mercredi 2 décembre 2015

Douloureuse défaite pour les Sénateurs

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Publié le 01 décembre 2015 à 22h40 | Mis à jour le 02 décembre 2015 à 08h45
Craig Anderson a tenté de garder les siens... (Fred Chartrand, La Presse Canadienne)
FRED CHARTRAND, LA PRESSE CANADIENNE

Craig Anderson a tenté de garder les siens dans la partie, mais il a dû s'avouer vaincu à deux reprises en deuxième période devant le barrage de 18 tirs des Flyers
Le premier match au retour d'un long voyage est souvent difficile.
Dans la Ligue nationale de hockey, tout le monde semble au courant de cette réalité. Personne ne peut expliquer pourquoi ça se passe souvent ainsi. C'est comme ça. C'est tout.
Dave Cameron a bien mis ses joueurs en garde avant de les laisser sauter sur la patinoire du Centre Canadian Tire, mardi.
Ça n'a rien changé.
Les Sénateurs d'Ottawa ont connu un départ correct, mais ils ont frappé un mur au début de la deuxième période. Résultat, ils ont été battus 4-2 par les Flyers de Philadelphie.
Ils ont perdu le match... et deux attaquants. Milan Michalek et Mika Zibanejad ont fini la soirée à l'infirmerie.
Techniquement, ils sont tous les deux blessés au «haut du corps». Le premier a bloqué un lancer avec une main. L'autre a reçu un coup de coude du défenseur Radko Gudas en plein visage.
«Milan... Il en a pour un bout de temps, j'ai bien peur. Mika... Je ne sais pas trop ce qui va se passer avec lui», a indiqué Cameron après le match.
On dira ce qu'on voudra. Même si les Flyers avaient gagné trois de leurs quatre dernières parties, ils ne sont toujours pas équipés pour intimider leurs adversaires.
En fait, 2015 n'est pas exactement l'année des clubs sportifs de Philly.
Les Phillies étaient mauvais. Les Eagles le sont tout autant. Les 76ers ont remporté mardi leur premier match après avoir subi 18 revers consécutifs en levée de rideau.
Au premier tiers, pourtant, tout était sous contrôle. Les Sénateurs, tout comme les Flyers, jouaient de prudence. Ça laissait présager un match ennuyeux, mais efficace.
Au retour de la première pause, tout a changé. Durant l'engagement du milieu, les visiteurs ont décoché pas moins de 18 lancers vers le filet de Craig Anderson.
La fatigue s'est peut-être fait sentir...
«La fatigue, c'est une excuse. Tous les joueurs qui évoluent dans notre ligue devraient être capables de vivre avec la fatigue», croit Cameron.
Anderson, qui avait obtenu le départ dans un huitième match consécutif, n'a pas joué son meilleur match. Les défenseurs Shayne Gostisbehere et Evgeny Medvedev l'ont battu avec des lancers venus de loin.
Dans le cas de Medvedev, qui vient de débarquer en Amérique du nord à 33 ans, il s'agissait d'un premier but en carrière dans la LNH.
Le but de la victoire a été marqué par un attaquant. Wayne Simmonds a récupéré son propre retour, juteux, pour l'inscrire.
L'ailier en puissance a également marqué le but gagnant dans le match précédent des Flyers, samedi, au Madison Square Garden de New York.
Simmonds a complété sa soirée en grand, bloquant un lancer d'Erik Karlsson afin de mieux préparer le but d'assurance marqué par son copain Sean Couturier dans un filet désert.
Steve Mason a été solide, à son bout de la patinoire, pour signer sa deuxième victoire d'affilée.
Zack Smith et Mike Hoffman l'ont battu.
Le numéro 68, en grande forme, a maintenant inscrit huit points à ses cinq dernières parties.
Erik Karlsson n'a pas participé au pointage. Sa séquence de neuf parties consécutives avec au moins un point a donc pris fin.

Eugenie Bouchard confirme sa présence aux Internationaux d'Australie en janvier

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Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard (Source d'image:PC)

SYDNEY, Australie - Eugenie Bouchard a confirmé sa présence aux Internationaux de tennis d'Australie, dont le coup d'envoi sera donné le 18 janvier.
En plus de Bouchard, le directeur du tournoi Craig Tiley a également annoncé que Serena Williams et Juan Martin del Potro seront de la partie.
Bouchard a repris l'entraînement tout récemment, elle qui était en convalescence après avoir souffert des symptômes d'une commotion cérébrale à la suite d'une chute dans les vestiaires aux Internationaux des États-Unis en septembre.
La Montréalaise de 21 ans avait tenté un retour à la compétition à Pékin, début octobre, mais elle avait abandonné dès son match de premier tour contre l'Allemande Andrea Petkovic (6-2, 1-1).
Bouchard a connu une année 2015 ardue. Incapable de répéter ses succès de la saison précédente en Grand Chelem, elle a compilé un palmarès de 13-18, glissant du 7e à la 49e place au classement WTA.
Williams, qui a remporté six titres en Australie, dont celui de 2015, a fait une pause après sa défaite aux mains de l'Italienne Robert Vinci en demi-finale des Internationaux des États-Unis.
L'Argentin del Potro se rétablit pour sa part d'une blessure au poignet.

