Lewis Hamilton a obtenu en ouverture de saison la 50e pole position de sa carrière en F1. Il a devancé son coéquipier et les deux pilotes Ferrari.
La première ligne sera 100% Mercedes-Benz, et la deuxième 100 % Ferrari, Sebastian Vettel devant Kimi Raikkonen, ce qui confirme les résultats des essais d'hiver.
Hamilton a été le seul à tourner dans les 83 secondes au tour. Rosberg a repoussé Ferrari à 4 dixièmes de seconde.
« Je me sentais bien, c'était coulé, il y avait du rythme et à la fin du tour, je me sentais comme James Brown, a réagi Hamilton. En général, je suis calme la veille d'une course, mais on a quand même beaucoup de travail ce soir.
« Avec la restriction des conversations radio, il y a plus de choses à préparer pour qu'on se souvienne de tout, a-t-il précisé, surtout si la stratégie doit changer pendant la course. Il va falloir anticiper ce qui peut se passer. Pour les pneus, peut-être qu'on va s'arrêter deux ou trois fois. »
Un format de qualif à oublier
Le nouveau format des qualifications, décidé dans l'urgence juste avant la saison, a été très critiqué.
La séance a incité la plupart des pilotes, notamment chez Ferrari, à ne pas se battre pour la pole position pour économiser des pneus et de l'énergie en prévision de la course de dimanche.
À quatre minutes de la fin de la troisième manche, Vettel et Raikkonen sont sortis de leur voiture, puis Rosberg n'a pas réussi à faire mieux qu'Hamilton, auteur du meilleur tour en 1:23.837, à la moyenne de 227,713 km/h. Soit 360 millièmes de mieux que son coéquipier.
« Je ne vois pas pourquoi tout le monde est surpris. On a tous dit que ça allait arriver. C'est arrivé, a réagi le pilote Ferrari Sebastian Vettel. À la fin de la séance, il n'y a plus aucune voiture sur la piste, alors que les amateurs veulent qu'on se batte à la limite, au moment où la piste est supposée être la meilleure. »
Vettel avait participé en février à une réunion où la plupart des pilotes avaient émis de sérieuses réserves. Pourtant, le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait ensuite validé cette réforme.
Le nouveau format a fait l'unanimité contre lui et a enflammé les réseaux sociaux.
« Il va falloir que la F1 présente ses excuses aux amateurs », a dit Christian Horner, le patron de l'équipe Red Bull.
Résultats des qualifications:
1. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes-Benz) 1:23,837 à la moyenne de 227,713 km/h
2. Nico Rosberg (GER/Mercedes-Benz) 1:24,197
3. Sebastian Vettel (GER/Ferrari) 1:24,675
4. Kimi Raikkonen (FIN/Ferrari) 1:25,033
5. Max Verstappen (NED/Toro Rosso-Ferrari) 1:25,434
6. Felipe Massa (BRA/Williams-Mercedes-Benz) 1:25,458
7. Carlos Sainz fils (ESP/Toro Rosso-Ferrari) 1:25,582
8. Daniel Ricciardo (AUS/Red Bull-TAG Heuer) 1:25,589
Publié par Associated Press le dimanche 27 septembre 2015 à 02h56. Modifié par Guillaume Navarro - ToileF1.com à 09h13.
toileF1
SUZUKA, Japon - Lewis Hamilton a mené de bout en bout pour remporter le Grand Prix de Formule Un du Japon, sa 8e victoire cette saison. En inscrivant la 41e victoire de sa carrière en F1, il a rejoint son idole de jeunesse Ayrton Senna.
Au volant de sa Mercedes, le Britannique a dépassé dès le départ son coéquipier Nico Rosberg, qui occupait la pole position, pour le devancer de près de 19 secondes au fil d'arrivée.
Sebastian Vettel, sur Ferrari, a fini en 3e place.
Hamilton s'est ainsi donné une priorité de 48 points sur Rosberg en tête du championnat des pilotes, avec encore 5 épreuves à disputer.
Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le dimanche 07 juin 2015 à 13h37. Modifié à 16h20.
Lewis Hamilton/PC/Ryan Remiorz
(98,5 Sports) - Le Grand Prix du Canada a permis Lewis Hamilton et à Nico Rosberg de poursuivre leur domination au classement du championnat 2015 de Formule Un.
Les pilotes de l'écurie Mercedes qui occupaient les deux premières places sur la grille de départ du circuit Gilles Villeneuve ont terminé dans le même ordre à la fin des 70 tours.
Le reportage de Jeremy Filosa.
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Il s'agit de la quatrième victoire d'Hamilton à Montréal. Le Britannique, qui a mené de bout en bout, et l'Allemand comptent désormais 151 et 134 points, respectivement, au sommet du classement des pilotes après sept épreuves.
Le Finlandais Valtteri Bottas (Williams) monte sur la troisième marche du podium.
« J'adore Montréal. J'adore la piste et j'adore la ville » a déclaré Hamilton sur le podium, quand on lui a demandé si cette victoire effaçait la déconvenue survenue à Monaco il y a deux semaines.
Hamilton a offert une performance irréprochable. Lors d'une course marquée d'aucun incident spectaculaire, le Britannique a négocié les 70 tours de piste en 1 h 31 minutes 53,145 secondes. Il a devancé Rosberg par un peu plus de deux secondes.
Le pilote Mercedes n'a jamais été inquiété par Rosberg. Ce dernier a été ralenti à compter de la mi-course par un problème de surchauffe de ses freins, et en conséquence il a dû concéder la victoire au Britannique. Hamilton avait déjà triomphé au Canada en 2007, 2010 et 2012.
C'est un peu le même refrain que l'an dernier pour Rosberg. En 2014, les ennuis de freins de Mercedes avaient causé une défaillance du système de récupération de l'énergie cinétique (SREC), entraînant l'abandon d'Hamilton et coûtant la victoire à Rosberg. L'Allemand a donc terminé deuxième pour une deuxième année de suite.
Pour sa part, Bottas a profité d'un arrêt aux puits brouillon du pilote Ferrari Kimi Raikkönen au 27e tour pour ressortir devant lui en troisième place. À son retour en piste, Raikkönen a commis un tête-à-queue à la sortie de l'épingle qui a pratiquement confirmé son expulsion du podium.
Sebastian Vettel (Ferrari) a réalisé toute une remontée pour terminer cinquième, tout juste devant l'autre grand gagnant de la journée, Felipe Massa (Williams). Pastor Maldonado (Lotus), Nico Hülkenberg (Force India), Daniil Kvyat (Red Bull) et Romain Grojean (Lotus) ont complété dans l'ordre les 10 premières positions.
Le départ s'est fait sans accrochage, Hamilton parvenant à repousser Rosberg et Raikkönen à l'entrée des 'S' de Senna. Derrière, Massa et Vettel, qui s'élançaient respectivement des 15e et 18e places sur la grille de départ, se sont occupés du spectacle en entamant leur remontée au classement.
À l'arrière, le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a été contraint à l'abandon au 48e tour, après que son moteur Honda eut rendu l'âme. Pour la troisième fois consécutive, l'Espagnol, qui pilote pour McLaren, n'a pu rallier l'arrivée. Ce fut le même dénouement pour son coéquipier Jenson Button, dont la journée de travail s'est terminée au 58e tour.
La course en direct :
Excellent départ propre et sans accrochage. Lewis Hamilton, Nico Rosberg, Kimi Raikkönen et Valtteri Bottas conservent les mêmes places après le premier tour.
Placé pratiquement en queue de peloton au départ, Sebastian Vettel gagne rapidement des places. Au quatrième tour, il se hisse en 14e position. Il est en 13e place au huitième tour quand il fait un arrêt aux puits pour changer ses pneus.
Après 10 tours, aucun changement pour les meneurs qui caracolent en tête. Hamilton a plus de deux secondes d'avance sur Rosberg.
