jeudi 12 janvier 2017

Price contre Dubnyk: duel au sommet à St. Paul

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Publié le 12 janvier 2017 à 13h35 | Mis à jour à 13h35
Carey Price et Devan Dubnyk, deux des meilleurs... (Photos Bernard Brault et Robert Skinner, La Presse)
Carey Price et Devan Dubnyk, deux des meilleurs gardiens de la LNH cette saison,
s'affrontent ce soir au Minnesota
PHOTOS BERNARD BRAULT ET ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Richard Labbé
RICHARD LABBÉ
La Presse
(Minneapolis) Ceux qui aiment les gros arrêts vont probablement être très bien servis, ce soir au Minnesota.
Carey Price d'un bord, Devan Dubnyk de l'autre, voilà ce que le menu de ce soir nous offre en guise de plat principal.
Les deux gardiens ne perdent pas souvent (seulement sept défaites en 31 départs pour celui du Wild, seulement six défaites en 30 départs pour celui du Canadien), et ils ne se voient pas souvent non plus, ce qui ajoute au caractère un peu spécial de la rencontre de ce soir, présentée au Xcel Energy Center.
«Mais ce n'est pas Carey Price contre Devan Dubnyk, a tenu à préciser ce matin Bruce Boudreau, l'entraîneur du Wild. Ce sont deux équipes qui vont s'affronter, pas deux gardiens.»
Zach Parise est bien d'accord, mais il sait aussi que lui et ses collègues du Wild devront avant tout essayer de battre le numéro 31 devant le filet des visiteurs.
«Le plus gros défi pour nous ce soir, c'est la réponse évidente, c'est leur gardien, a fait comprendre l'attaquant du Wild. Carey Price est possiblement le meilleur de la ligue. Il faut aller devant lui et lui voiler la vue, sauter sur des retours. Il faut passer du temps dans leur zone, et non passer cinq secondes dans leur zone avant de sortir. Ils sont très bons pour sortir rapidement la rondelle de leur territoire.»
Eric Staal est le meilleur marqueur du Wild avec... (Photo Graham Hughes, PC) - image 2.0
Eric Staal est le meilleur marqueur du Wild avec 35 points en 39 matchs.
PHOTO GRAHAM HUGHES, PC
Les joueurs du Canadien, qui n'ont pas tenu d'entraînement ce matin au Minnesota, devront avoir à l'oeil un homme qu'ils avaient l'habitude de voir plus souvent alors qu'il était en Caroline: Eric Staal, qui est le meilleur marqueur du Wild avec 35 points en 39 matchs.
Staal connaît une sorte de renaissance ici, après quelques années de noirceur pour un club qui n'allait nulle part en Caroline.
«On a raté les séries pendant quelques années en Caroline, et c'était de plus en plus clairsemé dans les gradins, a reconnu le vétéran. N'importe quel joueur le dira, quand on arrive à l'aréna pour l'échauffement, et que les gradins sont déjà remplis, ça donne de l'énergie. C'est une place de hockey ici.
«En Caroline, c'est un bon marché je crois, et ils tentent de faire des efforts pour améliorer la situation. Ils ont une bonne jeune équipe et c'est un bon signe. Quand on rate les séries aussi souvent qu'on l'a fait en Caroline, ça devient difficile d'attirer des fans. Ça peut devenir difficile n'importe où. À Chicago, ils ont raté les séries assez souvent eux aussi, et ils avaient du mal à attirer les fans à un certain moment. C'est la réalité quand tu ne gagnes pas assez souvent.»
Une réalité que le Wild ne connaît pas cette saison, avec sa fiche de 25-9-5. L'équipe a récemment connu une série de 12 victoires, qui a pris fin le 31 décembre.