Marc-André Bergeron a été conquis par le talent d'Auston Matthews, chez les Lions de Zurich

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Auston Matthews
Auston Matthews (Source d'image:Getty)

Nicolas Landry
MONTRÉAL – Marc-André Bergeron les appelle les spécialistes des pratiques. « En Europe, je te dirais qu’il y en a quelques-uns comme ça! », témoigne le vétéran défenseur à l’autre bout du fil.
Parce qu’il avait déjà vu neiger, Bergeron a d’abord contenu son enthousiasme quand il a vu Auston Matthews effectuer ses premiers coups de patin à l’entraînement avec les Lions de Zurich. Pas de doute, le jeune se démarquait du lot, mais pourquoi ne pas attendre de voir comment il se tirerait d’affaire dans un vrai match avant de s’emporter?
Quand Matthews a finalement atteint l’âge légal pour faire ses débuts professionnels dans la Ligue nationale suisse, Bergeron s’est rallié à la masse sans offrir de résistance.
« Il ne bluffait pas! », s’exclame le volubile Trifluvien, qui dispute sa troisième saison avec la puissante formation helvète. « C’est un solide. Quand il joue pour nous, ce n’est pas compliqué, il change la game. Personne n’est vraiment capable de l’arrêter. »
Auston MatthewsMatthews est ce jeune prodige américain qui est né deux jours trop tard pour être admissible au repêchage 2015 de la Ligue nationale. Plutôt que de connaître une carrière parallèle à celle de Connor McDavid et Jack Eichel, il doit donc patienter jusqu’à l’été prochain avant de connaître les couleurs qu’il défendra dans le circuit Bettman.
À la recommandation de son agent Pat Brisson, Matthews a levé le nez sur les options plus traditionnelles – les rangs universitaires américains ou le hockey junior canadien – et a obtenu une dérogation pour jouer en Europe. Le surdoué de l’Arizona a jusqu’ici obtenu 19 points en 17 rencontres. Parmi les joueurs ayant disputé au moins 15 parties, on n’en dénombre que sept autres qui produisent comme lui à un rythme supérieur à un point par match.
« S’il avait fallu qu’il joue junior, ça n’aurait pas eu de sens. D’après moi, il aurait ramassé 200 points! », s’emporte Bergeron.
« C’est un joueur complet comme il s’en fait peu. Le calibre de jeu est assez fort ici et les gars ont de la misère à lui enlever la rondelle. Il est gros, a une bonne vision du jeu et peut marquer des buts de toutes les façons. Il est agile, mais il peut aussi bien foncer au filet et pelleter la rondelle dans le but. C’est tout un joueur de hockey. L’équipe qui va avoir la chance de mettre la main dessus l’an prochain va se retrouver avec tout un espoir. »
Des joueurs exceptionnels, Bergeron en a connu d’autres. À sa première saison avec le Lightning de Tampa Bay, il a vu Steven Stamkos marquer 45 buts à l’âge de 20 ans. Trois ans plus tard, il se retrouvait dans le même vestiaire que Jeff Skinner, récipiendaire du trophée Calder à 18 ans. Selon lui, Matthews est de la même lignée.
« Je te dirais qu’il ressemble à un Jeff Skinner, mais en plus gros, compare-t-il. Il manie la rondelle... tac-tac-tac-tac-tac! Skinner était un peu comme ça, sauf qu’il ne faisait même pas 6 pieds. Auston, c’est un cheval. »
« C’est sûr que la Ligue nationale, c’est une autre étape, mais je crois qu’il est dans la catégorie des gars qui peuvent arriver là et prendre leur place rapidement. Il sera un joueur qui fera la différence assez rapidement dans sa carrière », ajoute celui qui a joué 490 matchs dans la LNH.
La fontaine de Jouvence
Bergeron venait tout juste de compléter ses réservations pour des vacances de Noël à Paris quand la capitale française a été la cible d’attentats terroristes le 13 novembre dernier. Bien assez vite, les plans sont tombés à l’eau et toute la petite famille s’est retrouvée avec du temps libre imprévu pour le temps des Fêtes.
