lundi 13 juin 2016

Des signatures de profondeur chez le Canadien

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Mark Barberio
Mark Barberio (Source d'image:Getty)
GASTON THERRIEN
LUNDI, 13 JUIN 2016. 17:35

Les mises sous contrat de Mark Barberio et Sven Andrighetto par le Canadien au cours des derniers jours se veulent à mon avis un engagement du directeur général Marc Bergevin pour assurer de la profondeur à son équipe.
Le plus gros avantage de Mark Barberio est qu'il peut jouer à gauche et à droite à la ligne bleue, mais la véritable question est de savoir s'il peut se tailler une place parmi les six premiers défenseurs. Il est rapide et il peut appuyer l'attaque, mais il devra déterminer sa vraie place avec l'équipe lors du camp d'entraîneur.
Il est bon défenseur et il a eu un deuxième souffle en arrivant à Mondtréal, mais s'il n'arrivait pas à jouer parmi les six premiers arrières du Lightning de Tampa Bay, je me demande s'il peut le faire à Montréal. Barberio va devoir s'imposer dès le début du camp par de la constance et de bien jouer dans sa zone, là où il a eu le plus d'ennuis l'an dernier. En attaque, il a un bon instinct, mais c'est plus difficile en défense. C'est sûr qu'avec Carey Price dans le filet, ça risque de l'aider à mieux paraître.

Sven Andrighetto doit pouvoir jouer au sein des trois premiers trios. Il a de la vitesse, un bon lancer et il peut se positionner pour marquer. La seule chose qui me chicote un peu est son gabarit à 5'10". J'aurais aimé des ailiers plus imposants, mais sa présence offre de la profondeur à Michel Therrien.
Si Andrighetto se retrouvait dans une équipe imposante, un petit joueur comme lui aurait peut-être moins de mal à s'adapter. Ce n'est pas le cas à Montréal où la formation demeure somme toute petite sur les trois premières lignes. Il pourrait être utilisé comme 13e attaquant. Je pense qu'il peut faire le travail, mais pas sur une longue période. Sur une saison complète, ça risque d'être difficile pour lui.
Drôle de situation chez les Blues
C'est la première fois que je vois une équipe annoncer la nomination de son entraîneur-chef une saison d'avance. Lundi, les Blues de St.Louis ont fait savoir que Mike Yeo prendra la place de Ken Hitchcock après la prochaine saison. Je pensais que Kirk Muller aurait pu mériter la chance que Yeo vient d'obtenir. De toute évidence, on ne voulait pas de lui comme entraîneur-chef et j'en suis déçu.
J'ai l'impression qu'on a dit à Yeo de venir se familiariser avec le club pendant une saison avant de prendre les rênes officiellement. Je suis persuadé que son travail d'adjoint sera différent de ce qu'on voit d'un adjoint habituellement. Il ne pourra pas être l'assistant près des joueurs. Je suis curieux de voir si ça va fonctionner.
Je pense que les Blues auraient dû être plus patients avant de le nommer, le temps de voir son travail. On ne sait pas comment se sont déroulées les négociations, Yeo a peut-être posé des conditions à son embauche, ce qui a amené à l'annonce d'aujourd'hui.
Hitchcock va bien naviguer dans cette situation. C'est un entraîneur d'expérience qui ne se gênera pas pour demander des idées à Yeo. Je ne suis pas inquiet pour Hitchcock, mais un peu plus pour Yeo qui va chausser les grands souliers après avoir été adjoint pendant une saison.
Une victoire surprise des Penguins
La conquête de la coupe Stanley par les Penguins de Pittsburgh a de quoi surprendre. Ils ont toutefois été ultras rapides en finale et ils ont mérité de soulever le trophée pour la quatrième fois de leur histoire.
Cette formation a profité du leadership de Sidney Crosby, sans oublier Kristopher Letang qui a été fantastique. On doit donner beaucoup de crédit à Matt Murray qui a été à la hauteur devant les buts, mais il ne faudrait pas oublier que c'est Marc-André Fleury qui les a amenés loin en saison. Murray a pris le relais pour terminer le boulot.
Je suis très heureux de voir Jacques Martin enfin gagner la coupe Stanley. Après plus de 30 ans dans la LNH, c'est pleinement mérité et j'espère qu'on va lui donner une autre chance dans le circuit Bettman. Calgary et Anaheim n'ont pas encore d'entraîneur. Éventuellement, la concession de Las Vegas sera aussi à la recherche d'un pilote. Jacques est un homme avec beaucoup de vécu et il pourrait aider à bien démarrer cette nouvelle franchise qui devrait être annoncée le 22 juin.
Ceux qui croient que Marc-André Fleury ne sera pas de retour avec les Penguins l'an prochain risquent de déchanter. De donner le filet à un gardien de 21 ans tout de suite, c'est courir un grand risque. Matt Murray a joué sous l'adrénaline, mais il devra démontrer beaucoup de constance. Si on lui donne le filet et qu'à Noël l'équipe en perd plusieurs parties, on va être content de miser sur Fleury.
J'imagine que des équipes comme Toronto ou Calgary vont cogner à la porte des Penguins pour Fleury, mais je ne m'en débarrasserais pas immédiatement. Il est encore très bon et sa carrière est loin d'être terminée.
Sidney Crosby sera un jour au Temple de la renommée, mais d'ici ce temps-là, il a encore des choses à accomplir, lui qui a amené son club à trois finales en onze saisons dans la LNH. Les meilleurs au monde arrivent toujours à guider leur équipe aux grandes conquêtes. À mes yeux, Crosby est dans le même sillage que Mario Lemieux et Wayne Gretzky.
*propos recueillis par Robert Latendresse

