mardi 16 juin 2015

Eugenie Bouchard s'incline au premier tour en double au tournoi de Birmingham

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Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard (Source d'image: Getty )

La Québécoise Eugenie Bouchard a subi une autre défaite, lundi, s’inclinant en double au premier tour du tournoi sur gazon de Birmingham en Angleterre.
En compagnie de sa partenaire russe Svetlana Kuznetsova, Bouchard a baissé pavillon en deux manches de 6-2 et 6-3 devant la Néerlandaise Michaela Krajcek et la Tchèque Barbora Strycova.
Également inscrite en simple, Bouchard - cinquième tête de série - disputera son premier match contre la gagnante du duel du premier tour opposant Kristina Mladenovic et Alison Riske.
L'Américaine Christina McHale a créé la surprise en éliminant la Française Alizé Cornet, 11e tête de série, en trois manches de 4-6, 6-2, 6-2.
McHale, âgée de 23 ans, écartée du top-100 mondial après avoir contracté une mononucléose il y a deux ans, s'est montrée très à l'aise sur le gazon contre Cornet, qui a éliminé Serena Williams à Wimbledon l'an dernier.
Elle tirait de l'arrière 0-40 alors qu'elle servait pour le match, mais elle est parvenue à s'assurer la victoire.
Garbine Muguruza, no 9, s'est également inclinée 6-3, 6-1 face à la Slovaque Magdalena Rybarikova, victorieuse à Birmingham il y a six ans.
La favorite Simona Halep bénéficie d'un laissez-passer en première ronde et elle fera face à la Britannique Naomi Broady en deuxième ronde.

Ne pariez pas contre Anthony Beauvillier

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Anthony Beauvillier
Anthony Beauvillier (Source d'image: Vincent Éthier )

