jeudi 25 février 2016

Encore Ferrari à Barcelone, cette fois Raikkonen

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Mise à jour le jeudi 25 février 2016 à 14 h 09 HNE
Kimi RaikkonenKimi Raikkonen  Photo :  GI/Dan Istitene
Kimi Raikkonen (Ferrari) a été le plus rapide de la quatrième journée des essais d'hiver, jeudi, à Barcelone.
Le Finlandais a fait 77 tours et enregistré le chrono de référence de 1 min 23 s 477/1000. C'était la troisième fois en quatre jours que Ferrari faisait le temps de référence.
Il a été le seul dans les 83 secondes au tour, son chrono a été réalisé en pneus ultra-tendres juste avant la pause de midi.
Il a devancé la Red Bull du Russe de Daniil Kvyat (1:24,293) et la Force India du Mexicain Alfonso Celis fils (1:24,840).
Kevin Magnussen a continué son bon travail dans la Renault. Il a fait 153 tours et le quatrième temps (1:25,263), au terme de la journée la plus productive de la semaine de l'équipe française.
Du côté de McLaren-Honda, Fernando Alonso n'a pu faire que trois tours, dont aucun chronométré, en raison d'une nouvelle fuite, cette fois du système de refroidissement. Mercredi, son coéquipier Jenson Button avait longtemps été immobilisé par un problème hydraulique.
L'aileron de la Mercedes-Benz à BarceloneL'aileron avant de la Mercedes-Benz à Barcelone  Photo :  Twitter
Les pilotes Mercedes-Benz n'ont pas cherché la performance. Ils ont évalué un nouveau museau, radicalement différent de celui apparu lors des trois premiers jours.
Ils ont tourné dans les 86 secondes au tour en pneus mi-tendres (moyen). Lewis Hamilton a fait 99 tours, Nico Rosberg 86. C'est l'Allemand qui a été le plus rapide des deux, par un dixième de seconde.
Le pilote indonésien Rio Haryanto (Manor-Mercedes-Benz) a provoqué la sortie du drapeau rouge, jeudi. Il est sorti de piste au virage no 5 et a endommagé sa voiture.
Une deuxième et dernière séance de travail d'avant saison aura lieu la semaine prochaine sur le même circuit catalan, de mardi à vendredi, puis les voitures embarqueront pour l'Australie où commencera la saison 2016, le 20 mars à Melbourne.
Essais d'hiver, 4e jour, Barcelone :
  1. Kimi Raikkonen (FIN/Ferrari) 1:23,477 (77 tours)
  2. Daniil Kvyat (RUS/Red Bull) 1:24,293 (94)
  3. Alfonso Celis fils (MEX/Force India-Mercedes-Benz) 1:24,840 (75)
  4. Kevin Magnussen (DEN/Renault) 1:25,263 (153)
  5. Max Verstappen (NED/Toro Rosso-Ferrari) 1:25,393 (110)
  6. Felipe Nasr (BRA/Sauber-Ferrari) 1:26,053 (121)
  7. Nico Rosberg (GER/Mercedes-Benz) 1:26,187 (86)
  8. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes-Benz) 1:26,295 (99)
  9. Felipe Massa (BRA/Williams-Mercedes-Benz) 1:26,483 (54)
  10. Esteban Gutiérrez (MEX/Haas-Ferrari) 1:27,802 (89)
  11. Rio Haryanto (INA/Manor-Mercedes-Benz) 1:28,266 (51)
Non-chronométré :
  • Fernando Alonso (ESP/McLaren-Honda), 3 tours

SPORTS | HOCKEY Ilya Kovalchuk lance des menaces

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Ilya Kovalchuk
Ilya Kovalchuk   Photo : Mark Humphrey
Ilya Kovalchuk serait disposé à tenter un retour dans la LNH si le SKA de Saint-Pétersbourg s'entête à ne pas le faire jouer. Selon le journaliste Aivis Kalnins, l'ex-joueur des Devils menace de quitter l'équipe russe de la KHL qui lui aurait retiré son titre de capitaine. L'attaquant de 32 ans doit cependant obtenir l'accord des 30 équipes de la LNH pour revenir en Amérique du Nord parce qu'il est officiellement retraité.