C’est alors qu’il a commencé à reconsidérer une offre qu’il avait refusée lors des deux années précédentes et qui était récemment revenue sur la table. Au moment de s’entretenir avec le RDS.ca, Bergeron envisageait fortement d’aller représenter le Canada au tournoi de la Coupe Spengler à la fin du mois. Rob Cookson, un adjoint de Marc Crawford à Zurich, occupera les mêmes fonctions auprès de Guy Boucher et a travaillé fort pour convaincre son défenseur de l’accompagner.
Marc-André Bergeron« Je n’ai jamais joué pour le Canada dans aucune compétition internationale. Mais là mes enfants sont rendus assez vieux pour nous accompagner et Davos, c’est une superbe ville où on peut skier. On pourrait joindre l’utile à l’agréable. Je trouverais ça le fun que mon petit gars de 6 ans voie son père jouer pour Équipe Canada… même si on s’entend que ce n’est pas les Olympiques! »
En Suisse, les Bergeron filent le parfait bonheur. Au travail, le patriarche ne pourrait demander mieux. Les Lions ont remporté le championnat dès son arrivée il y a deux ans, se sont inclinés en finale l’année dernière et occupent présentement le sommet du classement général à la mi-saison. Et quand le hockey lui permet de prendre une pause, le quatuor parcourt l’Europe et apprivoise de nouvelles cultures.
« Ça a tourné exactement comme on l’espérait. On est dans une belle partie de notre vie présentement », se félicite l’ancien numéro 47 du Canadien.
Bergeron est parti pour l’Europe après une saison au cours de laquelle il n’avait joué que 12 matchs avec le Lightning et 13 avec les Hurricanes. Il allait bientôt avoir 33 ans et sentait que sa carrière avait besoin d’un nouveau souffle.
« La Ligue nationale, j’ai quand même aimé ça! C’était un rôle différent et c’était bien correct. Sauf qu’après dix ans, je trouvais que j’étais en train de perdre un peu le contrôle de ma destinée et j’avais peur de me retrouver à faire la navette. Si je n’avais jamais atteint la LNH, peut-être que j’aurais continué. Mais j’ai pris une autre avenue et je suis bien content de l’avoir fait. »
Dans la Ligue nationale, Bergeron était surtout reconnu pour la puissance de son lancer frappé et était souvent utilisé comme spécialiste de l’attaque à cinq. En Suisse, il est demeuré un arrière à caractère offensif, mais sa réalité a quelque peu changé. Les nouvelles dimensions de la patinoire, notamment, ont affecté la vélocité de son tir sur réception, une arme qui lui a valu trois saisons d’au moins 12 buts dans la LNH.
« Ma femme n’arrête pas de le dire : ‘T’es trop loin quand tu lances! Avance-toi!’ », rigole l’auteur de trois buts en 24 matchs depuis le début de la saison.
« C’est une des raisons, mais ce n’est pas juste ça, poursuit-il plus sérieusement. Dans la Ligue nationale, j’étais souvent le gars qu’on positionnait juste pour prendre le gros lancer tandis qu’ici, je haut dans la zone. Je suis celui qui fait les jeux, qui distribue la rondelle. C’est sûr que ça change ma game en général. »
Bergeron écoule présentement la dernière année d’un contrat de trois ans avec les Lions. La santé est bonne et si on lui en donnait l’occasion, il n’hésiterait pas à doubler la durée de cette association pour terminer sa carrière dans sa ville d’adoption.
« Depuis quelques années, on dirait que je me suis fixé le chiffre 38 [ans] dans la tête et plus ça va, plus je trouve que c’est sensé. Physiquement, je me sens beaucoup mieux qu’à mes dernières années dans la Ligue nationale. Je ne pense pas que je commencerais à déménager, mais si j’ai la chance de rester à Zurich, ça serait vraiment mon option numéro un. Tranquillement, on s’en va vers les négociations. J’ai hâte de voir comment tout ça va se terminer, mais je me sens en forme pour continuer. »

