mardi 8 décembre 2015

Retraite forcée pour Pascal Dupuis

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le mardi 08 décembre 2015 à 15h12. Modifié à 15h27.
Retraite forcée pour Pascal Dupuis
Pascal Dupuis (Michael Miller/CC BY-SA 3.0)
(98,5 Sports) - Une retraite prématurée pour l'attaquant Pascal Dupuis des Penguins de Pittsburgh. Le Québécois de 36 ans a décidé d'accrocher ses patins en raison de problèmes de santé récurrents.

«C'est une décision qui a été très difficile à prendre, a déclaré Dupuis via le site officiel des Penguins. Ma femme et mes quatre enfants ont toujours été ma priorité et le fait que je continue à jouer malgré ma santé chancelante était devenu préoccupant pour nous tous.»
Dupuis a pu disputé 18 matchs cette saison en prenant dans anticoagulants, mais il a subi plusieurs incidents médicaux, probablement liés à sa condition. Il a dû être retiré de plusieurs matchs - le plus récent le 1er décembre dernier, à San Jose - et à chaque fois, il a dû subir plusieurs tests.

Son nom est déjà inscrit sur la liste des blessés. Les Penguins comptent maintenant l'inscrire sur la liste des blessés de longue durée.

«Je me sens très mal pour Pascal, a déclaré le directeur général Jim Rutherford. Je n'ai jamais vu un homme aussi déterminé à aider son équipe. Malheureusement, nous avons atteint le point où il n'est plus dans son intérêt de continuer à jouer au hockey.»

L'organisation continuera à lui verser un salaire. Il écoule la troisième année d'un contrat de quatre saisons qui lui rapportent un salaire moyen de 3,75 millions $.

«Je tiens à remercier mes coéquipiers et l'organisation des Penguins pour leur soutien indéfectible pendant ces moments difficiles», a ajouté Dupuis.

Avec La Presse Canadienne

«Galchenyuk est prêt à passer à un autre niveau» -Pacioretty

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le mardi 08 décembre 2015 à 11h16. Modifié par 98,5 fm à 14h48.
«Galchenyuk est prêt à passer à un autre niveau» -Pacioretty
Alex Galchenyuk
(98,5 Sports) - L'attaquant Alex Galchenyuk a été récompensé pour ses efforts. Il pourra montrer son savoir-faire en compagnie du meilleur buteur de l'équipe, Max Pacioretty, et de Sven Andrighetto, au sein du premier trio.
«Il joue bien depuis un bout de temps et il est prêt à passer à un autre niveau, a indiqué le capitaine de l'équipe. Il va affronter de meilleurs joueurs et voir son temps de glace probablement augmenter. Notre trio devra faire la différence. À partir de maintenant, notre travail consiste à nous rendre meilleurs.»

Galchenyuk est le joueur le plus productif du Tricolore depuis une quinzaine de jours. Il a inscrit cinq buts et récolté neuf points à ses huit derniers matchs.

«On veut lui démontrer notre confiance, a expliqué l'entraîneur. Il va très bien depuis un certain temps et on aime sa progression. On pense qu'il sera capable de tenir la cadence tout en jouant contre des joueurs différents. On a besoin de faire des expériences.»

Les trios du Canadien continuent donc d'être chambardés à l'aube de la prochaine rencontre de l'équipe, mercredi soir face aux Bruins de Boston au Centre Bell.

«On va voir comment ça va aller, a averti Therrien. On garde une porte ouverte, ça dépend comment les gars vont se comporter, mais on espère que ça va bien aller.»

Plusieurs éclopés

Il n'y a que les défenseurs du Canadien qui sont en santé parce que devant le but et à l'attaque, les joueurs tombent comme des mouches.

Le dernier à s'ajouter à une liste de plus en plus longue d'éclopés chez le Tricolore: Devante Smith-Pelly.

Laissé de côté samedi soir en Caroline, le Canadien a confirmé que l'attaquant ne serait pas en mesure de participer aux prochains matchs de la formation en raison d'une blessure au bas du corps.

Selon nos indications, il devrait rater une semaine d'activités. Smith-Pelly, Brendan Gallagher et Torrey Mitchell manquent tous à l'appel en offensive.

Trios, mardi, à l'entraînement:

Pacioretty-Galchenyuk-Andrighetto
Eller-Plekanec-Byron
Fleischmann-Desharnais-Weise
Carr-Flynn-Thomas


Défenseurs:
Markov-Subban
Emelin-Petry
Beaulieu-Gilbert

Pateryn-Tinordi

Les joueurs du Canadien se diviseront en deux groupes, aujourd'hui, pour la visite annuelle des enfants malades à l'hôpital Ste-Justine et à l'hôpital Montréal pour enfants.

Un plafond salarial à 74,5 M$ ?

