mardi 1 mars 2016

Eugenie Bouchard a gagné son premier match à Kuala Lumpur

Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard à Kuala Lumpur. (Source d'image:Getty)
Eugenie Bouchard a entamé le tournoi de Kuala Lumpur du bon pied en l’emportant en deux manches de 6-3 et 6-1 face à Ling Zhang.
Bouchard s’est imposée en 69 minutes contre sa rivale qui est classée 278e au monde.
La Québécoise, 52e raquette mondiale, a réussi 63% de ses premières balles au service.

De Drouin à Matteau : du rêve à la réalité

Montréal très peu actif


SAN JOSE, Calif. - Le Canadien n’a donc pas été en mesure de réaliser le grand coup tant espéré par plusieurs.
L’occasion était mal choisie. Les circonstances n’étaient pas favorables. Ou pas assez pour mener à ce genre de grand coup qui viendra peut-être au cours des prochains mois.
Tenez : il est clair que le Canadien aurait bien aimé ajouter le nom de Jonathan Drouin à sa formation. Il a même tenté de le faire. Comme une majorité d’équipes de la LNH, le Canadien a communiqué avec le Lightning de Tampa Bay pour tâter le terrain au cours des dernières semaines. Le contraire aurait été surprenant. De fait, le Canadien n’aurait pas fait du bon boulot s’il n’avait pas au moins souligné son intérêt alors qu’un joueur au potentiel aussi intéressant se retrouvait soudainement disponible.
Il y a même eu des discussions entre Marc Bergevin et Steve Yzerman. Mais selon des informations qui sont très fiables, ces discussions et échanges n’ont jamais mené à quelque négociation sérieuse que ce soit, contrairement à ce que certaines rumeurs laissaient entendre après que le jeune attaquant eut quitté le club-école du Lightning à Syracuse avant d’être suspendu.
Maintenant que le couperet est tombé sur les transactions dans la LNH, Jonathan Drouin est toujours un membre du Lightning. Il est toujours suspendu et s’entraîne à St-Jérôme. Plus loin encore de la LNH qu’il ne l’était lorsqu’on lui a demandé d’aller prolonger son développement dans la Ligue américaine.
Jonathan Drouin ne pourra endosser le chandail d’une autre équipe de la LNH avant le début de la prochaine saison. Il sera intéressant de voir si la troisième sélection du repêchage de 2013 acceptera de faire amende honorable et reviendra au sein du giron du Lightning. Que ce soit avec le club-école ou la grande équipe. Steve Yzerman a indiqué lundi que cette option était toujours disponible.
Bergevin croit encore à son noyau
Pour obtenir un joueur de la trempe de Jonathan Drouin, le Canadien devait donner beaucoup. Il devait donner plus qu’il avait l’intention de le faire. Du moins pour l’instant, car il n’est pas dit que le Tricolore ne reviendra pas à la charge au cours de la morte-saison.
Marc Bergevin aurait dû donner tout autant, voire plus, pour obtenir un joueur d’impact. Un joueur qui aurait soulevé des oh! et des ah! au lieu de soulever des : pas encore des gars de quatrième trio comme on l’a entendu après les acquisitions de Stefan Matteau - acquis des Devils en retour de Devante Smith-Pelly - ou du vétéran Mike Brown que le Canadien a acquis par le biais du ballottage.
Pour mettre la main sur Drouin ou conclure une grosse transaction, Marc Bergevin aurait dû toucher à son noyau. Si plusieurs observateurs - j’ajoute publiquement mon nom à cette liste - et plusieurs partisans de son équipe croient qu’il est temps de dénoyauter les deux premiers trios du Canadien, Marc Bergevin n’est pas prêt à le faire.
« Je suis aussi déçu que tous nos partisans de la tournure de la saison. Ça me fait mal et j’ai perdu pas mal de sommeil en raison des insuccès qui ont miné notre début de saison. Mais je crois encore à mon noyau comme je croyais en lui à l’automne », que le directeur général du Canadien a assuré lors de son point de presse qui a suivi la fin de période des transactions.
Cette conviction n’a pas aidé les clubs qui ont frappé à la porte du Canadien pour s’enquérir de la possibilité de sortir de Montréal un membre du noyau ou un jeune de talent. Des gars comme Alex Galchenyuk, Nathan Beaulieu, Lars Eller pour ne nommer que ceux-là.
« Il y a eu beaucoup de discussions », a simplement commenté Marc Bergevin lorsqu’on lui a demandé de quantifier l’intérêt à l’endroit de ses joueurs. Un intérêt qui ne s’est pas développé en négociations proprement dites. De source très fiable, j’ai pu comprendre hier que le Canadien a eu plusieurs visiteurs dans le cadre d’une visite libre, mais qu’aucun de ces visiteurs n’a complété sa visite en glissant une offre d’achat.
S’il est impossible pour le Canadien de fermer définitivement la porte à une transaction majeure ou à une embauche d’un joueur autonome de premier plan pour renflouer ses deux premiers trios, Marc Bergevin a répété sa philosophie calquée sur celle des Blackhawks de Chicago. « J’ai appris au sein de cette organisation et c’est encore par le repêchage qu’on peut le mieux bâtir une organisation. »
Galchenyuk au centre
