lundi 14 mars 2016

Objectif prioritaire : apprendre à gagner contre l’Ouest

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Wild 4 - Canadiens 1


On est tous d’accord, le Canadien de Montréal connaît une saison complètement hors norme, avec tous ces blessés qui s’ajoutent à la liste de façon incessante, même à quelques semaines de la fin de la saison. Il ne faut donc pas analyser trop en profondeur le match de samedi contre le Wild du Minnesota, qui présentait un tableau tout simplement inégal, avec l’absence de 11 joueurs réguliers pour le Tricolore.
Il n’en demeure pas moins qu’il s’agissait d’une autre défaite contre une formation de l’Association Ouest. C’était une 17e en temps règlementaire cette saison, une 20e si on ajoute les trois autres en bris d’égalité! En contrepartie, le Canadien n’a remporté que 6 victoires depuis le début du calendrier, trois maigres triomphes contre chacune des deux divisions de l’autre conférence. Faites le calcul, c’est à peine 15 points sur une possibilité de 48. Relevez le niveau de rendement à une moyenne ordinaire d’à peine ,500 et le Canadien serait à égalité avec les Red Wings pour espérer une participation en séries au moment d’écrire ces lignes! Étonnant, n’est-ce pas?
Bien sûr, cette constatation ne tient pas entièrement de la science pure. Il peut y avoir certains facteurs aléatoires derrière ce piètre résultat. Mais il s’explique quand même aussi par quelques points bien précis, des points qui nous ont sautés aux yeux lors de nos récents voyages dans l’ouest du continent.
Commençons par l’échec-avant systématique que pratiquent la plupart des formations de l’ouest. Le Canadien a semblé plus démuni que jamais pour contrer cette facette du jeu des adversaires. Le premier problème réside, bien sûr, dans l’absence de Carey Price. Le gardien étoile est devenu un rouage prioritaire dans le jeu de transition du Canadien et sa façon de quitter son filet et de distribuer la rondelle à ses coéquipiers se veut, en soi, une arme efficace contre la présence de l’ennemi en zone défensive.
Il y eut aussi, visiblement, un certain relâchement dans l’étanchéité du jeu en unité de cinq dans le territoire du Canadien. Je ne sais combien de fois mon collègue Marc Denis a parlé d’un écart trop prononcé entre les défenseurs et les attaquants au cours de la longue glissade de l’équipe, un facteur qui peut être en partie imputable au fait que ces derniers, devant l’incapacité de l’équipe à marquer des buts, oubliaient d’encadrer les joueurs de défense et ne pensaient qu’à se rendre en zone adverse. Contre les fougueux avants de l’ouest, le résultat fut trop souvent le même : le nez des défenseurs se retrouvait dans la baie vitrée!
Mais on ne saurait négliger un autre élément essentiel : celui de la « taille » globale du Canadien de Montréal. Malgré toute la bonne volonté du monde, malgré le cœur, l’engagement, la vitesse, la ruse, la fougue, la créativité, l’intelligence, la saine lecture du jeu, il reste que la formation de Michel Therrien, telle qu’elle fut bâtie pour 2015-2016 n’était pas à la hauteur, physiquement, de la plupart des équipes des sections Centrale et Pacifique. Si les Plekanec, Gallagher, Desharnais, Byron, Mitchell, Flynn et autres peuvent s’en tirer plutôt bien contre la plupart des équipes de l’Est, il en est tout autrement contre la plupart des 14 autres formations de la LNH.
Une preuve intéressante nous a été fournie lors du match du 2 mars contre les Ducks à Anaheim. Pour toutes les raisons que l’on connaît, le Canadien comptait dans sa formation certains joueurs qui n’étaient pas là plus tôt en saison. Il est question ici de Michael McCarron, Jacob De La Rose et Stefan Matteau qui, tous trois, présentent des tailles qui varient de 6’2 à 6’6 et des poids variant de 214 à 231 livres! À défaut d’expérience, ces jeunes ont au moins utilisé sciemment leur physique imposant contre un adversaire lourd et intimidant, McCarron venant même à la défense de son coéquipier Lars Eller en cours de match. Il s’en est fallu de peu pour que le Canadien mette fin à la séquence de victoires des Ducks ce soir-là.
Je comprends fort bien que Marc Bergevin doive d’abord et avant tout bâtir son équipe en fonction de la majorité des adversaires qu’elle affronte. Mais visiblement, il y avait un correctif à apporter au niveau de la taille globale du Canadien de Montréal et dans le style de jeu pratiqué, au moins, par ses trios de soutien. Comme le disait Mario Tremblay, avec raison, « il ne faut pas que ce soit toujours facile d’affronter le Canadien, y compris au Centre Bell ».
Rappelons-nous aussi qu’il y a 56 points de classement disponibles contre les formations de l’Association Ouest au cours d’une saison. Un rendement adéquat contre ces équipes peut faire une énorme différence quand arrive le dernier droit!

