mercredi 4 novembre 2015

Alex Galchenyuk s'est joint à BAUER pour faire un don à la Fondation Bon départ

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Alex Galchenyuk et des enfants de l'école Le Sentier
Alex Galchenyuk et des enfants de l'école Le Sentier

Le numéro 27 du Canadien de Montréal Alex Galchenyuk s'est joint à BAUER Hockey plus tôt mercredi pour annoncer qu’un don d’une valeur de 50 000 $ en équipement de hockey de marque BAUER sera offert à la Fondation Bon départ de Canadian Tire. Trois partenaires communautaires de la région de Montréal bénéficieront de ce don, soient les arrondissements de Notre-Dame-de-Grâce, de Montréal-Nord et du Plateau-Mont-Royal.
L’annonce s’est faite ce matin en présence de 40 enfants de l’école alternative Le Sentier s’étant rendus au Complexe sportif Bell, à Brossard, pour assister à la session d’entraînement de la Sainte-Flanelle et rencontrer ensuite le joueur de centre.
L’initiative caritative de BAUER dévoilée ce matin a pour but de servir l’une des missions de la marque, soit de permettre au plus grand nombre de jeunes de pratiquer le hockey sur glace. La Fondation Bon départ de Canadian Tire s’est pour sa part fixé, entre autres objectifs, celui de favoriser l’épanouissement des enfants et des familles dans le besoin et de permettre aux enfants de pratiquer des activités sportives.

Pacioretty en beau fusil

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 04 novembre 2015 à 05h46. Modifié par Charles Payette à 06h27.
Pacioretty en beau fusil
Flash Québec
MONTRÉAL - Max Pacioretty était de fort mauvais poil, à l'issue de la défaite face aux Sénateurs. Le capitaine du Canadien a été blanchi dans une cinquième rencontre d'affilée, mardi, et il s'en voulait sûrement pour le revirement funeste qu'il a commis en prolongation.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 03 novembre 2015 dans Après-match du Canadien et Le hockey des Canadiens avec Martin McGuire et Dany Dubé
«Non», a-t-il répondu sèchement quand on lui a demandé si on pouvait retenir quelque chose de la première expérience de l'équipe à trois contre trois en surtemps.

Habituellement loquace, il n'a fourni que des réponses expéditives et saccadées. Il a fini par dire que ses coéquipiers et lui doivent minimiser les erreurs.

Le trio au sein duquel il évolue, avec Brendan Gallagher et Tomas Plekanec, s'est impliqué à l'attaque, avec une récolte de 15 des 37 lancers de l'équipe. Pacioretty (quatre tirs) a été frustré par le gardien Craig Anderson en troisième période.

Michel Therrien a fait appel à deux attaquants, Pacioretty et Plekanec, et à un défenseur, Jeff Petry, en amorce de la courte période de surtemps. Son homologue Dave Cameron l'a imité, avec Mike Hoffman et Kyle Turris, comme attaquants, et et Erik Karlsson en défense.

L'entraîneur a simplement expliqué qu'il a fait le choix d'y aller avec deux attaquants et qu'il aurait pu facilement opter pour l'inverse (un attaquant et deux défenseurs).

«Il n'y a pas de grandes stratégies à trois contre trois. On envoie sur la glace les gars qui sont excellents en possession de rondelle», a-t-il répété.

Les Coyotes déménageraient... à Phoenix

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le mercredi 04 novembre 2015 à 06h55.
Les Coyotes déménageraient... à Phoenix
(98,5 Sports) - Alors qu'à Québec, on suit depuis plusieurs années la saga des Coyotes de l'Arizona dans l'espoir d'un transfert de concession, voilà que l'équipe du désert déménagerait ses pénates de Glendale... à Phoenix.
Selon le quotidien Le Journal de Québec, le propriétaire des Coyotes, Anthony Leblanc, a mentionné que la recherche d'un nouveau domicile «avançait rapidement». Ce dernier est pris dans des démêlés qui n'en finissent plus avec la location de l'actuel aréna du club, le Gila River Arena, à Glendale.
La concession s'était établie au America West Arena de Phoenix lors du transfert des Jets de Winnipeg en 1996. Cet aréna, maintenant appelé le Talking Stick Resort Arena, est toujours le domicile de Suns de Phoenix, de la NBA.
Avec Le Journal de Québec

Le Canadien s'incline 2-1 devant les Sénateurs

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le mardi 03 novembre 2015 à 18h45. Modifié par Charles Payette le mercredi 04 novembre 2015
Le Canadien s'incline 2-1 devant les Sénateurs
Le gardien des Sénateurs, Craig Anderson, bloque un tir de l'attaquant du Canadien Lars Eller./Photo: archives PC, Graham Hughes
(98,5 Sports) - l'attaquant Kyle Turris a marqué en prolongation et les Sénateurs d'Ottawa l'ont emporté par la marque de 2-1 face au Canadien de Montréal, mardi soir, au Centre Bell.

