mardi 27 octobre 2015

«Je ne peux pas voir qui pourrait battre le Canadien», - Brière

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le lundi 26 octobre 2015 à 22h38. Modifié par Charles Payette le mardi 27 octobre 2015
«Je ne peux pas voir qui pourrait battre le Canadien», - Brière
Daniel Brière EN 2007/AP
(98,5 Sports) - Daniel Brière était membre des Sabres de Buffalo quand ils ont remporté leurs 10 premiers matchs de la saison 2006-2007.

Pendant cette saison record, Brière n'avait pas seulement connu des succès d'équipe, mais aussi des succès personnels, car il avait terminé au 10e rang des pointeurs de la ligue avec 95 points (32-63).
On en parle en ondes :
«D’un point de vue personnel, ce fut probablement ma plus belle saison régulière, a déclaré Brière au micro de Ron Fournier à Bonsoir les sportifs. Ça allait tellement bien avec l’équipe, c’était plaisant d’en profiter.»

Les Sabres avaient terminé la saison régulière au premier rang de la ligue et avaient vaincu les Islanders de New York et les Rangers de New York en séries éliminatoires, avant d’être éliminés par les Sénateurs d’Ottawa.

«Quand tu commences une saison, tu ne t’attends pas à remporter 10 matchs de suite, tu veux simplement connaître un bon début de saison, mais quand tu arrives à quatre, cinq, six victoires consécutives, tu deviens de plus en confiant. Tu as l’impression que plus personne ne peut te battre», s’est rappelé Brière.

Ce dernier regarde la formation du Canadien et il voit grand.

«Il y a plein de choses qui peuvent arriver, mais je ne peux pas voir qui pourrait les battre, a déclaré Brière. Ils sont confiants.»

Selon Brière, les Sabres de l’époque ressemblaient un peu à la présente formation du Tricolore, même s’il croit que l’équipe de Michel Therrien est plus complète, possède plus de profondeur et a une meilleure brigade défensive.

«Après notre septième ou huitième victoire, on ne se demandait plus si on allait gagner. On se demandait par combien de buts nous allions gagner, a déclaré Brière. On avait l’impression qu’on était imbattable.»

La séquence des Sabres avait pris fin quand les Thrashers d’Atlanta les avaient vaincus 5-4 en tirs de barrage à Buffalo.

Pendant leur belle séquence, les Sabres avaient vaincu le Canadien deux fois. Ils avaient défait le Tricolore au deuxième match de la saison et ils avaient remporté leur neuvième victoire en l’emportant 4-1 au Centre Bell.

Selon Brière, certains considèrent que ça semble facile, mais il faut donner tout le crédit aux joueurs du Canadien, car il y a tellement une belle parité dans la ligue.

«Ça peut sembler facile, mais le plus gros défi du Canadien sera de continuer de s’améliorer», a averti Brière.

Selon notre collaborateur à 98,5 sports, les joueurs ne parlent pas d’une telle séquence dans le vestiaire.

«Ils en sont conscients, car tout le monde leur en parle, mais entre nous, on essayait d’en parler le moins possible», a-t-il mentionné.

Brière parle aussi d’Alexander Semin, d’Andrei Markov, de John Tortorella et de l’hommage que les Flyers de Philadelphie lui rendront mardi soir.

Les Canucks espèrent freiner le Canadien et gagner leur 1er match à domicile

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Ryan Miller et Brendan Gallagher
Ryan Miller et Brendan Gallagher (Source d'image: PC )