Le trophée Conn-Smythe remis à Sidney Crosby

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La légende continue de grandir!

LUNDI, 13 JUIN 2016. 00:56

SAN JOSE, Calif. - Sidney Crosby a remporté le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires, dimanche.
Le capitaine des Penguins de Pittsburgh a soulevé la deuxième coupe Stanley de sa carrière, après avoir mené ses troupes vers le troisième titre de son histoire, en 2009.
Le natif de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, a agi comme un leader tout au long des séries et il a terminé le tournoi printanier avec six buts et 13 mentions d'aide.
Ce dernier a donné plusieurs difficultés aux Sharks de San Jose lors de la finale, notamment grâce à ses changements de direction, son contrôle de la rondelle et son habileté à créer bon nombre de chances de marquer.
Crosby a amassé deux aides lors du sixième match de la finale. Il a refilé la rondelle à Kristopher Letang sur le but de la victoire, en deuxième, et il a obtenu l'autre aide sur le but dans un filet désert de Patric Hornqvist, en troisième.
L'attaquant de 28 ans a ajouté ce trophée à une longue liste d'exploits, incluant deux médailles d'or aux Jeux olympiques, une médaille d'or au Championnat mondial ainsi qu'une autre au Championnat mondial junior.
Dès le premier match de la finale, Crosby a donné le ton en servant une savante passe du revers à Conor Sheary, qui a fait bouger les cordages. Il a fait la démonstration de tout son savoir-faire et de ce qui a fait de lui un joueur dominant depuis son arrivée dans la LNH, en 2005.
Lors de la victoire de 2-1 en prolongation des Penguins au deuxième affrontement, Crosby a encore une fois été un rouage important de l'attaque. Il a battu Joel Ward lors d'une mise en jeu dans le territoire des Sharks, mettant la table pour le but vainqueur de Sheary.
Malgré tout, Crosby ne compare pas ses exploits à ceux d'autres légendes du hockey. Il tente tout simplement d'offrir le meilleur de lui-même. Toutefois, ce dont il est conscient, c'est son importante place dans le concept d'équipe.
Pour gagner, ses efforts doivent être conjugués à ceux de ses coéquipiers, comme ce fut le cas en séries grâce au brio de l'ailier Phil Kessel, du gardien de 22 ans Matt Murray, ou des vétérans Evgeni Malkin et Kristopher Letang.
Le retour de Crosby en finale aura été périlleux. Quelques déceptions en séries, deux congédiements d'entraîneur-chef, l'incertitude concernant sa carrière en raison d'une commotion et une mâchoire fracturée.
Et maintenant, une deuxième coupe Stanley.