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 08 décembre 2015 à 11h04. Modifié par 98,5 fm à 12h42.
Un plafond salarial à 74,5 M$ ?
PEBBLE BEACH, Californie - Pendant que le dollar canadien continue d'éprouver toutes sortes d'ennuis, les revenus de la Ligue nationale de hockey sont si importants que le plafond salarial pourrait augmenter de 3 millions $ US la saison prochaine.
Le dollars canadien vaut présentement 74 cents US, une donnée qui fait mal à la ligue, puisque certains de ses marchés les plus lucratifs sont au nord de la frontière. Mais son commissaire, Gary Bettman, a déclaré que les spéculations et les commentaires au sujet du déclin du dollar canadien «ne sont pas tout à fait à propos» puisque les affaires vont toujours aussi bien.

Le Bureau des gouverneurs a indiqué que les premières projections sur le plafond salarial pour 2016-17 étaient de l'ordre de 74,5 millions $, en hausse par rapport aux 71,4 millions qui lui sont octroyés cette saison. Mais cela repose sur plusieurs facteurs, dont le dollar canadien et sur l'utilisation, par l'Association des joueurs (AJLNH), de sa clause escalatoire de 5 pour cent.

«Quand je donne un chiffre à ce temps-ci de l'année, il n'est pas coulé dans le béton, a prévenu Bettman. Alors ne le prenez pas pour acquis, c'est trop tôt. Nous sommes seulement en décembre. Il reste encore beaucoup de hockey à jouer et beaucoup de revenus à aller chercher.»

Il y a un an, ces projections laissaient entrevoir un plafond à 73 millions $, mais cela reposait sur un dollar canadien à 88 cents US. Or, il continue de descendre.

«Ce n'est pas coulé dans le béton, alors vous devez prendre cela avec un grain de sel, a noté le directeur général des Devils du New Jersey, Ray Shero. C'est une bonne nouvelle pour la ligue quand il augmente, comme pour les joueurs.»

Ce pourrait ne pas être une bonne nouvelle pour les clubs à petit budget, mais elle serait bien accueillie par ceux qui dépensent presque au maximum. Pensez au Lightning de Tampa Bay, dont le capitaine, Steven Stamkos, écoule la dernière année de son contrat. ou encore aux Kings de Los Angeles, qui tentent de s'entendre avec le centre Anze Kopitar.

Les Blackhawks de Chicago, vainqueurs d'une troisième coupe Stanley en six ans le printemps dernier, auraient bien aimé pouvoir compter sur plus d'espace sous le plafond l'été dernier, quand ils ont échangé Patrick Sharp, Brandon Saad et Johnny Oduya et laissé Brad Richards profité de l'autonomie.

Don Waddell a déclaré de son côté que le plafond avait peu d'importance pour les Hurricanes de la Caroline, qui ont leur propre budget. Mais il sait qu'un plafond plus élevé n'est pas une mauvaise chose.

«Ça signifie que les revenus de la ligue augmentent. Chaque fois que le plafond augmente, c'est une bonne nouvelle pour tout le monde.»

Georges St Pierre sait plus que quiconque ce que vit Ronda Rousey

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Georges St-Pierre
Georges St-Pierre (Source d'image:Getty)

TORONTO - Georges St-Pierre sait plus que quiconque ce que « Rowdy » Ronda Rousey vit présentement.
Huit ans avant que Rousey soit détrônée par Holly Holm lors du gala UFC 193, St-Pierre avait perdu contre toute attente sa ceinture des poids mi-moyens contre Matt « The Terror » Serra lors du UFC 69.
Serra était alors un poids léger qui avait décidé d'augmenter sa masse musculaire, et qui comptait sur une excellente droite ainsi qu'une ceinture noire en jiu-jitsu brésilien. Ironie du sort, Serra (8-4) avait dû gagner une saison de l'émission de téléréalité « The Ultimate Fighter » dédiée aux vétérans qui tentaient un retour à la compétition pour obtenir le droit d'affronter le champion.
St-Pierre, qui présentait alors une fiche de 13-1 à titre de combattant professionnel, était le favori à 10-contre-1 pour vaincre Serra. Le Montréalais était plus jeune, plus imposant et plus rapide, en plus d'être très polyvalent. Et il venait tout juste de venger une défaite subie en 2004 contre Matt Hughes, considéré à l'époque comme étant le plus grand champion de l'histoire des mi-moyens, pour soutirer la ceinture des 170 livres lors du gala UFC 65 en novembre 2006.
Serra n'a mis que trois minutes et 25 secondes en avril 2007 pour détrôner St-Pierre, qui tentait de défendre son titre pour la première fois de sa carrière.
« C'est le pire cauchemar », a déclaré St-Pierre cette soirée-là à Houston.
Rousey, qui était invaincue et considérée comme une véritable rock star de l'UFC jusqu'au week-end dernier, vit présentement son propre cauchemar, elle était la favorite à 20-contre-1 et a terminé la soirée inconsciente, le visage ensanglanté dans l'octogone.
« C'est malheureux pour Ronda, mais je suis content pour Holly en même temps », a déclaré St-Pierre qui, tout comme Holm, comptait à l'époque sur l'entraîneur Greg Jackson dans son coin.
« Dans ce sport, personne n'est invincible, a-t-il poursuivi, en entrevue jeudi. Parfois ça fait "clic", alors que ça devrait faire "clac". »
St-Pierre a perdu sa confiance ainsi que sa ceinture de champion, mais il est éventuellement parvenu à rebâtir sa confiance et celle de son entourage.
« Je devais battre mes propres démons, ma peur, a-t-il expliqué. Et je suis revenu plus fort. »
« Ainsi, c'est triste que Ronda se soit inclinée, mais c'est peut-être la meilleure chose qui lui soit arrivée, puisqu'elle reviendra plus forte. »
St-Pierre l'a bien fait, lui. Il a gagné 12 combats de suite après avoir perdu son titre, écrasant Serra lors du gala UFC 83 en avril 2008 pour retrouver sa couronne. Il s'est retiré de la discipline vers la fin de l'année 2013, et ignore toujours s'il tentera un retour à la compétition.