Nicolas Landry
MONTRÉAL – À l’été 2012, les Beauvillier ont pris la route de Pittsburgh afin d’y voir un rêve se réaliser. Francis, le fils ainé de la famille, allait être repêché par une équipe de la Ligue nationale de hockey.
Un joueur de centre qui venait de compléter sa troisième saison dans la LHJMQ, Francis Beauvillier était avantageusement coté en vue de son passage chez les pros. La Centrale de recrutement de la LNH le classait au 56e rang de sa liste des meilleurs espoirs nord-américains, le projetant donc comme un éventuel choix de troisième ronde.
Assis dans la section 112 du Consol Energy Center, les Beauvillier ont attendu. Et attendu. La troisième ronde est passée, puis la quatrième. Toujours rien. La délivrance n’est survenue qu’en sixième ronde, quand les Panthers de la Floride ont choisi Francis avec le 174e choix de l’encan.
Son frère Anthony, qui venait d’avoir 15 ans à l’époque, s’en souvient encore.   
« Au lieu d’avoir du fun et de relaxer dans les estrades, on était nerveux à l’idée d’entendre son nom. C’est ce qui avait fait que ça nous avait paru long, mais sinon c’était vraiment quelque chose de spécial. Juste de voir mon frère être repêché, j’en avais des frissons. »
Trois ans plus tard, toute la famille se réunira en Floride et cette fois, c’est le plus jeune du clan qui vivra son petit moment de gloire. Anthony Beauvillier, joueur étoile des Cataractes de Shawinigan, devrait être l’un des premiers Québécois sélectionnés lorsque la LNH débarquera à Sunrise pour ses assises annuelles. La Centrale a inscrit son nom au 33e échelon de la version finale de sa liste nord-américaine, mais d’autres observateurs vont jusqu’à lui prédire une sortie dans le top-20.
Vous pouvez donc tout de suite aller à la banque avec cette prophétie : le jeune homme ne se rongera pas les ongles jusqu’à la sixième ronde avant de connaître la couleur de son prochain uniforme. Mais ça ne signifie pas qu’il soit à l’abri d’une déception.
« Parce que mon frère est passé par là, je peux mieux m’imaginer comment je vais réagir, mais en même temps, j’essaie d’aller là avec le moins d’attentes possible, affirmait Beauvillier lors d’un récent entretien avec RDS. C’est sûr que j’aimerais sortir le plus tôt possible, mais ce qui compte, c’est ce que tu fais après le repêchage. Je m’en vais là-bas avec cette mentalité. »
Tous ceux qui le connaissent savent ce qu’Anthony Beauvillier ne fera pas après le repêchage : s’asseoir sur ses lauriers. Qu’il soit fixé dès la première journée de l’événement ou qu’il doive patienter au lendemain pour découvrir ses nouvelles allégeances, il reviendra au domicile familial à St-Hyacinthe et retournera immédiatement au gymnase. Puis arrivera le camp d’entraînement des Cataractes et le petit numéro 91 sera le premier à sauter sur la glace, traçant le chemin aux nouvelles recrues comme aux jeunes vétérans qui le côtoient depuis deux ans.
 « C’est un joueur qu’on peut considérer comme un moteur pour son équipe. C’est un petit gars qui a beaucoup de cœur et qui veut jouer au hockey », affirme le recruteur Denis Fugère en insistant sur chaque syllabe des quatre derniers mots de sa description.
« Anthony, c’est un gars passionné par la game, approuve Martin Bernard, son entraîneur depuis ses débuts dans la LHJMQ. Il est très enthousiaste, il a le bien-être de ses coéquipiers à cœur et va mettre les efforts pour réussir. Ce sont des atouts bien importants au niveau d’une équipe de hockey et il les possède tous. »
Bernard donne en exemple cette fois où il avait donné congé d’entraînement à son meilleur marqueur, seulement pour le voir entrer dans l’aréna au beau milieu d’un exercice. « Il va s’asseoir sur le banc et regarder la pratique parce qu’il ne veut rien manquer. C’est ce genre de joueur-là. Il ne se tanne pas pantoute. »
« Le hockey, ça représente pas mal toute ma vie », acquiesce Beauvillier, qui ne peut s’empêcher de rire quand on lui parle de la redondance des compliments dirigés à son endroit.
« Depuis que je suis né, c’est ce que je fais, c’est ce que j’aime faire. Des fois, le monde peut dire que je suis fou, que je prends trop ça à cœur… Peu importe. Mon but, c’est de jouer dans la LNH et il faut que je fasse les sacrifices nécessaires pour y arriver. »
Progression fulgurante
Les Cataractes n’ont marqué que 163 buts en 2013-2014. Les Foreurs de Val-d’Or, qui possédaient la meilleure attaque du circuit Courteau cette année-là, en avaient réussi 306. On parle d’une différence, en moyenne, de plus de deux buts par match.
Ces chiffres aident à mettre en perspective les statistiques amassées par le plus bel espoir de cette équipe aux ressources limitées. Beauvillier avait terminé sa saison recrue avec 33 points, donc neuf buts, en 64 matchs. Mais cette faible production, compréhensible dans les circonstances, a explosé l’année suivante. L’attaquant de 5 pieds 10 pouces a enchaîné avec une saison de 94 points, dont 42 buts. Vous ne trouverez pas plus jeune joueur dans la liste des 25 meilleurs marqueurs de la Ligue la saison dernière.