Qui restera à Montréal et qui partira?

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Mise à jour le jeudi 25 février 2016 à 11 h 35 HNE
Dale WeiseDale Weise  Photo :  GI/Doug Pensinger
Avec les défaites qui s'accumulent au compteur du Canadien, malgré la belle victoire mercredi à Washington, il faudra s'attendre à une liquidation d'ici le 29 février, la date limite des échanges dans la LNH.
Un texte de Diane SauvéTwitterCourriel
Si Marc Bergevin s'est abstenu des grands coups de théâtre jusqu'ici, oubliez les tragédies grecques d'ici le jour J.
Le CH pourrait donc être tenté d'écouler les joueurs qui ne figurent pas dans les plans de l'équipe et qui deviendront autonomes à la fin de la saison.
« Il faut s'attendre à ce que le CH veuille monnayer ses joueurs en fin de contrat pour ne pas perdre tous ses actifs après le 1er juillet », estime Martin Leclec.
Pensez, par exemple, aux attaquants Dale Weise et Tomas Fleischmann. Le défenseur Tom Gilbert aurait aussi représenté un bel appât, mais une blessure au genou gauche, qui a mis fin à sa saison vendredi dernier, a contrecarré les plans du DG.
« Gilbert est probablement le plus convoité, affirmait Martin Leclerc avant la blessure du 77. C'est un défenseur droitier, bon physique, expérimenté, capable de jouer 17-18 minutes. Il peut ajouter de la profondeur. Weise est un joueur de quatrième trio capable de contribuer offensivement et qui a augmenté sa valeur avec le CH. »
Dale Weise peut rendre de fiers services dans les séries. Il compte 10 points en 28 matchs au printemps avec le Canadien. Fleischmann ne coûte pas cher avec un salaire de 750 000 $.
Marc Bergevin a insisté sur une chose en janvier dernier : pas question de sacrifier l'avenir de l'équipe. En cédant ses joueurs en fin de contrat, le CH allégerait non seulement sa masse salariale, mais ferait aussi de la place aux jeunes talents de la Ligue américaine afin qu'ils prennent l'expérience nécessaire en vue de la prochaine saison.
L'attaque, toujours un problème
Par ailleurs, le Tricolore devra un jour ou l'autre colmater sa brèche à l'attaque. Rien de pire que l'absence de son gardien étoile pour constater ce besoin criant.
Max Pacioretty et Dale WeiseMax Pacioretty et Dale Weise  Photo :  GI/Francois Lacasse/NHL
L'ailier droit de premier plan et le centre de premier trio devraient figurer parmi les priorités sur la liste d'épicerie du CH. Mais ce n'est pas tout, Andrei Markov se fait vieux et il faudra trouver une relève éventuellement.
« Il faut entourer les meilleurs joueurs. En ce sens, il faut trouver un centre pour Max Pacioretty. Quelqu'un qui a du leadership, qui a gagné la Coupe et a encore du hockey à offrir, soutient Dany Dubé. Quelqu'un capable de garder sa touche offensive même quand le jeu se resserre.
« Le besoin perdure. Imaginez, Saku Koivu était un bon deuxième centre. »
« Il faut tenter de changer la dynamique de la ligne de centre qui fait foi de tout offensivement et défensivement, ajoute l'analyste. En ce sens, si l'occasion est bonne, David Desharnais, Lars Eller et Torrey Mitchell pourraient s'avérer des monnaies d'échange. »
Canadien de Montréal CANADIEN DE MONTRÉAL
Dale WeiseDale Weise
1 025 000 $
Joueur autonome sans compensation
Tomas FleischmannTomas Fleischmann
750 000 $
Joueur autonome sans compensation
Cela dit, il serait surprenant de voir Bergevin porter le grand coup d'ici le 29 février. Il y aura plus de choix et plus d'équipes disposées à négocier en fin de saison.
« Ce n'est pas la bonne période. Il y a un paquet d'équipes qui ne sont pas prêtes à faire des affaires », croit Martin Leclerc.
« Il ne serait pas impossible que le Canadien choisisse d'échanger son premier choix au repêchage, prétend Dany Dubé. Plusieurs équipes voudront réduire leur masse salariale avec un plafond salarial appelé à baisser la saison prochaine.
« Il pourrait donc y avoir un mouvement de personnel forcé des équipes. Une occasion pour Bergevin d'aller chercher un défenseur ou un centre qui aura un impact immédiat sur son club. Mais encore faut-il que le Tricolore y croie.
« La fameuse fenêtre vers le St-Graal est là et le CH ne peut pas penser à long terme », conclut Dany Dubé.
Donc, la saga du Canadien se poursuivra jusqu'en juillet.
Martin Leclerc MARTIN LECLERC
Liste d'emplettes
Deuxième gardien
Ailier droit de premier plan
Centre de premier plan
En solde
Dale Weise
Meubles qui restent
Carey Price
Max Pacioretty
Transaction majeure?
Pas de transaction majeure le 29 février. Ce n'est pas la bonne période. Il y a un paquet d'équipes qui ne sont pas prêtes à faire des affaires.
Dany Dubé DANY DUBÉ
Liste d'emplettes
Centre de premier plan
Défenseur en relève à Markov
En solde
Dale Weise
Tomas Fleischmann