Parce que son noyau, peu importe ce qu’on en pense, est demeuré intact lundi, Marc Bergevin assure que l’organisation profitera des 20 derniers matchs pour précéder à plusieurs expériences et évaluations, tout en maintenant une éthique de travail nécessaire pour gagner des matchs et qui sait, peut-être se faufiler en séries.
L’une de ces expériences pourrait concerner Alex Galchenyuk. Car en dépit du fait qu’il soit de retour à l’aile depuis une douzaine de parties, Marc Bergevin a assuré que l’on pourrait revoir éventuellement Alex Galchenyuk au centre.
« Michel (Therrien) a pris une décision d’entraîneur-chef en cours de saison parce qu’il était nécessaire de nous sortir de la fâcheuse position dans laquelle on se trouvait. Il devait trouver des solutions et le fait de ramener Alex à l’aile en était une. Alex nous donne des bons matchs à l’aile. Il nous a donné des bons matchs au centre aussi, même si nous n’étions pas entièrement satisfaits de son jeu. On avait dit que cette saison serait une saison d’expérience pour lui au centre et il aura peut-être l’occasion d’y retourner d’ici la fin de l’année, car notre décision finale n’est pas prise. On ne sait pas s’il évoluera au centre ou à l’aile pour le reste de sa carrière », a commenté Marc Bergevin.
En passant, le DG du Canadien ne voit pas d’un mauvais œil le fait que son club regorge de centres maintenant qu’il a acquis Phillip Danault et que Michael McCarron a été rappelé du club-école. « C’est une bonne chose d’avoir plusieurs joueurs de centre, car un centre peut toujours évoluer à l’aile, mais un ailier peut difficilement remplir le rôle de centre. »
Après Danault : Matteau et Brown
Quoi penser du départ de Devante Smith-Pelly et de l’arrivée de Stefan Matteau et de Mike Brown?
Pas grand-chose en ce sens que la perte de DSP n’ébranlera certainement pas les colonnes du Centre Bell et que les entrées en scène de Matteau et Brown ne font pas du Canadien un prétendant, même illogique, à la coupe Stanley.
Que DSP parte ne devrait surprendre personne. Surtout pas le principal intéressé qui a fondu en larmes lorsqu’il a commenté son départ vers le New Jersey après qu’il eut appris la nouvelle.
Bon! Moi aussi je fondrais en larmes si on m’apprenait que je vais poursuivre ma carrière dans les marais du New Jersey plutôt que dans la frénésie de Montréal. Une frénésie dont DSP était friand. Mais si le bonhomme tenait vraiment à demeurer à Montréal et à y endosser le chandail du Canadien, il n’avait qu’à prendre les moyens pour le faire.
En jouant mollement, en refusant de s’impliquer physiquement sur une base régulière, DSP s’est sorti de la formation à plusieurs reprises. Il s’est même sorti de Montréal.
Pas surprenant alors que Marc Bergevin ait saisi Mike Brown au ballottage. Non! Mike Brown n’est pas meilleur que DSP. Et à 30 ans, il est trop vieux pour figurer dans les plans du Tricolore à long terme. Mais Brown, contrairement à DSP, est un joueur qui offre ce qu’il doit offrir pour rester dans la LNH à chacun des matchs qu’il dispute. Avec un club aussi jeune et aussi vulnérable, et avec seulement 20 matchs à faire à une saison qui a mal tourné, Brown saura apporter un peu d’expérience, de caractère et un brin de protection physique sur la glace.
Ce sera ça de gagné.
Stefan Matteau? On ne partira pas en peur tout de suite. Car si DSP n’a pas donné au Canadien ce que le Canadien attendait de lui, le Tricolore obtient un jeune québécois qui a déçu depuis son arrivée dans la LNH. «Stefan était disponible parce que ça n’a pas marché pour lui au New Jersey. Il a un bon gabarit, il a un bon coup de patin, mais il n’a pas encore atteint ses pleines capacités. On espère que les circonstances seront plus favorables pour lui à Montréal et qu’il se développera», a commenté Marc Bergevin.
Choix de première ronde des Devils en 2012 (29e sélection) Stefan Matteau est un an plus jeune que Devante Smith-Pelly.
S’il profite de la chance que le Canadien semble vouloir lui offrir, Matteau remplira sur une base régulière le rôle que Devante Smith-Pelly n’a pas été en mesure d’assumer. C’est le défi qui se dresse devant lui.
Après Phillip Danault qui demeure l’acquisition la plus importante de Marc Bergevin à la date limite des transactions - sans oublier son 2e choix acquis des Hawks en retour de Dale Weise et Thomas Fleischmann - Stefan Matteau et Mike Brown apportent encore du renfort au sein des joueurs de soutien.
On ne répétera jamais assez que c’est maintenant au sein des deux premiers trios que Marc Bergevin doit dorénavant concentrer son travail. Mais oui, le Canadien est meilleur aujourd’hui qu’il ne l’aurait été après les pertes - sans rien obtenir en retour - de Weise et Fleischmann qui seront joueurs autonomes l’été prochain. Ne serait-ce que pour ça, on doit oui conclure que Marc Bergevin, même s’il n’a pas réalisé de grand coup d’éclat, mérite d’être félicité pour son travail accompli au cours des derniers jours.