« On le voyait déjà à 16 ans qu’il avait de la graine de compétiteur, de leader sur la patinoire, et il a poursuivi dans la même veine à 17 ans, a observé l’un des recruteurs de la Ligue nationale sondés par RDS. C’est un petit gars qui se présente à tous les soirs. Contre une grosse équipe, une petite équipe, une équipe moyenne, tu sais qu’il va être là. »
« Dans l’état où se trouvait notre équipe il y a deux ans, on s’était fait un plan avec Anthony, raconte Martin Bernard. À 16 ans, on l’a placé dans toutes sortes de situations difficiles. Il a joué contre les meilleurs trios adverses, a affronté les plus gros défenseurs de la Ligue, a joué en désavantage numérique. On savait que ça rapporterait éventuellement. Est-ce qu’on croyait que ça arriverait dès l’année suivante? Pas nécessairement. Mais c’est difficile de gager contre un joueur qui a une aussi grande volonté de réussir. »
Anthony Beauvillier« Je pense que c’était juste une question de temps pour moi, lance Beauvillier pour tenter d’expliquer le bond de 61 points entre ses deux premières saisons à Shawinigan. L’an dernier, j’étais plus confiant sur la glace, mais aussi plus à l’aise à l’extérieur de la patinoire, que ce soit à ma pension ou avec les gars. Alors c’était plus facile pour moi d’être performant. Je travaillais aussi fort qu’avant, c’est juste que le déclic s’est fait dans ma tête. Je savais où je m’en allais. »
L’audace de Bernard, qui n’a pas craint d’exposer une verte recrue aux rudiments du métier, lui permet aujourd’hui de compter sur un joueur aux dimensions multiples. Anthony Beauvillier n’est pas qu’un prolifique marqueur. Un entraîneur d’une équipe rivale le décrit notamment comme le meilleur joueur de centre de la LHJMQ à l’intérieur des cercles de mises en jeu, où il a maintenu un taux de réussite de 59 % la saison dernière.
« Au tournoi Ivan Hlinka (où Beauvillier s’est blessé à un poignet, N.D.L.R.), le plan était d’en faire notre principale arme au niveau des mises en jeu et du désavantage numérique, confie l’architecte de l’équipe canadienne des moins de 18 ans, Ryan Jankowski. On avait une telle profondeur en attaque qu’on avait besoin d’un gars fiable dans les missions défensives et Anthony cadrait parfaitement dans ce rôle tout en se voulant une menace constante en attaque. Il est si complet! »
« Il est bon dans les deux sens de la patinoire, confirme un recruteur d’une équipe de l’Association Est de la LNH. C’est le style de joueur qu’un entraîneur va impliquer à toutes les sauces. Tu gagnes 2-1 avec une minute à faire en zone défensive, c’est le gars que tu veux sur la glace. »
Un futur capitaine
Le départ du vétéran Félix-Antoine Bergeron au tout début de la dernière saison a laissé les Cataractes orphelins de capitaine. Par souci de stabilité, le groupe d’entraîneurs a décidé de ne pas recoudre le « C » sur un nouveau chandail et de plutôt s’en remettre à un groupe de leaders dont Beauvillier faisait partie avec les Dylan Labbé, Christophe Lalonde et Olivier Caouette.
Malgré son jeune âge, Beauvillier est identifié comme un rassembleur. Son inépuisable réserve d’énergie et sa discipline à l’ouvrage lui confèrent un magnétisme évident.
« Tous les gars sont attirés vers lui, a remarqué Jankowski. C’est un coéquipier exemplaire qui s’entend bien avec tout le monde. Il est de compagnie agréable, mais en même temps, il est très sérieux quand c’est le temps de l’être. »
« J’aime parler, je suis un leader un peu plus verbal. J’aime ça être proche des gars, dresse Beauvillier comme autoportrait. Mais je mène par l’exemple aussi. Je travaille fort sur la glace et hors glace, je fais les bons sacrifices, alors je pense que je suis facile à suivre. Je suis un bon modèle pour les autres. »
Beauvillier n’est pas étranger au port d’une lettre sur son uniforme. En 2014, il était l’un des assistants d’Équipe Québec au Défi mondial des moins de 17 ans. Il a aussi été nommé capitaine de l’équipe dirigée par Don Cherry lors du Défi des espoirs de la LCH en janvier dernier, un honneur qu’il a partagé avec nul autre que Connor McDavid.
Martin Bernard confirme que les Cataractes auront un capitaine avant d’amorcer leur troisième saison sous ses ordres l’automne prochain et il est tout à fait logique de penser que Beauvillier sera l’heureux élu. Mais l’entraîneur refuse de vendre la mèche.
« Pour le savoir, il faudra attendre la conférence de presse! Notre gars de marketing ne serait pas content si je le disais tout de suite », s’excuse-t-il.
Voilà toutefois une autre prophétie que vous pouvez amener à la banque. Comme le dit lui-même Bernard, Anthony Beauvillier n’est pas le genre de joueur contre qui il faut parier.