VANCOUVER - Les Canucks de Vancouver espèrent qu'ils pourront secouer leur torpeur à domicile à l'occasion de la visite de la meilleure équipe du circuit Bettman.
Le Canadien entamera le match présenté mardi au Rogers Arena en ayant établi un nouveau record de la ligue avec neuf victoires consécutives en temps réglementaire pour commencer une saison, et il est sur le point de devenir l'une des trois seules équipes de l'histoire de la LNH à avoir gagné ses 10 premiers matchs réguliers.
Entre-temps, les Canucks ont laissé filer leur avance dans trois de leurs cinq premiers matchs à domicile, dont celui qui s'est terminé par une défaite de 3-2 en prolongation contre les Red Wings de Detroit samedi.
« Je crois qu'en affrontant probablement la meilleure équipe de la ligue en ce moment, c'est une bonne façon d'évaluer notre progression, a dit l'attaquant québécois des Canucks Alexandre Burrows après la séance d'entraînement lundi. Nous tenterons de freiner leur séquence. »
Le Tricolore est bien sûr mené par le lauréat des trophées Hart et Vézina, Carey Price, qui a obtenu sept des neuf premières victoires du club, dont deux par jeu blanc, en plus d'afficher une moyenne de buts alloués de 1,29 et un taux d'efficacité de 96,1 pour cent. S'il l'emporte mardi, le Canadien rejoindrait les Maple Leafs de Toronto en 1993-94 et les Sabres de Buffalo de 2006-07 à titre de seules équipes comptant 10 victoires d'affilée en début de saison.
« Nous ne pensons pas vraiment à être 10-en-10, nous pensons seulement à notre première présence du match et à exécuter les jeux comme nous pouvons le faire, a commenté le défenseur étoile du Canadien P.K. Subban. Je l'ai dit auparavant et je vais le répéter: tout ce que nous avons accompli, c'est un bon début de saison, et c'est tout. »
« Il reste encore beaucoup de matchs à jouer, et vous ne nous entendrez jamais nous en vanter. »
Le Canadien vient d'enregistrer une victoire de 5-3 contre les Maple Leafs samedi, vingt-quatre heures après avoir pulvérisé les Sabres 7-2 à Buffalo. Le match de mardi sera le premier d'un voyage de trois dans l'Ouest canadien, qui comptera également des escales à Edmonton et Calgary.
« La plupart des matchs que nous avons gagnés, nous y sommes parvenus à cause de notre façon de jouer et de notre exécution, a expliqué Subban. Quand nous sommes reposés, je ne crois pas qu'une seule équipe dans cette ligue puisse nous suivre lorsque nous appliquons notre style de jeu. »
Le gardien des Canucks, Ryan Miller, faisait partie des Sabres lorsqu'ils ont remporté 10 matchs de suite au début de la saison 2006-07. Il est revenu sur l'impact qu'avait eu une telle séquence sur les Sabres cette année-là.
« Quand les choses tournent constamment en ta faveur, ça te permet de bâtir ta confiance, a-t-il résumé. Je crois que ça avait donné le ton pour le reste de la campagne. »
L'attaquant des Canucks Brandon Prust, qui a fait partie du Canadien pendant trois saisons avant d'être échangé aux Canucks cet été, a ajouté qu'il avait hâte d'affronter son ancienne équipe et de freiner son impressionnante séquence.
« Nous tentons d'établir notre identité à domicile, a mentionné Prust. Nous voulons que les équipes qui viennent ici sachent qu'elles ne l'auront pas facile. Je ne crois pas que nous puissions obtenir une meilleure opportunité que (mardi) soir. Nous avons beaucoup de choses à prouver, surtout contre une équipe qui a une fiche de 9-0-0. »

