporté deux victoires.

Revenant à l’événement comme tel, Therrien voulait que ses joueurs en gardent un bon souvenir.

«Ils étaient entourés de leur famille et de leurs amis. Ils voulaient s’en souvenir et la meilleure façon d’en conserver un bon souvenir est de l’emporter. On ne voulait pas que ce soit un cauchemar. Ce fut un match émotif, ce fut un gros match pour nous», a-t-il répété.

D’un point de vue individuel, Therrien a bien sûr tenu à souligner le travail de Mike Condon et le retour de Brendan Gallagher.

«C’était un moment important pour Mike, il vient de la région et il méritait de commencer le match. On savait qu’il serait prêt et il l’a démontré en effectuant de gros arrêts au bon moment», a-t-il dit.

Therrien a été appelé à revenir sur ses critiques concernant les performances de ses gardiens de but.

«Mike a très bien rebondi, On est très satisfait de nos gardiens au cours des quatre derniers matchs. Ils ne se sont pas apitoyés sur leur sort, ils ont démontré du caractère. Ils ont offert de bonnes performances et on ne peut pas leur en demander plus.

«Mike passe une étape importante dans sa carrière, pour un jeune joueur qui n’a pas beaucoup d’expérience, ça va lui donner encore plus de confiance.»

Pour ce qui est de Gallagher, il a vanté son apport.

«Ils (Pacioretty et Plakenec) ont eu tellement de succès ensemble», a-t-il vanté.

Therrien a aussi fait remarque le beau travail de Mark Barberio à la ligue bleue.

«Il joue bien depuis que nous l’avons rappelé. J’aime son implication au jeu, il sort très bien la rondelle de notre zone en faisant une bonne première passe, a vanté Therrien. Il garde les choses simples et son jeu de transition est très bien.»

L’entraîneur-chef est brièvement revenu sur la très mauvaise séquence des siens.

«Nous venons de connaître l’un de nos bons matchs, a-t-il dit. On a tenté de rester positif dans les moments difficiles et on est content que décembre soit derrière nous.»

Concernant l’état de santé de Dale Weise qui n’est pas revenu au jeu après avoir quitté en deuxième, son sa condition sera évaluée à Montréal.

Les Russes l'emportent en prolongation contre les Danois

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le samedi 02 janvier 2016 à 09h46. Modifié à 09h58.
Les Russes l'emportent en prolongation contre les Danois
Le Russe Pavel Kraskovski célèbre le but d`Yegor Korshkov en première période./Photo André Ringuette-HHOF-FIHGI
(98,5 Sport) - Vladislav Kamenev a marqué à 5:00 de la prolongation et il a permis à la Russie de l'emporter 4-3 contre la surprenante formation du Danemark au Championnat mondial de hockey junior disputé en Finlande.
Les Russes avaient eu besoin d’un but de ce même Kamenev avec 44 secondes à jouer à la troisième période pour créer l’égalité.
Emil Christensen avait procuré les devants aux Danois à 14:36 de la troisième.
Yegor Korshkov, en première, et Artur Lauta, au début de la troisième, ont inscrit les autres buts des Russes, qui avaient terminé au premier rang du groupe B.
Des buts de Markus Jensen et de Thomas Olsen, en deuxième, avaient permis au Danemark de prendre les devants 2-1.
Le Danemark avait fini au quatrième rang du groupe A.

En demi-finale, la Russie affrontera le gagnant du match entre les États-Unis et la République tchèque qui sera disputé plus tard dans la journée.

Virtanen et le Canada auront fort à faire contre la Finlande

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 02 janvier 2016 à 08h15. Modifié par Léandre Drolet à 09h05.
Virtanen et le Canada auront fort à faire contre la Finlande
Jake Virtanen et ses coéquipiers auront fort à faire contre la Finlande./AP
HELSINKI - Il s'agit d'une des expériences les plus éprouvantes de la carrière de Jake Virtanen, et il ne pourrait être plus heureux.