«Vous êtes une dynastie» - Bettman

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 16 juin 2015 à 00h38. Modifié par Charles Payette à 08h05.
«Vous êtes une dynastie» - Bettman
Les Blackhawks réunis autour de la Coupe Stanley pour une troisième fois./AP
CHICAGO - Le commissaire Gary Bettman ne s'est pas gêné pour qualifier les Blackhawks de Chicago de «DYNASTIE» quand il a remis le précieux trophée à Jonathan Toews.
Les Blackhawks de Chicago ont gagné une troisième coupe Stanley en six ans, après celles de 2010 et 2013.
«On dirait que ce n'est pas vrai. C'est incroyable, a déclaré le capitaine des Blackhawks, Jonathan Toews. C'est comme un rêve. Chaque fois, c'est de mieux en mieux. C'est un sentiment incroyable.»
L’un des artisans de ces trois conquêtes, l’entraîneur-chef Joel Quenneville la savourait triplement.
«C'est toujours difficile, mais celle-là l'était un peu plus, a déclaré Quenneville au micro de CBC. Je suis l'homme privilégié qui a la chance de travailler avec ce groupe déterminé et qui a savouré ce moment à trois occasions.»
«Trois coupes en six saisons. Je dirais que vous êtes une dynastie», a dit le commissaire de la LNH, Gary Bettman, avant de remettre la coupe à Toews.

30 millions $ de moins pour le Centre Vidéotron

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L’amphithéâtre de Québec coûtera 370 millions $ plutôt que les 400 millions $ annoncés et l’argent économisé servira en partie à financer une grande place publique.
Bilan des travaux et dévoilement des festivités d'ouverture du Centre Vidéotron.
le maire Régis Labeaume
«C’est une preuve tangible qu’il est possible de construire une infrastructure majeure dans les délais et à moindre coût», s’est félicité lundi le maire Régis Labeaume.«Il s’agit selon nous d’un véritable tour de force, voire une première au Québec.»
C’est le mode de gouvernance et la«sévérité» du processus d’appels d’offres qui a permis de fermer les livres sous la barre des 400 millions $, a-t-il expliqué. «On a été très sévères, durs même, dans nos appels d’offres et dans les choix qu’on a fait.» Malgré tout, «il n’y a rien qui a été retranché du projet. Il y a même des choses qui ont été ajoutées», a révélé Jean Rochette, directeur du projet.
Les appels d’offres ont été subdivisés: il y en a eu 55 en tout. «On a fait le maximum pour mettre les entreprises en compétition et on a été assez larges dans nos critères pour permettre à des entreprises qui n’ont pas de renommée de pouvoir répondre aux appels d’offres et c’est là qu’on a eu des résultats étonnants», a souligné le maire.
Extras limités
Les extras ont quant à eux été limités au maximum. Dès le début du projet, le responsable du chantier, Jean Rochette, de «dire non à tout» pour éviter les «tant qu’à y être».
La nouvelle a été applaudie par le chef de l’opposition, Paul Shoiry, qui croit que c’est une méthode dont les autres devraient s’inspirer.
Le détail des coûts sera présenté aux élus aujourd’hui lors d’un comité plénier qui permettra, a promis le maire, de démontrer que son administration n’a pas retiré certains travaux de la facture de l’amphithéâtre pour être certaine d’être dans le budget.
Place publique de 10 millions $
L’économie de 30 millions $ sur le budget initial sera redistribuée à parts égales entre les deux partenaires publics, la Ville et le gouvernement du Québec.
Chacun réinjectera 5 millions $ de cette somme dans la réalisation et la bonification de la place publique devant le Centre Vidéotron. Celle-ci sera prête pour 2016, a indiqué le maire.L’étang qui se transforme en patinoire l’hiver est toujours dans les plans. La Ville lancera bientôt l’appel d’offres et un concours d’art public. «C’est une place qu’on veut animée 12 mois par année, même quand il n’y a plus de hockey à l’amphithéâtre.»
La Ville veut remercier la population qui a «suivi avec beaucoup d’intérêt la construction». Elle organisera des visites gratuites pour l’ouverture. On prévoit accueillir 750 000 personnes, du 3 au 7 septembre, avant que le premier spectacle soit présenté. Dans l’ordre, les travailleurs, les gens du public et les dignitaires seront les premiers à visiter l’amphithéâtre tout neuf.
— Avec la collaboration de Pierre-Olivier Fortin