Michel Therrien flatté par sa nomination au match des Étoiles

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Publié le 11 janvier 2017 à 13h10 | Mis à jour le 11 janvier 2017 à 13h10
Michel Therrien dirigera l'équipe de la section Atlantique au... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)
Michel Therrien dirigera l'équipe de la section Atlantique au match des Étoiles de la LNH.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
(Winnipeg) Shea Weber et Carey Price sont des habitués du match des Étoiles, mais c'est une première dans le cas de Michel Therrien, qui a été choisi hier pour diriger l'équipe de la section Atlantique à la fin du mois à Los Angeles.
«C'est flatteur d'y aller mais je ne prends pas cela comme un honneur personnel mais comme le reflet du travail de notre groupe, autant mes joueurs que mes adjoints, a commenté l'entraîneur-chef du Canadien. Nous avons un bon groupe de leaders qui nous a aidé à affronter de l'adversité en première moitié de saison alors que nous avons manqué plusieurs bons joueurs. Ils ont été phénoménaux.»
Weber et Price, eux, ont été élus à la classique annuelle à chaque année où s'est tenu l'évènement depuis 2009. Price n'a évidemment pas été en mesure d'y participer l'an dernier en raison d'une blessure.
Le gardien vedette goûtera pour la première fois au format 3-contre-3 instauré l'an dernier.
«Ça ne fait aucun doute que ce sera un défi dans un tel format, mais tout ça c'est pour les amateurs et ils veulent voir des buts, a-t-il dit. Je vais juste essayer de faire un arrêt de temps en temps!»
Soupçonnant que le match des Étoiles est le genre de moment auquel il repensera avec un sourire en coin une fois sa carrière terminée, Price a toutefois souligné que ça représente un déplacement significatif cette saison compte tenu du fait que les festivités auront lieu au Staples Center de Los Angeles.
«C'est assez difficile pour les joueurs de l'Association Est, a-t-il mentionné. Le calendrier est tellement resserré, ça constitue un autre voyage sur la Côte Ouest. Ce n'est pas idéal mais c'est comme ça que ça se passe.»
Des joueurs ont trouvé des moyens, lors des dernières saisons, d'éviter le match des Étoiles afin de profiter d'un repos salutaire. Mais Shea Weber n'est pas l'un d'eux.
«La nouvelle semaine de congé est là pour ça, a-t-il dit. Si l'on se fait appeler pour ce genre d'évènement, c'est notre travail d'aller représenter notre équipe et nos coéquipiers. Sans nos coéquipiers, on n'aurait pas la chance d'obtenir cette reconnaissance. Je vais les laisser prendre un peu de repos et me présenter en leur nom.»
On doit s'attendre à ce que Weber défende son titre du tir le plus puissant de la LNH, un titre qu'il revendique depuis deux ans. L'an dernier, à Nashville, il avait remporté la compétition avec un lancer à 108,1 mi/h. Son record personnel avait été établi l'année précédente avec un boulet de canon à 108,5 mi/h.
«Je n'ai aucun doute qu'il va défendre son titre, il l'a encore», s'est exclamé Price.

Le Canadien l'emporte 7-4 sur les Jets à Winnipeg

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Canadiens 7 - Jets 4

MERCREDI, 11 JANV. 2017. 08:32 (MISE À JOUR : MERCREDI, 11 JANV. 2017. 22:50)

WINNIPEG - Aidé par un Phillip Danault en grande forme et par les largesses des gardiens adverses, le Canadien de Montréal a signé un quatrième gain en cinq rencontres en prenant la mesure des Jets de Winnipeg 7-4, mercredi.
La défense n'a certes pas été à l'honneur, encore moins les hommes masqués, mais le spectacle offert par les deux équipes a été pour le moins divertissant. Seulement 6 des 18 joueurs en uniforme pour le Canadien n'ont pas noirci la feuille de pointage.

Danault d'un bout à l'autre!
Danault a profité de ce jeu ouvert pour mettre à profit sa vitesse et ses habiletés manuelles en connaissant la soirée la plus productive de sa carrière, trouvant le fond du filet à deux occasions.
Mark Scheifele et Mathieu Perreault ont remis les compteurs à zéro avant de voir Tomas Plekanec redonner l'avance au Canadien avant la fin de la période, lui qui était aux prises avec un virus. Le but du Tchèque, un troisième sur sept tirs, a sonné le glas pour le gardien Connor Hellebuyck, qui avait pourtant enregistré un jeu blanc pas plus tard que lundi.
Son remplaçant Michael Hutchinson n'a pas pu freiner l'hémorragie. Il a d'abord permis à Sven Andrighetto d'inscrire son premier but en 11 matchs (lui enlevant une tonne de pression des épaules, avant d'être la dernière victime de Danault) qui s'est assuré de faire partie des faits saillants des buts de l'année dans la LNH.

