mercredi 27 janvier 2016

Le Canadien a-t-il atteint le fond du baril?

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Autre match, même scénario


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Est-ce qu’il s’agit du fond du baril? Ça dépend de la façon dont on regarde la situation, mais c’est la question qui s’imposait après ce deuxième revers en 24 heures du Canadien contre la pire équipe de la LNH.
Brendan Gallagher et P.K. Subban représentent sans l’ombre d’un doute deux des joueurs les plus optimistes au sein du Tricolore. Croisés un après l’autre dans un vestiaire éteint, ils avaient chacun leur façon de répondre.
« Dans un sens, je l’espère parce que ça veut dire qu’on pourra repartir vers le haut au retour de la pause. On doit simplement s’en sortir ensemble, c’est la seule chose qui compte maintenant », a exprimé Gallagher qui était on ne peut plus déçu de la tournure des événements.
« Non, je ne pense pas. Il y a encore beaucoup de hockey à jouer. Je sais que je dois être meilleur et je vais commencer par ceci », a plutôt lancé Subban après avoir attiré tout le blâme vers lui pour ses deux erreurs coûteuses.
Subban peut bien avoir coulé son équipe avec deux gaffes d’envergure, mais le véritable enjeu demeure de déterminer les responsables pour la débandade de l’équipe et non cette défaite supplémentaire.  À ce sujet, Michel Therrien a été direct et bref.
Si la vague de découragement semble frapper de plein fouet les amateurs du Canadien, Gallagher a tenu à rappeler que le dévouement n’était pas à remettre en cause.
« Ce n’est pas en raison d’un manque de caractère ou d’éthique de travail. On a répondu présent pour la plupart des matchs, c’est juste qu’on ne trouve pas les réponses actuellement. On commet de petites erreurs qui font mal à gauche et à droite. Les entraîneurs nous préparent bien et on produit des chances, mais on ne marque pas », a détaillé le combatif numéro 11.
Fidèle à sa réputation, Gallagher a réitéré sa foi en ses partenaires.
« Je crois en cette équipe, je crois en tout ce que nous avons fait et je pense que c’est la même chose pour tous les joueurs », a assuré celui qui sonnait comme un meneur de premier plan après cette 22e défaite en temps réglementaire en 2015-2016.
Gallagher a refusé de plonger dans la frustration sous prétexte que ça ne mène à rien, mais il aurait voulu jouer le match suivant dès mercredi pour corriger le tir. Le scénario va certainement lui déplaire, mais Gallagher devra patienter jusqu’au 2 février pour renouer avec l’action.  
Peu importe, le droitier se dit prêt à renverser la vapeur à partir de cette partie.
« On doit maintenant trouver les solutions et puiser loin dans nos ressources pour y arriver. Quand l’adversité te frappe, c’est là que tu vas révéler le genre d’homme que tu es », a évoqué Gallagher.
Toujours aussi silencieux en attaque, Tomas Plekanec n’avait pas cédé à la panique à la suite de cet autre résultat décevant.
« On est tous dans ce pétrin ensemble, il faut trouver le moyen de compter plus de buts, c’est tout », a murmuré le Tchèque.À quelque part, le groupe de meneurs de l’équipe ne peut pas éviter les critiques puisque Max Pacioretty, Plekanec, Subban, Andrei Markov et Gallagher n’ont pas été en mesure de stopper l’hémorragie.
Selon l’évaluation de Plekanec, ses complices et lui possèdent les outils pour freiner cette glissade beaucoup trop sévère.   
« C’est une longue saison et on traverse assurément une période très difficile, mais on a tous surmonté des épreuves et ça ne doit pas passer par deux ou trois joueurs seulement. On va trouver une façon », a rétorqué le centre.
Lorsque les revers s’accumulent à ce rythme, l’unité devient parfois difficile à conserver dans un vestiaire, mais Gallagher ne croit pas que ce piège guette son groupe.
 « Ce sera important de demeurer uni et d'avoir confiance en le processus pour replacer les choses », a-t-il insisté.  
« C’est le moment de rebondir et répliquer. Il faut venir au travail tous les jours avec l’attitude qu’on n’acceptera plus ce qui se passe présentement. Personne n’aime le sentiment actuel, on déteste les résultats qu’on obtient », a poursuivi Gallagher avec conviction.  
Avant de prouver le point de Gallagher, les joueurs du Canadien profiteront d’une pause du Match des étoiles pour le moins particulière. L’envie de relaxer sera présente, mais ce sera difficile de savourer un véritable répit.
« C’est important de décrocher un peu, mais quand tu traverses une période comme la nôtre... il faut aussi réaliser qu’il y a beaucoup de travail à faire », a suggéré Therrien qui ne pourra guère être contredit là-dessus.  