Max Domi et Shane Doan procurent un gain de 4-3 aux Coyotes face aux Maple Leafs

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Coyotes 4 - Maple Leafs 3


TORONTO - Max Domi et Shane Doan ont donné le ton au match en touchant la cible en avantage numérique en première période et les Coyotes de l'Arizona ont infligé une défaite de 4-3 aux Maple Leafs de Toronto, lundi soir.
Kyle Chipchura a aussi fait vibrer les cordages en avantage numérique en troisième période pour les Coyotes (5-3-1), tandis que Klas Dahlbeck complétait la marque pour les visiteurs. Ces derniers ont battu les Maple Leafs (1-5-2) pour la troisième fois de suite, si on remonte jusqu'à la saison passée.
Mike Smith a effectué 24 arrêts et porté sa fiche à 4-2-1 cette saison.
Shawn Matthias, James van Riemsdyk et Morgan Rielly ont riposté pour les Torontois, tandis que James Reimer repoussait 20 lancers et encaissait sa première défaite en temps réglementaire cette saison (1-1-1).
Rielly a rétréci l'écart à un seul but à 17:34 de la troisième période tandis que Reimer avait été retiré à la faveur d'un sixième attaquant, mais les Maple Leafs ont été incapables de créer l'égalité.
Il est à noter que l'attaquant Martin Hanzal a quitté la rencontre au premier entracte en raison d'une blessure au bas du corps. Il n'est pas revenu au jeu par la suite.
Du côté des Leafs, la direction a indiqué avant la rencontre que le joueur de centre Nick Spaling avait subi une blessure au bas du corps dans la défaite de 5-3 contre le Canadien samedi soir. Elle a précisé que son état de santé sera réévalué quotidiennement.

Halak repousse 29 lancers et les Islanders blanchissent les Flames

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Flames 0 - Islanders 4


NEW YORK - Jaroslav Halak a repoussé 29 lancers pour enregistrer son deuxième jeu blanc en trois départs, Mikhail Grabovski a marqué en fin de deuxième période et les Islanders de New York ont blanchi les Flames de Calgary 4-0, lundi.
Frans Nielsen, Cal Clutterbuck et Kyle Okposo ont touché la cible en troisième période et Nikolay Kulemin a ajouté deux aides alors que les Islanders ont amélioré leur fiche à 4-1-1 à domicile cette saison.
Halak, qui en était à son quatrième départ, a aussi blanchi les Blue Jackets de Columbus, mardi.
Grabovski, qui a donné la victoire aux siens en prolongation contre les Blues de St. Louis samedi, a battu Joni Ortio d'un tir des poignets en avantage numérique avec un peu moins de six minutes à écouler à la période médiane. Josh Bailey et Johnny Boychuk ont récolté des aides sur son deuxième de la saison.
Les Flames, qui avaient subi un revers de 4-1 contre les Rangers de New York dimanche, ont perdu pour la septième fois en neuf affrontements, cette saison.
Toews fait très mal aux pauvres Ducks
Sommaire
Jonathan Toews a marqué à 51 secondes de la prolongation, Corey Crawford a repoussé 39 lancers et les Blackhawks de Chicago ont défait les Ducks d'Anaheim 1-0, dans une reprise de la finale de l'Ouest de l'an dernier.
Crawford a mérité son deuxième jeu blanc de suite et le 14e de sa carrière alors que les Blackhawks ont conclu un séjour à domicile avec une fiche parfaite de 4-0. Ils ont aussi battu le Lightning de Tampa Bay 1-0 en prolongation, samedi, grâce au premier but de la saison de Toews.
Profitant de l'espace sur la patinoire, Toews a déjoué Ryan Getzlaf avant de se présenter devant Frederik Andersen qu'il a battu d'un tir précis par-dessus l'épaule gauche.
Les Ducks ont été blanchis pour un deuxième match de suite et sont devenus la première équipe de la LNH depuis les Americans de New York en 1930-1931 à être blanchis cinq fois à leurs huit premiers matchs de la saison.
Andersen a terminé la soirée avec 23 arrêts.

Trop de points laissés sur la table

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Bobby Ryan
Bobby Ryan (Source d'image: Getty )

