lundi 15 février 2016

Les Islanders prolongent le calvaire d’Howard

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Red Wings 1 - Islanders 4


NEW YORK - Après une cinglante défaite à l'extérieur subie deux jours plus tôt, les Islanders de New York étaient heureux de retourner dans le confort de leur domicile pour retrouver le sentier de la victoire.
Brock Nelson a inscrit un but et récolté une mention d'aide au cours d'une poussée de trois buts en deuxième période, lundi après-midi, et les Islanders ont malmené les Red Wings de Detroit 4-1.
Josh Bailey, Marek Zidlicky et Ryan Strome ont aussi touché la cible pour les Islanders, qui ont savouré une quatrième victoire en cinq matchs et une quatrième de suite à domicile.
« Nous étions démoralisés après le dernier match, a reconnu Strome. Nous sommes conscients que c'est une longue saison et qu'il ne faut jamais se laisser distraire par les événements, mais nous avons offert tout un effort et avons bien rebondi aujourd'hui. »
Thomas Greiss a effectué 28 arrêts en route vers une cinquième victoire en autant de départs, ce qui lui a permis de porter sa fiche cette saison à 16-6-2.
« C'est une grosse victoire, a confié Greiss. Nous jouons de la bonne façon. L'équipe joue bien devant moi. Les gars bloquent beaucoup de tirs et sont à la bonne place au bon moment. »
Pavel Datsyuk a trouvé le fond du filet new-yorkais et Jimmy Howard a conclu la rencontre avec 28 arrêts. Le gardien des Red Wings présente maintenant un dossier de 0-5-3 à ses neuf derniers départs avec les Red Wings, qui venaient de compléter un séjour de cinq matchs à domicile sans connaître la moindre défaite (4-0-1).
« Nous avons commis trop d'erreurs, et beaucoup trop de revirements, a martelé l'entraîneur-chef des Red Wings Jeff Blashill. C'est arrivé plusieurs fois en première période, alors que nous n'avions aucune pression sur le porteur de la rondelle. Nous avons écopé une pénalité en lançant la rondelle dans les estrades. Ce sont des erreurs comme celles-là qui ont fait mal. »
Nelson a ouvert la marque pour les Islanders en milieu de période médiane avec son 21e but de la campagne, un sommet personnel, et son 100e point en carrière. Strome a soulevé le disque en direction de Nelson, qui l'a frappé au vol vers le filet de Howard. Ce dernier a stoppé le tir, mais la rondelle est revenue sur la lame du bâton de Nelson, qui l'a poussée sur Howard avant qu'elle ne finisse sa course au fond du filet.
Bailey a doublé l'avance des Islanders alors qu'il restait un peu plus de cinq minutes à l'engagement. Zidlicky a ensuite porté le score à 3-0 seulement 1:06 plus tard en frappant du revers un retour de lancer de Cal Clutterbuck derrière Howard. Il s'agissait de son quatrième but de la saison, et de son premier depuis son doublé contre les Devils du New Jersey le 13 décembre.
Datsyuk a saboté le jeu blanc de Greiss alors qu'il restait 10:29 au match, lui permettant ainsi de briser l'égalité avec Brendan Shanahan au septième rang des buteurs des Red Wings avec son 310e filet en carrière.
Strome a cependant redonné un coussin de trois buts aux Islanders.

Madison Brengle a battu Ekaterina Makarova au Championnat de Dubaï

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Madison Brengle
Madison Brengle (Source d'image:PC)

DUBAÏ, Émirats arabes unis - L'Américaine Madison Brengle a par deux fois comblé des retards pour remporter son match de premier tour du Championnat de Dubaï 6-4, 7-5 contre Ekaterina Makarova.
Brengle accusait un retard de 0-2 dans le premier set, puis de 0-4 dans le second avant de renverser la vapeur chaque fois.
Au deuxième tour, elle fera face à la quatrième tête de série, Petra Kvitova.
Brengle avait surpris Kvitova en deux manches lors de leur seul affrontement, à Stuttgart l'an dernier.

Oh! Misère, oh! Malheur...