« C'est bon pour la confiance de Danault »
Le Québécois s'est emparé de la rondelle derrière son filet avant de parcourir la patinoire à toute vitesse d'un bout à l'autre pour battre Hutchinson du côté de la mitaine et porter la marque à 5-2. L'attaquant du Canadien a atteint une vitesse fulgurante et s'est littéralement moqué des cinq joueurs adverses, qui semblaient tous avoir les pieds dans le ciment, pour enfiler son neuvième de la campagne.
« De bout en bout, c'est rare qu'on voit ça, a déclaré l'entraîneur-chef Michel Therrien à propos du but de Danault. C'est bon pour sa confiance, il joue du bon hockey le petit gars. Quand tu perds certains joueurs, ça donne la chance à certains d'avoir un rôle différent et de prendre de l'expérience. Phil joue du bon hockey. Il ne faut pas oublier qu'il est jeune, nous sommes très contents de sa progression. »

Une victoire hors norme du Canadien
« C'est un gars qui voit bien le jeu, il a retrouvé sa confiance du début de la saison, a dit Therrien au sujet de Lehkonen. Il a eu une passe plus difficile, mais c'est normal pour un jeune. Il est bien entouré avec Plekanek et (Paul) Byron. Plus ça va, plus il s'améliore. »
Montoya n'a pas connu sa meilleure soirée de travail, mais il a fait le nécessaire pour empêcher que cette rencontre tourne en faveur des Jets, notamment lorsque ceux-ci ont créé l'égalité au premier tiers. Il a terminé la rencontre avec 23 arrêts tandis que de l'autre côté, Hutchinson a cédé quatre fois sur 23 lancers.
Le Tricolore n'aura beaucoup de temps pour savourer cette éclatante victoire puisqu'il rendra visite au Wild du Minnesota, jeudi.

Un festival offensif remporté par le CH

Le Canadien profite du crottin!

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« Nous avons joué comme de la merde! »


Quand ton gardien partant ne peut effectuer au moins un ou deux arrêts et que son adjoint qui vient en relève ne fait pas mieux, c’est difficile de gagner.
Les Jets de Winnipeg en ont fait la preuve par sept alors que leurs gardiens Connor Hellebuyck et Michael Hutchinson ont décidé de remonter le moral des joueurs du Canadien en leur offrant un, deux, trois, quatre, peut-être même cinq buts pour propulser le Tricolore qui n’en demandait pas tant vers une victoire facile de 7-4.

Sans Patrik Laine comme fer-de-lance de l’attaque, les Jets étaient moins menaçants. C’est vrai. Pas surprenant que Michel Therrien ait décidé de miser sur son auxiliaire Al Montoya afin de garder Carey Price pour le gros match de jeudi au Minnesota, pour le gros duel avec Devan Dubnyk qui devance le gardien du Canadien dans la course au trophée Vézina.
Mais avec Scheifele, Wheeler, Ehlers, Perreault et Little, avec Byfuglien qui est gros en attaque et gros le long des rampes, les Jets auraient dû offrir une meilleure opposition.
Il faudra attendre au moins jusqu’à l’an prochain pour assister à une certaine opposition de la part des Jets. Car lors de sa seule visite de l’année à Winnipeg, le Canadien n’a pas été vraiment menacé.
Oui! Winnipeg, après avoir endormi le Canadien en offrant deux buts rapides et faciles, a surpris Montoya et la défense tricolore pour vite niveler les chances avant la fin de la première période.
Mais voilà! Malgré la générosité de Montoya qui a offert une performance ordinaire, il faut l’admettre, les gardiens des Jets ont été tellement affreux que le Canadien a pu reprendre les devants sans jamais avoir peur d’être rejoint une deuxième fois.
Les Jets de Winnipeg ont beau avoir une belle et jeune équipe, une équipe rapide et talentueuse, mais tant qu’ils compteront sur trois gardiens qui ne sont pas en mesure de faire le travail, ce club ne gagnera pas.
Pas assez en tout cas pour accéder aux séries.
Un mirage…
Parce que le Canadien a marqué sept buts, plusieurs croiront qu’il a livré un gros match. Ce n’est pas vraiment le cas.

Un festival offensif remporté par le CH
Le Canadien n’a pas bien joué à Winnipeg mercredi. Poreux en défense, il a accordé quatre buts. Et quatre buts accordés, c’est trop. Mais comme les Jets ont été tellement plus mauvais, le Canadien s’en est bien tiré.
À l’image de samedi dernier à Toronto, il a su profiter des erreurs et des cadeaux offerts par son adversaire pour gagner. Mais s’ils ne jouent pas mieux jeudi soir au Minnesota face au Wild qui est un bien meilleur club, il lui arrivera la même chose qui lui est arrivée lundi lors de la visite des Capitals de Washington : il sera déclassé.
Danault s’éclate
On ne peut pas reprocher au Canadien la performance atroce des Jets. Bien sûr que non.
Surtout que des gars qui jouent dans l’ombre, les Artturi Lehkonen (3 points, 2 buts), les Sven Andrighetto (2 points, 1 but), les Brian Flynn (2 passes) pour ne nommer que ceux-là ont su profiter des largesses des Jets pour gonfler leur fiche personnelle, pour gonfler leur confiance et surtout gonfler la confiance de l’état-major à leur endroit.