Des visites gratuites pour l’ouverture

  • Du 3 au 7 septembre de jour comme de soir
  • Jusqu’à 750 000 personnes attendues
  • Durée de 2h30
  • Comprend le visionnement d’une projection à grand déploiement dans l’enceinte
  • Billets gratuits pour les diverses plages horaires disponibles en août
  • Navettes du RTC disponibles
  • Stationnement au coût de 10 $

Ce qu’ils ont dit:

«C’est un travail d’équipe dès le départ. C’est ça la fierté. C’est d’avoir mis en place le bureau de projet. Tout le monde a mis tout son cœur dans ce projet-là.»
— François Picard, ancien conseiller responsable de l’amphithéâtre
«Ça a été une volonté de tous. Il y avait une volonté de réussite. Des travailleurs jusqu’à la direction.»
— Alain Roy, vice-président de Pomerleau, gestionnaire du chantier
«Moi aussi je vais avoir des bonnes nouvelles en septembre. On s’attend d’avoir un million $ le 15 septembre à remettre à la Ville.»
— Luc Paradis, président de la Fondation J’ai ma place
«Pour tous les projets publics, ça amène beaucoup de crédibilité pour des investissements au niveau fédéral et provincial.»
—Jacques Tanguay, président des Remparts de Québec
«On va contrôler ce qu’on peut contrôler. Et on va faire les choses de la bonne façon. (...) On n’a pas changé notre stratégie, c’est sûr qu’on veut une équipe de hockey.»
— Benoît Robert, président et chef de la direction du Groupe Sports et divertissement de Québecor Média.

Coyotes: Bill Daly maintient son discours

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«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»
AFP

«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»

AGENCE QMI
MISE à JOUR 
GLENDALE - L’adjoint au commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Bill Daly, a tenu à rassurer les partisans des Coyotes de l’Arizona, lundi.
L’organisation a récemment déposé une injonction contre la Ville de Glendale et son conseil municipal, qui ont voté pour un bris du pacte signé en juillet 2013 qui prévoyait l’octroi de 225 millions $ sur 15 ans à IceArizona, la firme propriétaire de l’équipe, pour la gestion de l’amphithéâtre.
«Nous sommes toujours engagés à y garder les Coyotes puisque les propriétaires le sont également», a mentionné le bras droit de Gary Bettman sur les ondes de la station radiophonique 98,7 FM Arizona Sports.
«Nous avons toujours cru que la région de Phoenix est un marché qui peut faire vivre cette équipe et en faire une concession qui fonctionne bien. Ils [les partisans] méritent mieux que ce qui leur arrive en ce moment, a-t-il ajouté. Je dirais à tous les partisans de s’accrocher et que la situation se réglera.»
Du changement pour Barroway?
De son côté, le propriétaire majoritaire des Coyotes, Andrew Barroway, pourrait voir son rôle au sein de l’organisation être réduit au cours des prochains jours, selon ce qu’a révélé le réseau FOX Sports.
Celui qui a acheté 51% des actions de l’équipe en décembre dernier devrait toutefois demeurer l’actionnaire détenant la plus grosse partie du gâteau, même s’il n’aura aucun contrôle sur les décisions entourant la formation. 