Les Sénateurs ont ainsi infligé au Tricolore son premier revers à domicile de la saison.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 03 novembre 2015 dans Bonsoir les sportifs et Après-match du Canadien avec Ron Fournier, Martin McGuire et Dany Dubé
Durant une bonne partie de la soirée, les spectateurs présents au Centre Bell ont pu assister à un brillant duel de gardiens de but.

C'est Kyle Turris qui est venu seller l'issue de la rencontre en inscrivant le second but des siens à la suite d'une magnifique passe de Mike Hoffman, à la 34e seconde de la période supplémentaire.

La première expérience du Canadien à trois contre trois en surtemps aura donc été de courte durée.

Le seul but du Tricolore a été compté par Dale Weise, son septième de la saison.

Trois minutes avant, l'attaquant des Sénateurs Jean-Gabiel Pageau (4e) avait inscrit le premier de la rencontre sur une échappée.

Film de la rencontre

Première période

Aucun changement à la formation chez le Canadien.

Les hommes de Michel Therrien passent pas mal de temps dans la zone adverse en début de période.

Un peu plus tard, les défenseurs du Canadien Alexei Emilin et Jeff Petry jouent un peu mollement près du filet de Mike Condon.

Après cinq minutes de jeu, on constate que les joueurs du Tricolore effectuent un bon échec avant en plus de bien contrôler la rondelle.

De ce fait, les Sénateurs sont un peu débordés par la qualité de jeu du Canadien.

Notons la belle la montée du trio Byron-Mitchell-Flynn qui permet à l'ailier gauche de prendre un bon lancer vers Craig Anderson.

Enfin, l'attaquant des Sénateurs Jean-Gabriel Pageau tente de créer une étincelle au sein de son équipe en livrant de beaux efforts en territoire du Tricolore, en vain.

Le disque est libre devant Craig Anderson sur un retour de lancer, mais ni Tomas Plekanec ni Max Pacioretty ne peuvent saisir l'occasion.

Le Canadien fait la loi sur la patinoire.

Rare attaque d'Ottawa, le jeune défenseur des Sénateurs Cody Ceci décoche un bon tir sur réception, mais Condon ferme la porte, à 9:54.

Jusqu'à maintenant, il y a très peu d'arrêts de jeu.

Pour la première fois de la soirée, les Sénateurs s'installent dans la zone du Canadien et effectuent quelques belles passes avant de permettre à Erik Karlsson de prendre un bon lancer.

Dès la mise au jeu en territoire d'Ottawa, Tomas Plekanec refile la rondelle au défenseur, qui la retourne en direction du numéro 14, maintenant positionné dans l'enclave: Plekanec marque aisément, mais les officiels refusent le but en raison de la présence de Gallagher dans le demi-cercle de Craig Anderson.

Michel Therrien conteste par la suite cette décision... Pourtant, à la reprise vidéo, on peut voir que le coude de Brendan Gallagher touche au corps d'Anderson. Le but sera finalement refusé. En outre, l'entraîneur-chef du Tricolore a perdu son temps d'arrêt.

À la 16e minute de jeu, les Sénateurs ont 16 mises en échec contre 4 pour les Canadiens.

Superbe arrêt du gant de Mike Condon à l'endroit de Ceci, qui avait une occasion en or de donner les devants aux siens. C'est Jean-Gabriel Pageau qui lui a fait une magnifique passe lors d'un deux-contre-un.

Soudain, Les Sénateurs semblent prendre du poil de la bête et tirent une nouvelle fois sur Condon, qui est impeccable. Dale Weise n'a pas été des plus efficace sur cette séquence offensive des joueurs de Dave Cameron.

Tirs au but:

Canadiens: 10 - 0 - 0: 10

Sénateurs: 7 - 0 - 0: 7

Deuxième période

À 2:31, Cody Ceci est chassé pour bâton élevé.

En désavantage numérique, Jean-Gabiel Pageau (4e) profite d'une mauvaise manoeuvre (bâton fracassé) de P.K. Subban à la ligne bleue et s'échappe avec la rondelle, Fin seul, il a tout le temps pour tirer à ras la glace, à 3:16. Canadien 0 - Sénateurs 1.

Ce n'est que la troisième fois depuis le début de la saison que le Canadien accorde le premier but.

Autre punition aux Sénateurs. Cette fois, Marc Methot est puni pour obstruction à l'endroit de Brendan Gallagher. 

Trois minutes après le but d'Ottawa, Dale Weise (7e), encore lui, parvient à faire dévier une passe rapide d'Alex Galchenyuk devant le filet. Juste avant, Andrei Markov avait repéré le Russe à la gauche du gardien. La vitesse d'exécution était impressionnante sur ce jeu. Canadien 1 - Sénateurs 1.