David Desharnais, Lars Eller et Torrey Mitchell pourraient s'avérer de bonnes monnaies d'échange.
Meubles qui restent
Les jeunes et le noyau : Pateryn, Beaulieu, Condon, Byron, Barberio, Galchenyuk, Gallagher, Plekanec, Petry, Pacioretty, Price, Subban,
Transaction majeure?
Je ne m'attends pas à un coup fumant de Marc Bergevin d'ici le 29 février. Plus tard? Oui.

Paul Byron : Un petit diachylon sur des plaies vives

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Images of Francois Gagnon
Paul Byron ne comblera pas les énormes brèches qui minent le Canadien au centre et sur le flanc droit. Plus petit joueur du Tricolore et peut-être même de la LNH au grand complet, Byron ne permettra certainement pas au Canadien qui est déjà bien petit, aux sens propre et figuré, de prendre du poids face à ses adversaires.
Malgré tout, on peut comprendre Marc Bergevin de lui avoir offert une prolongation de contrat de trois ans.
Plus rapide patineur du Canadien, Byron a démontré son utilité autant en désavantage numérique qu’une fois à trois contre trois en prolongation. Cette vitesse lui a permis de rivaliser avec Max Pacioretty et Tomas Plekanec dans la course vers le plus grand nombre d’échappées obtenues depuis le début de saison.
Byron ne peut certainement pas prétendre à un titre de franc-tireur comme c’est le cas pour son capitaine. Il ne peut déloger non plus Plekanec au sein de l’une des deux premières vagues en avantage numérique.
Mais bien qu’il n’affiche que huit buts en 40 matchs disputés avec le Canadien, Byron est le marqueur le plus efficace du Tricolore puisqu’il a enfilé ces huit buts en 33 tirs seulement, ce qui lui donne une efficacité de 24,2 %. Une efficacité qui devrait militer en sa faveur lors des séances de tirs de barrage. Ajoutez à cette statistique intéressante le fait que Byron a marqué ces huit buts alors qu’il ne joue en moyenne que 13 min 8 s par match et vous avez d’autres motifs qui justifient sa mise sous contrat.
On pourrait ajouter ensuite qu’en dépit de sa petite taille, Byron ne recule pas devant ses adversaires et qu’il est même solide en échec avant et qu’à un salaire moyen sous le plafond de 1,16 million pour les trois prochaines années, l’attaquant devrait offrir un bon rapport qualité-prix au Canadien.
Tout ça est bien beau.
Mais avec sa mise sous contrat de Paul Byron, Marc Bergevin renfloue encore sa banque de joueurs de soutien sans pour autant s’attaquer aux vrais ennuis qui minent son équipe au sein des deux premiers trios et non au sein des deux derniers.
Le Canadien est très bien nanti en joueurs de soutien. Trop même. Vrai que Dale Weise devrait être échangé d’ici lundi et que s’il n’est pas échangé il changera sans doute de camp une fois le marché des joueurs autonomes ouvert l’été prochain. Vrai aussi que Tomas Fleischmann ne sera pas de retour l’an prochain. Sans oublier que j’ai peine à croire que Devante Smith-Pelly obtiendra une offre de contrat du Canadien en vue de la saison prochaine. Il sera même chanceux d’en obtenir une d’une équipe de la LNH point.