Carey Price n’a jamais été opéré

Price retrouve son équipement

Images of Francois Gagnon
SAN JOSE – La meilleure nouvelle dans le camp du Canadien ce n’est pas à San Jose qu’elle est tombée, lundi, mais à Brossard où Carey Price s’est une nouvelle fois entraîné en équipement... et en public.
Après avoir enfilé jambières et équipement loin des regards inquisiteurs au Centre Bell, Price a pris la patinoire d’assaut devant les caméras lundi. Un signe évident que sa progression suit son cours normal.
Pourquoi avoir tenu à s’entraîner d’abord en solitaire avant de le faire devant les caméras? La réponse est simple. Conscient que chaque mouvement qu’il allait effectuer serait filmé, analysé et contre analysé, Price a voulu s’offrir la possibilité d’effectuer ses premiers déplacements librement. Et cette demande c’est lui qui l’a faite au Canadien en non le contraire. Seul dans le confort du Centre Bell, il a donc pu grimacer s’il en a eu envie, il a pu effectuer un geste d’impatience s’il en a eu envie ou même se permettre une chute ou un déséquilibre sans que cela ne provoque une tempête médiatique ou que cela ne mine davantage le moral déjà à plat des partisans.
Bergevin espère toujours un retour
Est-ce que Carey Price se rapproche d’un retour au jeu pour autant? Directeur général du Canadien, Marc Bergevin ne le sait pas encore. « Je souhaite le revoir avant la fin de notre saison, mais je n’ai pas la confirmation que cela arrivera », a-t-il indiqué.
Pourquoi alors ne pas faire une croix définitive sur le reste de la saison afin de permettre à son genou droit de guérir complètement afin de ne pas remettre la prochaine saison du Canadien en péril?
« Parce que ce n’est pas nécessaire, a rétorqué Marc Bergevin. Pour l’instant, tous les scénarios sont possibles en ce qui concerne Carey. Tant que les médecins ne nous diront pas qu’il ne doit pas être sur la patinoire, il continuera à y aller afin de suivre sa remise en forme pour ultimement revenir devant le filet. Carey n’a pas été victime de rechute depuis qu’il s’est blessé la deuxième – il a quitté le match du 25 novembre dernier à New York après deux périodes – fois. Pour le reste, je n’ai pas de précision à offrir. Ce que je peux assurer toutefois, c’est que si Carey évoluait à une autre position que celle de gardien, il serait de retour au jeu », a mentionné Marc Bergevin.
Aucune intervention
Est-ce que les médecins se sont trompés? Est-ce que Carey Price aurait dû subir une intervention chirurgicale au lieu de prolonger aussi longtemps une convalescence évaluée de six à huit semaines, convalescence qui aura peut-être été multipliée par trois, voire par quatre, lorsque le gardien reviendra devant son but?
Marc Bergevin assure que non. Il assure qu’une intervention n’a jamais même été considérée, car elle n’était pas jugée nécessaire.
En passant, le directeur général du Canadien m’a assuré que jamais, jamais et encore jamais Carey Price n’a été opéré. Que ce soit à une hanche, à un genou ou à une cheville comme mille et une rumeurs l’ont suggéré au cours des derniers mois. Vrai que le DG du Canadien a contribué à cette multiplication de rumeurs en minimisant les informations dévoilées quant à la nature exacte de la blessure subie par son gardien et les mesures adoptées par le personnel médical. Mais de la façon dont il a répondu à la question associée à une forme ou une autre d’intervention, je suis prêt à le croire. De fait, il m’a convaincu. Je ne sais pas si ma conviction réussira à mousser la vôtre, mais bon, j’ai vraiment l’impression que Bergevin est allé droit au but et qu’il a dit la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Il a même ajouté : je le jure…
Loin de la Californie et de ses coéquipiers, Carey Price s’entraîne donc avec aplomb. Ce qui est vraiment une bonne nouvelle bien qu’il soit impossible de préciser si elle se traduira par un retour au jeu en forme d’ici la fin du calendrier régulier.

