samedi 3 septembre 2016

Bientôt plus d'un Subban dans la LNH?

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Malcolm Subban
Malcolm Subban (Source d'image:Getty)

Les deux jeunes frères de P.K. Subban pensaient que ce dernier leur faisait une blague lorsqu'il leur a annoncé, le 29 juin, qu'il avait été échangé du Canadien de Montréal aux Predators de Nashville.
« Tout le monde était en état de choc, a admis Jordan Subban, le plus jeune du groupe. Dont lui-même. »
Malcolm et Jordan suivent de près la carrière de P.K. et ils espèrent le rejoindre bientôt dans la Ligue nationale de hockey. Ils formeraient le plus récent groupe de frères à évoluer au sein du circuit Bettman, où on retrouve déjà les Benn (Jamie et Jordie), les Staal (Jordan, Marc et Eric), les Sedin (Henrik et Daniel), les Miller (Ryan et Drew) et les Schenn (Luke et Brayden).

« Je pense qu'ils vont trouver la solution », a lancé l'ancien vainqueur du trophée Norris, lors d'une récente entrevue, au sujet de ses deux frères.
Du duo, Malcolm est possiblement le plus près de la LNH, mais quand et où sont des questions dont les réponses demeurent indécises.
Choix de première ronde, 24e au total, des Bruins de Boston en 2012, le gardien de 22 ans a disputé un premier match dans la LNH, en relève au numéro 1 Tuukka Rask. En 27 matchs dans la Ligue américaine, il a affiché une moyenne de buts alloués de 2,46 et un taux d'efficacité de ,911.
Sa saison a toutefois été écourtée par une opération au larynx en février, après qu'il eut été atteint à la gorge par un tir d'un coéquipier en période d'échauffement.
« Il s'est fort bien débrouillé jusqu'à maintenant, et il est en excellente position, a noté P.K. Je l'ai vu gagner beaucoup en maturité depuis qu'il est chez les professionnels, et il connaîtra beaucoup de succès. »
Mais rien ne garantit que Subban se joindra aux Bruins à court terme. Rask n'est âgé que de 29 ans, il a contrat qui le lie à son équipe jusqu'en 2021 et il fait partie des joueurs les plus constants à sa position. Son adjoint, Anton Khudobin, a récemment conclu une entente de deux saisons avec les Bruins.
« Je me rapproche, c'est évident, estime Malcolm. J'aborde ma quatrième saison chez les professionnels et je ne cherche qu'à franchir le prochain pas. »
Environ 15 mois plus jeune que Malcolm, Jordan a un style de jeu qui ressemble à celui de P.K.
Sélection de quatrième tour, 115e au total, des Canucks de Vancouver en 2013, Jordan est un défenseur à caractère plutôt offensif qui a mené les défenseurs des Comets d'Utica avec 11 buts et 36 points, à sa première campagne dans la Ligue américaine.
Mais à cinq pieds neuf pouces et 178 livres, Jordan n'est pas aussi costaud que P.K. Et il est habitué de marcher dans l'ombre de l'aîné, et semble las des comparaisons.
« Les gens s'attendent à vous voir livrer des résultats semblables. Ce n'est rien de nouveau », note Jordan qui, à l'âge de 21 ans, devra probablement patienter une ou deux saisons avant de mériter sa chance avec les Canucks.
P.K. a confiance de le voir mériter cette chance et il met en valeur son éthique de travail et ses habiletés naturelles. Et il évite de lui donner des conseils, ajoutant au passage qu'il n'est pas parfait.
L'ancien défenseur du Canadien n'a pas l'occasion de voir ses frères à l'oeuvre aussi souvent qu'il l'aimerait. Plusieurs des matchs de la Ligue américaine ont lieu les fins de semaine et le rythme qu'impose le calendrier de la LNH est aussi très trépidant.
Et Malcolm et Jordan ont également peu d'occasions d'être témoins des exploits de P.K., « à moins que je capte NHL Network ou NHL Centre Ice », précise le gardien de but.
Mais Malcolm et Jordan, qui disent afficher des personnalités moins exubérantes, demeurent informés des faits et gestes de leur célèbre frère. Maintenant qu'il a quitté l'effervescent marché de Montréal pour une ville où le hockey occupe une moins grande place, des jours plus calmes sont à venir.
« Il aime attirer l'attention de façon positive, et il comprend qu'il ne peut écarter l'aspect négatif, souligne Malcolm. Ce n'est pas tout le monde qui est d'accord avec ce qu'il fait, mais il est à l'aise et moi aussi. »
« En fin de compte, je connais mon frère, et c'est tout ce qui importe », ajoute Jordan.