Philippe Aumont souffre d'un trouble déficitaire de l’attention

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Phillippe Aumont
Phillippe Aumont (Source d'image:Getty)

MONTRÉAL – Lorsqu’il se retrouve seul sur le monticule contre les meilleurs frappeurs du baseball, Phillippe Aumont doit puiser au plus profond de ses ressources pour avoir le dessus sur ses adversaires. Le hic, c’est que même du haut de ses six pieds et sept pouces, il ne se battait pas à armes égales depuis le début de sa carrière.
Avec la balle dans ses doigts et la pression sur ses épaules, l’attention d’Aumont faisait défaut si bien que, parfois, le gant du receveur ne représentait plus l’unique cible. L’arbitre, le frappeur ou même les spectateurs prenaient trop de place dans son champ de vision, un peu comme si sa mire n’était pas ajustée.
À l’aube d’entamer une nouvelle étape déterminante de sa carrière, le Québécois de 27 ans a eu l’humilité d’aller chercher de l’aide pour mieux gérer la réalité avec laquelle il doit composer depuis de nombreuses années.
Diagnostiqué d’un trouble déficitaire de l’attention (TDA), Aumont a pris les grands moyens pour que cet obstacle ne se dresse plus entre lui et les puissants cogneurs du baseball majeur.
La confidence est arrivée comme un cheveu sur la soupe, mais à un moment on ne peut plus opportun pour la journée « Bell Cause pour la cause » visant à mettre fin aux préjugés entourant les problèmes de santé mentale.
Intrigué de savoir si le lanceur droitier avait adopté une approche différente pour relancer sa carrière avec l’organisation des White Sox de Chicago après son divorce avec les Phillies de Philadelphie, RDS a reçu cette étonnante confidence de la bouche d’Aumont.
« J’ai eu l’occasion d’essayer quelque chose pour la première fois avec la clinique Neurodezign. Leurs spécialistes travaillent au niveau du cerveau pour améliorer la concentration et l’attention, des aspects importants au baseball », a confié le Gatinois.
Aumont avait été orienté vers cette possibilité par une personne de son entourage et avait conclu que cette avenue ne pouvait que l’aider en réfléchissant à son parcours cahoteux depuis son repêchage au 11e rang en 2007 par les Mariners de Seattle.
« Je me suis aperçu dans les dernières années que j’éprouvais encore des difficultés ici et là à être constant même si je m’entraînais fort, que j’arrivais au camp en grande forme et que mon bras était en santé », a-t-il évalué.
« J’étais donc ouvert à l’idée. Je me suis dit "pourquoi pas?". Je ne peux pas vraiment être perdant de l’essayer. Ça peut juste augmenter mes chances », a poursuivi Aumont.
C’est à ce moment que la neuropsychologue Johanne Lévesque a fait son entrée dans le jeu. La spécialiste du domaine lui a concocté un plan intensif étant donné qu’Aumont était coincé dans son agenda afin d’aller s’entraîner en Arizona auprès d’Éric Gagné et d’autres joueurs.
Dre Lévesque et ses collègues ont d’abord identifié les anomalies électriques à rectifier dans le cerveau d’Aumont pour élaborer un programme approprié. Durant deux semaines, l’artilleur québécois s’est donc soumis à deux procédés : le « neurofeedback » et le « neurotracker ».
Ces méthodes – et d’autres protocoles – sont utilisées par une panoplie d’autres athlètes qui veulent maximiser leurs ressources intellectuelles. Dans le cas d’Aumont, elles avaient pour but d’augmenter les ondes rapides dans son cerveau.
« Pour y arriver, il doit se concentrer sur ce qu’il veut, être attentif. Quand il est concentré, n’importe quel être humain voit ses ondes lentes diminuer et les rapides augmenter; ça se fait automatiquement », a précisé Dre Lévesque au RDS.ca.
Parmi les exercices à effectuer, Aumont devait se concentrer sur une vidéo présentée à lui pendant qu’une musique jouait. Durant ce temps, les réactions de son cerveau étaient scrutées en temps réel et la vidéo s’arrêtait si son attention s’évadait.
« Il n’était pas capable de maintenir son attention vu qu’elle était déficitaire. À travers le processus, il a appris à prendre le contrôle de ses ondes cérébrales et à les normaliser », a simplifié la spécialiste.
