lundi 11 mai 2015

Anaheim a éliminé Calgary en l'emportant 3-2 en prolongation

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Flames - Ducks 


ANAHEIM, Calif. - Corey Perry a touché la cible à 2:26 de la période supplémentaire et les Ducks d'Anaheim ont éliminé les Flames de Calgary, dimanche, en remportant le match no 5 de leur série demi-finale de l'Association Ouest par la marque de 3-2.
Les Ducks affronteront les Blackhawks de Chicago en finale de l'Ouest. Ils participeront à la finale de l'Ouest pour une troisième fois dans leur histoire et pour une première fois depuis leur victoire en finale de la Coupe Stanley en 2007.
Matt Beleskey et Ryan Kesler ont marqué en avantage numérique en temps réglementaire pour les Ducks. Frederik Andersen a stoppé 17 tirs.
Jiri Hudler et Johnny Gaudreau ont répliqué pour les Flames, tandis que Karri Ramo a effectué 44 arrêts dans la défaite, dont plusieurs spectaculaires.
Les Flames ont maintenant perdu leurs 22 derniers matchs à Anaheim, une séquence qui remonte aux éliminatoires en 2006.
Les Ducks ont eu une petite frayeur quand Perry, qui domine le classement des marqueurs dans les éliminatoires avec 15 points, a été victime d'un contact genou-contre-genou avec Matt Stajan tard en deuxième période. Perry a rampé jusqu'au banc, incapable de mettre du poids sur sa jambe droite, mais il est revenu au jeu quelques minutes plus tard sous les applaudissements des spectateurs.
Perry a été encore plus acclamé quand il a profité d'un retour concédé par Ramo après un tir de Patrick Maroon et qu'il a envoyé la rondelle dans l'objectif même s'il était étendu sur la glace. Les Ducks ont poivré Ramo de sept tirs en moins de trois minutes de jeu en prolongation.
Les Ducks auront l'avantage de la patinoire en finale d'Association, ce qui est de bon augure pour les champions de la section Pacifique. Ils ont un dossier de 5-0 au Honda Center ce printemps.