Ronda Rousey veut se racheter à tout prix

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Ronda Rousey
Ronda Rousey (Source d'image:Getty)

Ronda Rousey s'est vidée le cœur dans une entrevue exclusive avec Ramona Shelburne qui a été publiée mardi pour ESPN The Magazine.
« Ça risque de prendre de trois à six mois avant que je puisse manger une pomme, alors imaginez encaisser un choc. » Cette citation révèle bien la brutalité de la correction qu’elle a subie dans sa défaite aux mains de Holly Holm à l’UFC 193 le 14 novembre, jour où elle a perdu sa ceinture des poids coqs.
 « Je dois revenir, je dois battre cette fille, affirme Rousey, qui s’est dite complètement abattue. Qui sait si je vais perdre une dent, me faire casser la mâchoire ou me fendre la lèvre. Je dois le faire. »
Rousey admet avoir été ébranlée dès le début du combat, en première ronde. Lèvre fendue, dents chambranlantes, elle avait de la difficulté à conserver ses esprits.
 « J’essayais de me réveiller. Je me disais constamment : "Tu vas bien, continue de te battre. Tu vas bien, continue de te battre". »
« Je me sentais tellement humiliée. Cette façon de me battre après ça, c’était gênant. Je n’étais même pas là. »
Après sa défaite, Rousey s’est exilée au Texas avec son copain, Travis Browne, lui aussi un combattant à l’UFC.
« J’ai beaucoup dormi et j’ai mangé du fast food. Au début j’étais tellement malade que je ne pouvais rien manger. »
Elle a laissé son téléphone à la maison. Travis Brown s’occupait de répondre aux messages de sa famille, de son entraîneur et de son agent. Elle s’est renfermée, s’est tenue loin du reste du monde. Après avoir fait autant la promotion de ce combat, elle savait ce qu’on dirait sur elle.
« Que je suis une ratée et que je mérite tout ce qui m’arrive. »
De retour dans sa demeure à Venice Beach, en Californie, son téléphone demeure fermé. Elle a toujours le moral dans les talons et le fait de se remémorer ce qui s'est passé est encore difficile.
Elle compte cependant sur sa famille, notamment sa soeur Maria Burns Ortiz, pour s'en remettre et la secouer.
« Ma mère lui dit constamment "Woman up! Passe à autre chose, fais avec", relate-t-elle. »  
Rousey devrait avoir la chance de se racheter au cours de la prochaine année. Le président de l’UFC a déjà annoncé avoir l’intention de présenter un combat revanche en 2016.

L'attente, une torture pour Brendan Gallagher

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Difficile pour le moral de Gallagher


