jeudi 4 février 2016

Le Canadien branché sur le respirateur

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Mike Condon
Mike Condon (Source d'image:Getty)

Images of Bertrand Raymond
Au camp d'entraînement, on s'attendait à ce que le Canadien offre à ses partisans l'une des saisons les plus agréables depuis sa coupe Stanley de 1993.
Tout roulait comme sur des roulettes. Une seule organisation de la Ligue nationale avait connu une saison supérieure à celle du Canadien l'an dernier. Carey Price, en devenant seulement le deuxième joueur après Mario Lemieux à récolter quatre trophées en saison régulière, rendait tous les objectifs réalisables. L'équipe avait l'un des joueurs les plus excitants de la ligue dans son camp, P.K. Subban. Andreï Markov était encore le général à la ligne bleue. On attendait de grandes choses de Jeff Petry. On croyait qu'Alex Galchenyuk allait enfin éclore à sa quatrième saison et les joueurs s'étaient donné un capitaine populaire, Max Pacioretty, qui allait assurément les faire patiner dans son sillon.
De tous ces facteurs extrêmement positifs, seul Subban s'est montré à la hauteur de son mandat. Ce ne fut pas toujours parfait dans son cas, mais n'a-t-il pas ravi à Pacioretty le premier rang des marqueurs de l'équipe? N'a-t-il pas été l'unique représentant du Tricolore au Match des étoiles?
Malgré tout, il y avait un hic en septembre dernier. Le Canadien accusait d'importantes lacunes à l'attaque. Une vingtaine d'équipes avaient marqué plus de buts que la troupe de Michel Therrien la saison dernière. Malheureusement, Marc Bergevin a cru qu'Alexander Semin et Zack Kassian pourraient régler une partie cette carence. Ce fut une erreur, même si c'est plus facile à dire aujourd'hui qu'à l'heure de ces acquisitions. On peut toutefois rappeler que très peu de gens n'étaient vraiment pas emballés de voir arriver un gros gaillard indiscipliné au passé tourmenté et un Russe traînant une réputation de paresseux.
Or, pourquoi Kassian et Semin sont-ils devenus des membres du Canadien à la surprise générale? Pour la même raison qui a empêché Bergevin d'offrir de l'aide à son entraîneur depuis le désastre de décembre et encore plus durant la longue pause de six jours dont l'ensemble de la ligue vient de profiter. Le directeur général est resté fidèle à sa ligne de pensée. En refusant de céder un espoir, un choix de repêchage et encore moins un élément appartenant au noyau de l'équipe, il accepte de jouer et peut-être de mourir avec sa façon de faire.
Le match de mardi soir devait nous en dire beaucoup sur les chances de l'équipe de participer aux séries. Une victoire aurait pu enfin générer un brin d'espoir dans le vestiaire. Elle aurait contribué à changer l'ambiance dans le groupe. Malheureusement, entreprendre un match avec la conviction qu'on peut le gagner est une attitude que les joueurs ont totalement chassé de leur esprit, semble-t-il. Encore une fois, on n'a pas senti qu'ils y croyaient.
Si les chances du Canadien d'entrer en séries sont maintenant quasi inexistantes (parce que les probabilités mathématiques sont très minces), n'allez pas croire que les joueurs ne voient pas les choses de la même façon.
Parce que ça paraît bien d'avoir toutes les réponses avec des caméras dans la face, les joueurs vous diront avec un semblant de conviction qu'ils croient fermement en leurs chances de participer aux séries, mais demandez-leur de parier leur maison là-dessus, juste pour voir.