Quand Cooper motive Price

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Jon Cooper

Images of Francois Gagnon
Jon Cooper est un entraîneur-chef brillant. Brillant dans l’élaboration et la gestion de ses plans de match, dans le contrôle qu’il affiche au chapitre des relations avec ses joueurs sans oublier celles avec les médias qu’il gave de réponses aussi intéressantes que réfléchies.
L’entraîneur-chef du Lightning a toutefois commis une petite imprudence dimanche. Une petite imprudence qui pourrait prendre beaucoup d’ampleur mardi soir alors que son équipe affrontera Carey Price et le Canadien dans le cadre de la sixième partie d’une série qui se prolonge plus longtemps que le Lightning et ses fans ne l’anticipaient. Une imprudence qui pourrait devenir le point tournant de la série si jamais le Canadien gagne encore mardi et complète sa remontée en éliminant Tampa jeudi pour passer en finale d’association.
Qu’est-ce que Cooper a fait de si grave ?
Au lendemain de la deuxième défaite de son équipe aux mains du Canadien, il a mentionné que Carey Price affiche des statistiques ordinaires face à son club cette saison.
À la base, cette déclaration est fondée. Carey Price a accordé 29 buts au Lightning en 10 matchs si on ajoute aux cinq de la saison régulière, les cinq des séries éliminatoires. Bien qu’il ait limité le Lightning à un petit but dans la victoire de 2-1 de samedi et qu’il n’ait pas accordé plus de deux buts dans quatre des cinq matchs depuis le début de la série, Price affiche aussi une efficacité de 89,7 % (114 arrêts sur 127 tirs) depuis le début du duel Montréal-Tampa en deuxième ronde. Cette efficacité était de 90,6 % en saison régulière.
On conviendra donc avec Jon Cooper que ces statistiques ne sont pas à l’image du Carey Price qui a signé 44 victoires cette saison. Du gardien qui mettra sans l’ombre d’un doute la main sur les trophées Hart et Vézina en guise de récompenses aux 110 points qu’il a permis au Canadien d’amasser pour terminer en tête de la division atlantique.
C’est justement pour cette raison que Jon Cooper aurait dû éviter d’en parler.
Même s’il a volé un but à Valtteri Filppula avec un arrêt magistral de la mitaine et qu’il a joué de chance lorsque Brenden Morrow a tiré sur sa jambière droite au lieu de le faire dans le fond du filet, Carey Price n’a pas encore volé de match pour le Canadien en deuxième ronde. Il n’a pas signé de victoire à lui seul comme il l’a fait à Ottawa lors du sixième match pour éliminer les Sénateurs en première ronde.
On sait tous que Carey Price pourrait réaliser un vol du genre aux dépens du Lightning que ce soit mardi à Tampa ou jeudi au Centre Bell. Pourquoi alors Jon Cooper lui donne un facteur de motivation supplémentaire pour l’inciter à réaliser un vol du genre – et pourquoi pas deux – aux dépens de son équipe ?
Au lendemain de sa déclaration un brin surprenante et deux brins imprudentes, Jon Cooper s’est repris. En fait non, il a atténué cette déclaration en la nuançant avec doigté.
«Carey Price est un excellent gardien et nous avons obtenu de très bonnes occasions de marquer depuis le début de la série à ses dépens. Mais lors des deux derniers matchs, nous n’avons pas généré suffisamment de bonnes occasions de marquer. Il faudra en générer davantage si on veut mettre les chances de notre côté.»
Voilà qui est mieux !
Mais je regardais Carey Price être plus canardé de questions après l’entraînement du Canadien lundi qu’il l’a été de tirs de qualité du Lightning depuis deux matchs et je me disais que Tampa sera vraiment dans le trouble si le gardien du Canadien repousse les tirs du Lightning avec le même aplomb qu’il affichait devant les journalistes. Si Carey Price se met à multiplier les arrêts et les miracles de son cru.
Alors que ses coéquipiers affichent des signes évidents d’un plaisir d’être encore en séries combiné à une nervosité normale d’être toujours confronté à l’élimination, Price reste de marbre.
Il a certainement du plaisir. Je n’en doute pas une seconde. Et il doit bien y avoir une forme de stress qui le tenaille quelque part sous son équipement. Je n’en doute pas non plus. Mais si c’est le cas, on ne peut en déceler la moindre trace.
«De tous les joueurs avec qui j’ai évolué depuis le début de ma carrière, je n’ai jamais vu un gars aussi calme que Carey», a d’ailleurs fait remarquer Pierre-Alexandre Parenteau.
Ce calme est l’arme de prédilection du Canadien dans sa quête de prolonger à trois sa série de victoires consécutives aux dépens du Lightning. Dans sa quête d’en ajouter une quatrième jeudi.
Car avec un gardien aussi en contrôle derrière eux, un gardien sur qui ils savent qu’ils peuvent compter, un gardien à qui ils ont des dettes à rembourser, les joueurs du Canadien jouent moins nerveusement que la situation précaire dans laquelle ils se trouvent pourrait les inciter à jouer.
Et c’est important.
Car aussi bon soit-il, et nous savons tous à quel point il est bon, Carey Price a besoin d’un club confiant devant lui. Un club qui joue bien. Un club qui l’appuie. C’est exactement ce qui se passe dans cette série. Malgré la première défaite en deuxième prolongation, la dégelée du deuxième match et le but marqué avec un peu plus d’une seconde dans la troisième rencontre qui a lancé le Lightning en avant 3-0, Carey Price n’a rien perdu de son calme. Et l’équipe qui jouait déjà bien devant lui, joue mieux encore. Ce qui est de très bon augure pour le Tricolore à l’aube d’un troisième match sans lendemain pour lui s’il le perd. Ce qui l’est moins pour le Lightning.
Et ça, c’était avant la déclaration de Jon Cooper qui pourrait motiver davantage Carey Price. Comme s’il en avait besoin…