Éric Leblanc
BROSSARD – Le caractère extrêmement positif de Brendan Gallagher en a pris un coup depuis qu’il a subi cette terrible blessure, le 22 novembre, et le fougueux attaquant trépigne d’impatience de pouvoir retourner sur la patinoire.
Gallagher, une force de la nature qui n’avait pas raté un seul match depuis novembre 2013 (séquence de 166 parties), n’y pouvait rien lorsque le puissant lancer de Johnny Boychuk est venu démantibuler deux de ses doigts de la main gauche.
Deux semaines plus tard, le numéro 11 n’a pas encore obtenu l’autorisation de remettre ses patins et il doit se contenter de procéder aux exercices élaborés par l’équipe médicale du Canadien.
Durant l’opération qui s’est avérée nécessaire, Gallagher a vu sa main gauche être replacée dans sa forme normale à l’aide de quelques vis et plaques. Il a été contraint de porter un plâtre pendant une dizaine de jours, mais il a encore énormément de chemin à parcourir même si celui-ci a été retiré et remplacé par une orthèse.
Gallagher ne s’en cache pas, la partie la plus éprouvante à gérer de cette mésaventure demeure que personne ne peut prévoir avec précision la date de son retour à l’action. En effet, tout dépendra de la progression de l'état de ses deux doigts.
« C’est frustrant de venir à l’aréna tous les jours, mais de se limiter à se coucher sur une table pour subir des traitements », a-t-il confié dans le vestiaire du CH.
« (L’estimation d’un minimum de six semaines) C’est seulement basé sur la réponse de mes doigts et je veux revenir le plus rapidement possible. Jusqu’à présent, ça va bien et je suis content de la progression. Par contre, je ne veux pas me fixer une date en tête pour ne pas être déçu », a ajouté l’auteur de 19 points en 22 rencontres.
Pour un athlète aussi résistant que lui, le diagnostic des médecins ne pouvait qu’être un choc.
« C’était décevant, je n’ai jamais rien vécu de tel. Pour être honnête, c’était aussi un peu épeurant parce que tu ne sais pas comment ton corps va réagir », a-t-il admis.  
Depuis son arrivée dans la LNH, tous les scénarios – ou presque – avaient été envisagés par les amateurs qui craignaient de le perdre en raison de sa manière périlleuse de jouer. Ça devenait donc ironique de le voir se blesser en bloquant un tir et non en encaissant un coup d’un opposant.
Selon les premières prévisions, la petite peste devrait se tenir loin des équipes adverses minimalement jusqu’au début janvier. Tout porte donc à croire qu’il ratera le rendez-vous de la Classique hivernale au domicile des Patriots de la Nouvelle-Angleterre.
Conscient de la gravité de sa blessure, il a avalé de travers ce scénario. Mais, étant combatif de nature, Gallagher a refusé d’écarter la possibilité de devancer les estimations médicales pour participer à cette rencontre spéciale à ses yeux.
« Quand on se rendait à l’hôpital, c’est l’une des premières choses qui est passée par ma tête. J’ai dit à ma mère qu’elle devrait regarder pour annuler ses billets d’avion, mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Il y a encore une mince chance que je puisse revenir à temps », a-t-il exposé.
« Je crois que je pourrai bientôt retourner en gymnase et sauter sur la patinoire pour faire quelques entraînements », a laissé savoir l’ailier.
Parlant de ses parents, Gallagher se retrouve en quelque sorte dans une situation  idéale pour réaliser sa mission. C’est le cas puisque sa mère œuvre comme physiothérapeute dans un hôpital de la région de Vancouver alors que son paternel est un entraîneur physique réputé. Ainsi, il peut profiter des conseils de ses parents en plus d’être suivi de près par les physiothérapeutes du Tricolore.  
À ce propos, sa mère est demeurée quelques jours à ses côtés pour lui faciliter la vie à la suite de l’opération méticuleuse.
Gallagher ne reculera devant aucun tir
Au final, Gallagher ne croit pas qu’il perdra de la force dans sa main gauche, mais il ignore si sa mobilité reviendra à sa situation optimale.
« La chose la plus importante à retrouver, c’est la mobilité. Ça va certainement prendre du temps et je devrai continuer de travailler là-dessus même après mon retour. Les doigts (l’auriculaire et l’annulaire) ne vont pas se replacer à 100 %, mais je vais m’y faire, c’est correct », a noté Gallagher.  
Ceci dit, vous pouvez vous fier sur ses paroles, il n’a aucunement l’intention de modifier son style aux inspirations « kamikaze » lorsqu’il reprendra le collier avec le CH.
« Je ne vais rien changer à mon retour. C’est un accident et c’est vraiment poche, mais je vais continuer de jouer de cette manière », a-t-il insisté.
Gallagher a bloqué tellement de tirs dans sa carrière de hockeyeur qu’il a eu besoin que Tomas Plekanec lui crie de retourner au banc avant de le faire.
« Normalement, c’est douloureux, sauf que ça finit par passer. Pas cette fois! Je savais que quelque chose clochait », a raconté Gallagher qui avait rapidement jeté son bâton sur la glace et enlevé son gant pour observer la « scène d’horreur ».
« C’était plutôt dégueulasse, mes doigts pointaient vers le haut en ma direction. J’ai compris que ce n’était pas normal », a-t-il décrit.
Depuis que ce lancer l’a poussé à l’écart du jeu, Gallagher vit une petite torture en regardant ses coéquipiers se démener pour ajouter des points au classement.
« Au moins, l’équipe continue de bien se débrouiller (fiche de 3-2-1). Aussi difficile que ça puisse être de se retrouver à l’écart et de regarder les matchs, ça permet de réaliser à quel point nous avons une bonne équipe », a relevé celui qui espère reprendre là où il a laissé dans quelques semaines.
Sa fougue se transporte sur Twitter 
La déception habite peut-être toutes les parties de son corps alors qu’il doit se contenter d’un rôle de spectateur, mais Gallagher a trouvé le moyen de lancer quelques blagues. De son propre aveu, il jouit de beaucoup trop de temps libres actuellement.
La bonne nouvelle dans cette histoire, c’est que son « pool Fantasy » de la NFL se porte mieux que jamais. Gallagher aurait adoré profiter des jeux vidéo pour se délier les doigts, mais il en est incapable pour l’instant.
Outre ce loisir, Gallagher a été impliqué dans une conversation musclée sur Twitter qui a retenu l’attention avec l’ancien joueur Jim Kyte. L’attaquant du Canadien n’a pas hésité à répliquer à Kyte qui a critiqué les joueurs de la trempe de Gallagher et Brad Marchand.
« Peut-être que je n’aurais pas dû répondre et lui donner cette visibilité. Mais j’étais assis à la maison, frustré d’être blessé et je l’ai vu questionner mon intégrité et ma durabilité. J’ai voulu faire valoir mon point et c’est tout », a expliqué Gallagher.
« Je peux être un peu plus intelligent pour déterminer quand je dois répondre ou non. Mais c’est une période frustrante et j’ai répondu », a-t-il enchaîné, admettant sa déception que ce commentaire provienne d’un ancien joueur.
Bizarrement, Gallagher s’est retrouvé en accord avec Brad Marchand pour la première fois – et probablement la dernière – de sa carrière.
Gallagher s’est donc un peu détaché des réseaux sociaux et le sympathique patineur de 23 ans trouve le temps un peu moins long étant donné que Carey Price traverse un processus similaire au sien.
Comme il le dit lui-même avec le sourire, le fait de partager cette période difficile à deux permet à chacun de demeurer plus « sain » mentalement.

