mardi 13 décembre 2016

Paul Byron aime torturer son père face aux Bruins

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Bruins 2 - Canadiens 1 (Prolongation)

Éric Leblanc

MONTRÉAL – Mine de rien, Paul Byron a déjà enfilé 10 buts et il s’avère le deuxième meilleur buteur du Canadien cette saison derrière Max Pacioretty, mais devant Alex Galchenyuk.
S’il faut le rappeler, Byron a été obtenu grâce au ballottage et le marchand de vitesse de 27 ans ne cesse de rendre de précieux services au Tricolore.
En 29 matchs cette saison, Byron a amassé 10 buts et 7 passes si bien qu’il se prépare à fracasser avec aplomb ses plus beaux résultats en carrière (11 buts en 2015-2016 et 21 points en 2013-2014).
Lundi soir, il a encore joué un rôle important dans l’affrontement contre les Bruins et c’est lui qui a été l’unique buteur de sa troupe. Sans son but tardif, le CH aurait dû oublier ce point devant ses partisans.

D’ailleurs, Byron a inscrit ses deux buts gagnants de la saison contre les Bruins. Il a donc généré cinq points contre le rival de longue date du Tricolore. Le sympathique Franco-Ontarien n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps pour expliquer son succès contre Boston.
« Peut-être pour torturer mon père un peu! », a-t-il lancé en riant.
Son père lui avait donc fait connaître cette rivalité durant son enfance, mais il a évidemment renié son appartenance aux Bruins à partir du repêchage de 2007.
« Quand j’ai été sélectionné par les Sabres, il est devenu un partisan de Buffalo. Il a toujours été dans mon coin, mais j’ai vu beaucoup de matchs des Bruins contre le Canadien dont en séries. C’est une très bonne rivalité », a expliqué Byron qui a même converti son paternel au chandail bleu-blanc-rouge.
Le rendement de Byron convient à merveille au Canadien et il a continué de s’attirer des éloges de la part de ses coéquipiers.
« C’est un bon joueur, il est important dans notre équipe. Il élève son jeu d’un cran dans les moments importants et il a compté un autre but crucial. C’est plaisant de le voir aller », a reconnu Alexander Radulov.
« Il utilise sa vitesse, il se rend au filet et c’est facile de jouer avec lui. Je suis content pour lui, il a bûché durant toute sa carrière pour ce qu’il obtient », a ajouté Brendan Gallagher qui sait de quoi il parle.
Michel Therrien a préféré se servir du comportement exemplaire de Byron sur la patinoire pour expliquer sa contribution.
« De la manière qu’il joue, ça ne me surprend pas. Il a beaucoup de vitesse et il va dans les zones payantes », a cerné l’entraîneur qui évoque souvent ces critères pour décrire les joueurs efficaces.
Véritable définition de l’humilité, Byron se réfère toujours à ses efforts pour expliquer sa réussite.

Bon match du CH dans la défaite
« Ça vient de beaucoup de travail et tout fonctionne bien présentement pour moi. Le crédit revient aussi à mes coéquipiers qui m’aident beaucoup », a répondu Byron sur ses statistiques actuelles.
En tant qu’élément important en infériorité numérique, Byron était bien placé pour analyser les raisons qui ont aidé les Bruins à menotter le jeu de puissance du Canadien.
« Ils ont limité notre espace, on veut jouer avec beaucoup de vitesse et ils ont été capables d’empêcher ça », a résumé Byron.
À ce propos, Radulov souhaite voir moins de dentelle de lui et ses partenaires de jeu.
« On peut parler pendant toute la soirée de ce qu’on aurait pu faire, mais c’est ce qui nous a coûté la victoire. On est content d’avoir eu un point, mais le jeu de puissance est un aspect très important et on doit offrir un meilleur rendement. Tous les joueurs doivent se regrouper, travailler plus fort et moins essayer de faire de beaux jeux sophistiqués », a jugé Radulov.
Au-delà du travail sur les unités spéciales, le Canadien aura surtout à démontrer qu’il peut maintenir le cap à long terme sans Alex Galchenyuk et David Desharnais.
« Je m’attends à ce qu’on continue de bien jouer même si ce sont deux joueurs importants. Les gars ont des opportunités de démontrer ce qu’ils peuvent faire et, jusqu’à présent, les joueurs répondent très bien », a déterminé Therrien.
Les cinq prochaines rencontres du Canadien auront lieu contre des équipes classées (les Sharks, les Capitals, les Ducks, le Wild et les Blue Jackets) dans le top-15 de la LNH alors il s’agira d’un test révélateur.