Virtanen est l'un des quatre joueurs de retour avec la formation canadienne des moins de 20 ans après avoir remporté l'or l'an dernier, à Toronto.
L'équipe a connu des difficultés cette année dans la ronde préliminaire du tournoi et elle affrontera aujourd'hui à 11h (heure du Québec) la Finlande en quarts de finale.
«Je crois que c'est la plus grande adversité que j'ai connue, a dit Virtanen qui n'a amassé aucun point en quatre matchs. C'est assez excitant de se retrouver dans un grand moment d'adversité pour la première fois au niveau personnel. En tant qu'équipe, c'est assez spécial.»

La Finlande représente un défi particulièrement intéressant.
Les attaquants Jesse Puljujarvi, Sebastian Aho et Patrik Laine sont les trois meilleurs marqueurs du tournoi et la Finlande a montré une fiche de 3-1 pour terminer deuxième du groupe B.

«Ils ont une très bonne équipe de l'autre côté, nous le savons, a reconnu l'attaquant canadien Mitch Marner, vendredi. Ce premier trio est très dangereux et nous devons les museler. Mais nous ne devons pas nous concentrer seulement sur eux.

«Ils ont quatre bons trios et nous devons être prêts à les affronter.»

Le Canada a gagné en temps réglementaire, en tirs de barrage et a subi deux revers en ronde préliminaire au Ice Hall de Helsinki, le plus petit des deux amphithéâtres accueillant le championnat mondial.

Même si l'aréna de 8200 places était presque rempli à pleine capacité avec de nombreux partisans canadiens, ce sera une toute autre histoire samedi.

L'affrontement face à la Finlande aura lieu au Hartwall Arena, le domicile du Jokerit de la Kontinental Hockey League (KHL), ayant une capacité de 13 349 places, ce qui procure un avantage à la Finlande.

«Ça ne peut pas ne pas être excitant, a dit Virtanen. C'est une bonne expérience d'apprentissage. Lorsque vous éprouvez des problèmes en équipe, c'est un apprentissage. Vous grandissez dans l'adversité en tant qu'équipe. Il n'y a rien de mauvais qui puisse en découler.

«Lors de la ronde préliminaire, ç'a été difficile de perdre deux matchs, mais nous sommes prêts et ça compte à partir de maintenant.»

La plus grosse faille du côté de la Finlande se trouve devant le filet.

Le taux d'efficacité des gardiens de l'équipe s'est fixé à ,867 au cours de la ronde préliminaire.

Leur moyenne de buts alloués de 3,27 est la cinquième pire parmi les équipes du tournoi. Ces chiffres proviennent en majeure partie du rendement de Veini Vehvilainen, qui a amorcé trois matchs jusqu'ici. Il montre une moyenne de 3,36 et un taux d'efficacité de 85,7 pour cent.

À titre comparatif, le Canada, qui a accordé deux départs à Mason McDonald et deux à Mackenzie Blackwood, affiche un taux d'efficacité de 88,0 pour cent et une moyenne de 2,97.

Les Canucks ont vaincu les Ducks 2 à 1 en tirs de barrage

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Ducks 1 - Canucks 2 (T.B.)


Jacob Markstrom a repoussé 27 rondelles et les Canucks de Vancouver ont vaincu les Ducks d’Anaheim 2 à 1 en tirs de barrage, vendredi.
Alex Burrows a été l’unique marqueur de la séance à l’aide d’un tir bas du côté du bouclier de Frederik Andersen.
Markstrom s’est dressé coup sur coup devant Ryan Kesler, Jacob Silfverberg et Corey Perry.
À son retour au jeu, Chris Tanev a inscrit le but qui a ramené les deux équipes à la case départ en milieu de troisième période.
L’ancien des Canucks, Ryan Kesler, avait ouvert la marque lors du deuxième engagement. Avec ce but, Kesler, a maintenant touché la cible contre les 30 équipes de la Ligue nationale.
Le gardien des Ducks a bloqué 24 lancers dans la défaite.
C’était la première fois cette saison que les Canucks revenaient de l’arrière dans un match alors qu’ils tiraient de l’arrière après deux périodes.

Guidé par la main de Tom Brady

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Sensationnel dans son patelin!