Quand même : Byron, Torrey Mitchell et Brian Flynn sont déjà sous contrat en vue de la saison prochaine. Tout comme Jacob De La Rose qui, s’il revient à Montréal l’an prochain, le fera à titre de joueur de soutien. Ce qui est également la réalité qui attend les Daniel Carr, Lucas Lessio, Sven Andrighetto, Charles Hudon, Michael McCarron et autres joueurs venus en renfort du club-école au cours de la saison. Des joueurs qui ont démontré de belles aptitudes. Des aptitudes qui pourraient leur ouvrir la porte du vestiaire du Canadien sur une base permanente un jour. Mais des aptitudes qui les confineront dans des rôles de soutien.
Ajoutez à cela que Lars Eller et David Desharnais seront toujours plus efficaces au centre d’un troisième trio qu’au sein d’un des deux premiers, que Tomas Plekanec pourra de moins en moins – il peine déjà à le faire – assumer un rôle au sein d’un premier trio et que Brendan Gallagher, au-delà toute l’estime qu’on peut avoir pour lui, ne pourra assumer le rôle de premier ailier droit du Canadien encore bien longtemps, et on se retrouve devant les vrais défis qui attendent Marc Bergevin.
Petry à la ligne bleue, rien à l’attaque
Depuis qu’il est arrivé à Montréal, Marc Bergevin a renfloué son équipe en joueurs de soutien de qualité. L’acquisition de Paul Byron par le biais du ballottage l’automne dernier a été un bon coup. Sa prolongation de contrat l’est aussi. Les acquisitions de Mitchell et Flynn à la date limite des transactions il y a un an et l’acquisition de Mark Barberio l’été dernier méritent aussi d’être soulignées.
Mais exception faite de l’acquisition de Jeff Petry qui peut assumer une place au sein du deuxième duo de défenseurs du Canadien derrière P.K. Subban, Marc Bergevin n’a encore rien fait pour aider son équipe à long terme au sein de ses deux premiers trios.
Le Canadien lui doit l’acquisition de Tomas Vanek qui a contribué aux succès du Canadien en séries éliminatoires il y a deux ans. Mais Vanek n’a fait que passer par Montréal.
À moins que vous considériez Dale Weise comme un joueur qui peut vraiment assumer un rôle au sein d’un top-6 dans la LNH – et je ne serais vraiment pas d’accord avec vous –, on attend encore l’acquisition d’un joueur d’impact en mesure d’épauler Max Pacioretty qui est, pour l’instant, le seul joueur qu’on puisse qualifier de réel candidat à un poste réservé au sein d’un premier trio dans la LNH.
Ça commence à être long!
On sera tous d’accord pour dire qu’il est difficile de faire ce genre d’acquisition. Surtout pour un club comme le Canadien qui est aussi pauvre en fait de joueurs au futur assez brillant pour convaincre un ou des directeurs généraux des autres formations à se départir d’un joueur de premier plan.
Quand Peter Chiarelli propose les noms des Jordan Eberle, Ryan Nugent-Hopkins, Taylor Hall ou même Leon Draisaitl à ses homologues, le DG des Oilers les pique au vif. Il les intéresse. Il leur propose des noms qui font saliver et qui devraient permettre aux Oilers – si Chiarelli fait bien son travail – de sacrifier un attaquant de grand talent pour combler une ou des brèches qui devront être comblées à la ligne bleue des Oilers si Edmonton veut gagner un jour. Même avec Connor McDavid, qui est le Carey Price des Oilers.