Revirement rapide, un deux-contre-un permet à Milan Michalek de décocher un excellent tir du poignet en direction de Mike Condon, qui freine partiellement le disque avant que celui-ci frappe ensuite sur la barre transversale.

À la 11e minute de jeu, les Canadiens peinent à sortir la rondelle de leur zone. C'est Plekanec qui met finalement un terme à la menace des Sénateurs en dégageant son territoire.

Très longue séquence d'Erik Karlsson.

Beau travail de Chris Neil derrière le filet de Condon, qui permet à son coéquipier de soutirer la rondelle au défenseur Nathan Beaulieu. Heureusement pour celui-ci, Tom Gilbert poussera le disque à l'extérieur de la zone quelques secondes plus tard.

Le Canadien est plus souvent dans son territoire comparativement au premier tiers.

David Desharnais sert une passe pratiquement parfaite à Tomas Fleischmann, posté dans l'enclave, mais ce dernier fend l'air.

Revirement en faveur du Canadien: Lars Eller décide de contourner le défenseur afin de foncer vers le filet d'Anderson. Le Danois prend un faible lancer sur le gardien, qui fait l'arrêt en glissant dans le fond de son filet.

Max Macioretty rate une belle occasion de marquer juste devant le but des Sénateurs.

Lars Eller arrive à toute allure dans la zone des Sénateurs et prend un violent tir du poignet dans la partie supérieure, mais Anderson sort la mitaine et bloque le disque.

Desharnais est ébranlé par une mise en échec de Milan Michalek. Plus de peur que de mal.

Tirs au but:

Canadiens: 10 - 12 - 0: 22

Sénateurs: 7 - 7 - 0: 14

Troisième période

Brandon Gallagher et Tomas Plekanec sont tout à tour frustrés par Craig Anderson.

Devante Smith-Pelly pousse la rondelle dans le fond de la zone des Sénateurs espérant pouvoir contourner le défenseur, mais il manque de rapidité.

Le Canadien est pris dans sa zone. Finalement, Weise tente de dégager son territoire par la voie des airs, mais le disque se retrouve chez les spectateurs. Premier avantage numérique de la soirée pour Ottawa.

L'attaquant Mike Zobanejad tente de glisser le disque entre les jambières de Condon, mais ce dernier a bien suivi le jeu.

Escarmouches devant le filet de Mike Condon quand Alex Chiasson pousse la rondelle derrière la ligne rouge du gardien après le coup de sifflet de l'officiel. Malgré tout, on va consulter le reprise vidéo. Le but sera refusé. Il reste 32 secondes à la pénalité de Dale Weise.

Ottawa ne pourra profiter de cette supériorité numérique.

Deux joueurs du Canadiens s'amènent rapidement face à Anderson: David Desharnais choisit de lancer, mais le disque passe par-dessus le filet.

Tout juste après, c'est au tour deMax Pacioretty de rater une chance en or.

Très longue séquence pour le trio de Galchenyuk.

Les hommes de Michel Therrien sont dans l'eau chaude depuis au moins une minute, mais Smith-Pelly parvient à sortir la rondelle de la zone.

Belle incursion de Gallagher au filet, mais il ne peut compter.

Mike Hoffman est frustré par Mike Condon, qui connaît un bon match, à l'instar de l'autre gardien en face de lui.

Coup vicieux de Marc Methot à l'endroit de Torrey Mitchell. Le défenseur des Sénateurs est envoyé au cachot pour deux minutes. Le Canadien à une excellente chance de remporter un 12e gain.

Tomas Plekanec effectue une passe vive à Brendan Gallagher, qui passe bien près de déjoueur Anderson, qui est solide.

Encore une fois, le gardien fait la différence au cours de cet avantage numérique.

Les joueurs du Canadien contrôlent bien la rondelle en zone adverse, mais sont incapables de déjoueur Anderson. Il bloque son 35e lancer quand il se dresse devant le tir Max Pacioretty.

Methot est de retour sur la patinoire.

Pour la première fois de la campagne, Le Canadien jouera en prolongation.

Tirs au but:

Canadiens: 10 - 12 - 15: 37

Sénateurs: 7 - 7 - 11: 26

Période supplémentaire

À 0:34, Mike Hoffman sert une magnifique passe à Kyle Turris dans un deux-conte-un: l'attaquant ne ratera pas pas une telle occasion. Canadien 1 - Sénateurs 2.

«On dirait du hockey d'été» -Plekanec à propos de la prolongation

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le mercredi 04 novembre 2015 à 06h29.
«On dirait du hockey d'été» -Plekanec à propos de la prolongation
Tomas Plekanec/Flash Québec
MONTRÉAL - Le vétéran Tomas Plekanec en a vu d'autres. Le Tchèque a livré une analyse posée de la première défaite du Canadien cette saison au Centre Bell, 2-1 face aux Sénateurs d'Ottawa.
«Nous n'avons pas mal joué. Nous avons eu nos chances. Nous n'avons pas pu en profiter. Nous aurions pu en finir avant la prolongation.»
Plekanec a dit à la blague qu'il n'apprécie pas trop la nouvelle formule à trois contre trois «parce que nous avons perdu à notre première tentative».