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Evander Kane et Ben Scrivens
Evander Kane et Ben Scrivens (Source d'image:Getty)

Images of Francois Gagnon
Contre des Sabres de Buffalo qui disputaient un deuxième match en deux soirs, des Sabres affreusement affreux en défensive, des Sabres qui n’ont plus rien à prouver et qui étaient visiblement prêts à plonger un peu plus bas au classement, le Canadien n’avait pas le droit de perdre.
Et ne venez pas me dire qu’après trois victoires consécutives le Canadien pouvait s’offrir un petit match tranquille. Ça non! Si le Canadien tient vraiment à accéder aux séries, on ne peut excuser pareille contre-performance. Car en perdant hier, le Canadien a gaspillé ses trois victoires signées plus tôt cette semaine.
Vendredi dernier, avant d’amorcer sa poussée victorieuse, le Canadien était campé au 12e rang avec un recul de six points derrière les Islanders de New York qui étaient alors le deuxième club repêché dans l’Est.
Malgré ses trois gains consécutifs, le Canadien n’a grimpé que d’un rang au classement et il accuse encore un retard de cinq points sur les Penguins de Pittsburgh qui sont maintenant huitièmes dans l’Est. Et un retard de six points sur le Lightning qui est troisième dans la division Atlantique.
Comme si ces reculs n’étaient pas suffisants pour miner la confiance des joueurs du Canadien et de leurs partisans, tous les clubs que le Tricolore doit rejoindre d’abord et ensuite dépasser ont un, deux, voire trois matchs en mains. Comme quoi il était impératif de gagner aux dépens des pauvres Sabres.
Mais non! Le Canadien n’a rien fait de bon à Buffalo vendredi. Ce n’est pas vrai : il a marqué le premier but. Et après s’être écroulé en cédant quatre buts consécutifs aux Sabres, il est revenu dans le match.
Il faut dire que les Sabres l’ont grandement aidé à y arriver avec du jeu misérable – j’insiste une fois de plus sur le « affreusement affreux » – en défensive. Plus misérable que ça, tu marques dans ton propre but.
Et c’est malheureusement ce dont le Canadien aurait eu besoin. Car même s’il a outrageusement dominé les Sabres en troisième, des Sabres qui se contentaient de multiplier les dégagements refusés afin d’écouler le temps et de protéger leur mince avance d’un but, le Canadien n’a pas été fichu de marquer le moindre petit but.
Et c’est peut-être la pire gaffe qu’il ait commise en lever de rideau d’un voyage qui se poursuivra lundi en Arizona et mercredi au Colorado.
Car s’il s’est montré bien trop généreux en défensive en début de rencontre, le Canadien aurait pu, voire dû, marquer deux, trois, quatre fois au dernier tiers tant il a frappé à la porte du filet des Sabres. Oui, il est passé proche, mais passer proche comme je me plais souvent à l’écrire, c’est juste bon aux fers et à la pétanque. Au hockey, ça ne vaut rien...
Selon la feuille officielle du match, le Tricolore n’a obtenu que sept tirs en troisième. Ça semble peu. Mais il faut ajouter à ces sept tirs, les trois poteaux et les occasions bousillées avec des tirs qui ont raté la cible ou qui ont frappé des adversaires, sans oublier les occasions où les joueurs de Michel Therrien sont carrément passés dans le beurre.
Oh misère! Oh malheur comme se lamentait Jérémy, le fidèle compagnon de Lippy le lion à la belle époque des bandes dessinées du samedi matin...
Mais à quoi P.K. a-t-il pensé?
Comme si les choses n’allaient déjà pas assez mal, P.K. Subban a miné les minces chances de remontée de son équipe en fin de match lorsqu’il s’en est pris aux arbitres au lieu de tenter d’empêcher Evander Kane de marquer dans un filet désert.
P.K. s’apprêtait à récupérer une rondelle dégagée en zone neutre par les Sabres lorsqu’un juge de lignes a stoppé la rondelle avec la lame d’un de ses patins. Au lieu de filer vers P.K. la rondelle s’est retrouvée sur la lame du bâton de Kane qui ne s’y attendait pas.
Pendant que P.K. s’est mis à gesticuler et à invoquer un coup de sifflet en raison de l’obstruction du juge de lignes, Kane a pris son temps et le contrôle du disque qu’il a ensuite tiré dans la cage déserte pour porter le score à 6-4 et sceller l’issue de la rencontre.
Je comprends très bien que Subban ait pris mors aux dents. Mais au lieu d’abandonner sur le jeu pour s’en prendre aux arbitres, il aurait dû d’abord s’occuper d’Evander Kane pour au moins lui compliquer la vie.
Plus encore que son mauvais jeu sur la patinoire et sa réaction intempestive qui lui a valu une pénalité de 10 minutes pour inconduite, Subban a davantage mal paru dans le vestiaire alors qu’il revendiquait une révision du jeu en question pour qu’on retire le but aux Sabres.