À moins que Marc Bergevin ne soit prêt à offrir Pacioretty, Gallagher ou Galchenyuk et de les inclure dans une méga-proposition – je n’ose même pas ajouter les noms de Price et Subban en raison des vides que leurs départs créeraient – il n’attirera l’attention de personne. Car ce n’est certainement pas avec Lars Eller, David Desharnais, Alexei Emelin ou Nathan Beaulieu que le Canadien obtiendra Jordan Ebele, RNH ou Taylor Hall.
À moins de les offrir les quatre et d’ajouter un haut choix de repêchage.
J’ironise à peine…
Bergevin : des paroles aux actes, aux vrais!
Le travail qui attend le directeur général du Canadien ne sera donc pas évident. Pas facile. Difficile même. Mais voilà! C’est le défi que Marc Bergevin doit relever s’il veut mériter son titre de directeur général du Canadien de Montréal et le statut que ce titre lui confère, à Montréal, au Québec et autour de la planète hockey.
Je suis loin d’être convaincu que Marc Bergevin pourra réaliser un grand coup d’ici la date limite des transactions lundi prochain.
Si la date limite tombe et que Marc Bergevin n’a fait que des transactions mineures autour de Weise, Fleischmann et qui encore, on lui pardonnera. On lui offrira encore un brin ou deux de patience.
Mais l’été prochain, il devra bouger et bouger pour vrai.
Car au-delà le retour en forme de Carey Price – il est permis de croire qu’il sera remis de sa blessure au genou à temps pour amorcer la saison prochaine, du moins je l’espère… –, et d’un choix intéressant au repêchage si le Canadien continue de plonger au classement général et qu’il est chanceux à la loterie Auston Matthews, Marc Bergevin devra prendre des décisions qui permettront de vraiment aider son club au sein de ses premiers trios.
Car s’il est vrai que les meilleurs joueurs d’une équipe doivent performer à la hauteur de leur potentiel pour donner des chances réelles de victoires, les meilleurs du Canadien ne sont pas assez nombreux, et assez bons, pour y arriver sur une base régulière. La perte de la Carey Price en a fait la preuve par 1000.
Et c’est Marc Bergevin qui doit remédier à ce problème fondamental qui mine le Canadien.
C’est lui aussi qui devra, une fois ses deux premiers trios renfloués, prendre une décision plus importante encore et se demander si Michel Therrien est vraiment l’entraîneur-chef à qui il confiera le mandat d’orchestrer le travail de cette équipe mieux nantie.
Comme quoi après un hiver au cours duquel il a sans doute beaucoup travaillé sans être pour autant en mesure de vraiment venir en aide à son équipe, comme quoi après quatre années au cours desquelles il a renfloué son club de joueurs de soutien, il est maintenant grand temps pour Marc Bergevin d’agir et d’agir pour vrai. Il doit cesser d’appliquer des petits diachylons en espérant qu’elles arriveront à endiguer l’infection sur les plaies vives qui minent son équipe. Des plaies que des diachylons n’arriveront jamais à guérir, car elles sont rendues si importantes que seules des greffes pourront y arriver. Des greffes qui viendront avec des joueurs de premier plan et non des joueurs de soutien. Aussi bons, valeureux et rentables soient-ils.