Sérieusement, il dit trouver la formule intéressante, même si l'ancienne à quatre contre quatre permettait davantage de déployer une structure de jeu.

«À trois contre trois, on dirait du hockey d'été. Les occasions de marquer ne manquent pas. On rate une chance à un bout de la patinoire et l'autre équipe aura sa chance à l'autre bout», a-t-il débité, en ajoutant préférer le trois contre trois aux tirs de barrage.

Roberta Vinci a remporté son premier match au Trophée Élite WTA

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Roberta Vinci
Roberta Vinci (Source d'image: Getty )

ZHUHAI, Chine - L'Italienne Roberta Vinci a remporté son premier match au Trophée Élite WTA, battant Svetlana Kuznetsova 6-4, 6-4.
Un bris dans chacun des sets s'est avéré suffisant pour la quatrième tête de série, qui a sauvé les trois balles de bris auxquelles elle a fait face.
Le tournoi met aux prises 11 des meilleures joueuses qui ne se sont pas qualifiées pour les Finales de la WTA, dont Caroline Wozniacki, Jelena Jankovic et Venus Williams. La Chinoise Saisai Zheng a été ajoutée au tableau par les organisateurs.
Les joueuses se disputent un tournoi à la ronde, les gagnantes de chacun des quatre groupes passant en demi-finales.
Dans l'autre match à l'affiche mercredi, la troisième tête de série Karolina Pliskova a battu Jankovic 6-4, 3-6, 6-2.

Venus Williams entreprend le tournoi de Zhuhai avec une victoire contre Madison Keys

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Venus Williams
Venus Williams (Source d'image: Getty )

ZHUHAI, Chine - Venus Williams a entrepris le tournoi de Zhuhai, en Chine, avec une victoire de 3-6, 7-6 (5), 6-1 aux dépens de Madison Keys.
Williams a déjà remporté deux titres cette saison et elle pourrait reintégrer le top-10 mondial pour la première fois en plus de quatre ans grâce à une solide prestation à ce tournoi qui regroupe 12 joueuses.
Williams était à deux points d'une défaite au deuxième set avant d'arracher la victoire dans une reprise du match quart de finale des Internationaux d'Australie, remporté par Keys.
Le tournoi réunit 11 des meilleures joueuses qui ne se sont pas qualifiées pour les Finales de la WTA la semaine dernière à Singapour, dont Caroline Wozniacki, Jelena Jankovic et Roberta Vinci, finaliste des Internationaux des États-Unis. Les organisateurs ont par ailleurs offert une invitation à la Chinoise Zheng Saisai.

Équipes canadiennes : jeunesse et patience!

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Connor McDavid
Connor McDavid (Source d'image: Getty )