Jonathan Bernier se dresse devant les Red Wings

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Maple Leafs 1 - Red Wings 0



DETROIT - Jonathan Bernier a réalisé 38 arrêts pour récolter son 12e jeu blanc en carrière et mener les Maple Leafs de Toronto à une victoire de 1-0 face aux Red Wings de Detroit, dimanche.
C'était le deuxième blanchissage des Maple Leafs face aux Red Wings dans les 30 dernières années.
Curtis Joseph avait signé un gain de 3-0 face aux Wings, le 6 décembre 2000 à Detroit.
Michael Grabner a touché la cible à 19:30 du deuxième engagement.
Petr Mrazek a repoussé 26 lancers pour les Red Wings, qui avaient gagné deux matchs de suite.

Les DG ont l'équipement des gardiens dans la mire

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le dimanche 13 mars 2016 à 20h31. Modifié par Charles Payette le lundi 14 mars 2016
Les DG ont l'équipement des gardiens dans la mire
Carey Price/PC
(98,5 Sports) - Si la LNH suit les conseils de David Poile, directeur général des Predators de Nashville, elle entérinera fort probablement un règlement pour diminuer la taille de l'équipement des gardiens, et ce, dès la saison prochaine.
Et tout ça pour que les équipes marquent plus de buts!

Dès lundi, les directeurs généraux de la LNH vont se réunir pour trois jours à Boca Raton en Floride. Les sujets de leurs discussions seront nombreux et variés, mais si on se fie aux propos de David Poile, directeur général des Predators de Nashville, les DG tenteront de trouver des solutions pour augmenter le nombre de buts marqués à chaque match dans la LNH.

«Actuellement, il se marque un peu plus de cinq buts par match, ce qui représente une rencontre de 3-2. Si ce n’était que moi, j’aimerais plus voir des matchs de sept buts, soit des matchs de 4-3», a expliqué David Poile.

Les statistiques lui donnent raison

Selon Dan Rosen du site NHL.com, les statistiques donnent raison au DG des Predators. Avant les matchs de dimanche, il s’était marqué 5532 buts dans les 1027 parties de la LNH, soit une moyenne de 5,39 buts par match.

Si on compare cette moyenne à celle de l’an dernier, c’est une baisse de 106 buts sur le même nombre de parties.

L’équipement des gardiens

Pour qu’il se marque plus de buts par partie dans la LNH, les directeurs généraux veulent d’abord diminuer la dimension de l’équipement des gardiens de but.

D’ailleurs, Kay Whitmore, directeur senior des opérations hockey en charge des gardiens de but, doit présenter plusieurs modèles d’équipements de gardien réduits lors des trois jours des rencontres. Les DG ont l’objectif de les utiliser dès la saison prochaine, peut-être même lors de la Coupe du monde de hockey, en septembre prochain à Toronto.

En plus de discuter de certains ajustements qui pourraient être apportés à la prochaine séance de repêchage si une expansion d’une ou deux équipes est confirmée, les directeurs généraux veulent aussi raffiner la règle pour que les entraîneurs puissent contester une décision des officiels.

(Source : Dan Rosen, NHL.com)