Couronnés à la maison

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Photo AFP

Le trophée Conn-Smythe décerné au défenseur Duncan Keith


Jean-François Chaumont
CHICAGO | 2010, 2013 et 2015. Pour une troisième fois en seulement six ans, les Blackhawks ont gravé leur nom sur la coupe Stanley. Pour ajouter à la magie, ils ont paradé avec le gros trophée devant leurs propres partisans au United Center.
Les Hawks ont triomphé du Lightning de Tampa Bay 2 à 0 lors de ce sixième match. Duncan Keith a terminé ses séries sur une note parfaite en marquant le but vainqueur en deuxième période. L’increvable défenseur a aussi remporté le trophée Conn-Smythe, décerné au joueur le plus utile en séries.
Patrick Kane, un autre grand artisan de ce triomphe, a passé le K.-O. au Lightning en inscrivant le deuxième but des siens en fin de troisième période.
Corey Crawford a encore une fois connu un fort match alors qu’il y avait une tonne de pression sur ses épaules. Le gardien originaire de Châteauguay a bloqué 25 tirs pour signer son deuxième jeu blanc des séries.
Une dynastie?
Avant le début de cette finale, les Blackhawks refusaient d’utiliser le mot dynastie. Avec trois conquêtes en six ans, les Hawks se rapprochent grandement de ce mot sacré. Surtout dans un contexte de plafond salarial où les directeurs généraux ont de la difficulté à conserver les pièces principales de leur casse-tête. Mais, quand le noyau de l’équipe a pour nom, Jonathan Toews, Patrick Kane, Marian Hossa, Keith, Seabrook et Crawford, il n’y a rien d’impossible.
«Je ne sais pas si nous formons une dynastie, je laisserai les experts choisir si c’est le cas, a dit Toews. Mais, nous ne voulons pas arrêter.»
Au cours de leur histoire, les Blackhawks ont gagné à six fois la coupe Stanley (2015, 2013, 2010, 1961, 1938 et 1934). Ils n’avaient pas célébré une conquête à la maison depuis 1938.
«C’est tout un sentiment de gagner à Chicago, nos partisans méritaient de vivre une soirée magique», a dit Crawford.
La fin d’un beau parcours
Avant le sixième match, Jon Cooper disait qu’on devait prévoir l’imprévisible. Ce n’était finalement pas le cas. Les jeunes loups du Lightning n’ont pu renverser les vieux routiers des Hawks.
Si le Lightning avait effacé un retard de 2-3 au premier tour contre les Red Wings en plus de battre les Rangers lors d’un septième match au Madison Square Garden, il n’y avait plus rien dans le sac magique.
De l’électricité dans l’air
À deux heures de cette rencontre, le ciel de Chicago grondait. Sous le coup de 17h, on annonçait même un risque de tornade. Finalement, la Ville des Vents a été épargnée. Mais, pas trop longtemps.
Une fois la rondelle sur la glace, les Hawks ont dicté principalement le jeu en première période sans toutefois marquer.
La magie de Keith
Steven Stamkos promettait de jouer son meilleur match de la finale. Au début de la deuxième période, le capitaine du Lightning a filé seul devant Crawford en récupérant un dégagement de J.T. Brown. Incapable de marquer, Stamkos a été frustré par un arrêt spectaculaire de Crawford.
Keith a fini par décoincer le pointage. L’incroyable défenseur des Hawks a bondi sur son propre retour pour loger la rondelle derrière Bishop.
Immédiatement après ce but, les partisans à Chicago scandaient: «on veut la Coupe». Et c’est exactement ce qui s’est produit. Kane a marqué son 11e but des séries en troisième et l’équipe de Joel Quenneville a fermé la porte aux visiteurs.