«Je suis fier de mes gars» -Therrien

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mercredi 24 février 2016 à 22h54. Modifié par Charles Payette le jeudi 25 février 2016
«Je suis fier de mes gars» -Therrien
AP Photo/Evan Vucci
(98,5 Sports) - Michel Therrien était à la fois heureux et soulagé à l'issue de la rencontre où il a vu son équipe battre les Capitals 4-3 à Washington.
Le point de presse de Michel Therrien
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Compte tenu de la dégringolade du Canadien, battre la meilleure équipe du circuit Bettman, chez elle, n'était pas une mince affaire.

D’autant qu’il a fait chaud en troisième période alors que la bande à Ovechkin est venue bien près de combler un déficit de trois buts.

«J’avais hâte que ça finisse, a admis dans un rire Michel Therrien.»

L’entraîneur n’a pas eu beaucoup d’occasions cette année d’afficher sa fierté pour ses hommes.

«Je suis fier de mes gars, a-t-il dit. Ils ont travaillé fort, on a eu de belles chances de marquer, c’est une belle victoire d’équipe. Condon (Mike) a été extraordinaire, surtout en deuxième période. On a été en mesure de battre la meilleure équipe de la ligue dans leur édifice, c’est un exploit.»

Therrien n’a pas caché qu’il était songeur en s’amenant à Washington privé de trois défenseurs réguliers, Jeff Petry, Tom Gilbert et Nathan Beaulieu. Le résultat est d’autant plus surprenant.

«C’est ça la beauté du sport, a dit Therrien, ça se joue sur la glace et les gars ont relevé le défi.»

Lorsqu’un journaliste lui a rappelé que Max Pacioretty avait affirmé ce matin que l’équipe devait garder les choses simples, jouer de façon hermétique et faire un bon échec avant, Therrien n’a pu que constater que c’est exactement ce que ses joueurs ont mis en pratique.

«C’est important de rester concentré dans notre structure, a expliqué l’entraîneur. Quand on joue bien dans la structure, on crée des chances de marquer. On en a eu plusieurs ce soir. Ça partait de la structure de jeu, les gars étaient très concentrés.»

Ce qui faisait la force du Canadien avant sa descente aux enfers était sa compétence à bien défendre son territoire.

«Même en troisième période jusqu’à leur deuxième but, on jouait vraiment serré, a analysé l’entraîneur. On ne leur donnait presque rien, on les a éteints. C’est certain que Mike (Condon) aimerait revoir le deuxième but. Ça leur a redonné un peu de vie.»

Michel Therrien a été impressionné par la combativité de son gardien, surtout sur l’arrêt miraculeux contre Mike Richards en deuxième période.

«Il vient un moment où tu dois être combatif, a-t-il dit et c’est ce qu’il a fait sur ce jeux.»

En conclusion, Michel Therrien est convaincu que la victoire a été valorisante non seulement pour son gardien, mais pour toute l’équipe.

«Ça fait trois matchs qu’on réussit à ramasser des points, 5 points sur 6, a-t-il noté, dans notre situation ce n’est pas facile, avec les joueurs blessés et les jeunes joueurs avec peu d’expérience, on garde toujours espoir.»

