Dans les présentes séries éliminatoires, même s’il récolte beaucoup de points, Ryan Getzlaf, des Ducks d’Anaheim, a de la difficulté à marquer des buts à forces égales.
En effet, le capitaine de la formation dirigée par Bruce Boudreau, qui affiche un excellent dossier de 2-15-17 avec un différentiel de plus 10 en 13 matchs éliminatoires, a réussi ses deux buts en avantage numérique, lui qui est 2-3-5 sur le jeu de puissance et 0-12-12 lorsqu’il évolue à forces égales.
Son différentiel de plus 10 est le plus élevé des présentes séries, à égalité avec son coéquipier Corey Perry et le défenseur Victor Hedman, du Lighting de Tampa Bay.
Au total, il a réussi ses deux buts sur 38 tirs sur les gardiens adverses et cela lui fait une moyenne de précision de seulement 5,26%.
Lors de la saison régulière, Getzlaf, qui a eu 30 ans le 10 mai dernier, avait présenté un dossier global de 25-45-70 avec un différentiel de plus 15 en 77 matchs, lui qui avait réussi 22 de ses 25 buts à forces égales et seulement trois sur le jeu de puissance.
Il avait eu un rendement de 22-33-55 à forces égales, de 3-10-13 en avantage numérique et de 0-2-2 en désavantage numérique.
Il avait eu une moyenne de précision de 13,09%, marquant 22 buts sur 191 tirs sur les gardiens adverses.
Dans les séries éliminatoires de 2013-2014, Getzlaf, qui avait été le premier choix des Ducks, le 12e au total lors du repêchage de 2003, avait présenté une fiche de 4-11-15 avec un différentiel de moins deux en 13 rencontres, ayant eu une fiche de 3-5-8 à forces égales, de 1-5-6 en avantage numérique et de 0-1-1 en désavantage numérique.
Aucun but à forces égales dans ses 21 derniers matchs éliminatoires
En incluant son rendement de la fin des séries de l’an dernier, cela lui fait un rendement de 3-22-25 lors de ses 21 derniers matchs éliminatoires, ses trois buts ayant été réussis en avantage numérique, son dernier filet à forces égales remontant au 25 avril 2014, cans un gain de 6-2, face aux Stars de Dallas, au Honda Center.
Lors de sa carrière, il a marqué seulement 14 de ses 27 buts à forces égales en éliminatoires, totalisant 11 buts en avantage numérique et deux en infériorité numérique.
Pour en revenir à son rendement actuel, après avoir présenté une fiche de 2-6-8 avec un différentiel de plus quatre lors de ses cinq premiers matchs éliminatoires, il est 0-9-9 avec un différentiel de plus six lors de ses huit dernières parties, son dernier but remontant au 30 avril, dans un gain de 6-1, face aux Flames de Calgary.
Après avoir été rayé de la feuille de pointage dans ses deux derniers matchs disputés contre les Flames de Calgary, lors de la deuxième ronde, il a récolté au moins un point dans chacune de ses quatre dernières parties, affichant un dossier de 0-5-5 lors de cette séquence.
Il a un superbe différentiel lors des présentes éliminatoires
Une chose à retenir dans le dossier de Ryan Getzlaf est son superbe différentiel de plus 10 lors des présentes éliminatoires, car avant la saison 2014-2015, il avait un dossier de 25-49-74 avec un différentiel négatif de moins un en 81 matchs à vie en séries de fin de saison.
Encore plus, il a été en territoire égal ou positif dans chacune de ses 13 rencontres, ayant un rendement positif dans huit matchs et égal dans ses cinq autres rencontres.
Avec 17 points, il est de plus en plus près de son record personnel, lui qui a eu une fiche de 4-14-18 en 13 matchs lors des éliminatoires de 2008-2009 et qui a eu une fiche de 7-10-17 en 21 matchs lors des séries de 2006-2007, saison où il avait remporté la Coupe Stanley.
Pas moins de 20 matchs ont pris fin par un résultat de 2-1
On sait que le hockey des séries éliminatoires est serré et qu’il y a moins de buts que lors des matchs du calendrier régulier.
En effet, lors des 78 premiers matchs disputés, il y a eu pas moins de 20 rencontres (25,64%), qui ont pris fin par un résultat serré de 2-1, où seulement trois buts ont été marqués, sans oublier que sept ont été décidés en prolongation.
Lors de la première ronde, 11 des 47 matchs (23,40%) ont été décidés par ce score de 2-1, alors que dans la deuxième ronde, pas moins de sept des 22 parties (31,82%), l’ont été avec ce résultat, dont quatre des sept matchs dans la série entre les Capitals de Washington et les Rangers de New York.
Lors des finales des deux associations, il y a deux des neuf matchs qui ont été décidés par ce score, un dans chacune des deux séries.
Pour la formation dirigée par Alain Vigneault, elle a vu pas moins de neuf de ses 17 rencontres (52,94%) se terminer par ce pointage de 2-1, quatre en cinq matchs, face aux Penguins de Pittsburgh, lors de la première ronde, quatre des sept rencontres, dans la deuxième série, contre les Capitals de Washington et un des cinq duels disputés contre le Lightning de Tampa Bay, dans la présente finale de l’Association de l’est.
Soulignons que l’an dernier, sur les 93 rencontres éliminatoires, seulement huit (8,60%) avaient pris fin par un résultat de 2-1, alors qu’un total de 16 parties avaient pris fin par un résultat de 4-3, une proportion de 17,20% et un total de 46 matchs avaient pris fin par un écart d'un seul but (49,46%).