Images of Francois Gagnon
FOXBOROUGH - Mike Condon semblait épuisé après sa victoire aux dépens des Bruins. Vidé physiquement malgré le fait que Boston était loin de l’avoir canardé dans le cadre de cette victoire de 5-1. Vidé émotivement surtout au terme de cette Classique hivernale qui avait une signification particulière pour le gardien originaire de Boston.
«Le Canadien contre les Bruins, au domicile des Pats, le jour de l’an, disons que c’était spécial», a convenu un Condon visiblement soulagé lors du point de presse qui se tenait dans la salle de visionnement des Patriots sous les gradins du Gillette Stadium.
De tous les porte-couleurs du Canadien aucun n’avait autant de pression que Condon. Non seulement sur le plan hockey, mais aussi sur celui de l’attention médiatique des collègues de Boston qui était centralisée sur sa présence en relève à Carey Price devant le filet du Tricolore.
Le petit gars de la place aurait pu crouler sous la pression dans le cadre d’un match de cette envergure. Il ne l’a pas fait. Loin de là. Il a réalisé quelques bons arrêts dont l’un crucial, avec .1 seconde à écouler en fin de période médiane, alors qu’il a effectué un arrêt de la mitaine aux dépens de Ryan Spooner. Le jeune attaquant des Bruins a décoché un tir de l’enclave après que P.K. Subban se soit rendu coupable d’un revirement qui aurait été très coûteux, n’eût été de Condon.
Cet arrêt a fait hurler les partisans du Canadien. Il a fait rager ceux des Bruins. Sur le banc du Tricolore, les joueurs se sont levés d’un trait et Brendan Gallagher, la grande vedette de la Classique hivernale 2016, a donné une idée de l’importance accordée par le reste de l’équipe à cet arrêt important. «Je crois même que j’ai vu le coach sourire un petit peu après l’arrêt. Et il sourit rarement durant un match.»
Que ce soit pour effectuer cet arrêt ou pour son après-midi de travail en général, Mike Condon bénéficiait de beaucoup d’appuis au Gillette Stadium. Celui de ses parents et amis, bien sûr, mais aussi celui de l’entraîneur-chef des Patriots Bill Belichick et du quart-arrière Tom Brady qui ont autographié la portion arrière de son masque qui rendait hommage à son équipe préférée.
«Tout ce que touche Tom Brady de la main se transforme en or. Qui sait ? Il m’a peut-être aidé avec mon synchronisme. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis heureux d’avoir pu leur témoigner mon respect avec ce masque qu’ils ont signé.»
Mike Condon a-t-il pu profiter de la Classique derrière le match ? Pas vraiment selon ses dires.
«J’ai gardé les yeux sur la patinoire. Je suis demeuré concentré. J’avais peur de regarder dans les gradins, car j’aurais pu reconnaître des amis dans plusieurs des sections. Ce n’est qu’une fois la partie terminée que j’ai enfin pu lever les yeux et regarder le stade. J’ai pris une série de photos dans ma tête pour être certain de bien me souvenir de ce que j’ai vécu aujourd’hui», a raconté le gardien.
Lorsqu’un collègue lui a demandé de dresser une liste des images captées, Condon a répondu le plus sérieusement du monde : «le film n’est pas encore développé…» Je ne suis pas certain que Condon blaguait avec cette réponse.
Il semblait tellement épuisé que j’ai vraiment l’impression qu’il lui faudra quelques jours avant de saisir l’envergure de sa victoire aux dépens des Bruins. Une envergure qui dépasse de beaucoup les deux importants points qui s’ajoutent à la fiche du Tricolore. Car pour un petit gars de Boston, battre les Bruins dans l’uniforme du Canadien, devant plus de 67 000 personnes réunies au stade des Patriots dans le cadre d’un match qui est devenu un grand classique depuis la première rencontre en plein air disputée à Buffalo, en 2008, entre les Sabres et les Penguins de Pittsburgh, avec en prime les autographes de Bill Belichick et Tom Brady pour le guider, ça marque une carrière. Ça marque une vie.