À Philadelphie, le Canadien a perdu contre une équipe qui pouvait être battue. Les Flyers utilisaient un gardien blessé qu'on a été forcé d'envoyer dans la mêlée parce que l'autre gardien était blessé plus sérieusement encore. Cessons de dire soir après soir que le Canadien fournit un bel effort. Steve Mason, qui semblait avoir de la difficulté à pivoter, n'a pas été assailli pour la peine.
C'est plein d'attaquants qui sont au neutre chez le Canadien. Dans un match crucial qui pouvait relancer la deuxième demie de la saison sur une bonne note, ils n'ont pas produit le moindre but.
On n'a pas tout dit au sujet de Price
Il est maintenant trop tard pour se plaindre de l'absence de Price ou pour exiger que Bergevin passe aux actes. Tous les directeurs généraux avaient beaucoup de temps libre pour discuter entre eux durant la longue pause du Match des étoiles. Bergevin n'en a pas trouvé un seul pour danser avec lui et on sait tous pourquoi. Malgré tout ce qu'on dit, le Canadien est déjà branché sur le respirateur artificiel. Ce n'est qu'une question de temps avant que le pire nous soit confirmé.
Quant à Price, le jeu de cache-cache se poursuit au sujet de sa blessure. J'ai la désagréable impression que la direction du Canadien a toujours su qu'avec ce type de blessure, il serait absent pour beaucoup plus longtemps qu'elle a tenté de nous le faire croire. Peut-être a-t-on voulu éviter que les joueurs encaissent un véritable coup de massue si on leur avait dit qu'il serait absent durant quatre mois, peut-être plus. Peut-être a-t-on voulu empêcher les amateurs de quitter trop tôt le navire. Peu importe l'objectif visé, les fans ont été plus tenaces que les joueurs eux-mêmes. Parce qu'ils les aiment. Ils les aiment beaucoup plus qu'ils sont aimés.
Rarement une blessure n'aura eu un effet aussi dévastateur sur une organisation. Au début de la saison, Serge Savard a déclaré avec raison qu'il ne fallait pas placer Price dans le même panier que Patrick Roy parce que Roy a gagné quatre coupes Stanley. Toutefois, pour le genre d'équipe que représente le Canadien, une formation fragile, pas très coriace et qui a tendance à s'écrouler dans l'adversité, je pense qu'on peut dire que Price est aujourd'hui plus important encore que Roy l'était à ses meilleurs jours au Forum de Montréal. Parce que Roy, lui, était déjà entouré de joueurs sur lesquels on pouvait se fier: Robinson, Chelios, Tremblay, Naslund, Carbonneau, Lemieux, Muller, Damphousse, etc.
Je reviens donc à ce que j'ai dit au début de ce propos. Il y a quelques mois à peine, tout allait bien. L'avenir était prometteur au point d'imaginer qu'une 25e coupe Stanley était possible à court ou à moyen terme.
C'est tellement plus facile d'alimenter le rêve quand ça va bien. « Nous possédons les éléments pour gagner et attendez de voir la relève qui pousse dans la filiale… », disait-on.
On peut nous raconter n'importe quoi quand l'équipe gagne à répétition. Il a fallu la perte dramatique du joueur numéro un de la formation pour qu'on réalise qu'en bas, pour reprendre un terme à la mode, la moisson est loin d'être aussi florissante qu'on l'affirme.
Ils sont dix joueurs à être venus de St.John's jusqu'ici. Aucun d'eux ne nous a gardés sur le bout de notre siège. Et il y a fort à parier qu'aucun d'eux ne sera là quand le Canadien gagnera la coupe, on ne sait trop quand.
En fait, Bergevin et Therrien n'y seront pas non plus si le Canadien met un autre 10 ans pour y arriver.
30 Minutes Chrono - pas d'émotion, pas d'âme, pas de victoire pour le CH