Danault d'un bout à l'autre!
Sous les feux de la rampe depuis qu’il remplace Galchenyuk au sein du premier trio, Phillip Danault a une fois encore fait honneur au défi qu’il relève.
Danault s’est éclaté avec une soirée de deux buts dont l’un fera les faits saillants pendant 24 à 36 heures alors qu’il a traversé la patinoire d’un bout à l’autre avant de déjouer habilement le gardien Hutchinson.
Danault a marqué un très beau but. C’est évident. Et s’il est vrai que le centre du Canadien s’est mis en quatrième vitesse pour traverser la glace, on peut se demander où Byfuglien avait la tête lorsqu’il a décidé de s’enlever du chemin de Danault pour lui offrir un accès direct au filet. On aurait dit la Mer rouge qui se séparait devant Moïse pour lui offrir une traversée au sec. J’exagère peut-être un peu, mais pas beaucoup…
Changements à prévoir
Mais bon : l’objectif demeure la victoire. Et le Canadien a gagné.
Cela dit, on peut – on doit – s’attendre à un changement en vue du match contre le Wild. Et je ne parle pas seulement ici de l’entrée en scène de Carey Price qui sera en quête de sa 21e victoire à sa 31e sortie.

Canadiens 7 - Jets 4
Je parle de Ryan Johnston qui a connu un match affreux au sein du troisième duo d’arrières du Canadien mercredi.
Les erreurs de Johnston ont été nombreuses. Sa dernière – il a aussi écopé une pénalité – a coûté un but. Le quatrième des Jets. Johnston et son partenaire ont été les seuls joueurs du Canadien à terminer la soirée avec un différentiel négatif.
Ça vous donne une idée.
Johnston a remplacé Zach Redmond lors des sept derniers matchs du Tricolore. Redmond méritait ce remplacement parce qu’il ne jouait pas du bon hockey après son retour au jeu suivant sa blessure. Mais après sept matchs, on doit dire que Johnston ne joue pas mieux que Redmond jouait. Il joue même plus mal.
Il me semble qu’il sera temps de faire une permutation inverse pour au moins donner la chance à Redmond de se reprendre.

« C'est bon pour la confiance de Danault »
On verra.
C’est évident que la meilleure nouvelle pour le Canadien sera le retour au jeu d’Andrei Markov.
Mais parce que les six blessés sont demeurés à Montréal, il est clair que ce retour de surviendra pas jeudi au Minnesota. Et vous savez quoi? Avec l’horaire serré du Canadien qui ne devrait pas avoir d’entraînement complet – à l’exception de la séance matinale de samedi alors que les Rangers seront au Centre Bell en soirée – avant mardi prochain, il est permis de se demander si Michel Therrien et l’état-major prendra la chance de ramener un des blessés sans qu’il ait eu la chance de mesurer son synchronisme lors d’un entraînement soutenu.
Mais bon!
Tant que le Canadien gagnera et/ou qu’il saura profiter des cadeaux comme ceux offerts mercredi à Winnipeg et samedi dernier à Toronto, ces retours ne pressent pas vraiment.