Fier du travail des unités spéciales

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 01 décembre 2015 à 23h17. Modifié par Charles Payette le mercredi 02 décembre 2015
Fier du travail des unités spéciales
PC - Graham Hughes
(98,5 fm) - Le héros du match, le capitaine Max Pacioretty, a souligné le travail des unités spéciales dont la contribution a fait la différence dans la victoire du Canadien contre Columbus.
Max Pacioretty
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Mis en ligne le mardi 01 décembre 2015 dans Bonsoir les sportifs et Après-match du Canadien avec Ron Fournier, Martin McGuire et Dany Dubé
«Ils ont eu leurs chances en avantage numérique, a analysé le capitaine. Notre escouade pour écouler les pénalités a fait du gros travail et c'est l'avantage numérique qui a fait la différence.»

Si Pacioretty estimait que l’équipe avait accordé trop d’occasions à l’adversaire de générer de l’offensive, il a aimé la manière dont elle a joué sur l’ensemble du match.

«On a fait les jeux qu’on devait faire, a dit Pacioretty. Plus le match avançait plus il y avait des ouvertures. Je crois que n’importe qui aurait plu faire la différence.»

Concernant la décision de Nathan Beaulieu d’engager le combat contre Nick Foligno, Pacioretty s’est impressionné par la solidarité envers ses coéquipiers, démontré par le jeune défenseur.

«C’était dans le feu de l’action, a-t-il déclaré. Il a défendu son coéquipier, ce qui est très respecté dans le vestiaire. On ne souhaite pas le voir au banc des punitions parce qu’il joue tellement bien, mais ça inspire tout le monde lorsqu’un coéquipier se tient debout comme il l’a fait après un geste qui aurait dû être sanctionné»

Pour P.K. Subban qui a joué presque 30 minutes en raison de l’expulsion d’Alexei Emelin il était surtout content de voir Beaulieu de retour au jeu.

«C’est un vrai dur, a dit Subban. J’étais content de voir que ça allait et ça paraissait sur la patinoire. Quand il s’est fait frapper, je crois qu’il a été ébranlé, mais après ça, il paraissait bien sur la glace.»

Subban a aussi salué le travail du gardien Mike Condon

«Il fait ce qu’il avait à faire, a constaté le numéro 76. Il excelle depuis le début de la saison. Il nous met en position de gagner des matchs, c’est tout ce qu’on peut lui demander.»

Quant à celui qui a la mission de chasser les immenses patins de Carey Price en son absence, il demeure calme, humble et serein.

«On savait qu’il y aurait beaucoup de circulation devant le but, a dit Condon. Il faut tenir son territoire et tenter de trouver la rondelle de quelque manière que ce soit. On a travaillé là-dessus cette semaine. On était bien préparé.»

Condon a été impressionné par le travail de la brigade défensive privé d’Emelin à compter de la fin de la première période.

«Ils ont été incroyables, a dit Condon. Un moment on a pensé qu’on avait plus que quatre défenseurs. C’est difficile de sauter sur la patinoire à tous les deux changements et travailler contre une équipe qui presse si fort en échec avant. Il se sont fait beaucoup frapper, mais ils ont tenu le coup.»

L’attaquant Dale Weise a encore une fois été très impliqué dans la rencontre, fabriquant le jeu qui a mené au but de Max Pacioretty. Il était encore excité par la manière dont l’avantage numérique a changé le cours du match en fin de troisième période.

«Cette année, il y a un sentiment d’urgence sur l’attaque à cinq, tard dans les matchs, a raconté Weise. Les gars plongent pour garder la rondelle dans le territoire pour faire le gros jeu. 

CANADIENS PATRICK ROY ET LE CH: LE DIVORCE 20 ANS PLUS TARD

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Publié  | Mis à jour 
Il y a 20 ans, le 2 décembre 1995, Patrick Roy disputait son dernier match dans l’uniforme du Canadien de Montréal. Voici un bref résumé de ce sombre épisode de la carrière du célèbre gardien et de l’histoire du Tricolore:
1 – Une dégelée
Les Red Wings de Detroit se sont présentés au Forum en ayant l’intention de profiter du mauvais début de saison du CH, qui était sur une séquence de plusieurs revers, même après l’arrivée du successeur à Jacques Demers, Mario Tremblay. Et ils ne ratent pas leur objectif, démolissant le CH 11-1, la pire dégelée de la formation devant ses partisans.
2 – Les bras au ciel
Au cours de la deuxième période, blasés, les spectateurs ont applaudi avec ironie leur idole après qu’il eut réalisé un arrêt de routine. En guise de réplique, le gardien a levé les bras dans les airs, une image qui restera gravée dans les mémoires longtemps.
3 – Un regard et un message clair
Malgré la déconfiture de sa troupe, Tremblay s’est entêté à garder Roy devant le filet. Il a finalement choisi de le remplacer à mi-chemin en deuxième par Pat Jablonski. «Casseau» avait accordé neuf buts sur 26 tirs. À son retour au banc, il a lancé un regard noir à son entraîneur avant de revenir sur ses pas pour aller parler au président du club, Ronald Corey, assis dans la première rangée. «C’est mon dernier match à Montréal», a lancé l’athlète.
4 – Humiliation
Roy a plus tard affirmé aux journalistes que Tremblay l’avait laissé devant la cage du Tricolore avec l’intention de l’humilier. Il a ajouté qu’il était dégoûté par l’attitude générale qui régnait au sein de l’équipe. Le lendemain, le Canadien l’a suspendu.
5 - La transaction qui fait toujours jaser
Fraîchement arrivé en poste, le directeur général Réjean Houle a la mission d’échanger Roy le plus rapidement possible. Quatre jours seulement après les incidents, le gardien est finalement envoyé à l’Avalanche du Colorado, en compagnie du vétéran Mike Keane. En retour, le Tricolore a obtenu le prometteur gardien Jocelyn Thibault ainsi que les attaquants Martin Rucinsky et Andrei Kovalenko. En juin 1996, Roy savourera la troisième de ses quatre conquêtes de la Coupe Stanley.
6 - Le retour
En 2008, l’organisation montréalaise célèbre son centenaire et décide de faire les choses en grand. Le 22 novembre, les exploits de «Casseau» sont immortalisés quand son chandail numéro 33 est porté dans les hauteurs du Centre Bell aux côtés de plusieurs autres légendes. «Je suis peut-être parti sans pouvoir dire au revoir comme je l’aurais souhaité, mais j’ai toujours gardé de beaux souvenirs de Montréal», avait-il mentionné. «Ce soir, je rentre chez nous.»
Trop d’attentes
Évidemment, lorsque l’on est échangé contre un joueur qui possède déjà deux bagues de championnat, les attentes sont élevées. Repêché au premier tour, 10e au total, par les Nordiques de Québec en 1993, Jocelyn Thibault n’est jamais devenu le gardien d’avenir que le CH voyait en lui. Au total, le Québécois aura disputé 158 matchs avec l’équipe, avant de quitter pour Chicago.
Un départ prometteur
Âgé de 24 ans, Martin Rucinsky connaît des débuts fracassants avec le Tricolore, récoltant 60 points en seulement 56 duels. Le Tchèque a notamment eu des saisons de 28 et 25 buts avec le Bleu-Blanc-Rouge, mais il ne s’est jamais établi comme un joueur élite. Il est échangé aux Stars de Dallas en 2001 dans la transaction ayant amené Donald Audette dans la métropole québécoise.
Il n’a fait que passer
Fort d’une production de 22 points en 26 sorties avant son arrivée à Montréal, Kovalenko ne portera le chandail du Canadien que pour 51 rencontres, lors desquelles il a amassé 34 points, dont 17 filets. Le Russe, qui n’a jamais répondu aux attentes, est ensuite passé aux Oilers d’Edmonton contre l’attaquant à caractère défensif Scott Thornton.