Aucun récipiendaire de la coupe Molson en janvier

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Brendan Gallagher
Brendan Gallagher (Source d'image:Getty)

Signe supplémentaire que les choses vont vraiment mal dans le camp du Canadien, aucun joueur ne recevra le titre de joueur du mois de janvier et la coupe Molson qui l’accompagne.
Au fil de 11 rencontres disputées au cours du dernier mois, un mois amorcé en grande pompe avec un gain de 5-1 aux dépens des Bruins de Boston dans le cadre de la Classique hivernale, mais qui s’est soldé en queue de poisson avec des défaites consécutives aux dépens des Blue Jackets de Columbus aucun joueur ne s’est assez démarqué pour obtenir le titre.
Brendan Gallagher, qui avait récolté la première étoile dans le cadre de son retour au jeu fort remarqué au domicile des Patriots à Foxboro a terminé au premier rang sur un pied d’égalité avec son capitaine Max Pacioretty ainsi que Lars Eller.
Gallagher, Pacioretty et Eller ont reçu une première étoile chacun et une sélection à titre de troisième étoile du match. En raison de la triple égalité – une première dans l’histoire de la coupe Molson soit dit en passant – la direction du Canadien a simplement décidé de reporter de quatre semaines l’élection de celui qui obtiendra le titre de joueur des mois de janvier et de février.
Il est déjà arrivé dans le passé que la coupe Molson chevauche deux mois. C’était toutefois en raison d’un petit nombre de parties disputées dans l’un des deux mois en question en non en raison d’une égalité.
En janvier, le Canadien a maintenu une fiche de trois victoires et huit revers, dont sept défaites en temps réglementaire. Le Tricolore a totalisé 25 buts. Il en a accordé 40. Des 25 buts qu’il a enfilés, le Canadien en a marqué plus de la moitié (14) en quatre rencontres : des gains de 5-1 contre Boston et de 3-2 en tirs de barrage aux dépens des Maple Leafs de Toronto et des revers de 4-3 aux mains des Flyers de Philadelphie – le 5 janvier – et des Blues de St.Louis contre qui le Canadien s’est incliné en prolongation le 16 janvier.
Bien qu’ils aient terminé au premier rang du scrutin en janvier Pacioretty (4 buts, 3 passes), Gallagher (3 buts, 4 passes) et Eller (1 but, 2 passes) n’ont rien cassé offensivement. Comme le reste de leurs coéquipiers cela dit. Il sera intéressant de voir si l’un ou l’autre se mettra en marche en février ou si la prochaine coupe Molson couronnera les efforts du moins pire joueur du Tricolore à défaut de couronner le plus méritant.

Le Canadien, une équipe dégonflée en troisième période

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« Ce sera difficile de faire les séries »


Nicolas Landry
MONTRÉAL – La version du Canadien qui a écrasé les Sabres de Buffalo 7-2 en octobre était sans pitié en troisième période. Pendant la séquence de neuf victoires avec laquelle il a amorcé sa saison, le Tricolore a marqué 40% de ses buts et n’en a accordé que deux dans le dernier tiers de ses parties.
L’équipe qui s’est inclinée 4-2 contre ces mêmes Sabres mercredi au Centre Bell est désespérément en quête de cette solidité qui la rendait imprenable en début de saison. À ses dix derniers matchs, soit depuis qu’il a signé sa dernière victoire en temps réglementaire, le Canadien a concédé un hallucinant total de 18 buts après le deuxième entracte.
Depuis deux mois, les hommes de Michel Therrien flanchent devant la moindre menace. La confiance des troupes semble complètement à plat.
« C’est une question d’attitude, tentait d’expliquer Brendan Gallagher après avoir été blanchi dans un troisième match de suite. Au début de l’année, on tentait d’être le plus agressifs possible. Ce n’est pas comme si on se disait maintenant : ‘Essayons d’être moins agressifs!’ Mais on doit absolument être plus forts mentalement et comprendre les situations qui se présentent à nous en cours de matchs. De l’adversité, il y en aura. Il faut trouver une façon de la gérer mieux que ça. »
« J’avais l’impression qu’on jouait plutôt bien avec l’avance en troisième période, mais dès qu’ils ont créé l’égalité, ça nous a assommés, a remarqué Max Pacioretty. Il faut trouver une façon de rester forts en pareille situation. Le pointage était égal et il y avait un point important à aller chercher. On s’est écroulés. »
Dale Weise, dont le premier but en huit matchs avait permis aux siens de créer l’égalité 1-1 en début de deuxième, croit que le Canadien a péché par excès de prudence après avoir trouvé le moyen de s’emparer de l’avance lors de l’engagement médian.
« On arrive en troisième période et c’est comme si on se mettait à jouer pour le match nul, a déploré le numéro 22. On se retient, on manque d’agressivité. On ne fait qu’attendre que quelque chose se passe. On met de l’échec-avant à un seul joueur et les deux autres attaquants restent à l’arrière. On manque de synchronisme et tout le monde en est coupable. »
« C’est extrêmement frustrant, a poursuivi Weise. On s’effondre et on continue de perdre chaque soir. Ça doit faire dix fois que je le dis. Cette ligue est trop forte pour qu’on puisse se permettre de se laisser glisser. Les autres équipes vont en profiter et trouver un moyen de marquer. »
« Dans le vestiaire après la deuxième, l’ambiance était la même que lorsqu’on gagnait en début de saison. Tout le monde dit les bonnes choses, tout le monde sait ce qu’on doit faire. Mais présentement, on ne le fait pas », simplifiait Gallagher.
« Depuis deux mois, on invente des façons de perdre des matchs de hockey. On fait des erreurs différentes chaque soir, on est victimes de dérapages mentaux à des moments importants. Il faut que ça change », insistait le jeune assistant.  
L’entraîneur Michel Therrien a commencé son point de presse d’après-match en concédant que la pente menant vers une participation aux séries éliminatoires était devenue très abrupte. Quelques minutes plus tôt, Weise avait fait le même constat.
« Il nous reste beaucoup de matchs à jouer, mais ça va être extrêmement difficile de passer devant toutes ces équipes. »
Février est à peine amorcé et l’espoir se fait déjà rare à Montréal.