Jim Rutherford estime que Daniel Sprong n'est pas assez utilisé

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Daniel Sprong
Daniel Sprong (Source d'image:PC)

L’un des sujets chauds chez les Penguins de Pittsburgh actuellement concerne l’utilisation de la recrue Daniel Sprong, rapporte Yahoo! Sports.
Plusieurs critiquent que l’attaquant de 18 ans soit laissé de côté tandis que les Pens ont de la difficulté à marquer, eux qui se classent au 26e rang de la LNH pour la moyenne de buts par match à 2,31 et qui se placent au 9e rang du classement dans l’Association Est après avoir perdu quatre de leurs cinq dernières rencontres. Il a disputé 14 des 26 matchs des siens cette saison, et le dernier remonte au 17 novembre. Il avait alors passé seulement 5 minutes 11 sur la glace.
Il a cumulé deux buts jusqu’à maintenant.
Le directeur général de l’équipe Jim Rutherford est l’un de ceux qui ne sont pas satisfaits de la gestion de l’entraîneur-chef Mike Johnson.
« J’ai pressé l’entraîneur de l’envoyer dans la formation, a déclaré Rutherford à Josh Yohe, de DKonPittsburghSports.com, après la défaite de 2-1 face aux Ducks d’Anaheim dimanche soir. Nous devons le voir en action pour mieux l’évaluer. »
Pour Rutherford, il est nécessaire de donner la chance aux jeunes.
« Nous devons faire quelque chose pour faire tourner le vent. Nous n’avons assurément pas répondu aux attentes. Nous sommes dans une position dans laquelle nous ne devrions pas nous trouver, et nous le savons. Je devrai examiner certains trucs. On doit changer quelque chose. »
Sprong, un ancien des Islanders de Charlottetown dans la LHJMQ, est un choix de deuxième tour (46e au total) des Penguins à l’encan 2015

Un moindre mal pour les Coyotes

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Max Domi et Anthony Duclair
Max Domi et Anthony Duclair (Source d'image:Getty)

Max Domi et Anthony Duclair se veulent à la fois le rêve et le cauchemar d'un entraîneur.
Les performances des deux jeunes joueurs vedettes de 20 ans expliquent en grande partie pourquoi les Coyotes de l'Arizona semblent en avance sur leur plan de reconstruction et pourraient même batailler pour une place en séries éliminatoires dès cette saison.
Mais comme c'est souvent le cas avec les jeunes joueurs, ils ont donné quelques cheveux gris à l'entraîneur Dave Tippett dans le processus.
« Ce sont des jeunes joueurs qui font beaucoup d'erreurs, a expliqué Tippett. Mais il faut leur donner toutes les chances de réussir. »
Domi est le meilleur marqueur des Coyotes avec 10 buts et 13 passes en 27 matchs, et Duclair totalise huit buts et sept passes. Le « duo dynamique » est à l'avant-scène du mouvement jeunesse emprunté en Arizona. Cette saison recrue leur donnera l'occasion de grandir dans l'adversité.
Les joueurs étoiles de l'équipe canadienne junior ont été loin d'être parfaits. Ils tentent encore de s'acclimater à la LNH à l'intérieur de la structure préconisée par Tippett, tout en créant des occasions offensivement.
« À un jeune âge, vous devez réaliser ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire à certains moments au cours du match et bien gérer les choses en possession de la rondelle, a analysé Domi. Évidemment, tout dépend du score, de combien de temps il reste au match, contre qui vous jouez et tout le reste. Il y a tellement de choses dont il faut tenir compte. Une fois que vous parvenez à le faire, c'est beaucoup plus facile de contribuer offensivement et de réaliser les jeux que vous voulez faire. »
Domi et Duclair étaient tellement productifs dans les rangs juniors que le défi consiste à les amener à adopter un style où ils doivent jouer dans les deux sens de la patinoire. Tippett est le bon entraîneur pour leur inculquer cela.
« Il s'est montré plus que raisonnable envers nous, les jeunes, a reconnu Duclair. Évidemment, nous allons faire des erreurs. Ça arrive. Mais en même temps, il tient compte de ce que vous allez faire après votre erreur. Allez-vous bouder ou allez-vous revenir et travailler encore plus fort? Il nous laisse exploiter nos aptitutdes, il veut nous voir faire des jeux. »
Menés par Domi et Duclair, les Coyotes de cette année démontrent plus de vitesse et de talent que l'an dernier. L'équipe avait alors terminé au 29e rang de la ligue et réclamé avec le 3e choix au repêchage Dylan Strome, qui pourrait graduer chez les professionnels dès la saison 2016-17.
Il faudra attendre à l'an prochain pour assister aux erreurs de Strome. Permettre à Domi et Duclair de poursuivre leur développement a des implications dès à présent et dans l'avenir.
Domi produit au-delà des attentes, malgré ces quelques erreurs. Et il fait des progrès significatifs pour intégrer le système de Tippett.
« J'essaie, j'essaie, a précisé Domi. Tout repose sur la confiance, d'avoir confiance en nos aptitudes de jouer selon la structure en place et de ne pas avoir à trop y penser. Lorsque vous pensez trop, c'est alors que vous faites des erreurs. Quand ça devient comme votre seconde nature, votre instinct reprend le dessus et c'est exactement ce que vous voulez. »
Malgré la popularité du dur à cuire John Scott au scrutin, Domi pourrait représenter les Coyotes lors du week-end des étoiles de la LNH. Il ne veut pas trop y penser.
« Je suis assez chanceux de jouer avec quelques bons compagnons de trio, ce qui explique en grande partie cela », a conclu Domi.

