mercredi 1 juin 2016

Est-ce la fin du mariage entre P.K.Subban et le Canadien?

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P.K. Subban
P.K. Subban (Source d'image:Getty)
ALAIN SANSCARTIER
MARDI, 31 MAI 2016. 09:10

Est-ce que ça sent la fin pour P.K. Subban à Montréal? Si oui, le prochain mois sera d’une grande importance pour la haute direction du Canadien de Montréal, alors que Subban est lié contractuellement pour les six prochaines années à l’organisation de la Sainte-Flanelle.
De plus, l’entrée en vigueur de certains éléments en lien avec la clause de non-échange forcera inévitablement le directeur général Marc Bergevin à tendre l’oreille auprès de ses homologues du circuit Bettman, si cela n’a pas déjà été fait, dans un mariage qui demeure toujours aussi brouillon que par le passé.
Une structure de contrat jugée nettement à l’avantage de ce défenseur de premier niveau dans les années futures, considérant la répartition du salaire vis-à-vis la bonification associée à cedit contrat, ce qui représente un pourcentage considérable et non négligeable.

De nature enjouée, charismatique, qui a besoin d’amour et qui ne laisse personne indifférent, Subban semble avoir une personnalité qui dérange, même si certains pensent que cette façon d’agir ne devrait pas faire partie de l’équation dans l’évaluation du potentiel qui l’habite.
Ceux qui pensent de cette façon ont fort possiblement raison tant et aussi longtemps que cela ne devient pas un facteur de distraction dans l’environnement immédiat d’une équipe sportive, mais elle est là « LA » question.
Subban dit préférer se retrouver dans un bain de foule soir après soir, au lieu de taquiner le poisson à longueur de journée dans une chaloupe, comme il l’a mentionné la semaine dernière, question d’imager la situation. Le fait d’attirer les réflecteurs et les regards sur sa propre personne comme il le fait lui appartient. Cela fait partie intégrante de sa personnalité.
Or, décider s’il faut laisser partir P.K. est une sérieuse question sur laquelle doivent se pencher les décideurs de la formation montréalaise, alors que l’intérêt et les potentiels preneurs demeurent à l’affût des intentions de Marc Bergevin dans cet épineux dossier.
Présentement, et ce, pour plusieurs, Subban est un beau et bon joueur aux habilités au-dessus de la moyenne, mais deviendra-t-il avec le temps le joueur d’exception tant désiré, qui sera en mesure d’oublier le fameux « Je » et opter pour le « Nous », tout en assumant l’influence et le leadership nécessaire vers l’atteinte de l’objectif ultime.
Est-ce qu’avec le temps, il sera en mesure de gagner cette maturité qui fait la différence entre ceux qui ont un certain potentiel et ceux qui ont un potentiel certain, comme plusieurs autres ont su le faire au fil du temps afin de jouer un rôle majeur dans l’obtention des grands honneurs?
Beaucoup de questions, qui devraient avoir des réponses dans un avenir rapproché chez les hauts dirigeants du Canadien, tout ça avant l’entrée en vigueur de certaines clauses contractuelles de Subban.
Dossier à suivre!
Penguins et Sharks contre vents et marées !
Doug Wilson
Le directeur général Doug Wilson a exprimé sa vive colère à l'occasion d'une réunion d'équipe, vendredi, et il a alors lancé que le statu quo n'était pas envisageable.


Pendant que la grande finale du printemps 2016 vient tout juste de s’amorcer entre deux formations que la majorité des pseudo-experts n’auraient pu prédire en lever de rideau, les Penguins Pittsburgh et les Sharks de San Jose auront réussi contre vents et marées à confondre plusieurs sceptiques.
Deux formations au parcours différent avec leurs forces et faiblesses respectives, mais deux franchises qui à leur façon auront apporté au cours de la dernière année des changements assez significatifs dans le but de se donner de nouvelles orientations pour les années futures.
D’une part, le changement de l’homme-orchestre derrière le banc des Sharks, avec l’embauche de Pete DeBoer, lui qui a pris la relève de Todd McLellan (Edmonton). DeBoer a sans doute fort appris de ses expériences du passé, tant de ses bons coups que de ses moins bons lorsqu’il était à la barre des Panthers de la Floride (lui qui avait été embauché par un de ses vis-à-vis dans cette série finale de la coupe Stanley, Jacques Martin) et des Devils du New Jersey.
D’autre part, l’arrivée du gardien de but Martin Jones dans « LA » transaction stratégiquement bien planifiée par le directeur général Doug Wilson. Ce dernier a soulevé un certain malaise chez les hauts dirigeants des Kings de Los Angeles, eux qui avaient préalablement échangé les services de Jones aux Bruins de Boston, avant que celui-ci ne se retrouve de nouveau dans la conférence de l’Ouest.
Et on connaît la suite de l’histoire. Le fait qu’il a réussi à venir hanter son ancienne formation dès le premier tour des séries éliminatoires, fait aujourd’hui bien paraître celui qui est à l’origine de ce tour de force.
Les deux facteurs mentionnés ci-haut, combinés à la maturité et l’éclosion des talentueux Logan Couture, Marc-Édouard Vlasic, au rendement des vétérans comme Joe Pavelski, Joe Thornton et Brent Burns, et à l’esprit de corps qui semble habiter présentement l’environnement immédiat de cette franchise, pourraient leur permettre d’accomplir une première depuis leur entrée dans la Ligue nationale, eux qui avaient été exclus de la danse du printemps la saison dernière.
Entre-temps, du côté de la formation de l’état de la Pennsylvanie, les Penguins de Pittsburgh, il faut dire qu’ils ne sont pas en reste. À l’instar de leurs opposants, un jeune gardien de but, choix de 3e ronde lors de la sélection de 2012, par son audace et sa confiance en soi, semble avoir un effet d’entraînement sur propres coéquipiers.
Jim Rutherford
Jim Rutherford (Source: Getty)
Matt Murray a tout simplement forcé la main des décideurs des Penguins dans l’utilisation de ses services au lieu du vétéran Marc-André Fleury, lui qui pourrait être éventuellement être appelé à changer d’adresse, même si je crois qu’il serait prématuré de procéder de cette façon à court terme chez les dirigeants des Penguins.

Organisations ridiculisées par plusieurs par l’embauche de Jim Rutherford au poste de directeur général, les Penguins ont également procédé à certains mouvements de personnel questionnables, dont l’acquisition du mal aimé Phil Kessel. Sans le dire ouvertement, plusieurs membres influents de cette organisation doivent aujourd’hui se réjouir de la tournure des évènements.
Les Penguins ont probablement été influencés cette année par le changement en cours de saison apportée derrière le banc en 2009 lors du congédiement de Michel Therrien et de l’arrivée de Dan Bylsma, avec les résultats positifs à court terme que cela avait générés, et c’est pour cela qu’ils ont opté pour l’embauche de Mike Sullivan en cours de saison.
Avec la réputation d’un homme de hockey intense et de rigueur, lorsque la situation l’exige, l’embauche de Sullivan représente aujourd’hui un des gestes les plus significatifs posés par Rutherford, lui qui avait comme objectif premier de redresser la barre d’une formation qui ne répondait pas aux attentes au cours des trois premiers mois du calendrier régulier.
En conclusion, nous avons droit à deux directeurs généraux qui par leurs actions auront tout simplement eu l’audace et le flair d’apporter les changements qu’ils jugeaient nécessaires en raison de leur vaste expérience. Et il faut dire aujourd’hui qu’il s’agit de changements qui tendent à leur donner raison.