Gallagher salue son retour avec deux points dans un gain du Canadien

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Canadiens 5 - Bruins 1


FOXBOROUGH, Mass. - Dans le château-fort de l'une des grandes organisations de la NFL, les porte-couleurs de l'équipe la plus auréolée de l'histoire de la LNH ont étalé leurs talents de joueurs... de baseball, vendredi après-midi.
Impeccable dans à peu près toutes les facettes du jeu et avec la contribution de Dame Chance, le Canadien a amorcé l'année 2016 sur une note positive, défaisant les Bruins de Boston 5-1 lors de la huitième présentation de la Classique hivernale, devant 67 246 spectateurs au Stade Gillette.
Avec ce gain, le Canadien a repris le premier rang de la section Atlantique, un point devant les Panthers de la Floride et trois devant les Bruins. Ces deux clubs ont cependant joué trois matchs de moins.
C'est la première fois depuis le 25 novembre face aux Rangers à New York, que le Canadien inscrivait cinq buts.
À sa première présence depuis le 22 novembre, Gallagher a ajouté une passe sur le filet de Pacioretty pendant que Tomas Plekanec récoltait deux mentions d'aide.
Rask, qui a fait face à 30 tirs, a été victime de buts plutôt chanceux alors que Desharnais et Gallagher ont fait bouger les cordages en frappant la rondelle au vol. Et entre les deux, Byron a cueilli un disque libre, après une passe de Brian Flynn, là encore effectuée par la voie des airs.
« Il n'y a pas eu de beaux buts aujourd'hui, à part le deux contre un, mais ça fait partie du jeu et ça nous a donné un élan », a noté Desharnais.
C'est d'ailleurs Desharnais qui a donné le ton en marquant après seulement 74 secondes de jeu. C'était l'une des rares fois au cours des dernières semaines où le Canadien inscrivait le premier but d'une rencontre.
« Lors des derniers matchs, nous n'avons pas été capables de le faire, et c'est pour ça que nous avons connu des difficultés, a noté Desharnais. Ça été important. Nous n'avons jamais regardé derrière. »
Du côté des Bruins, Matt Beleskey a été le seul à déjouer la vigilance de Mike Condon, qui a réalisé 27 arrêts.Complètement dominés en première période, les Bruins ont semblé beaucoup manquer les services de David Krejci, blessé, et de Brad Marchand, suspendu.
L'entraîneur-chef Claude Julien n'était pas capable d'expliquer pourquoi ses joueurs ont pu être si amorphes pendant le premier vingt, au cours duquel ils n'ont obtenu que trois tirs contre 14 pour le Canadien.
« Ça arrive parfois. Il y a des jours où les choses ne tournent pas en votre faveur. Nous étions incapables de trouver notre rythme, de jouer comme nous en sommes capables. Nous étions confrontés à des défis, mais nous ne voulions pas nous en servir comme excuse, et nous ne devrions pas. Mais le Canadien a amorcé le match avec force et nous ont fait jouer sur nos talons. »
La seule note négative du côté du Tricolore aura été la blessure au haut du corps à Dale Weise, survenue en début de deuxième période à la suite d'un double-échec de Kevan Miller. Weise a retraité au vestiaire au milieu de l'engagement et n'est pas revenu au jeu.
Michel Therrien a indiqué que Weise avait subi une blessure au haut du corps et que son cas allait être réévalué au retour de l'équipe à Montréal.
Le duel s'est joué sous un ciel partiellement nuageux, répondant aux souhaits que certains joueurs des deux équipes avaient manifestés la veille. Le mercure indiquait 4,8 degrés Celsius lors de la mise en jeu initiale et a à peine baissé pendant la rencontre.
« Il n'y avait aucune comparaison avec hier. Je ne pense pas que nous aurions pu profiter de meilleures conditions. Il ne faisait pas trop froid, il n'y a pas eu de neige, la glace était superbe, et il n'y avait pas trop de vent », a décrit Desharnais.
Après le match, le Canadien est rentré à Montréal, mais il reprendra la route lundi en vue de la dernière de huit rencontres consécutives à l'étranger, mardi soir à Philadelphie. Dès le lendemain, les hommes de Michel Therrien renoueront avec leurs partisans lors de la visite des Devils du New Jersey.

L’effet Gallagher!