La coupe Stanley aux Penguins

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Penguins 3 - Sharks 1

DIMANCHE, 12 JUIN 2016. 22:46 (MISE À JOUR : LUNDI, 13 JUIN 2016. 00:25)

SAN JOSE, Calif. - Sept ans jour pour jour après leur dernière conquête de la coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh ont soulevé pour une quatrième fois le plus précieux trophée du hockey en défaisant les Sharks de San Jose 3-1, dimanche, lors du sixième match de la finale.
Les Penguins ont vu 12 joueurs différents trouver le fond du filet en finale, mais leur capitaine et récipiendaire du trophée Conn-Smythe, Sidney Crosby, n'en fait pas partie.
« Je ne pensais pas vraiment à 2009. Je ne pensais seulement à quel point il est difficile de se rendre à ce point et je souhaitais profiter de chaque seconde, a-t-il mentionné. Ce n'est pas facile d'atteindre la finale et d'avoir gagné il y a sept ans à un si jeune âge, tu tiens tout ça pour acquis un peu. Nous avons un groupe de joueurs très spécial. »
Kristopher Letang a marqué le but de la victoire à 7:46 de la deuxième période. Le défenseur des Penguins a valsé avec la rondelle dans la zone des Sharks avant de remettre à un coéquipier devant le filet. Il a ensuite profité d'une passe de Crosby pour tromper la vigilance de Martin Jones. Patric Hornqvist a scellé l'issue de la rencontre dans un filet désert.
Crosby, qui a amassé deux aides dans la victoire, a remporté le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.
Grâce à sa 15e victoire du tournoi printanier, Matt Murray a égalé le record de la LNH pour une recrue et il a porté sa fiche à 6-0 lorsqu'il subissait la défaite en séries. Il a repoussé 18 rondelles pour les Penguins. Son vis-à-vis chez les Sharks, Martin Jones, sa cédé deux fois sur 26 lancers.
Les Penguins avaient pris les devants en première période lorsque Brian Dumoulin a décoché un tir de la pointe qui a trouvé son chemin entre les jambières de l'attaquant des Sharks Melker Karlsson et sous le bras droit de Jones.

Logan Couture a assuré la réplique pour les Sharks, au deuxième vingt. Il s'est amené dans le cercle à la droite de Matt Murray et il a lancé la rondelle entre les jambières du gardien des Penguins. Couture a inscrit son 10e but des présentes séries et son 30e point. Il est devenu le premier joueur à atteindre le plateau des 30 points en séries éliminatoires depuis Daniel Brière, en 2010.
Les Sharks en étaient à leur première participation en finale de la coupe Stanley.
Un peu comme lors de leur dernière conquête, en 2009, quand Dan Bylsma avait remplacé Michel Therrien à titre d'entraîneur-chef, les Penguins se sont transformés en une nouvelle équipe lorsqu'il y a eu un changement d'instructeur à la mi-saison.
Sous la tutelle de Mike Sullivan, qui a remplacé Mike Johnston en décembre, les Penguins ont été plus rapides, ils ont marqué plus de buts et ils ont contrôlé la rondelle avec plus d'aisance.
« Je ne crois pas qu'on pouvait s'y attendre, a affirmé le défenseur des Penguins, Ian Cole, après avoir soulevé la coupe Stanley. Nous étions à un point, en décembre et janvier, où il y avait beaucoup de frustration au sein des joueurs concernant la façon dont notre équipe jouait. Mais personne n'a douté de notre capacité à se rendre jusqu'au bout. »
Crosby et Letang ont particulièrement pris leur élan sous les ordres de Sullivan, tout comme Phil Kessel, qui est devenu un rouage important de l'attaque en séries éliminatoires.
« La vitesse sous toutes ses formes, c'est ce que je voyais pour ce groupe de joueurs », a insisté Sullivan.
Sa troupe a terminé la saison avec une fiche de 33-16-5 lorsqu'il a pris le relais. La vitesse a d'ailleurs été un élément important pendant ce parcours jusqu'en finale de la coupe Stanley.
Les Penguins avaient pris les devants en première période lorsque Brian Dumoulin a décoché un tir de la pointe qui a trouvé son chemin entre les jambières de l'attaquant des Sharks Melker Karlsson et sous le bras droit de Jones.
Logan Couture a assuré la réplique pour les Sharks, au deuxième vingt. Il s'est amené dans le cercle à la droite de Murray et il a lancé la rondelle entre les jambières du gardien des Penguins. Couture a inscrit son 10e but des présentes séries et son 30e point. Il est devenu le premier joueur à atteindre le plateau des 30 points en séries éliminatoires depuis Daniel Brière, en 2010.
Les Sharks en étaient à leur première participation en finale de la coupe Stanley.
Pour une quatrième fois, les Penguins ont gagné la coupe Stanley devant les partisans de leurs adversaires.