À Dustin Tokarski de prouver sa valeur

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Un départ pour Tokarski?


Éric Leblanc
BROSSARD – De retour d’un séjour de remise en forme dans la Ligue américaine avec les IceCaps, le gardien Dustin Tokarski a évacué un peu de rouille de son système et il voudra certainement le démontrer au cours des prochains jours.
Le dernier départ dans la LNH du gardien de 26 ans remonte au 3 avril si bien que le Canadien a jugé sage de l’envoyer aiguiser ses réflexes devant le filet de l’équipe de Sylvain Lefebvre.
Au cours de ses deux sorties, Tokarski n’a pas savouré la victoire, mais il a effectué 36 arrêts sur 38 lancers à son premier match et 26 sur 29 à son suivant.
En raison de l’absence de Carey Price, les dirigeants du Canadien ont déterminé qu’il s’agissait de la meilleure préparation pour Tokarski en vue d’un mois de décembre qui s’annonce éprouvant.
D’ici la conclusion de ce mois, le Tricolore disputera notamment trois séries de deux matchs en deux jours. De plus, le CH jouera les six premières rencontres d’une séquence de huit matchs sur des patinoires adverses entre le 19 décembre et le 5 janvier.
Il ne serait donc pas étonnant que Tokarski soit envoyé dans la mêlée dès mercredi lors de la visite des Bruins ou jeudi au domicile des Red Wings.
Même si tout indique qu’il est revenu dans le giron du CH pour voir de l’action, Tokarski ne perçoit pas ce contexte d’une manière différente.
« La préparation ne change pas vraiment puisque c’est mon rôle d’être prêt pour jouer tous les jours », a-t-il brièvement indiqué.
Relégué à un rôle distant depuis le lancement de la saison 2015-2016, Tokarski n’a pas caché que les dernières semaines ont été éprouvantes.
« C’est vrai que j’ai traversé un peu d’adversité, mais ça me permet de démontrer mon caractère et je dois continuer de me battre pour jouer plus souvent », a confié celui qui semblait détendu devant les journalistes.
Mais comme Tokarski s’est empressé de le rappeler, il peut difficilement se plaindre de son sort.
« Mon métier est de jouer au hockey, ce n’est pas si mal comme travail », a relativisé le cerbère originaire de la Saskatchewan.
Tokarski a dégringolé au troisième rang de l’organigramme du club à la suite de l’éclosion de Mike Condon. Leur style et leur physique ne se ressemblent pas tant, mais Tokarski a soutenu qu’il pouvait apprendre de Condon.
« Absolument, chaque gardien possède des attributs que l’on peut observer. C’est un bon gardien, il est imposant, il se déplace et il est un très bon coéquipier », a-t-il dit.
À cinq pieds onze pouces, Tokarski se bat pour un poste régulier dans la LNH avec plusieurs gardiens nettement plus grands que lui. Selon ses dires, cet écart ne l’affecte pas.
« Il existe assurément d’excellents gardiens de six pieds cinq pouces, mais également de bons à cinq pieds dix pouces. À mon avis, tu mérites du crédit dès que tu peux arrêter ces lancers », a- jugé le numéro 35.
Rencontré après un entraînement d’équipe sur les terrains de soccer du Complexe sportif Bell de Brossard, Tokarski a convenu que le détour avec les IceCaps était la bonne option.
« C’était bénéfique de pouvoir jouer. Je me sentais assez bien et mieux plus que le match avançait. Ça faisait quand même un certain temps que je n’avais pas joué », a-t-il décrit en se disant satisfait de ses prestations.
« Oui, je suis plutôt content même si le résultat n’a pas été celui que l’on désirait. »
En retournant faire un tour avec les IceCaps, Tokarski a pu observer l’atmosphère qui règne actuellement dans le club-école du CH. Disons que le moral est bon pour l’équipe qui se situe au cinquième échelon de l’Association Est.
« Près de la moitié du club a été rappelée! », a lancé Tokarski pour confirmer que les sourires ne sont pas rares au sein de cette formation.
Questionné à savoir si le contexte est plus plaisant qu’à Hamilton, Tokarski a remis les choses en perspective.
« Hamilton avait connu des ennuis au niveau des victoires au cours des dernières années donc l’atmosphère est assurément meilleure présentement », a-t-il indiqué sans vouloir blâmer la ville ontarienne.
Parlant de victoire, Tokarski espère prouver qu’il peut contribuer à cet objectif avec le CH. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a des choses à prouver, ayant gagné un seul de ses sept derniers départs avec Montréal.