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Canadiens 5 - Bruins 1


Images of Francois Gagnon
FOXBOROUGH - Il était clair que le retour en forme et en force de Brendan Gallagher aiderait le Canadien. Il ne restait qu’à déterminer à quel point « l’effet Gallagher » allait se faire sentir.
On le sait maintenant.
À son premier match après une absence de 17 rencontres, Gallagher a marqué un but, il a ajouté une passe, il a donné le ton chaque fois qu’il posait les patins sur la glace. Eh oui ! Son équipe a gagné. Limité à cinq petites victoires dans les 17 parties (5-11-1) disputées sans sa bougie d’allumage, le Canadien a battu les Bruins de Boston dans le cadre d’une Classique hivernale grandiose disputée dans des conditions parfaites.
Le Tricolore les a battus facilement comme l’indique le score final. De fait, il les a battus plus facilement encore que la marque de 5-1 le laisse entendre tant le Canadien a pris le plein contrôle du Gillette Stadium sous les yeux médusés des 67 246 amateurs de hockey présents au stade des Patriots.
Contrairement au Canadien sans vie, sans confiance et sans conviction qui sautait sur la patinoire au cours du mois de décembre, le Canadien de Brendan Gallagher affichait en ce premier jour de janvier toutes les qualités susceptibles de le mener à la victoire. Ou à tout le moins de lui donner des chances de gagner.
Outre l’électrochoc qu’il a servi à l’attaque du Canadien, Gallagher s’est aussi assuré de reprendre là où il avait laissé sur le plan de l’implication physique. On en a eu la preuve par 33 lorsque le petit attaquant s’est fait renverser à deux mains par le géant Zdeno Chara qui ne pouvait plus blairer la présence agaçante de Gallagher devant son gardien Tuukka Rask.
Journée parfaite
Au centre de l’action du début à la fin de la rencontre, Gallagher a récolté une première étoile qu’il méritait de plein droit.
« C’était un événement parfait. Une journée parfaite. Quoi demander de mieux. Je voulais disputer ce match, mais je voulais surtout aider mon équipe à gagner. C’était d’ailleurs l’attitude de toute l’équipe. On l’a senti dès l’entraînement d’hier (jeudi). On savait tous que l’événement était gigantesque. On voulait tous en profiter. Mais on ne voulait pas simplement y prendre part. On voulait gagner. Le mois de décembre a été difficile. Il est maintenant derrière nous et 2016 commence sur une très bonne note », a lancé un Gallagher toujours souriant.
Limité à un but et huit points au cours des 17 rencontres disputées sans Gallagher, Tomas Plekanec a récolté deux passes vendredi. Limité à quatre buts et neuf points au cours de la même séquence, Max Pacioretty a enfilé un but et s’est fait complice d’un autre donnant au premier trio une récolte de six points.
Rien de moins!
Seule ombre au tableau, l’attaque à cinq qui n’a fait mouche que cinq fois en 51 occasions durant l’absence de Gallagher a été blanchie en quatre occasions par les Bruins et leur gardien Tuukka Rask. Le Canadien a toutefois obtenu six tirs lors des ces quatre attaques massives. À n’en pas douter, l’effet Gallagher finira bien par secouer l’avantage numérique comme il a secoué le reste du club.
Au fait : comment expliquer au juste cet effet Gallagher ?
« Il travaille tellement fort que les autres n’ont pas le choix de suivre l’exemple qu’il donne. Regardez le but qu’il a marqué : il s’est rendu au filet, il a frappé une rondelle au vol pour nous donner une avance de trois buts. Il a montré tout son talent aussi pour compléter la passe qui a permis à Max (Pacioretty) de marquer plus tard dans la partie. Il donne le ton et on le suit », a simplement expliqué David Desharnais.
«Brendan représente un grand pan de notre attaque. Sa présence fait une grosse différence au sein de notre trio et au sein de l’équipe», a ajouté le capitaine Max Pacioretty.
Desharnais ouvre la marque
Comme Pacioretty et Plekanec, comme le reste de l’équipe en fait, David Desharnais a aussi profité de l’effet Gallagher pour sortir de sa guigne. Non! Gallagher n’a pas obtenu de passe sur le but – son premier depuis le 22 novembre – que Desharnais a inscrit dès la 74e seconde du match. Mais l’entrain qu’il génère au sein du vestiaire, la confiance qu’il a su réveiller en retrouvant ses coéquipiers a servi de tremplin à la victoire attendue, espérée et nécessaire aux dépens des Bruins.