Le Canadien remporte un festival offensif contre les Jets

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Publié le 11 janvier 2017 à 22h20 | Mis à jour le 12 janvier 2017 à 00h01
Les joueurs du Canadien célèbrent leur victoire à la fin d'un véritable festival offensif.
PHOTO BRUCE FEDYCK, USA TODAY SPORTS
(WINNIPEG) Si Pierre Lalonde chantait « À Winnipeg les nuits sont longues », c'est la soirée que la défense des Jets a trouvé longue, mercredi soir, alors que le Canadien a sorti l'artillerie lourde pour l'emporter 7-4 lors d'un match endiablé.
Phillip Danault et Artturi Lehkonen ont été les moteurs offensifs du Tricolore avec chacun leur premier match de deux buts en carrière. Le second de Danault, inscrit en 2e période, risque d'être revu souvent puisque l'attaquant a traversé la patinoire de bout en bout en avant d'aller loger la rondelle dans la lucarne derrière Michael Hutchinson qui avait été appelé en relève.
Avant d'aller plus loin, il faut dire que a été le genre de match qui réduit l'espérance de vie d'un coach. Voir Paul Maurice enguirlander ses hommes après le 5e but du Canadien - avec la veine sortie jusqu'à Saint-Boniface - ne devait certainement pas être bon pour son coeur. Et la façon dont le Canadien a laissé par deux fois l'enclave ouverte aux Jets en première période, résultant en des buts faciles pour Mark Scheifele et Mathieu Perreault, a dû donner quelques cheveux gris de plus à Michel Therrien.
Chose certaine, les nombreux amateurs du Canadien entassés au MTS Center ont eu droit à tout un festival en voyant leurs favoris remporter un quatrième match de suite à l'étranger. Nullement embêtée sur les patinoires adverses, l'attaque montréalaise a marqué pas moins de 18 buts en quatre matchs!
Pour y arriver, il a pu bénéficier de quelques largesses des gardiens des Jets.
Le jeune Connor Hellebuyck peine à trouver de la régularité devant le filet des Jets et ceux-ci en ont encore fait les frais, mercredi. Il a cédé trois fois en première période sur seulement sept lancers avant d'être relevé par Michael Hutchinson.
S'il peut être excusé sur le but de Phillip Danault en tout début de match - son coéquipier Adam Lowry a été incapable de s'occuper du retour qu'il venait de donner - il a mis son équipe dans de beaux draps trois minutes plus tard en étant incapable d'arrêter de la mitaine un tir de Brian Flynn.
Hellebuyck a finalement été remplacé quand Tomas Plekanec a marqué un but dans un deuxième match de suite, ce qu'il n'avait pas fait depuis les 5 et 7 novembre 2015. Le centre tchèque, ennuyé par un virus, avait raté l'entraînement matinal et sa présence au match était incertaine. 
Beaulieu et Petry occupés !
Même si le Canadien a trouvé le moyen de marquer trois buts dès le premier tiers, on ne peut pas dire qu'il s'est facilité la vie !
Il avait les Jets dans les câbles lorsque les choses se sont déréglées dans son territoire. Par deux fois le CH a laissé des attaquants des Jets sans surveillance dans le bas de l'enclave. Scheifele, entre autres, a sûrement réussi là son but le plus facile de l'année.
Le duo Beaulieu-Petry aura connu une première période mouvementée, ayant été sur la glace pour les cinq buts marqués de part et d'autre...
Les Jets, particulièrement lors des premier et dernier tiers, ont souvent pressé le pas en zone du Canadien, mais la proportion de leurs tirs qui ont été bloqués ou ayant raté la cible a souri au Canadien et au gardien Al Montoya.
« El Cubano » a joué avec le feu par moments mais, au bout du compte, il a remporté ses trois décisions cette saison face à des équipes pour lesquelles il avait joué avant de débarquer à Montréal.
Doublé de Lehkonen
À l'instar du premier vingt, le Tricolore a fait mouche dès la première minute de la 2e période. Sven Andrighetto a fait 4-2 en profitant d'une déviation chanceuse. Mais encore fallait-il qu'il soit bien posté pour marquer au moment où il a reçu cette rondelle sur le bout de son bâton. On a vu le petit Suisse plus souvent lors de ce match, et ce n'est pas un hasard s'il a marqué son premier de la saison: Andrighetto a besoin d'espace pour être efficace et les Jets en ont laissé amplement au Canadien.
Les hommes de Michel Therrien ont passablement nettoyé leur jeu défensif en 2e période, limitant les Jets à trois lancers. L'un d'eux a toutefois mené au deuxième de la soirée de Scheifele, un but marqué en supériorité numérique. C'est donc dire que le Canadien a maintenant accordé neuf buts en désavantage numérique à ses neuf derniers matchs. Dommage, car au premier vingt, l'unité avait fait du bon travail pour écouler une double infériorité de 51 secondes qui aurait aisément pu donner des ailes aux Jets.
Artturi Lehkonen a ajouté deux buts lors du dernier tiers pour concrétiser la victoire du CH. Ça a donné juste assez d'air pour permettre à ses coéquipiers de résister aux derniers assauts des locaux.
Quelques joueurs des Jets ont terminé la soirée à -3, mais c'était encore bien loin du -31 qu'on ressentait à l'extérieur de l'amphithéâtre en fin de soirée. Il ne fera pas beaucoup plus chaud au Minnesota où le Canadien reprendra l'action dès jeudi.