En disputant mardi soir un sixième match consécutif contre les équipes canadiennes, le Canadien de Montréal a obtenu une belle occasion de mesurer sa situation propre par rapport aux autres formations du pays. Constatation facile, direz-vous, le Tricolore est largement en avance et pourrait même s’avérer la seule formation du Canada à se qualifier pour les séries 2016. Ce qui ne veut pas dire que l’avenir n’est pas très prometteur à l’ouest de Montréal!
Le potentiel d’avenir aux Oilers
Il ne fait aucun doute, après la récente séquence de matchs que nous avons présentés à RDS, que la meilleure base de très jeunes talents chez les équipes canadiennes de la LNH se trouve dans l’ouest du pays. Et dès que l’on prononce le nom de Connor McDavid, il n’y a même plus de place pour le moindre débat! Les Oilers viennent en tête de lice et seront soulevés, un jour pas si lointain, par leur jeune prodige! Il est tout simplement dommage que le premier choix de 2015 se soit blessé sévèrement mardi lors du match contre les Flyers et qu’il soit absent pour une longue période, lui qui se dirigeait tout droit vers le trophée Calder.
Car à n’en pas douter, McDavid est non seulement mûr pour la LNH, mais il semble déjà prêt à dominer son sport et il est permis de croire que le flambeau lui est déjà tendu par son aîné, un certain Sidney Crosby. Il n’en tient qu’à lui à s’en emparer et à concrétiser dès maintenant son statut de surdoué. Ce que nous avons retenu du match à Edmonton, ce n’est pas seulement le talent brut de McDavid. C’est aussi l’ensemble de son comportement sur la patinoire, digne d’un vétéran. Même si son équipe tirait de l’arrière, il patinait encore à fond de train et semblait refuser la notion de défaite et sa fougue est alors devenue contagieuse, ce qui fut à la base même de la formidable remontée des Oilers.
Je faisais partie de ceux qui croyaient qu’il y avait « trop » de talents semblables à Edmonton. J’en suis aujourd’hui moins sûr. Connor McDavid peut devenir tellement dominant, qu’il ne sera même pas en compétition directe avec les Taylor Hall, Ryan-Nugent Hopkins, Leon Draisaitl et Nail Yakupov. Il pourrait cependant forcer ces jeunes joueurs à travailler encore plus fort et concrétiser davantage leur potentiel énorme. Et si Jordan Eberle revient en parfaite santé quelque part au cours de la présente saison, il ajoutera non seulement une couche supplémentaire de mordant à l’attaque des Oilers, mais aussi un leadership dont s’accommodera très bien le nouvel entraîneur-chef, Todd McLellan.
C’est toujours en regardant vers la défense et vers le filet que le doute s’installe à Edmonton. Mais en voyant évoluer le jeune Darnell Nurse, récemment rappelé du club-école de Bakersfield, on peut dire qu’il y a de l’espoir. Nurse, 20 ans, possède toutes les qualités pour réussir à son poste, dont un physique imposant et un excellent coup de patin. Griffin Reinhart, 21 ans, est aussi un colosse qui deviendra rapidement une présence rassurante en zone défensive, selon la plupart des observateurs. Oskar Klefbom, 22 ans, a aussi un physique imposant et possède un sens inné pour l’attaque. Voilà donc un fort potentiel à la ligne bleue, trois défenseurs aux qualités complémentaires. Si vous ajoutez le talent offensif de Justin Schultz, présentement blessé et l’expérience de Mark Fayne, sous contrat pour trois ans, le portrait est fort intéressant. Reste à voir si Cam Talbot peut faire un travail à tout le moins respectable devant le filet surtout quand les jeunes défenseurs auront gagné en maturité. Sinon, il faudra transiger pour espérer se rendre en séries et aller le plus loin possible.
Il a tout lieu de croire que le retour des Oilers d’Edmonton en séries éliminatoires pourrait très bien se faire dès la saison prochaine, en coïncidence avec leur entrée dans leur nouvel amphithéâtre.
Flames et Jets sont mûrs si…
Le mauvais début de saison des Flames de Calgary ne change rien à l’évaluation objective que l’on peut faire de cette équipe, qui a surpris la plupart des observateurs la saison dernière. Elle possède tout simplement l’un des meilleurs groupes de défenseurs de la LNH et compte, elle aussi, sur quelques brillants jeunes attaquants en Johnny Gaudreau (22 ans), Sean Monahan (21 ans) et Sam Bennett (19 ans). Le très gros problème se situe devant le filet. Même en santé, Jonas Hiller soulève des doutes, et visiblement, les Flames ont perdu confiance en Karri Ramo. Joni Ortio, affreux contre le Canadien, n’est certainement pas une solution à long terme valable pour Calgary. C’est donc à Brad Treliving que revient le défi de trouver la solution. Il devra peut-être sacrifier dès maintenant l’un de ses défenseurs et trouver un gardien adéquat sinon les Flames pourraient rater cette occasion de succès qui s’offre à eux dès maintenant. C’est l’équipe de l’Ouest la mieux placée pour aller en séries…si elle déniche un gardien!
Les Jets de Winnipeg ont eux aussi soulevé les passions de leurs partisans le printemps dernier en participant aux séries de fin de saison, ce que les amateurs de hockey de la ville n’avaient pas connu en 20 ans! La direction de l’équipe a pris quantité de bonnes décisions la saison dernière : remplacer Claude Noël par Paul Maurice au poste d’entraîneur-chef ainsi qu’envoyer à Buffalo le très embarrassant Evander Kane et obtenir en retour des joueurs importants comme Tyler Myers et Drew Stafford.

En ajoutant à ces changements positifs et au rendement constant de Bryan Little, Blake Wheeler et Andrew Ladd l’émergence de Mark Scheifele, Adam Lowry et Jacob Trouba, on peut dire que les Jets ont des atouts solides pour connaître leur part de succès. Eux aussi comptent sur deux très jeunes joueurs au fort potentiel, Nikolaj Ehlers et Nic Petan. Le danger pour les Jets? Vouloir pousser trop loin l’image de durs qu’ils souhaitent projeter. C’est bien beau le marketing, mais cela a coulé l’équipe dimanche dernier à Montréal!
Préparer « l’après-Sedin » à Vancouver
La situation des Canucks, quant à elle, est un peu différente. Cette équipe manque tout simplement de joueurs talentueux dans la mi-vingtaine, un facteur qui explique largement les succès du Canadien ces temps-ci. Les jumeaux Sedin ont 35 ans, tout comme le gardien numéro un, Ryan Miller. Alexandre Burrows a 34 ans et Dan Hamhuis en a 32.