Alain Sanscartier
Deux points sur une possibilité de huit à domicile depuis le début de la saison, c’est une chose. La façon dont ils ont perdu ces points, c'en est une autre. Voilà une situation qui pourrait éventuellement venir hanter la troupe de Dave Cameron qui a pris la vilaine habitude de ne pas être en mesure de faire preuve de constance et de régularité durant 60 minutes.
C'est un contexte qui rappelle étrangement ce qu’a vécu cette même formation lors de la saison 2014-2015 et qui l’a forcée à jouer avec l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête dans le dernier tiers du calendrier régulier afin de se tailler une place en séries éliminatoires.
Les Sénateurs ont été incapables de fermer les livres face aux Devils du New Jersey avec une avance de 4-2 au pointage et avec moins de six minutes à la partie, ce qui a mené à une défaite de 5-4 en tirs de barrage. Puis, ils ont subi une défaite de 4-1 samedi soir dernier face aux Coyotes de l’Arizona, encore là dans un contexte où il y avait égalité de 1-1 avec moins de six minutes à faire à la troisième période.
Ces défaites répétitives ont de quoi inquiéter et elles forcent la formation ottavienne à se poser de sérieuses questions rapidement dans la saison. Certes, les absences de Clarke MacArthur, Mike Hoffman et Marc Methot lors du dernier match ont hypothéqué les Sénateurs d’une certaine façon, surtout au niveau de l’attaque, qui est déjà bien mince au sein de l’équipe.
Or, privés des services d’Antoine Vermette, les Coyotes ne constituaient pas un adversaire de premier niveau, bien au contraire. Il s’agissait d’une équipe qui a pris comme décision de rebâtir de A à Z via le repêchage et les différents mouvements de personnels effectués au cours des derniers mois par leur directeur général Don Maloney.
Des propos inquiétants de la part de Dave Cameron
À en juger par ses commentaires d’après-match, en avançant sur la place publique que son groupe n’avait pas eu grand intérêt à compétitionner lors de sa dernière sortie, on peut dire que Dave Cameron n’a pas mâché ses mots.
Cette sortie inquiète au plus haut point puisque d’apporter des propos de façon aussi ouverte devant la jungle médiatique risque fort bien d’ouvrir la boîte de Pandore, qui risque d’être un peu plus difficile à refermer dans les prochains jours, à moins que cela ait été fait de façon stratégique.
Dave CameronPeut-être que coach Cameron voulait rajouter davantage de pression sur les épaules de certains leaders de sa formation, qui par les temps qui courent ne sont pas nécessairement au sommet de leurs capacités et qui sont la cible de ce manque de constance et d’état d’urgence soir après soir.
Un leader qui se cherche, c'est Erik Karlsson. Il a été limité à seulement un maigre petit point au cours de ses quatre dernières parties et ses opportunités de contribuer sur l’aspect offensif du jeu se font assez rares dernièrement.
Le capitaine des Sens connaît des difficultés à se démarquer et est incapable de trouver les espaces libres comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il est à son meilleur. Sans rien enlever au désir de Mark Borowiecki, on est tout de même porté à se demander si l’absence de Marc Methot (commotion) à ses côtés n’a pas un lien direct avec ce passage à vide de Karlsson
Pour revenir aux propos significatifs de la part de Cameron, qui a été appelé en relève de Paul MacLean en décembre 2014, on peut dire que l’entraîneur-chef aura à trouver des pistes de solution d’ici la prochaine sortie des Sens face aux Flames de Calgary.
Heureusement pour la formation ottavienne, elle pourrait saluer le retour de Mike Hoffman et Marc Methot dans la formation pour ce duel canadien face aux hommes de Bob Hartley, qui malgré une saison des plus intéressantes la saison dernière, connaissent eux aussi quelques ratés en ce jeune début de saison.