Max Pacioretty fait payer Scott Hartnell et les Jackets

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Jean-François Chaumont

Dernière mise à jour: 02-12-2015 | 00h08
MONTRÉAL - John Tortorella hochait la tête par dégoût après la punition à Scott Hartnell en fin de troisième période. Le bouillant entraîneur des Blue Jackets de Columbus devait fulminer encore plus quand il a vu Max Pacioretty déjouer Sergeï Bobrovsky quelques secondes plus tard.
Le Canadien de Montréal a ainsi triomphé des Jackets 2-1, mardi, au Centre Bell. Pacioretty a marqué son 13e but de la saison, mais cette fois le 13 était chanceux. Il a surpris le gardien russe d'un tir bas après un relais précis de Dale Weise.
Avant ce jeu, le Tricolore avait été blanchi en trois occasions en supériorité numérique.
L'histoire retiendra de cette rencontre qu'il s'agissait de la 700e de Michel Therrien derrière un banc de la Ligue nationale de hockey. Mais, on retiendra très peu d'autres éléments.
Mike Condon a bloqué 22 tirs pour obtenir son neuvième gain de la campagne.
À la recherche de la bonne étincelle à l'attaque, Therrien a remodelé trois de ses quatre trios à partir de la fin de la deuxième période. Seulement l'unité d'Alex Galchenyuk avec Lars Eller et Sven Andrighetto est demeurée intacte.
Réunis pour une rare fois cette année, Desharnais et Pacioretty se retrouvaient sur la glace lors du but vainqueur, avec 129 secondes à jouer en troisième.
«C'était le bon choix, Michel a le don de faire des changements payants, a dit Pacioretty. Il a un bon instinct pour détecter quand nous avons besoin de brasser la soupe. Il y a des blessés parmi nos attaquants et c'est plus difficile de garder une grande stabilité.»
Pour plus de 40 minutes, le CH a jonglé avec seulement cinq défenseurs en raison de l'expulsion d'Alexeï Emelin.

PASSE INGÉNIEUSE DE THOMAS

Le Tricolore a donné le premier coup assez rapidement. Dès la troisième minute, Paul Byron a redirigé une passe parfaite de Christian Thomas pour déjouer Bobrovsky. C'était le troisième but de «Ti-Paul» dans l'uniforme bleu-blanc-rouge. Pour Thomas, il s'agissait de son premier point à son deuxième match depuis son rappel des IceCaps de St. John's.
Coincés de longues minutes dans leur territoire, les Jackets ont renversé la vapeur en fin de première. Nick Foligno a créé l'égalité en battant Condon de vitesse en contournant le filet.
Quelques secondes plus tard, Emelin a pris le chemin des douches. Le Russe a frappé Matt Calvert dans son angle mort même si ce dernier n'avait pas la rondelle. Avec Greg Pateryn qui lui souffle dans le cou, Emelin cherchait possiblement la grosse mise en échec pour gagner la confiance de ses entraîneurs. Ce n'était pas la bonne décision.