À l’autre bout du spectre, nous avons vu à l’œuvre deux excellents jeunes joueurs d’âge junior que les Canucks ont choisi de garder avec eux, Jared McCann et Jake Virtanen. Le premier a déjà 5 buts et le deuxième a amassé trois points en plus de frapper tout ce qui bouge sur la patinoire. Mais à 19 ans tous les deux, il leur faudra encore du temps pour se développer et sans transactions éventuelles, les Canucks pourraient mettre au moins quatre ou cinq ans à rebâtir une équipe gagnante. Ils doivent passer par un processus obligatoire : vivre « l’après-Sedin »!

Les Sénateurs pas très loin, les Leafs à des lunes
À Ottawa, le processus de refonte s’est amorcé il y a quelques années déjà et il est permis de conclure qu’il repose sur des bases solides. Les Sénateurs devaient d’abord eux aussi passer à travers une phase obligatoire, soit celle de « l’après-Alfredsson ». Cette phase s’est rapidement transformée en mouvement plus imposant et fut marquée par le départ de Jason Spezza. Progressivement, les jeunes ont pris la relève avec en tête de lice, un défenseur au talent exceptionnel du nom de Erik Karlsson.

Petit à petit, les autres choix de repêchage de l’équipe ont aussi pris leur place et sont aujourd’hui en pleine éclosion. Mark Stone est devenu l’un des meilleurs pointeurs du circuit et il entraîne dans sa foulée un autre choix des Sénateurs, Mike Hoffman. À 22 ans, Mika Zibanejad devient de plus en plus solide au poste de centre tandis qu’à 21 ans à peine, Cody Ceci démontre des qualités exceptionnelles comme défenseur. La dernière pièce à ajouter à ce virage jeunesse, à Ottawa, est au poste de gardien de but. À 34 ans, Craig Anderson n’est pas la solution à long terme, pas plus que le « Hamburglar », Andrew Hammond. Si Matthew O’Connor se développe au rythme prévu, c’est sur lui que reposeront les plus grands espoirs. Jusqu’ici il connaît une saison très difficile à Binghampton mais a montré un très beau potentiel au camp d’entraînement. Les Sénateurs atteindront la maturité d’ici trois ans selon moi, maturité qui pourrait les mener très loin.
C’est à Toronto que la situation est la plus désastreuse, bien sûr. Il fallait d’abord apporter des changements majeurs à la direction de l’équipe, ce qui fut fait au cours de la dernière année. L’équipe est maintenant entre bonnes mains, dans les bureaux et derrière le banc. Reste maintenant le plus difficile : rebâtir correctement et implorer la patience des amateurs et freiner ce mouvement de dérision malsain qui existe chez les partisans et dans les médias.
En Kasperi Kapanen, William Nylander et Mitchell Marner, les Leafs ont trois excellents espoirs en attaque, des jeunes que nous avons vus à l’œuvre lors des matchs préparatoires. Mais à part Nazem Kadri et peut-être James van Riemsdyk, les Leafs représentent une équipe peu convaincante en attaque. Et en défense, il serait peut-être temps de réaliser que Dion Phaneuf est surévalué et qu’il n’est pas celui autour duquel il faut bâtir l’unité du futur.
Nous disions « patience » dans le titre de cette chronique? Il en faudra une grande dose surtout à Toronto!

Les Oilers gagnent, mais perdent Connor McDavid pour longtemps

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Lourde chute pour McDavid


EDMONTON - L'attaquant étoile des Oilers d'Edmonton Connor McDavid a quitté la rencontre de lundi contre les Flyers de Philadelphie en raison d'une fracture de la clavicule qui gardera l'attaquant à l'écart du jeu pour une longue période.
Dans le cas d'une fracture de la clavicule, la durée de l'absence est habituellement de six semaines au minimum.
Une chirurgie pourrait être nécessaire mais aucune information en ce cas n'a été confirmée pour l'instant.
Le match s'est conclu 4-2 en faveur des Oilers.
Tandis que les Flyers menaient 2-1 avec 1:44 à jouer en période médiane, McDavid a bénéficié d'une échappée partielle en infériorité numérique. En voulant couper vers le filet, il a cependant chuté sans pouvoir se protéger et a été poussé contre la rampe par les défenseurs des Flyers Michael Del Zotto et Brandon Manning, qui avaient perdu leur équilibre sur la séquence.
McDavid a quitté la patinoire en se tenant l'épaule gauche. Il a été vu portant une attelle dans le corridor menant au vestiaire, et il n'est pas revenu au jeu en troisième période.
Après la rencontre, l'entraîneur-chef des Oilers, Todd McLellan a déclaré que McDavid était blessé au haut du corps et qu'il s'agissait d'une absence à long terme. Le directeur général de l'équipe, Peter Chiarelli, donnera une mise à jour sur la condition du jeune joueur mercredi matin.
McDavid, le premier choix du repêchage de la LNH en 2015, a amassé 12 points à ses 12 premiers matchs dans le circuit Bettman . Il fut aussi nommé la recrue du mois d'octobre.
Ryan Nugent-Hopkins (deux fois), Taylor Hall et Matt Hendricks ont marqué les buts des Oilers, lundi.
Scott Laughton et Ryan White ont offert la réplique des Flyers, qui ont perdu leurs cinq derniers matchs.