Bobby RyanUn peu de positif pour l’énigmatique Bobby Ryan
Ryan a fort possiblement connu sa meilleure performance depuis le début de la saison lors de la visite des Coyotes de l’Arizona. Au niveau de l’engagement et de l’effort plus que soutenu, Ryan a été très bon, en plus d’avoir été celui qui a orchestré le seul et unique but des Sénateurs sur une excellente prise de décision en entrée de territoire.
Il a réussi à repérer de belle façon le jeune défenseur Cody Ceci, qui s’amenait en support sur une deuxième vague d’attaque. Ryan a dirigé huit tirs au filet et a été utilisé pendant 18:54. Il a été un des rares à performer tout au long du match, et ce, dans les deux sens de la patinoire, lui qui avait été blanchi de la feuille de pointage au cours de ses trois dernières parties.
Profitant d’un temps de glace qualité/minute assez considérable depuis le début de la saison, il n’y a aucun doute que celui-ci a répondu soit à l’absence de Hoffman et MacArthur, par une meilleure implication, soit au possible message de son entraîneur dans une rencontre en privé, question de le responsabiliser davantage.
On se rappellera que Ryan avait connu une soirée difficile face aux Devils du New Jersey tant au niveau de ses choix de jeu plus que douteux que de ses revirements à répétition en situation d’avantage numérique.
En référence à certaines statistiques avancées, les chances de marquer des Sénateurs à 5 contre 5 avec Bobby Ryan sur la patinoire sont de 48, mais les chances de marquer des équipes adverses sont de 72, soit un différentiel de moins-24. À noter que son compagnon de trio, Mika Zibanejad, se situe lui aussi à moins-27 dans ce type de différentiel.
Il serait faux de prétendre que Ryan est responsable de toutes les chances de marquer de l’adversaire, mais il faut dire que la statistique est assez frappante.
Reconnu pour ses lents débuts de saison, ce choix de première ronde en 2005 (Anaheim), deuxième au total tout juste derrière Sidney Crosby lors des assises tenues au Westin Hôtel d’Ottawa en raison de l’arrêt de travail de la saison 2004-2005, tarde à devenir le joueur de concession qu’on attend.
Ryan a été sélectionné trois rangs avant le meilleur gardien de la planète hockey Carey Price, et depuis son acquisition des Ducks d’Anaheim en 2013 en retour de Jakob Silfverberg, Stefan Noesen et un choix de première ronde en 2014 (Nick Ritchie), il ne livre pas la marchandise au rythme souhaité.
Avec une récolte de 18 buts en 78 parties la saison dernière, lui qui a joué en dépit d’une fracture au doigt pendant une certaine période de temps, Ryan a bénéficié de la confiance de son employeur tout au long de la campagne. Rappelons-nous que Bobby Ryan a signé une prolongation de contrat à long terme d’une durée de sept ans en octobre 2014, évaluée à 50,7 millions de dollars.
Brian Burke, maintenant président des opérations hockey des Flames de Calgary, avait ouvertement critiqué Ryan après qu'il eut été ignoré par Équipe USA lors des Jeux olympiques de Sotchi. Il avait mentionné que le mot « intensité » ne faisait pas partie de son vocabulaire. Des propos qui avaient laissé place à une guerre de mots, là ou Bobby Ryan sur la place publique avait utilisé le mot « gutless » afin de répondre aux propos acerbes de Burke à son endroit.
Pour Ryan, qui a connu quatre saisons de 30 buts et plus avec les Ducks, dont une de 35 buts en 2009-2010, il souhaite que sa dernière performance soit le début de jours meilleurs au sein de l’organisation, elle qui a placé de grandes attentes et toute sa confiance en ce joueur reconnu pour ses grandes qualités offensives.
L’entraîneur Dave Cameron et les Sénateurs ont grandement besoin de son réveil en ce début de saison qui laisse grandement à désirer.