Puisque son cas était considéré ni léger ni sévère, le traitement en accéléré ne comportait pas une réussite certaine. Selon les conclusions du Dre Lévesque, Aumont a définitivement réussi un « sauvetage » pour reprendre le vocabulaire du baseball.
« On a obtenu d’excellents résultats. Il est passé d’une anomalie modérée, selon nos critères, à une normalisation complète sauf sur une petite lacune. Pour tout le reste, il est au moins rendu dans la moyenne », a confié son alliée.
« Je n’en revenais pas moi-même qu’on soit parvenu à y arriver en si peu de temps, ce n’était pas assuré que ça fonctionne. »
La discussion – très ouverte – avec Aumont avait eu lieu avant qu’il ne prenne connaissance des résultats, mais il semblait déjà optimiste.
« J’ai déjà vu une différence au niveau de l’attention et pour demeurer être alerte, je sens une différence. Ce sont de petites choses que tu dois avoir sur le terrain de baseball et j’essaie de mettre le plus de chances de mon côté pour passer au prochain niveau », a exposé celui qui aurait aimé atteindre les attentes des Mariners et des Phillies.
Des résultats probants sur le terrain?
Comme il le dit lui-même, Aumont, qui a fait ses débuts au baseball majeur en 2012, a voulu « mettre le plus de chances de son côté » pour parvenir à s’y établir pour de bon avec les White Sox.
Certes, l’univers du sport professionnel ne comporte aucune garantie et les résultats prometteurs récoltés par Aumont ne lui promettent pas un poste avec la formation de l’Illinois.
Tout de même, en se fiant sur son expertise et les progrès réalisés avec d’autres athlètes, Dre Lévesque se dit persuadée de voir une amélioration chez le grand droitier.
« Absolument. Les athlètes éprouvent souvent des problèmes d’anxiété ou d’attention. On arrive à les aider passablement et ils nous consultent surtout pour ça », a exprimé Dre Lévesque, citant notamment l’exemple d’Étienne Boulay qui a consulté sa clinique pour se remettre, avec succès, d’une commotion cérébrale.
En ce qui concerne Aumont, son trouble déficitaire d’attention venait lui compliquer la tâche déjà complexe de viser une mitaine de cuir avec une vélocité de l’élite mondiale contre la crème de son sport.
« Il m’a confié que lorsqu’il regardait vers le marbre, ça lui arrivait de le perdre. Il ne voyait pas juste le gant du receveur, il voyait l’arbitre derrière ou bien le spectateur plus loin. Il avait beaucoup de difficultés à se concentrer sur ce qu’il devait faire. Il avait aussi des ennuis à ne pas se laisser distraire par les gens qui lui criaient après dans les gradins », a décrit Dre Lévesque.
« Certains athlètes ne vivent pas ça, ils peuvent entrer complètement dans leur bulle. Phillippe avait un problème avec ça et ce n’est pas négligeable, ça affectait définitivement ses performances », a jugé la neuropsychologue qui traite la plupart de ses athlètes de manière confidentielle.
Voulant remédier à la situation, Aumont a tenté l’avenue de la médication l’an dernier, mais les médicaments le rendaient plus fébrile. Ça tombe bien puisque l’approche de Neurodezign vise justement à enrayer sinon diminuer la prise de médicaments.
Au bout de la ligne, Aumont apparaît plus en paix que par le passé. D’abord, parce qu’il a tourné la page sur son association infructueuse avec les Phillies, mais aussi puisque le travail effectué lui sera fort utile.
« Ce n’est pas tout le monde qui comprend les difficultés qui peuvent accompagner un trouble d’attention. Les gens me disaient souvent que je ne les écoutais pas. Mais ce n’était pas volontaire, c’est simplement que je partais dans ma bulle. Il y a un problème, une déficience au niveau du cerveau. On a travaillé pour corriger ces faiblesses », a raconté l’athlète au physique imposant qui n'a jamais utilisé cette réalité comme une excuse.
Aumont se rapportera à son premier camp avec les White Sox le 19 février et c’est à ce moment qu’il pourra constater les bénéfices de sa démarche. Pour ce énième camp d’entraînement, il sera encore prêt à lutter avec ses rivaux physiquement, mais aussi mentalement cette fois.