Un non-sens!
Car selon le règlement, et c’est clair, les arbitres font partie du jeu. À moins qu’une rondelle touche un officiel et dévie directement dans le filet, le jeu doit se poursuivre comme si rien ne s’était passé. Et ça, P.K. aurait dû s’en souvenir puisque le Canadien, plus tôt cette saison, au Centre Bell, a marqué sur un jeu presque identique alors qu’un juge de lignes a offert une occasion dont le Canadien avait su profiter.
Scrivens chassé
Cette mauvaise réaction de Subban n’a pas coûté les deux points au Canadien. Elle a simplement couronné une soirée difficile sur plein de fronts.
À commencer par les gardiens qui ont été mauvais. Il n’y a pas de façon plus polie de décrire la sortie de Ben Scrivens.
Beaucoup plus chanceux que bon lors de ses trois victoires aux dépens des Oilers, des Hurricanes et du Lightning, Scrivens était à court de miracles vendredi à Buffalo. À moins qu’il ne soit simplement revenu à la normale. Car il ne faudrait pas oublier que c’est dans la Ligue américaine que le Canadien a déniché celui qui s’était élevé au rang de sauveur – ok j’exagère un peu – après ses trois dernières sorties.
Ses coéquipiers ne l’ont pas aidé. C’est vrai.
Sur le premier but, Tomas Fleischmann a décidé de laisser filer David Legwand tout droit vers le but de Scrivens alors que Mark Barberio et Alexei Emelin étaient bien mal placés sur la patinoire.
Sur le deuxième but, Andrei Markov a décidé de faire une belle passe dans l’enclave... mais aux Sabres.
Sur le troisième but, Josh Gorges, oui, oui, Josh Gorges a eu deux chances de marquer alors qu’il se tenait à la droite du filet du Canadien où personne ne lui a compliqué le travail. Pas même Scrivens qui s’est retrouvé sur le derrière en raison d’une autre perte d’équilibre devant son but. Quand ça va mal...
Mais au-delà les erreurs multipliées devant lui, Scrivens se devait d’offrir plus d’opposition. Du moins un peu. Pas surprenant qu’après avoir été victime de trois buts sur les sept premiers tirs du match, Scrivens a été rappelé au banc.
Seule consolation pour lui, il a évité d’être débité de la défaite en raison des buts marqués par ses coéquipiers. Buts qui ont effacé ceux qu’il avait accordés d’être rappelé au banc.
Et Condon?
Venu en relève, il a donné un but sur le premier tir des Sabres. Sans grande conviction, il a stoppé les 13 autres...
« Nos gardiens ont connu une soirée difficile », a poliment commenté Michel Therrien après le match.
Le coach avait raison. Car s’ils ont été affreusement affreux en défensive, on ne peut pas dire que les Sabres ont cassé quoi que ce soit en attaque non plus.
Ça ne les a toutefois pas empêchés de marquer quatre fois sur leurs quatre premières occasions de le faire. Tout ça au terme d’une journée au cours de laquelle les spéculations sur le fait que la saison de Carey Price soit compromise avaient volé la vedette.
D’autres misères, d’autres malheurs...
Au moins il y a Galchenyuk
Même si Max Pacioretty tentait de s’accrocher aux éléments positifs qu’il avait relevés lors du match – il ne devait pas parler de sa performance, car au-delà la passe qu’il a récoltée le capitaine a été une fois encore discret sur la patinoire – il est plus juste de conclure que le Canadien s’est contenté de beaucoup trop peu vendredi à Buffalo.
Alex Galchenyuk l’a d’ailleurs reconnu après un match au cours duquel il a pourtant inscrit deux buts en avantage numérique. « Quand tu perds, il n’y a pas grand-chose de positif à tirer », que le jeune attaquant a lancé après la partie.
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec lui. Car en dépit de tout ce que le Canadien a fait de mal et de très mal vendredi soir, il y a de quoi se réjouir des deux magnifiques buts de Galchenyuk. Deux buts marqués à l’aide de son puissant et précis tir sur réception. Un tir qu’il devrait utiliser plus souvent d’ailleurs. On peut aussi se réjouir du fait que Galchenyuk a marqué ces deux buts lors d’attaques massives. Ce qui devrait inciter l’équipe d’entraîneurs à faire appel plus souvent à ses services lors des avantages numériques.
Il me semble qu’il serait grand temps qu’on mise sur Galchenyuk au lieu d’attendre les réveils de Pacioretty et Desharnais. Ce qu’on a d’ailleurs fait vendredi alors que Galchenyuk a joué davantage que Pacioretty et Desharnais en supériorité numérique.
Remarquez que Desharnais a récompensé l’immense patience affichée par Michel Therrien à son endroit en récoltant deux passes vendredi, dont l’une en attaque massive. Une première pour le petit joueur de centre après une disette de 33 parties. Disons qu’il était temps...