Le bon vieux Brandon Prust

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Soirée de retrouvailles pour Prust


Trois combats, trois passes et 23 nouveaux amis...
Paroles d’Alex Burrows, Brandon Prust n’a pas changé depuis que le Canadien l’a échangé cet été aux Canucks de Vancouver en retour de Zack Kassian.
« Ce que vous m’avez vendu (à son sujet par le passé), c’est exactement ce que je vous vends aujourd’hui », a lancé l’attaquant québécois aux journalistes venus à sa rencontre lundi après l’entraînement des Canucks, qui accueilleront le CH mardi soir dès 22 h sur les ondes de RDS.
« Il est super. C’est vraiment ce à quoi on s’attendait de lui. Quand on le regardait avec le Canadien, c’était un gars qui se présentait à tous les soirs avec une bonne éthique de travail. Il est bon avec les jeunes, en plus d’être drôle dans la chambre », décrit Burrows.
Apprécié autant dans le vestiaire du Centre Bell que dans les estrades de celui-ci, Prust a rapidement dû tourner la page sur son séjour à Montréal.
« On n’a pas le choix, c’est la réalité du métier et ça facilite les choses. Il faut regarder vers l’avant et se concentrer sur ce qui se passe ici », philosophe Prust, qui a vite trouvé sa niche dans la formation des Canucks.
« On est tous sur la même page. L’humilité est bien présente et il n’y a pas d’égos, juste un bon groupe de gars qui a du fun », note Prust, qui est toujours à la recherche de son premier but dans l’uniforme des Canucks.
Le faire contre son ancienne équipe, la meilleure de la LNH à l’heure actuelle de surcroît, serait sans doute bien spécial.
« Tout le monde sait qu’ils comptent sur un bon groupe de joueurs et qu’ils connaissent un bon début de saison. On va tenter de leur gâcher demain soir », assure Prust.
Pour son coéquipier Alex Burrows, la motivation sera aussi au rendez-vous.
« On veut toujours affronter la meilleure équipe et présentement, c’est le Canadien. Pas seulement à cause de leur fiche, mais aussi en raison de la manière qu’il joue. Puisqu’on joue dans l’Ouest, on regarde parfois la première période de leur match et on voit vraiment qu’ils jouent un bon système de jeu, en plus d’être bien dirigés par Michel (Therrien). Tout le monde met l’épaule à la roue : leur défensive, leurs quatre trios fonctionnent et leur gardien et le meilleur de la LNH. Pour nous, c’est très motivant d’essayer de freiner leur séquence. »
Si ce sera soir de retrouvailles pour Prust, ce ne sera évidemment pas le cas pour Kassian.
Impliqué dans un accident de la route tout juste avant la saison, Kassian est suspendu sans salaire jusqu'à ce que les administrateurs du programme de la LNH-AJLNH pour abus de substances et problèmes de comportement jugent qu'il est prêt à effectuer un retour au jeu.
Son ancien coéquipier Alex Burrows n'a pas caché qu'à Vancouver, Kassian combattait déjà ses démons et tout le monde le savait dans le vestiaire. La question, c'est maintenant de savoir si le fait d'avoir touché le fond du baril lui permettra de faire un examen de conscience et de se reprendre en main.
« Je l’espère. Il y a eu des histoires ici et on a essayé de l’aider. C’est difficile de parler de lui et d'évaluer sa situation quand on ne connaît pas tous les détails de ce qui est arrivé. Le programme a pour but d’aider le joueur et la personne. On espère qu’il va être capable de se soigner. »
Price ébranlé
Arrivé à Vancouver dimanche soir, le Canadien s'est entraîné à Vancouver en fin d'après-midi. Nommé deuxième étoile de la semaine dans la LNH, le défenseur Andrei Markov s'est dit agréablement surpris de recevoir cet honneur.
« J'ai été un peu surpris de l'apprendre ce matin. Je suis heureux d'avoir mérité ce titre », a résumé l'arrière russe.
Par ailleurs, même s'il a été cloué au banc en troisième période par Michel Therrien samedi soir face aux Maple Leafs de Toronto, l'attaquant Alexander Semin sera à son poste habituel face aux Canucks.
Difficile de changer la recette après neuf victoires de suite...
Carey Price sera lui aussi bien sûr à son poste, et ce même s'il a eu une légère frousse à l'entraînement lundi lorsqu'il a été atteint à l'épaule droite par un tir et qu'il a pris quelques secondes pour récupérer avant de reprendre sa place devant le filet jusqu'à la fin.
Rien d'inquiétant et rien d'inhabituel selon Markov.
« Ça fait partie du hockey. Ce n'est pas une scène que l'on aime voir. Il a choisi d'être gardien de but... »