DU RIFIFI

Il n'y a pas eu de but en deuxième période, mais il y a eu quelques altercations. Foligno n'a pas agrandi son cercle d'amis dans la région montréalaise en sortant le genou contre Tomas Fleischmann. Si Tom Gilbert a répliqué poliment au capitaine des Blue Jackets, Nathan Beaulieu l'a invité pour une petite valse.
Foligno a toutefois fait plier les genoux à Beaulieu avec deux solides droites au visage. Même s'il semblait sonné, l'Ontarien n'a pas quitté le match pour la chambre noire afin de suivre le protocole en cas de commotion cérébrale.
En troisième période, le Canadien a trouvé une autre façon de gagner. Merci à Hartnell pour sa punition et à Pacioretty pour son but.
Le CH (19-4-3) jouera son prochain match jeudi soir contre les Capitals de Washington.
AUSSI SUR CANOE.CA

Therrien agacé par les questions sur le protocole des commotions

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 01 décembre 2015 à 23h53. Modifié par Charles Payette le mercredi 02 décembre 2015
Therrien agacé par les questions sur le protocole des commotions
PC - Graham Hughes
(98,5 Sports) - Même s'il a fait face à la situation avec humour, Michel Therrien s'est montré agacé face aux questions sur le protocole dans les cas de possibles commotions cérébrales.

Les journalistes référaient au rapide retour du défenseur Nathan Beaulieu après qu'il eut été ébranlé par deux bonnes droites lors de son combat contre Nick Foligno.
Le point de presse de Michel Therrien
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Mis en ligne le mardi 01 décembre 2015 dans Bonsoir les sportifs, Après-match du Canadien et Le hockey des Canadiens avec Martin McGuire et Dany Dubé
Alors que deux journalistes ont référé à des «spotters» dans les gradins, chargés de détecter si un joueur aurait pu subir une commotion lors d’une action en cours d’un match.

«Moi je suis le coach, a d’abord dit Therrien. Je ne sais pas qui c’est le «spotter». Nathan est allé au banc des punitions, il est revenu alors qu’il restait 50 secondes à la période, il n’est pas retourné sur la glace. Il a passé le protocole entre la deuxième et la troisième période et tout était correct.»

Alors qu’un journaliste insistait, s’étonnant que Beaulieu ne se soit pas soumis immédiatement au protocole, prenant plutôt la direction du cachot, Therrien a été cinglant dans sa réponse.

«Être assis au banc des punitions ou être assis dans la chaise berçante dans la chambre noire, il y a pas grand-chose de différent a-t-il lancé. Si le joueur ne s’était pas senti bien, il ne serait pas allé là. On a fait confiance, à l’équipe médicale.»

Suite à un suivi du journaliste sur la question du «spotter» Therrien a expliqué qu’il n’était absolument pas en communication avec cette personne.

Après une autre tentative d’un journaliste pour poursuivre sur le sujet, Michel Therrien a lui-même changé le cours de la conversation en la recentrant sur la performance de son équipe.

«En passant c’était une maudite belle victoire ce soir, a-t-il lancé avec le sourire. J’ai aimé le travail de mes gars. On a joué avec beaucoup de hargne. Condon a très bien fait ça, y a-t-il d’autres questions sur le match?»

Il y eu finalement des questions sur le match et sur les changements qu’il a apportés à ses trios pendant la rencontre.

«Je trouvais qu’on manquait un peu de vie en première période sur les trios de Plekanec et Desharnais, a dit Michel Therrien. Parfois un petit changement apporte des choses positives dépendant de la manière dont les joueurs réagissent, et ils ont très bien réagi.»

En conclusion, l’entraîneur a commenté avec diplomatie l’expulsion d’Alex Emelin en fin de première période.

«J’ai trouvé ça un peu sévère, a commenté Michel Therrien. Surtout que Fleischmann a été frappé genou contre genou et il n’y pas eu de punition.»

«Nate est un dur » -Subban

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 02 décembre 2015 à 00h06. Modifié par Charles Payette à 07h50.
«Nate est un dur » -Subban
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MONTRÉAL - «Avec son oeil au beurre noir, il aura sûrement davantage de succès auprès des filles», blaguait P.K. Subban après avoir constaté les dégâts sur le visage de son coéquipier Nathan Beaulieu, après sa «rencontre» avec Nick Foligno, des Blue Jackets de Columbus.
Le défenseur P.K. Subban n'a pas été surpris de voir Beaulieu rester dans l'action en troisième période de la victoire de 2-1 du CH.