C’est un peu tout ça l’effet Gallagher alors que même le quatrième trio, grâce aux deux buts de Paul Byron, et le troisième duo de défenseurs – Mark Barberio et Alexei Emelin ont récolté une passe chacun et affiché un différentiel de plus 3 – ont contribué au gain sans appel du Tricolore. Un gain qui hisse Montréal au premier rang de la division Atlantique un point devant les Panthers de la Floride et trois devants les Bruins. Les deux équipes ont toutefois trois matchs en mains.
Pendant que le Canadien sortait grandi du retour de son fougueux attaquant, les Bruins, privés qu’ils étaient de David Krejci et Brad Marchand, deux piliers de leur attaque, n’ont jamais été dans le coup.
Tuukka Rask, avec 13 arrêts, en première période a tenté de sauver son club. Devant lui, Matt Beleskey, avec deux buts – le premier a été refusé parce que les arbitres avaient sifflé un arrêt de jeu avant que la rondelle ne glisse derrière Mike Condon – et quelques solides mises en échec a été le seul à offrir un effort constant.
Pour le reste, les Bruins n’ont offert aucune résistance. Ils ont donné quelques très rares occasions à leurs fans de faire vibrer le Gillette Stadium comme le font si régulièrement les Patriots depuis plus de 15 ans. Seule consolation pour les Bruins, ils ont maintenu la fiche parfaite des Pats qui n’ont jamais été blanchis sur leur terrain.
Conditions parfaites
Les joueurs des deux équipes avaient hâte de prendre part à ce match particulier. Quelques-uns avaient déjà eu cette chance que ce soit avec les Bruins ou avec le Tricolore qui a disputé des Classiques héritages à Edmonton et Calgary.
Si les conditions étaient difficiles lors des deux événements en Alberta – températures très froides et glace qui s’effritait sous les patins – elles étaient parfaites vendredi. Le mercure oscillait autour des 5 degrés Celcius, le soleil était voilé par une couche de nuage ce qui rendait la vision plus facile et la glace était parfaite. Rien à avoir avec la patinoire plutôt molle sur laquelle les deux équipes se sont entraînées mercredi.
« Je ne sais pas qui a apporté les modifications, mais c’est l’une des meilleures glaces sur laquelle j’ai joué au cours de ma carrière. Elle était parfaite », assurait Max Pacioretty dans le vestiaire des vainqueurs.
Une fois l’issue de la partie scellée, Tomas Plekanec, qui a vécu de grands moments au cours de sa carrière, s’est assuré de goûter à l’événement. « Dans notre situation, nous devions nous concentrer d’abord et avant tout sur le match à disputer. Sur les deux points à aller chercher. Mais en fin de match, je dois admettre que je me suis permis de regarder autour du stade. J’ai vécu des Jeux olympiques, des matchs en séries à Montréal. Aujourd’hui c’était différent. C’est l’environnement qui rendait l’événement si spécial. »
Pas très loin de Plekanec, David Desharnais a admis avoir été incapable de résister à la tentation de regarder autour de lui. « C’était vraiment fantastique. Chaque fois que je rentrais au banc ou pendant les arrêts de jeu, je levais les yeux pour savourer le moment. C’était une journée exceptionnelle. J’avais aimé l’expérience à Calgary, mais les conditions étaient moins bonnes qu’aujourd’hui. En plus on avait perdu. Quand tu perds, tu accordes moins d’importance à ce qui t’entoure. La victoire nous permet de profiter encore plus de ce qu’on a vécu aujourd’hui. Et je t’assure que c’était vraiment spécial. »
Rentré à Montréal en soirée vendredi, le Canadien profitera d’un congé samedi. Il devrait reprendre l’entraînement dimanche à moins que Michel Therrien décide de prolonger la pause accordée à ses joueurs. Il pourrait leur fixer rendez-vous lundi à Brossard avant de mettre le cap sur Philadelphie où il affrontera les Flyers mardi. Il s’agira du premier duel entre les deux clubs cette saison.
En terminant, mon collègue Pierre Lebrun de TSN a indiqué vendredi que la Classique hivernale de 2017 pourrait être disputée à Toronto. Les Maple Leafs, qui célébreront leur centenaire la saison prochaine, pourraient recevoir les Rangers de New York au Stade BMO.