Victoria Azarenka sera-t-elle à Québec pour la Coupe Fédération?

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Prêtes, avec ou sans Azarenka?


L'absence d'Eugenie Bouchard à la Coupe Fed en fin de semaine rend difficile la tâche de l'équipe canadienne.
Mais voilà que l'équipe du Bélarus pourrait également être privée de sa meilleure joueuse, car la présence de Victoria Azarenka apparaît incertaine.
Le capitaine de l'équipe du Bélarus est demeuré très vague dans ses réponses concernant sa joueuse-vedette, se contentant de dire qu'il ignorait où elle se trouvait et qu'il espérait la voir arriver à Québec au cours des prochaines heures. Mais peu importe si Azarenka participe ou non la rencontre, les visiteuses seront prêtes pour l'affrontement.
« Peu importe qui jouera. Nous sommes toutes prêtes à jouer et les jeunes sont excitées », a déclaré Olga Govortsova.
« Ça ne change rien pour nous, ça change peut-être quelque chose pour eux. On se prépare de la même façon. Si jamais Azarenka n'est pas là, c'est une équipe qui perd sa joueuse no 1. Mais sinon, ça ne change pas grand-chose », a affirmé le capitaine du Canada, Sylvain Bruneau.
Sylvain Bruneau admet que si Azarenka ne se présente pas à Québec, le rapport de force entre les deux équipes sera beaucoup plus équilibré. Mais chez les joueuses de l'équipe canadienne, on se prépare sans trop tenir compte de ce facteur.
« Qu'elle soit là ou non, ils ont de très bonnes joueuses donc on s'attend à de très bons matchs en fin de semaine. On a eu une bonne préparation cette semaine pour se préparer pour le week-end. Mais pour l'instant on se prépare, qu'elle soit là ou non, à amener notre meilleur tennis pour faire le mieux possible sur le terrain », a mentionné la Québécoise Aleksandra Wozniak.
Même si elle n'est pas assurée d'être choisie pour disputer des matchs, Françoise Abanda, qui aura 19 ans vendredi, croit qu'elle est mieux préparée qu'elle ne l'était il y a un an, à sa première participation en Coupe Fed.
« Cette année j'ai joué plusieurs tournois. Je suis bien préparée. L'année dernière c'était ma première participation. J'ai maintenant un peu d'expérience et ça devrait bien se passer pour moi », a expliqué la 343e joueuse au monde.
Précisons que Victoria Azarenka doit absolument participer à la Coupe Fed ce week-end, sinon en avril prochain, si elle veut représenter son pays aux Jeux olympiques l'été prochain. Une autre absente de marque, Eugenie Bouchard, elle, est déjà qualifiée en raison de ses huit participations au cours des quatre dernières années.

Kucherov inscrit un but et une aide et le Lightning défait les Red Wings 3-1

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Red Wings 1 - Lightning 3


TAMPA, Fla. - Nikita Kucherov a inscrit un but et une aide, Ben Bishop a effectué 24 arrêts et le Lightning de Tampa Bay a eu le meilleur 3-1, mercredi, face aux Red Wings de Detroit.
L'attaquant du Lightning Tyler Johnson a touché la cible seulement 1:24 après que Gustav Nyquist eut créé l'égalité 1-1 tôt en deuxième période. Kucherov a ensuite ajouté un but d'assurance en troisième période et Bishop a fermé la porte par la suite.

J.T. Brown avait ouvert le pointage en première période pour le Lightning, qui a gagné neuf de ses 10 dernières rencontres.

Petr Mrazek a repoussé 20 des 23 lancers dirigés vers lui. Les Red Wings ont perdu quatre de leurs six dernières parties (2-3-1).