«'Nate' est un dur. Il n'a pas hésité à se frotter à un adversaire coriace. J'étais heureux de le voir rester dans le match. Je savais qu'il était correct. Je crois qu'il était déjà en déséquilibre au moment d'encaisser le dernier coup de poing, et c'est la raison pour laquelle ses genoux ont fléchi. Il a continué par après comme si de rien n'était. Il a été très solide.»

Foligno vs Beaulieu:


L'exemple de Weise

La question à savoir si l'équipe aurait dû soumettre Beaulieu au protocole de la LNH en matière de commotion cérébrale sur-le-champ plutôt qu'entre les deuxième et troisième périodes était sur toutes les lèvres après la rencontre.

Le jeune défenseur a été visiblement très ébranlé par le dernier coup de poing de Foligno. Après la rencontre, on a indiqué qu'il se soignait avec de la glace. Elle ne devait pas être appliquée sur les jointures de sa main droite...

Peut-être que comme Dale Weise, qui était revenu au jeu dans le même match il y a quelques années en séries éliminatoires, Beaulieu ressentira les symptômes d'une commotion au cours des prochains jours. Weise, on s'en rappellera, avait été ébranlé par une mise en échec de John Moore des Rangers de New York.

Comme un boxeur

Mardi, l'attaquant du Canadien a expliqué que perte d'équilibre à la suite d'un coup à la tête et commotion cérébrale ne vont pas nécessairement de pair.

«Quand ça arrive, c'est comme si les lumières se fermaient le temps d'une seconde, et ça revient aussitôt. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Un boxeur doit sans doute vivre la même chose. Mais ça ne signifie pas qu'on a obligatoirement subi une commotion.

«En séries, il y a deux ans, j'étais correct sur le coup. Les symptômes ne sont apparus qu'une journée ou deux plus tard. Et ils ne m'ont affecté que pendant une seule journée.»

Tant mieux pour le Canadien si Beaulieu ne ressent aucun symptôme. Le jeune défenseur, qui a à son palmarès les deux seules bagarres du Tricolore cette saison, a gagné énormément de respect auprès de ses coéquipiers. Tous, ainsi que Therrien, ont souligné le grand courage dont il a fait preuve.

Un «super joueur d'équipe»

Beaulieu venait à la rescousse de Tomas Fleischmann qui s'est écroulé après que Foligno l'eut atteint après avoir sorti le genou.

«'Nate' est un super joueur d'équipe et il l'a démontré encore ce soir, a commenté Max Pacioretty. Un joueur qui agit de la sorte gagne le respect de ses coéquipiers.»

Pacioretty n'a pas voulu se prononcer à savoir si on aurait dû le soumettre à des examens médicaux plus rapidement. «Ce n'est pas de mon ressort. Nous avons la chance de miser sur un personnel médical très compétent afin de gérer des situations semblables.»

Commotion autour de Beaulieu et du protocole...

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« On fait confiance à l'équipe médicale »