L’effondrement évité de peu

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Canadiens 4 - Capitals 3


WASHINGTON - Tout jouait contre le Canadien mercredi soir; il s'est présenté face aux Capitals de Washington avec une brigade défensive décimée, face à une formation qui avait gagné neuf de ses dix dernières rencontres alors qu'il n'avait lui-même inscrit qu'une seule victoire à l'étranger depuis le 1er janvier. Mais c'est sur la patinoire que se disputent les matchs, et non sur papier.
Mené par un doublé d'Alex Galchenyuk et des arrêts spectaculaires de Mike Condon pendant les deux premières périodes, le Canadien a causé une forte surprise en l'emportant 4-3 mercredi soir dans la capitale américaine.
« Je suis fier des gars. Ils ont travaillé fort, a loué Michel Therrien. On a eu des grosses chances de marquer. C'est une belle victoire d'équipe. Condon a été extraordinaire, surtout en deuxième période. On a été en mesure de battre la meilleure équipe de la ligue, surtout dans son édifice. C'est quand même un exploit. »
Pendant que Galchenyuk récoltait ses 15 et 16e de la saison, Condon a bloqué 33 des 36 tirs dirigés vers lui. Jason Chimera, Dmitry Orlov et Andre Burakovsky sont parvenus à le déjouer.
Orlov et Burakovsky ont fait vibrer les cordages en deuxième moitié de troisième sur des tirs que Condon aurait aimé revoir, réduisant l'avance du Canadien à 4-3. Mais la meilleure formation de la LNH n'a pas réussi à pousser le match en prolongation, malgré une pression soutenue en fin de rencontre.
« Même en troisième, jusqu'à ce qu'on accorde le deuxième but, je trouvais qu'on jouait vraiment serré, a analysé Therrien. On ne leur donnait pratiquement rien, on les a éteints. Le deuxième but leur a donné un peu de vie, et on connaît tous leur force de frappe. Il était temps que ça finisse! »
Brendan Gallagher et Tomas Fleischmann ont inscrit les autres filets du Canadien, qui a sorti le gardien Braden Holtby après moins de 22 minutes d'action.
Avant de céder sa place à Philipp Grubauer, Holtby, un sérieux candidat au trophée Vézina, avait alloué trois buts en 18 tirs. Grubauer a repoussé 15 rondelles, incluant un tir de pénalité de Gallagher en deuxième.
Andrei Markov a amassé deux passes dans la victoire, qui permet au Canadien de rejoindre les Flyers de Philadelphie au 12e rang du classement général avec 63 points. Les Flyers ont cependant deux parties en banque.
Le Canadien l'a emporté malgré l'absence de trois défenseurs réguliers, soit Jeff Petry, Nathan Beaulieu et de Tom Gilbert, sans oublier les attaquants David Desharnais, Brian Flynn, Daniel Carr et, bien sûr, Carey Price.
« C'est ça la beauté du sport. Ça se joue sur la glace et les gars ont relevé le défi », a résumé Therrien.
Le Canadien disputera son prochain match samedi soir au Centre Bell face aux Maple Leafs de Toronto.
Brève soirée de travail
À leurs 16 sorties précédant la visite du Canadien, les Capitals avaient été victimes du premier but en 13 occasions. Ce fut de nouveau le cas mercredi soir, le Canadien retrait même au vestiaire avec une avance de deux buts après 20 minutes de jeu.
« Je pense que les gars sont restés vraiment concentrés, a décrit Therrien en parlant de l'atmosphère dans le vestiaire après le premier vingt. On était conscient qu'on voulait avoir un bon début, et on ne pouvait pas demander mieux avec une avance de deux buts. »
Galchenyuk a ouvert la marque en sautant sur le retour, pour son 15e de la saison à mi-chemin de l'engagement. Gallagher a doublé l'avance des visiteurs avec son 17e, 30 secondes après le début d'une punition mineure à Tom Wilson, sa deuxième de la période, avec 2:13 à jouer.
Le Canadien n'avait pas fini. Fleischmann a réussi son 10e de la saison, et son premier depuis le 23 janvier à Toronto, à 1:54 du deuxième vingt, mettant un terme à la soirée de travail de Holtby.
Par la suite, les Capitals ont largement dominé la période, mais ont dû se contenter d'un seul but, celui de Chimera à 5:32, qui portait la marque à 3-1.
Le Canadien a repris son avance de trois buts grâce au deuxième de Galchenyuk, lors d'une poussée à deux contre un avec Lars Eller. Le filet de Galchenyuk est survenu 12 secondes après que Gallagher eut été stoppé par Grubauer sur un tir de pénalité.
Le reste de la période a appartenu à Condon, qui a réalisé 15 arrêts dont plusieurs spectaculaires, notamment face à T.J. Oshie avec moins de quatre minutes à jouer. Dame Chance est également venue à la rescousse un peu plus tôt lorsque le gardien du Canadien a stoppé à l'aide de son bloqueur un tir de Mike Richards alors que la rondelle se trouvait derrière lui, une minute plus tôt.