L’importance d’une mise en jeu

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Bruins 2 - Canadiens 1 (Prolongation)

Images of Francois Gagnon

Le Canadien n’a pas à rougir de sa défaite aux mains des Bruins.
D’abord, le Tricolore a disputé un très bon match de hockey. Vrai qu’il s’est contenté d’un but après en avoir enfilé 10 samedi. Vrai aussi qu’il a bousillé cinq attaques massives – c’est d’ailleurs ce qui a miné ses chances de victoire – mais Tuukka Rask et Carey Price ont été tellement solides devant leur but respectif, qu’on doit bien plus parler d’une grande soirée pour les deux portiers que d’une soirée moribonde offensivement pour les deux clubs.
En plus, le Tricolore a récolté un point dans la défaite ce qui maintient sa fiche sensationnelle au Centre Bell comme le confirment les 30 points mis en banque sur les 34 à l’enjeu depuis le début de la saison.
Ce point prime, et la possibilité de soutirer une victoire en prolongation ou tirs de barrage, le Canadien l’a obtenu avec un peu plus de trois minutes à faire en troisième lorsque Paul Byron a nivelé les chances après une excellente présence de son trio.
Byron, comme c’est son habitude, s’est rendu dans la zone payante. Il s’est bien débattu pour garder sa place et a su sauter sur la rondelle au bon moment. Ce n’est pas pour rien qu’il a 10 buts cette saison. Qu’après seulement 29 rencontres, il soit à un filet de son record personnel. Un record établi l’an dernier avec le Canadien.
Bien qu’il n’ait pas obtenu de passe sur le jeu, Brendan Gallagher a contribué à ce but en se chamaillant autour du filet pour compliquer la tâche des défenseurs des Bruins et de leur gardien. On peut toujours se fier à Gallagher pour se salir le nez afin d’aider la cause de son club. Et comme c’est la seule façon qui fonctionne pour lui ces temps-ci, il ne recule pas devant les efforts.
C’est toutefois au cercle des mises en jeu que ce but s’est décidé. Torrey Mitchell qui n’avait gagné que deux des 10 mises en jeu disputées après deux périodes s’est retrouvé devant Patrice Bergeron. Sans rien enlever au talent de Mitchell, le duel était inégal si l’on considère que Bergeron est troisième dans la LNH avec une efficacité qui flirte avec les 58 % – chez les centres ayant disputé plus de 500 duels – cette saison.

Les Bruins ont perdu l’avantage dont il profitait lorsque Patrice Bergeron a été chassé par le juge de lignes. La mise en jeu tardait à être déposée, Mitchell et Bergeron ont effectué quelques mouvements hâtifs et/ou nerveux et c’est Bergeron qui a été chassé.
Résultat : Mitchell qui n’en demandait pas tant a battu facilement David Backes qui a perdu le seul duel livré lundi soir contre le Canadien, du patin le joueur de centre québécois a fait glisser la rondelle derrière jusqu’à Andrei Markov qui a amorcé l’attaque qui a conduit au but égalisateur.
« Je n’ai pas vraiment compris pourquoi Patrice a été chassé, mais c’est vrai que cette décision a eu un impact. Nos gars auraient pu se reprendre défensivement, mais quand tu commences sans la rondelle, c’est toujours plus difficile », a admis l’entraîneur-chef Claude Julien après la rencontre.
Les Bruins ont finalement gagné. C’était d’ailleurs leur 3e victoire seulement lors des 14 derniers affrontements contre le Canadien face à qui Tuukka Rask semblait perdre ses moyens. Les Bruins et Rask ne s’en plaindront donc pas trop.
Mais le but égalisateur qui aurait pu avoir des conséquences plus fâcheuses démontre à quel point des petits détails parfois insignifiants peuvent avoir des conséquences importantes.
Shaw renversé
Je l’ai écrit samedi et je l’écris encore lundi : la mise en échec d’Alexei Emelin en fin de match samedi contre l’Avalanche du Colorado était inutile. Elle était légale. Elle était spectaculaire et a fait grand bien et grand plaisir aux fans du Canadien, je veux bien. Mais à 10-1, avec trois minutes à faire, elle était inutile et sans la moindre signification.
Et de grâce, lâchez-moi avec : les matchs durent 60 minutes; ou si Emelin n’avait pas fait ça, Joe Colborne aurait pu aller blesser Carey Price alors que c’est Emelin qui est allé se réfugier derrière son gardien afin d’esquiver les répliques de l’Avalanche... Un peu plus et on croirait entendre qu’il était encore temps pour l’Avalanche d’effectuer une remontée et de battre le Canadien en temps réglementaire!