Vote important pour l’avenir des Panthers mardi

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Les Panthers
Les Panthers (Source d'image:PC)

L'avenir des Panthers pourrait se jouer demain.
Les élus du comté de Broward, dans le sud de la Floride, voteront pour déterminer s'ils accordent 86 millions de dollars de fonds publics aux Panthers.
Sur les huit élus pouvant voter, deux ont déjà confirmé qu'ils voteraient contre la motion. Quatre seraient en faveur, alors qu'un seul s'est dit ouvert aux deux options.
Le maire de Broward, Marty Kiar, admet qu’il s’agit d’une décision difficile.
« Il y a des bénéfices pour le comté et des points négatifs, dit-il. On veut simplement faire ce qu’il y a de mieux pour le comté. On aimerait avoir une boule de cristal. »
Les Panthers évoluent au BB&T Center, qui a été construit à Sunrise il y a près de 20 ans. Le comté et les Panthers remboursent tous deux les dettes pour la construction de l’aréna.

Les revenus montent, l’expansion reste au neutre

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L'expansion à l'ordre du jour à Pebble Beach


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PEBBLE BEACH - Pendant que les revenus de la LNH grimpent et qu’ils pourraient entraîner une hausse de quelque 3 millions $ du plafond salarial l’an prochain, les projets d’expansion vers Québec et Las Vegas demeurent au neutre.
Étudiés en profondeur pendant près de trois heures en comité exécutif* en matinée lundi, les dossiers de Québec et Vegas ont simplement été présentés aux 20 autres formations au cours de l’après-midi. « Ils nous ont résumé les discussions de ce matin. On dirait que ça fait deux ans (sic) qu’on parle des mêmes affaires. Garry fait beaucoup de travail, mais on n’est pas rendu au point ou il va y avoir une décision tout de suite », a indiqué Luc Robitaille à sa sortie de la salle de réunion.
On a ensuite demandé au président des affaires corporatives et gouverneur associé des Kings de Los Angeles s’il croyait que les 30 équipes voteraient bientôt sur les projets d’expansion. Luc Robitaille a alors esquissé quelques moues avant de répondre : « Je ne pense pas ».
Il serait donc surprenant que les gouverneurs tiennent un scrutin dès leur prochaine rencontre, lors du Match des étoiles qui se tiendra à Nashville, à la fin du mois de janvier. Pour que Québec et/ou Las Vegas puissent effectuer leur retour ou leur entrée dans la LNH en 2017-2018, il faudrait alors que les gouverneurs approuvent les projets lors de la réunion de juin prochain, à Las Vegas, dans le cadre des remises annuelles des trophées et autres honneurs individuels.
Là encore, rien ne semble acquis.
Est-ce là une très mauvaise nouvelle pour Québec et Las Vegas?La réponse est non. Vrai que la patience des amateurs de Québec et de Vegas est mise à rude épreuve, mais comme il l’a fait à plusieurs reprises au cours des derniers mois, Gary Bettman a spécifié que la date la plus hâtive pour une éventuelle expansion était 2017. Ça ne veut toutefois pas dire qu’elle ne pourrait pas être retardée d’une, voire deux saisons.
Car au-delà du temps nécessaire pour permettre à Québec et Las Vegas d’établir les cadres de leur organisation, autant sur le plan sportif qu’administratif, il faut aussi penser aux équipes actuelles. La LNH doit donner assez de temps aux 30 clubs pour qu’ils puissent planifier leurs stratégies en fonction d’un éventuel repêchage d’expansion. Des stratégies qui varieront beaucoup selon que la LNH donne son aval à une ou à deux nouvelles équipes.
À titre d’exemple, au lieu de conclure une ou des transactions pour se départir de jeunes joueurs qui n’ont pas d’avenir ou de vétérans qui n’ont plus d’avenir au sein de leurs organisations, le Canadien comme les 29 autres formations pourraient décider de les garder afin de les offrir dans le cadre d’un éventuel repêchage d’expansion. Une stratégie qui leur permettrait d’éviter de perdre des joueurs auxquels ces équipes tiennent vraiment.
Questionné à savoir si la présentation des candidatures de Québec et de Las Vegas avait soulevé de l’enthousiasme de la part des gouverneurs ou qu’elles avaient au contraire suscité des réactions négatives, Geoff Molson a tranché en qualifiant de « neutre » l’accueil des propriétaires.
« C’est une réaction normale considérant l’état des dossiers. Nous n’avons pas débattu du projet d’expansion. On nous a présenté les dossiers. On nous a fourni des données sur les deux villes, sur les marchés. On nous a informés », a ajouté le propriétaire du Canadien de Montréal.
Bettman garde le cap
Commissaire de la LNH, Gary Bettman a maintenu le cap adopté depuis un an déjà alors qu’il a ouvert la porte à la possibilité d’étendre les cadres de son circuit vers Québec et Las Vegas.