Vivement le trois contre trois

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Un 1re expérience peu concluante à 3 contre 3


Images of Francois Gagnon
Il y a une semaine à peine, Erik Karlsson fustigeait la LNH et sa décision d’adopter la prolongation à trois contre trois pour dénouer l’impasse avant de se rendre en tirs de barrage. Il faut dire qu’à ce moment, les Sénateurs avaient vu leurs quatre premières prolongations à trois contre trois se rendre à la limite pour gagner deux fois en tirs de barrage et perdre à deux reprises.
Mardi soir, le capitaine des Sénateurs était à deux coups de patin de l’action pour assister au but de Kyle Turris. But qui a mis fin à la prolongation après 34 secondes seulement. But qui a aussi mis un terme à la séquence de cinq victoires consécutives du Tricolore au Centre Bell en ce début de saison.
Je ne sais pas si, au lendemain d’une première victoire, Karlsson changera d’avis sur le bien-fondé ou non d’évoluer à trois contre trois une fois les 60 minutes réglementaires écoulées. Mais dans le vestiaire de son équipe, le gardien Craig Anderson assurait préférer la nouvelle prolongation aux tirs de barrage.
« Comme on vient de le voir, le trois contre trois est très risqué. Si tu perds la rondelle à un bout de patinoire ou que tu rates la cible sur un tir, tu donnes à l’autre club une descente en surnombre et une très bonne occasion de marquer. Mais au moins, tous les joueurs sont impliqués. Si un gardien effectue un gros arrêt à son bout de patinoire et que cela offre la possibilité d’aller marquer à l’autre bout, tu te sens récompensé et c’est encore une victoire d’équipe », expliquait Anderson qui déplorait le niveau d’individualisme de la fusillade.
« En tirs de barrage, tout le poids du match repose sur le gardien. Tu as beau avoir connu une grosse soirée et limité l’adversaire à un petit but, si tu en donnes trois en fusillade, l’impression que ça laisse est que tu as été mauvais. Quand la prolongation commence, je sais comme gardien que je vais affronter de bonnes ou de très bonnes occasions de marquer puisqu’elles découleront de descente en surnombre. Mais ça demeure une situation de hockey. Mes adversaires doivent patiner à fond quand même, car mes coéquipiers les pourchassent. En fusillade, les gars ne patinent pas, ils ont tout le temps au monde pour faire des jeux qu’ils ne tenteraient pas autrement. Voilà pourquoi j’aime beaucoup plus le trois contre trois que les tirs de barrage », a conclu Anderson qui a effectué 36 arrêts sur les 37 tirs du Canadien pour signer sa cinquième victoire de la saison, sa huitième en carrière (8-7-2) contre le Canadien, face auquel le vétéran gardien des Sens connaît soit de très gros matchs, soit des matchs difficiles.
Mardi, il était en forme. En grande forme. « Il a fait la différence dans le match », a d’ailleurs admis l’entraîneur-chef Michel Therrien avant de louanger également le travail de son gardien Mike Condon qui a connu une autre très bonne sortie – deux buts sur 27 tirs – même s’il a encaissé son premier revers cette saison, son premier en carrière dans la LNH après quatre gains consécutifs.
Tactiques éteignoirs
Auteur du but gagnant, Kyle Turris est venu à la défense de son capitaine en marge de sa sortie contre la prolongation à trois contre trois.
« C’est la cinquième fois cette saison qu’on se rend en prolongation. Lors d’au moins deux des quatre premières fois, nos adversaires ont envoyé deux défenseurs et un seul attaquant sur la glace. Ils ont fermé complètement le jeu, tuant l’esprit même de ce changement qui visait à améliorer les chances de marquer en prolongation. C’est surtout cet aspect qui nous mettait en colère. À quoi bon jouer à trois contre trois si les équipes adoptent des stratégies défensives pour miner les chances de marquer », plaidait Turris.
Sur le jeu en question, les Sénateurs ont eu le dessus sur les trois joueurs envoyés par Michel Therrien en début de prolongation : Tomas Plekanec et Max Pacioretty à l’attaque, puis Jeff Petry en défense.
Petry s’est lancé à l’attaque sur la montée initiale. Plekanec est venu le remplacer à la ligne bleue, mais le joueur de centre s’est retrouvé seul contre Turris et Hoffman après que Pacioretty eut perdu une bataille le long de la rampe.
Pacioretty qui ne semble vraiment pas filer depuis le début du voyage dans l’Ouest canadien, et Petry n’ont pas eu le temps de venir appuyer Plekanec avant que Turris ne déjoue Condon avec un tir précis dans la lucarne.