Bouchard connaît sa première adversaire à Rome

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Mise à jour le lundi 11 mai 2015 à 9 h 44 HAE
Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard  Photo :  GI/Quinn Rooney

Eugenie Bouchard affrontera au deuxième tour du tournoi de Rome la Kazakhe Zarina Diyas, 34e au classement de la WTA.
La Canadienne, encore 6e au classement mondial, voudra démarrer correctement ce rendez-vous qui sert de répétition générale aux Internationaux de France, deuxième tournoi du grand chelem qui commence le 24 mai.
Diyas a battu lundi la Bulgare Tsvetana Pironkova (47e du monde) 7-5 et 6-1.
Bouchard et Diyas n'ont jamais croisé le fer.
En 2015, Diyas n'a jamais franchi le deuxième tour d'un tournoi. Elle a été défaite au deuxième tour par Serena Williams à Indian Wells et a été éliminée d'entrée à Madrid par Carla Suarez-Navarro.
Une première tête de série est tombée à Rome. Karolina Pliskova (no 11) a été sortie 4-6 et 0-6 par la Suisse Timea Bacsinszy.
Du côté masculin, le Bulgare Grigor Dimitrov (no 10) a éliminé le Polonais Jerzy Janowicz 6-3 et 7-6 (7/4).
Dimitrov a offert une performance sans reproche avec seulement 11 erreurs directes. Demi-finaliste l'an dernier, Dimitrov a amélioré son palmarès à 9-3 sur terre battue cette année.
Sorti en quarts de finale à Madrid la semaine dernière, le Bulgare rencontrera au tour suivant le gagnant du match entre l'Américain Steve Johnson et l'Italien Fabio Fognini.
Autres résultats du jour
Simple dames (1er tour) :
  • Anastasia Pavlyuchenkova (RUS) bat Samantha Stosur (AUS) 6-4, 7-5
  • Christina McHale (USA) bat Barbora Zahlavova Strycova (CZE) 7-6 (7/5), 6-1
  • Sara Errani (ITA/no 13) bat Daniela Hantuchova (SVK) 6-4, 7-6 (7/4)
  • Sabine Lisicki (GER) bat Sloane Stephens (USA) 6-4, 6-1
  • Jarmila Gajdosova (AUS) bat Elena Vesnina (RUS) 1-6, 6-2, 7-6 (16/14)
  • Madison Keys (USA/no 15) bat Madison Brengle (USA) 6-2, 6-4
  • Angelique Kerber (GER/no 9) bat Alizé Cornet (FRA) 6-2, 6-3
  • Heather Watson (GBR) bat Roberta Vinci (ITA) 6-3, 6-1
  • Magdalena Rybarikova (SVK) bat Nastassja Burnett (ITA) 6-3, 7-6 (7/5)
  • Karina Knapp (ITA) bat Francesca Schiavone (ITA) 6-4, 6-1
  • Alison Riske (USA) bat Varvara Lepchenko (USA) 6-4, 6-3
Simple messieurs (1er tour) :
  • Juan Monaco (ARG) bat Dusan Lajovic (SRB) 6-3, 6-7 (5/7), 6-2
  • Dominic Thiem (AUT) bat Simone Bolelli (ITA) 7-6 (7/4), 7-6 (7/5)
  • Gilles Simon (FRA/no 12) bat Jack Sock (USA) 4-6, 7-6 (7/2), 6-3
  • John Isner (USA/no 16) bat Joao Sousa (POR) 7-5, 6-3
  • Marsel Ilhan (TUR) bat Adrian Mannarino (FRA) 6-4, 6-1
  • Philipp Kohlschreiber (GER) bat Donald Young (USA) 6-4, 6-1

Le Louis Després fête ses 20 ans

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Les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place.
PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, DIDIER DEBUSSCHÈRE

Les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place.