Bon match du CH dans la défaite
En passant, si les rôles avaient été inversés samedi, que le Canadien se faisait ridiculiser et qu’avec trois minutes à faire, c’est un de vos favoris qui s’était ramassé cul par-dessus tête sans aucune autre raison que le manque de jugement du responsable de la mise en échec, votre niveau d’indignation serait dangereusement élevé.
Anyway!
Si j’ai trouvé qu’Emelin s’était imposé de façon inutile et pas brillante samedi soir, il l’a fait à quelques reprises de façon bien plus significative lundi contre les Bruins.
Emelin s’est dressé contre une équipe plus physique et redoutable que l’Avalanche. Il a encore servi une mise en échec limite en fauchant Brad Marchand en bas des hanches ce qui a fait bien plaisir au fans du Canadien. Il s’est aussi imposé à quelques reprises le long des bandes et s’est même fait surprendre alors qu’il s’est retrouvé sur le derrière croyant qu’il allait jouer ce tour au solide Kevan Miller.
Tout ça pour dire qu’Emelin s’est bien repris lundi. Qu’il s’est impliqué.
Bon! Cette implication a réveillé les oursons qui ont répliqué à quelques reprises. Et je ne parle pas ici seulement de la mise en échec de Torey Krug aux dépens d’Andrew Shaw, je parle d’une majorité des mises en échec distribuées lundi qui ont été solides, voire très solides, et qui laissaient flotter une impression de débandade potentielle tant les émotions semblaient vives sur la glace.
Pas surprenant qu’on ait vu Brendan Gallagher laisser tomber les gants devant Krug pour aller venger Andrew Shaw qui a passé la fin de la première période au vestiaire avant de reprendre sa place en début de période médiane.
Krug est haut comme trois pommes. Il est petit en plus. Plus court et plus petit que Gallagher en fait. Facile de comprendre qu’il se soit simplement contenté de faire une prise de lutte à Gallagher afin d’éviter le pire.
La mise en échec de Krug était dure. Elle était aussi un brin dangereuse alors que la tête d’Andrew Shaw a été le premier point de contact. Cela dit, Andrew Shaw est loin d’avoir aidé sa cause alors qu’il a baissé la tête tout juste avant l’impact alors qu’il semblait vouloir plonger pour toucher à la rondelle le premier. Il a été frappé avant.
Dans le vestiaire des Bruins après la rencontre, Torey Krug a admis qu’il savait que le joueur du Canadien qui approchait était Andrew Shaw. « Je voyais la rondelle, je voyais Shaw qui s’en venait. J’ai gardé les yeux sur la rondelle tout en sortant l’épaule, car à ce moment je m’attendais à être frappé. Il y a eu l’impact, mais je n’ai pas eu le temps de voir ce qui s’est passé », a plaidé le petit défenseur après la rencontre.
Krug n’a pas été puni sur le jeu. Bien que la tête de Shaw ait été touchée, je considère que les arbitres ont pris une bonne décision. De fait, je ne crois pas que la Ligue reverra ce coup, ou qu’elle imposera une sanction.
Cela dit, Shaw a été chanceux de s’en tirer à si bon compte. Non seulement est-il revenu au jeu après le repos normal qu’il s’est offert en fin de première, mais il a très bien joué même. Une bonne nouvelle pour le vétéran et une très bonne pour le Canadien qui ne peut se permettre de perdre d’autres guerriers. Surtout de la trempe de Shaw.
Décisions serrées
Les arbitres ont connu une soirée mouvementée lundi ayant à rendre plusieurs décisions difficiles sur des jeux très serrés.
Ils ont refusé un but aux Bruins en prolongation. Une décision sage et ma foi évidente alors que David Pastrnak était étendu derrière Carey Price l’empêchant ainsi de se dresser devant David Krejci qui avait poussé la rondelle dans le but.
« Je n’ai rien contre cette décision, a admis Claude Julien qui était pourtant émotif derrière le banc des Bruins. Il y avait clairement obstruction aux dépens du gardien, mais je réclamais une pénalité pour accrochage sur le jeu qui a précédé le but refusé. On a donné beaucoup trop d’attaques massives au Canadien ce soir. Surtout qu’on semblait incapables d’obtenir des décisions en notre faveur », a indiqué Claude Julien.
Les juges de lignes ont aussi eu à trancher sur le but de la victoire alors que les Bruins semblaient hors-jeu en entrée de zone du Canadien. C’était serré. Très. Mais la reprise a démontré que la décision rendue sur la glace était la bonne. Sauf que c’était tellement serré qu’il est tout à fait normal que Michel Therrien ait décidé de jouer le tout pour le tout en contestant le but qui a finalement été accordé.
L’autre décision serrée a suivi une des nombreuses mises en échec solides distribuées lors du match. La différence sur cette dernière est que Tuukka Rask en a été victime alors que Torrey Mitchel l’a frappé le long de la bande.
« Je n’avais pas le choix de quitter mon filet. J’avais le temps d’atteindre la rondelle avant eux sinon c’était un deux contre zéro. J’ai pu dégager la rondelle, mais je n’ai pu éviter la mise en échec. J’en ai pris une pour l’équipe », a lancé Rask en riant.
Le gardien des Bruins a accepté candidement le fait d’avoir été renversé par Michell sans que les arbitres n’imposent de pénalité à l’endroit du joueur du Canadien. « Il n’y avait pas de pénalité sur le jeu. Je me demande toutefois qu’elle aurait été la réaction si Carey Price avait été frappé. »
Bonne question.
Question à laquelle je vous laisserai répondre...