Pourquoi préférer deux attaquants à deux défenseurs?
J’ai posé la question à Michel Therrien après la rencontre. L’entraîneur-chef du Canadien a candidement répondu que la stratégie orchestrée n’avait rien à voir avec le fait d’y aller avec deux attaquants ou deux défenseurs.
« Ce qui compte lorsque tu joues à trois contre trois, c’est le contrôle de la rondelle. Sur le jeu qui a mené au but (gagnant) des Sénateurs, on a perdu la rondelle et ils ont contre-attaqué avec vitesse. Honnêtement, il y a du bon à y aller avec deux attaquants et aussi avec deux défenseurs. Car au fond, il n’y a pas vraiment de structure à respecter à trois contre trois contrairement à cinq contre cinq. Tu te dois de conserver la rondelle », a expliqué Michel Therrien.
En 34 secondes, Therrien, ses adjoints et leurs joueurs n’ont pas eu grand temps pour réaliser ce qui s’est produit sur la patinoire.
Il sera toutefois intéressant de voir si, lors de la prochaine prolongation, le Canadien décidera de faire appel au duo Markov-Subban avec un centre rapide comme Galchenyuk ou Desharnais, ou s’il misera encore sur deux attaquants et un défenseur, peu importe leur identité.
À suivre...
Jeux controversés
Brendan Gallagher a dominé le Canadien avec six tirs. Le petit attaquant n’a pas trouvé le fond du filet et il a coûté un but à son équipe lorsqu’il a atteint le masque de Craig Anderson avec son coude en fin de première période.
« Il est un véritable poison autour du but. Il est toujours là et tu dois t’en méfier, car il est solide et rapide pour sauter sur des rondelles libres et marquer. Mais sur le jeu, il m’a atteint au visage avec son coude et j’ai perdu la trajectoire de la rondelle. J’étais convaincu que le but serait refusé », a indiqué le gardien Craig Anderson.
Parce que le Canadien n’était pas convaincu du bien-fondé de la décision initiale rendue par Chris Lee, Michel Therrien a logé un appel qui a finalement été rejeté. Le Canadien a ainsi perdu son temps d’arrêt. Une situation qui n’a toutefois pas nui au Tricolore puisqu’il ne s’est pas retrouvé en situation de mise en jeu en territoire défensif après une longue et exténuante présence sur la glace sans avoir le droit d’effectuer un changement de joueur.
Une autre révision a été effectuée plus tard dans le match. Il ne s’agissait toutefois pas d’un appel logé par les Sénateurs ou d’une révision officielle effectuée par les responsables de la salle de contrôle à Toronto. Sur le jeu, les arbitres ont sifflé un arrêt de jeu alors que Mike Condon semblait avoir stoppé la rondelle sous ses jambières. La rondelle a toutefois poursuivi sa course jusqu’au fond du filet.
Malgré la décision rendue sur-le-champ, les arbitres ont été convoqués au banc des pénalités pour effectuer un brin de jasette avec les responsables de Toronto. « Ce type de jeu ne fait pas partie de la liste des buts sujets à révision. Tout ce que nous avons fait, c’est de donner une confirmation aux arbitres que la rondelle avait bel et bien franchi la ligne rouge, mais qu’ils avaient l’entière responsabilité de déterminer à quel moment ils considéraient avoir stoppé le jeu. Nous étions simplement en appui à leur travail et non en mode de révision », a précisé le responsable que j’ai joint à Toronto durant la rencontre.
Pateryn : maximum 14 jours
Pendant que nous sommes dans les précisions, simplement vous dire que Greg Pateryn ne pourra pas passer plus de 14 jours avec le club-école à moins qu’il ne soit d’abord soumis au ballottage.
Le défenseur a été cédé à St. John's pour des fins de conditionnement. Cette formalité permet au Canadien d’éviter de l’offrir aux 29 autres clubs avant de l’envoyer dans les mineures. Il faut ajouter que le joueur doit aussi accepter cette rétrogradation, ce que Pateryn (et son agent) a de toute évidence fait. Le ballottage a justement été instauré pour pousser les équipes à prendre des décisions avec les joueurs qui sont sur la corde raide entre le gros club et le club-école.
Pourquoi Pateryn et non Tinordi?
D’abord, le Canadien devait en garder un à Montréal par mesure préventive. De plus, il aurait été difficile, du moins il me semble, de réclamer et d’obtenir qu’une mesure d’exception soit mise en place pour deux joueurs en même temps.
Mais disons que Pateryn se rend à la limite des 14 jours à Terre-Neuve, il ne faudrait pas se surprendre que Tinordi aille le remplacer ensuite. S’il n’est pas échangé d’ici là et qu’il accepte de se soustraire au ballottage pour aller rejouer dans la Ligue américaine.
Ce qui n’est pas acquis...