«On est tous responsables de notre situation» - Michel Therrien

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 26 janvier 2016 à 23h06.
«On est tous responsables de notre situation» - Michel Therrien
Des visages qui en disent long/PC-Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Le point de presse d'après match de l'entraîneur du Canadien fut encore bref; de toute évidence et avec raison, Michel Therrien n'avait pas tellement envie de s'étendre sur cette autre défaite de sa troupe.
Le point de presse de Michel Therrien
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Therrien ne voyait pas grand-chose de positif à tirer de la rencontre. Encore une fois il a constaté que l’exécution a grandement fait défaut dans le jeu de son équipe.

«Sur les 2, 3 et 4e but, comme dans le match d’hier (lundi) l’exécution n’y était pas et ç’a coûté des buts, a constaté Therrien. On s’est tiré dans le pied. On a dû jouer du hockey rattrapage.»

En ce qui concerne P.K Subban qui a pris le blâme de la défaite pour les deux revirements qui ont mené à des buts des Blue Jackets, Michel Therrien ne lui pas donné tort.

«Dans le cas de P.K. il faut qu’il se concentre un peu plus pour ne pas donner la rondelle comme il l’a fait sur le 3e et le 4e but, a analysé Therrien. Tu ne t’attend pas à ce que ton meilleur défenseur fasse ce genre de jeu.»

Les défenseurs du Tricolore se sont souvent retrouvés embouteillés dans l’enclave.

«On doit bouger la rondelle plus vite, a déclaré l’entraîneur au sujet de ses défenseurs. Les défenseurs le savent, et on insiste là-dessus. C’est quelque chose sur quoi on travaille»

Alors qu’un journaliste lui rappelait que son patron, Marc Bergevin, avait réaffirmé la semaine dernière toute la confiance qu’il lui portait, Michel Therrien n’a pas hésité à prendre une partie du blâme pour les insuccès de l’équipe.

«On est tous responsables de notre situation, a-t-il affirmé.»

Le Tricolore a maintenant une pause de six jours en raison du match des étoiles de la LNH. Michel Therrien souhaite que ses joueurs en profitent pour, à la fois faire le vide, mais aussi pour réfléchir à tout le travail qu’il y aura à accomplir au retour.

«C’est important de décrocher surtout quand tu traverses une période comme celle-là, a dit Therrien. Mais il faut réaliser qu’il y aura beaucoup de travail à faire en revenant.»

«Le sort du match s'est joué sur mes revirements» - P.K. Subban

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 26 janvier 2016 à 23h55. Modifié par Charles Payette le mercredi 27 janvier 2016
«Le sort du match s'est joué sur mes revirements» - P.K. Subban
PC- Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Le défenseur P.K. Subban a joué 27 minutes et 3 secondes mardi soir contre les Blue Jackets de Columbus. Brillant par moment, les Blue Jackets ont toutefois profité de deux revirements de sa part pour pour marquer autant de buts.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 26 janvier 2016 dans Bonsoir les sportifs avec Ron Fournier, Martin McGuire et Dany Dubé
«Le sort du match s’est joué sur mes revirements qui ont coûté deux buts, a-t-il réaffirmé. Quand tu donnes deux revirements qui ont comme conséquences un échappé et un trois contre un, je ne connais pas beaucoup de joueurs dans la ligue qui n’en profiteraient pas.»

Lorsqu’un reporter est revenu à la charge sur la performance des unités spéciales qui en ont arraché, P.K. Subban a insisté encore une fois pour prendre le blâme.

«Je suis responsable de deux buts, a déclaré Subban dans le vestiaire. Je dois jouer mieux que ça. On s’est donné des chances de gagner le match, mais je leur en ai fait cadeau.»

Le défenseur étoile comprend très bien les manifestations d’impatience et les huées entendues pendant la rencontre.

«Ce sont des partisans passionnés, a dit Subban. Je ne sais pas si c’est moi qu’ils huaient, mais j’aurais mérité quelques huées ce soir.»

Pour le compétiteur qu’est Subban la défaite était difficile à encaisser. Il ne se cache pas que la pause de six jours est une occasion pour les joueurs de se ressaisir.

«C’est l’occasion de se reposer, a-t-il dit. Après il faudra qu’on soit prêt pour donner un solide coup de barre. »

Brendan Gallagher a encore tout donné, prenant des coups, postés devant le but. Malgré la dégringolade de l’équipe, le pugnace petit attaquant persiste à dire qu’il croit toujours au groupe de joueurs.

«Il faut trouver le moyen de gagner des matchs, a-t-il dit. J’espère qu’on pourra renverser la situation au retour de la pause. Il faut aller au fond de soi-même. Tout ce qui compte c’est que les gars dans ce vestiaire et les entraîneurs se préparent pour chaque match. On va s’en sortir ensemble. Je crois dans cette équipe.»

Comme son entraîneur, Gallagher a constaté le manque d’exécution de la part des joueurs.

«On a perdu la bataille des unités spéciales, analyse-t-il. La plupart du temps quand tu perds cette bataille tu ne pourras pas gagner. Ils ont marqué deux buts en avantage numérique et pas nous. On n’a pas profité de nos chances, ils ont gagné.

Pour le vétéran Tomas Plekanec, la solution aux problèmes du Tricolore est simple, il faut trouver une manière de marquer des buts.

«On doit travailler deux fois plus fort pour marquer des but, constate le joueur de centre. On veut tous marquer des buts, on veut tous gagner, il n’y pas un gars dans cette équipe qui s’en fiche. On l’a déjà démontré, il faut qu’on se ressaisisse »

Si Plekanec trouve difficile d’entendre les huées des partisans du Canadien, il affirme que les joueurs sont solidaires et ne se blâment pas les uns les autres.

Il comprend toutefois la réaction du public montréalais.

«On ne gagne pas, alors c’est difficile, a conclu Plekanec.