Images of Francois Gagnon
Bien plus que la victoire de 2-1 du Canadien aux dépens des Blue Jackets de Columbus, c’est l’état de santé de Nathan Beaulieu et surtout le fait qu’il se soit rendu au banc des pénalités et non dans la chambre de repos après avoir été mis K.-O. en fin de période médiane qui retenait l’attention après le match de mardi.
Sonné par le capitaine des Jackets Nick Foligno au point de ne plus être en mesure de se tenir debout au terme d’une bagarre, Beaulieu a pris la direction du cachot plutôt que celle du vestiaire.
Comment expliquer cette décision surprenante? Une décision qui place la LNH dans une position précaire alors que la question des commotions cérébrales et surtout des conséquences néfastes qu’elles entraînent est au centre d’une importante guerre juridique opposant la Ligue et une centaine d’anciens joueurs qui dénonce justement l’attitude désinvolte de la LNH, de ses dirigeants et de ses équipes face au fléau que représentent les commotions?
« Être assis au banc des punitions ou être assis dans une chaise berçante dans la chambre noire, il n’y a pas grand-chose de différent », a lancé un Michel Therrien exaspéré par l’insistance des journalistes après le match.
Les différences sont pourtant évidentes entre le fait d’être assis devant une foule de plus de 21 000 personnes, dans le bruit et le tumulte relié à l’animation assourdissante du Centre Bell, sous de forts projecteurs et de se retrouver dans une chambre noire et silencieuse sous surveillance médicale.
Observateur et protocole
Cela dit, la décision d’envoyer Beaulieu au banc des pénalités plutôt qu’en salle de repos ne revenait pas à l’entraîneur-chef. Elle revenait au personnel médical du Canadien et à l’observateur mandaté par les équipes ou la Ligue.
Cet observateur suit le déroulement du match. C’est lui qui doit s’interposer lorsqu’il perçoit des signes de détresse de la part d’un joueur victime d’un coup à la tête. Une décision qu’il prend en consultant une liste de critères établis par la LNH pour déclencher le protocole instauré afin de déceler les commotions et empêcher les joueurs qui en sont victimes de retourner dans l’action.
Parce que le Canadien a remis entre les mains de la LNH la responsabilité d’embaucher un tel observateur - les 30 équipes ont le choix d’en nommer un ou de transférer cette responsabilité à la LNH, mais l’observateur doit être clairement identifié avant chaque match - c’est un officiel mineur campé sur la galerie de presse qui remplit ce rôle au Centre Bell. C’est également le cas au Air Canada Centre à Toronto.
« Je sais qu’on a un "spotter"(observateur) mais je ne sais pas où il est assis et je n’ai pas de communication avec lui. Si le joueur ne s’était pas bien senti, il n’aurait pas été là. Nathan a purgé sa pénalité. Il n’a pas rejoué de la période - Beaulieu a écopé de sa pénalité majeure avec 9 min 4 s à écouler en deuxième - et il a suivi le protocole avec les médecins entre la deuxième et la troisième période. Il disait bien se sentir. Les médecins nous ont dit qu’il était en mesure de jouer. Il est donc revenu en troisième et a disputé toute une période », a défilé l’entraîneur-chef du Canadien.
Bien que l’observateur de la LNH n’ait pas contacté l’équipe médicale du Canadien, les médecins du Tricolore auraient pu rappeler Nathan Beaulieu au vestiaire. La décision de le garder au banc des pénalités a d’ailleurs soulevé des questions du côté de la direction de la LNH.
Loin des journalistes
Nathan Beaulieu a effectué huit présences totalisant 7 min 4 s en troisième période. Il a offert du jeu soutenu en dépit du K.-O. évident subi en deuxième. Un K.-O. que Nick Foligno a d’ailleurs confirmé après le match. « Il m’a atteint solidement à quelques reprises, mais je l’ai pincé plus solidement encore. Il était parti. Regardez-lui les yeux et vous comprendrez », a commenté le capitaine des Blue Jackets qui a d’ailleurs cessé de frapper Beaulieu dès qu’il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus se tenir debout.
S’il a été en mesure de jouer, et de bien jouer faut-il l’admettre, Nathan Beaulieu n’était toutefois pas en mesure de venir répondre aux questions des journalistes après le match. Il a plutôt été gardé à l’infirmerie pour appliquer de la glace sous son œil tuméfié ont plaidé les responsables des communications.
Subban et Pacioretty solidaires
Croisé dans le vestiaire du Tricolore après la rencontre, le capitaine Max Pacioretty et le défenseur étoile P.K. Subban ont insisté sur le sérieux démontré par tous les membres de l’équipe médicale du Tricolore en matière de commotions et insisté aussi sur la confiance qu’ils leur vouaient.
« Nous avons une part de responsabilité comme joueur. Je ne sais pas comment Nathan se sentait. À le voir aller en troisième, il semblait très bien aller. Dans mon cas, je ne prendrais jamais de chance et je resterais au vestiaire si j’avais le moindre doute quant à ma capacité de jouer. Mais je peux t’assurer que nos soigneurs et nos médecins nous incitent toujours à la plus grande prudence dans ces situations », a indiqué P.K. Subban.
Max Pacioretty s’est placé dans une position de vulnérabilité l’an dernier. Et il admet qu’il s’en remettrait exclusivement à la volonté des médecins s’il devait revivre pareille situation. « Je me suis fait sonner solidement l’an dernier en Floride. J’ai complètement perdu la carte. Ça m’a atteint dans ma fierté. J’avais honte d’avoir été sonné devant mes coéquipiers et je répétais constamment que j’étais ok. Que je voulais continuer. C’était toutefois une erreur. Une erreur que je ne répéterais plus quand je pense à la vie après ma carrière, à ma famille », a convenu Pacioretty.
« Nathan a démontré beaucoup de courage en voulant défendre un coéquipier - Foligno venait de sortir le genou le long de la bande devant Thomas Fleischmann - mais au-delà l’esprit de corps qu’il a démontré, Nathan doit aussi comprendre que nous n’attendons pas qu’il jette les gants comme ça. Il a trop de talent et est trop important pour l’équipe sur le plan hockey pour qu’il se place dans ce genre de situation », a conclu le capitaine du Canadien.
Le Canadien s’entraînera à 11 h 30 mercredi. Il sera intéressant de voir si Beaulieu aura vraiment évité le pire et patinera en compagnie de ses coéquipiers où s’il sera ennuyé par les contrecoups du K.-O. subi mardi soir. Des contrecoups qui se font souvent sentir le lendemain, le surlendemain, voire lors des quelques jours qui suivent l’impact initial.
On va bien sûr souhaiter à Beaulieu d’abord et au Canadien ensuite que ce sera le scénario le plus heureux qui défilera.