Battu 6-2 à San Jose, le Canadien glisse à sept points d'une place en séries

Canadiens 2 - Sharks 6

SAN JOSE, Calif. - Le Canadien nage de plus en plus en eau trouble.
Joe Pavelski a récolté deux buts et une passe alors que les Sharks de San Jose ont défait le club montréalais 6-2, lundi.
Joe Thornton a aussi connu une soirée de trois points, incluant un but.
Brent Burns, Melker Karlsson et Nick Spaling ont aussi marqué pour les Sharks, qui alignaient un deuxième gain d'affilée, après deux revers de suite.
Martin Jones a fait 21 arrêts pour San Jose, qui occupe le troisième rang de la section Pacifique.
Brendan Gallagher et Torrey Mitchell ont signé les filets du Tricolore, qui avait gagné ses deux derniers matches. Mike Condon a bloqué 30 rondelles.
Suite à un neuvième revers consécutif à San Jose, le CH est maintenant à sept points de Pittsburgh, qui détient la dernière place en séries dans l'Est.
Fait non négligeable, le Canadien a aussi disputé deux matches de plus que les Penguins.
Les hommes de Michel Therrien passent la semaine à l'étranger. Ils joueront mercredi à Anaheim et le lendemain à Los Angeles, puis le voyage va se terminer samedi soir, à Winnipeg.
Thornton a donné les devants 1-0 aux Sharks à 3:11. Le tir de Justin Braun de la pointe a bifurqué sur le bâton de Pavelski et ensuite jusqu'à Thornton, qui a eu la tâche facile pour son 15e but de la saison.
Gallagher a nivelé le score 2:15 plus tard, d'un angle presque impossible. Il a fait mouche du coin de la patinoire à la gauche de Jones, à égalité avec la ligne des buts. C'était pour lui un 18e filet cette saison.
Les Requins ont largement dominé la fin du premier engagement. Il ont finalement pris les devants à 15:55, quand Thornton a passé dans l'enclave à Pavelski, qui a inscrit son 28e but de la campagne.
Les hommes de Michel Therrien ont joué de malchance en début de deuxième vingt, quand un tir de Mark Barberio a dévié sur le bâton de Lars Eller et touché la barre horizontale.
Encore une fois à 3:11 mais au deuxième tiers, Thornton a habilement pénétré en zone adverse avant de refiler sur le flanc droit à Burns, qui a battu Condon avec un tir des poignets dans le haut du filet.
Le Canadien a réduit l'écart au compte final à 12:32 en deuxième période. Paul Byron a raté son tir et la rondelle a bondi, mais Mitchell a frappé le disque au vol pour approcher les siens à un seul but.
Les Sharks ont toutefois bonifié leur coussin à 4-2 avec le tir fouetté de Karlsson juste devant le but, à 2:14 en troisième période.
Une minute et 23 secondes plus tard, Spaling a tiré profit mis du rebond sur un tir de Logan Couture.
Pavelski a mis la touche finale à 14:50 avec un tir sur réception d'une belle passe de Chris Tierney, qui avait patiné à son aise à la gauche de Condon.