Stéphane Cadorette
La magie du Louis Després Invitation opère toujours. À preuve, ce tournoi de tennis régional soufflera 20 bougies du 27 mai au 5 juin.
«Je n’aurais jamais osé imaginer dans mes rêves les plus fous que notre projet puisse durer aussi longtemps», a fièrement lancé le président du tournoi, Louis Després, lors de la traditionnelle annonce annuelle pour lancer l’événement, mardi.
Le club Avantage Multi-Sports sera de nouveau le théâtre des exploits de 145 joueurs de la région avec quelques ajouts au programme habituel. L’accent sera notamment mis sur les souvenirs à l’occasion de ce 20e anniversaire, avec une soirée réunissant les gagnants et les finalistes des 20 dernières années pour la finale masculine du 5 juin.
«Place aux Femmes»
La veille, les dames pourront profiter d’une nouvelle fenêtre bien à elles puisque leur finale féminine «Place aux femmes» sera présentée. D’autres projets mijotent dans la marmite des organisateurs.
«J’ai parlé au fil des ans à des participants de différents tournois et non seulement on se démarque sur la scène régionale, mais notre tournoi est le plus apprécié au niveau provincial. On s’est toujours pris au sérieux dans nos folies», a rigolé Louis Després.
Les meilleures raquettes
Quant à la compétition, les deux champions de l’année dernière, Malika Auger-Aliassime et Alex Pavel, seront sur place pour défendre leur titre en classe AA.
«C’est vraiment important pour moi, c’est une tradition.Je joue ici depuis que j’ai huit ans», a mentionné Pavel, qui évolue actuellement à l’Université Lipscomb, à Nashville.
Félix Lavoie-Pérusse et Olivier Gingras (à confirmer) devraient être à ses trousses.
Chez les dames, la championne défendante s’amène dans un meilleur état d’esprit que l’an dernier, elle qui n’avait pas joué pendant deux ans en raison de multiples blessures.
«Je vise la finale. J’ai connu une très bonne année, sans blessure. Je ne serais pas surprise d’affronter encore Éveline Lépinay», a dit la joueuse de 16 ans, qui envisage de quitter la province pour se rendre dans une université américaine l’automne prochain.

Objectif: 7e match

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Michel Therrien apprécie beaucoup la manière dont son équipe se comporte