Ça ne bouge guère derrière. Nico Hulkenberg (Force India) est passé de la septième à la sixième place après avoir dépassé Pastor Maldonado (Lotus) et Sergio Perez (Force India) s'est intercalé entre les Red Bull de Daniil Kvyat et Daniel Ricciardo, en neuvième position.
Hamilton signe un chrono de 1:18.51 au 17e tour et il a désormais 3,5 secondes d'avance sur Rosberg.
Contact entre Fernando Alonso ((McLaren) et Vettel au 20e tour. Pas de casse et Vettel, qui a été rétrogradé en 15e place, repart à l'assaut d'Alonso.
Pour sa part, Felipe Massa (Williams) ne cesse de remonter au classement. Parti en 15e position sur la grille, il se hisse en septième place au 22e tour.
Ce sont Massa et Vettel qui font le spectacle jusqu'ici. Aux avant-postes, Hamilton continue d'aligner les tours rapides. Après 24 tours, il a près de cinq secondes d'avance sur Rosberg et plus de six sur Raikkönen qui est toujours au troisième rang.
Raikkönen s'en va aux puits pour changer de pneus au 27e tour. À peine de retour en piste, il s'offre un spectaculaire tête-à-queue à la sortie de l'épingle et il s'en faut de peu pour qu'il se fasse percuter.
Bottas sort pour changer ses pneus au 29e tour. Hamilton fait de même au 30e. Des arrêts aux puits rapides et impeccables.
Rosberg s'en va aux puits au tour suivant. Après les arrêts, Hamilton est de retour en tête devant Rosberg, mais Bottas est désormais en troisième place à la suite du dérapage de Raikkönen. L'écart entre Hamilton (1er) et Bottas (3e) est néanmoins de plus de 16 secondes.
Massa est désormais en cinquième place, mais il est le seul pilote qui n'a pas encore effectué d'arrêt aux puits.
Vettel est remonté en septième position, mais il l'a fait au dépens de ses pneus. Il doit encore une fois changer de train au 36e tour. C'est à ce moment qu'une marmotte fait son apparition sur la piste... mais sans conséquence.
Massa rentre enfin aux puits au 38e tour.
Vettel signe un tour de 1:17.481 à son retour en piste. Ça va vite avec des pneus neufs.
Après 40 tours, Hamilton a une seconde et demie d'avance sur Rosberg.
C'est ensuite Raikkonen, après son deuxième arrêt au 41e tour, qui inscrit un chrono ultra rapide de 1:16.987. La stratégie pourrait-elle fonctionner pour l'écurie itlaienne?
Accrochage (?) au 44e tour entre Vettel et Hulkenberg dans la chicane? Il semble que non. Hulkenberg qui a été surpris par le dépassement à l'extérieur de Vettel, a semblé toucher le vibreur avant de perdre temporairement le contrôle de son bolide.
Abandon de Fernando Alonso.
Avec 20 tours à faire, Romain Grosjean fait une bourde en se rabattant trop vite sur la Marussia de Will Stevens. Il se dirige immédiatement aux puits avant d'en ressortir quelques secondes plus tard. Mais le mal est fait.
Cinq secondes de pénalité à Grosjean pour avoir provoqué l'accrochage avec sa mauvaise manoeuvre.
Au 53e tour, il y a une seconde d'écart entre Hamilton et Rosberg qui ont plus de 25 secondes d'avance sur Bottas. Sauf accident ou problème mécanique, la victoire devrait revenir à l'écurie Mercédès.
Vettel dépasse Maldonado au 56e tour pour s'emparer de la cinquième place avec une pointe de vitesse de 341 kilomètres à l'heure!
Abandon de Jenson Button. Les deux McLaren sont hors course. Week-end de misère.
Après 66 tours, Hamilton a désormais 2,2 secondes de priorité sur Rosberg. Avance qui passe à plus de trois secondes après 69 tours.
On amorce le dernier tour.
Lewis Hamilton remporte le Grand Prix du Canada, devant Rosberg et Bottas.