« Le dossier suit son cours. Nous avons une décision d’affaire à prendre. Une décision importante. Et nous devons prendre le temps nécessaire pour analyser tous les détails. C’est long, mais nous ne sommes pas pressés. Nous n’avons pas encore déterminé si une expansion à une ou deux équipes est vraiment souhaitable », a répété Gary Bettman.
À un collègue venu de Las Vegas qui a demandé au commissaire de la LNH quel message il lançait aux quelque 14 000 amateurs de hockey qui ont signé des promesses d’achat de billets de saison dans le cadre de la campagne promotionnelle lancée par Bill Foley, Gary Bettman a répondu : « D’être patients! »
En passant, l’amphithéâtre de Las Vegas ouvrira ses portes le 6 avril prochain. Une dizaine de jours avant la date initialement prévue. À l’image du Centre Vidéotron, le Las Vegas Arena – il sera certainement bientôt rebaptisé au nom d’une riche compagnie qui paiera le gros prix – aura été construit en respectant non seulement l’échéancier, mais aussi le budget prévu. C’est le groupe rock « The Killers », un groupe originaire justement de Las Vegas, qui procédera à l’ouverture officielle de l’amphithéâtre.
S’il est demeuré très vague dans ses commentaires reliés à l’évolution et à un possible échéancier à respecter, Gary Bettman a toutefois indiqué qu’il était en contact avec les responsables des deux projets d’expansion.
« Ils ne sont pas impliqués dans les discussions, mais nous les gardons informés. Nous avons en main toutes les informations nécessaires pour effectuer notre travail, nos analyses. Il faut simplement nous donner le temps d’étudier le dossier. »
Gary Bettman s’est toutefois montré très ferme pour démentir des rumeurs selon lesquelles la lenteur du processus en cours servait la cause de la LNH afin d’ajouter d’autres candidatures.
« C’est catégoriquement faux. Le projet d’expansion à l’étude présentement concerne uniquement Québec et Las Vegas. Si jamais d’autres villes posent leur candidature, cela se déroulera dans un tout nouveau processus. »
Plafond à 74 millions $
Bien que très réservés dans leurs commentaires reliés au projet d’expansion, le commissaire et ses patrons – les 30 propriétaires – souriaient d’aise en convenant que les revenus de la LNH étaient toujours à la hausse en dépit des fluctuations à la baisse du dollar canadien.
« Sur ce point, les nouvelles sont très bonnes », a d’ailleurs convenu le propriétaire du Canadien Geoff Molson.
La possibilité que le plafond puisse passer de 71,4 millions $ qu’il est actuellement à 74,4 millions $ l’an prochain réjouissait aussi le propriétaire du Tricolore.
« Je ne sais pas si ce chiffre est déjà confirmé, mais si cela se concrétise, ça fera l’affaire du Canadien de Montréal.»
Dans son point de presse, Gary Bettman ne pouvait assurer que le plafond grimpera de 3 millions $ l’an prochain. Il a toutefois convenu que c’était une possibilité.
« Vous êtes nombreux à croire que la baisse du dollar canadien a des répercussions très négatives sur nos revenus. Oui le dollar baisse, mais les conséquences sont beaucoup moins néfastes que plusieurs le croient. Cela démontre d’ailleurs la santé financière de notre ligue. Les chiffres sont encore très provisoires. Mais à la lumière des analyses préliminaires que nous sommes en mesure de faire, on peut prévoir que le plafond restera où il est actuellement ou grimpera de quelque 3 millions $, peut-être un peu plus, l’an prochain. »
Gary Bettman a assuré que les 30 gouverneurs avaient applaudi les améliorations apportées cette saison par la prolongation à trois contre trois et les contestations accordées aux entraîneurs-chefs dans le cadre de buts litigieux.
La question des commotions cérébrales et du protocole mis de l’avant en début de saison pour mieux les détecter lors des matchs sera abordée mardi seulement. Tout comme les compensations accordées aux équipes qui obtiennent un choix au repêchage lorsqu’un club adversaire embauche un entraîneur ou membre de l’état-major après qu’il eut été congédié.
Ces compensations n’ont jamais été prisées par le commissaire et plusieurs croient que Gary Bettman pourrait carrément les abolir dans le cadre de la réunion qui se terminera sur l’heure du lunch mardi.
« On doit vous garder des sujets de discussion pour demain », a lancé Bettman en guise de conclusion de son point de presse.
* Les dix équipes siégeant au comité exécutif de la LNH sont Anaheim, Boston – Jeremy Jacobs est d’ailleurs le président du comité – Calgary, Caroline, Chicago, Minnesota, Philadelphie, Tampa Bay, Toronto et Washington. Le propriétaire et gouverneur des Flyers, Ed Snider n’est pas à Pebble Beach cette semaine en raison de problèmes de santé selon notre collègue Pierre LeBrun de TSN.