Le Canadien s'incline face aux Bruins dans l'animosité

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Publié le 12 décembre 2016 à 22h25 | Mis à jour le 13 décembre 2016 à 08h30
Ryan Spooner a déjoué Carey Price en prolongation... (Photo André Pichette, La Presse)
Ryan Spooner a déjoué Carey Price en prolongation pour procurer la victoire aux Bruins.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Ceux qui craignaient que la rivalité Canadien-Bruins s'essouffle ont dû être rassurés. Dans une soirée qui rappelait les belles années de cette vieille guerre, les Bruins se sont imposés au compte de 2-1 en prolongation, lundi, au Centre Bell.
Ryan Spooner a mis fin aux hostilités en marquant avec 1 min 40 s à écouler en prolongation, au terme d'une interminable séquence des Bruins en territoire montréalais.
Les Bruins mettent ainsi fin à une séquence de trois défaites de suite. Et surtout, ils ont réussi à freiner l'attaque du Canadien, un véritable rouleau compresseur par les temps qui courent, avec 15 buts dans les deux matchs précédents, et 21 dans les quatre matchs précédents.
Certains diront même que le CH aurait dû garder quelques buts en réserve plutôt que d'en marquer 10 contre l'Avalanche samedi!
Le Canadien demeure tout de même sur une séquence honorable avec aucune défaite en temps règlementaire à ses cinq dernières sorties (3-0-2).
Shaw au vestiaire, Krug à l'examen
Les hostilités ont commencé à la 14e minute du match, quand Alexei Emelin a servi une percutante mise en échec à l'attaquant David Pastrnak, le long de la bande. Quelques secondes plus tard, Andrew Shaw pourchassait une rondelle libre en zone neutre. Au moment de se pencher vers l'avant, il a été accueilli par un solide coup d'épaule du défenseur Torey Krug.
Shaw a aussitôt retraité au vestiaire et paraissait désorienté, tant et si bien qu'il ne se dirigerait même pas vers la porte du banc pour rentrer au vestiaire. Il était tout de même de retour à son poste en début de deuxième période et a terminé le match.
Krug n'a pas été puni pour son geste, mais le Boston Globe soutenait lundi soir que la LNH allait revoir l'incident.
Deux minutes plus tard, Brendan Gallagher a voulu venger son coéquipier et a laissé tomber les gants contre Krug.
Ces séquences ont donné le ton à une soirée où l'animosité régnait. Alexander Radulov et Adam McQuaid ont aussi échangé quelques politesses, McQuaid n'appréciant pas une mise en échec de Radulov près de la bande. Emelin en a aussi remis en troisième période, cette fois contre Brad Marchand.
Avantage numérique impuissant
Entre ces incidents, les Bruins jouaient de façon indisciplinée. Ils ont écopé de six pénalités mineures, ce qui a donné cinq avantages numériques au Canadien. Mais les Montréalais ont été incapables d'en profiter.
En 10 minutes d'avantage numérique, ils ont tiré seulement sept fois sur Tuukka Rask. Ils ont obtenu leurs meilleures chances en début de match, Gallagher et Nathan Beaulieu étant les cibles de passes parfaites. Mais chaque fois, ils ont été incapables de tirer. 
Austin Czarnik a finalement ouvert la marque avec 65 secondes à écouler à la deuxième période. Il s'est amené à 2 contre 1 et a opté pour le tir du côté du bloqueur, une stratégie qui lui a souri.
Les visiteurs se dirigeaient vers une victoire en 60 minutes, jusqu'à ce que Paul Byron crée l'égalité avec à peine trois minutes à écouler en troisième période. Byron a bondi sur une rondelle libre dans l'enclave et a marqué du revers.
Byron privait ainsi Rask d'un jeu blanc bien mérité. Le gardien des Bruins ne semble plus intimidé d'affronter le Canadien, une équipe qui lui a toujours donné des difficultés. Rask a réussi le plus bel arrêt de la soirée en milieu de match, quand il s'est jeté sur le côté, un peu à la façon Pete Peeters, pour frustrer Tomas Plekanec.
En prolongation, David Krejci croyait avoir tranché le débat, mais les arbitres ont refusé le but en expliquant que Pastrnak était entré en contact avec Carey Price. Spooner allait marquer quelques instants plus tard.
Le Canadien a maintenant droit à trois longs jours de repos avant un programme double costaud ce week-end: à la maison contre les Sharks vendredi, et à Washington le lendemain.