Objectif: 7e match
PHOTO JOURNAL DE MONTRÉAL, MARTIN CHEVALIER

Pierre Durocher
Il s’en est passé des choses, dans la longue histoire du Canadien. Des exploits, en voulez-vous, en v’là!
L’équipe montréalaise n’avait cependant jamais réussi à forcer la présentation d’un sixième match après avoir tiré de l’arrière 0-3 dans une série.
La formation dirigée par Michel Therrien réussira-t-elle maintenant à pousser cette palpitante série contre le Lightning jusqu’à la limite de sept matchs?
On le saura demain soir (mardi), alors que le Canadien tentera de remporter une troisième victoire consécutive face à une équipe qui était considérée jusqu’à tout récemment comme sa bête noire.
Il va sans dire que Therrien est pas mal fier des efforts fournis par sa troupe.
«Notre remontée dans cette série démontre le caractère de notre groupe de joueurs», a-t-il commenté lors d’une conférence téléphonique qui s’est tenue peu de temps après son arrivée à Tampa.
«Nous voulons continuer sur notre lancée, a ajouté Therrien. Nous ne sommes pas encore satisfaits. Nous voulons forcer la présentation d’un septième match. Nous sommes revenus à Tampa pour ça. Notre objectif est bien clair.»
L’importance de la discipline
Tous les espoirs sont permis pour le Canadien. Mais pour espérer vaincre le Lightning dans son château fort, les joueurs devront profiter de leurs occasions de marquer.
Ils devront aussi faire preuve d’une grande discipline, car on sait que l’attaque massive du Lightning peut faire beaucoup de dommages.
«Les gars ont bien réagi après avoir été indisciplinés lors de la seconde rencontre de la série, a souligné Therrien. Ils ne se laissent pas déranger par l’adversaire après les coups de sifflet.»
Fait à noter, le Lightning n’a bénéficié d’aucune situation de supériorité numérique lors du cinquième match.
L’an dernier contre Boston
Therrien estime que ses joueurs se sentent en confiance face au défi qu’ils essaient de relever. On sait que seulement quatre équipes dans l’histoire de la LNH sont parvenues à combler un déficit de 0-3 pour remporter une série.
Therrien a rappelé que ses joueurs profitent de l’expérience acquise l’an dernier lorsque le Canadien avait surmonté un retard de 2-3 lors de la série contre les Bruins, remportant les sixième et septième matchs par des scores de 4 à 0 et de 3 à 1.
«Je sens que tous les gars s’impliquent présentement, a-t-il analysé. Nous serons fin prêts à disputer ce sixième match à Tampa. J’aime beaucoup la manière dont l’équipe se comporte dans les séries. J’aime le leadership qu’on voit sur la patinoire.»
Depuis l’an dernier, le Canadien montre une fiche de 5-1 lorsqu’il fait face à l’élimination et la seule défaite fut subie contre les Rangers alors que Carey Price s’était blessé.
Avec Price, tout est possible
Le meilleur atout de Therrien est sans conteste son gardien de but.
«Je m’attends à ce que Carey Price soit... Carey Price, a-t-il dit. C’est le type de joueur qui aime ce genre de pression.»
Lars Eller et Devante Smith-Pelly ont aussi pris part à la conférence téléphonique.
«Il faut continuer de jouer de la même façon, a raconté Smith-Pelly, auteur de son premier but des séries samedi. Nous n’avions pas été favorisés par les rebonds lors des trois premiers matchs.»
Eller a souligné qu’il est stimulé à l’idée de disputer un match de cette importance.
«Lorsqu’on était gamins, on rêvait de vivre de tels moments, a-t-il déclaré. On aborde chaque match des séries comme s’il s’agissait d’une septième rencontre.»
L’attaquant danois a reconnu que la victoire du CH contre les Bruins, l’an dernier, fut la plus satisfaisante de sa carrière. Du moins, jusqu’à présent.

Elle traverse le pays pour voir le Canadien

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Une fan du Tricolore a parcouru 4000 km pour son équipe


Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.
PHOTO COURTOISIE

Une partisane du Tricolore, Catherine Alary, a quitté son domicile de la Colombie-Britannique pour rouler jusque chez ses parents à Longueuil, dans l’espoir d’arriver à temps pour encourager le Canadien au Centre Bell, si un septième match est nécessaire, jeudi.

MISE à JOUR 
Une partisane du Tricolore vient de traverser le pays d’ouest en est avec sa roulotte, son mari et ses trois chats dans l’espoir d’arriver à temps pour aller encourager le Canadien au Centre Bell.
«Je me croise les doigts pour qu’il y ait un septième match à Montréal», admet Catherine Alary, une femme de 27 ans originaire de Longueuil qui vit en Colombie-Britannique depuis trois ans.
Catherine Alary, Partisane du CH
PHOTO COURTOISIE
Catherine Alary, Partisane du CH
Celle qui se décrit comme une «fan inconditionnelle» du Canadien avait déjà prévu venir passer deux mois dans sa famille. Lorsqu’elle a vu que la Sainte-Flanelle accédait à la deuxième ronde des séries, elle a décidé d’avancer la date de son voyage dans le but de soutenir ses hockeyeurs préférés au Centre Bell.
Achat d’une roulotte
«Je me suis acheté une roulotte spécialement pour ce voyage», explique Mme Alary, qui est partie lundi dernier de Kelowna et prévoit arriver aujourd’hui à Montréal. Son mari Sean et ses chats Dexter, Trevor et Jasper l’ont accompagnée dans ce périple de quelque 4000 kilomètres.
Un mari converti
«Mon mari vient de l’Alberta, mais je l’ai converti en partisan du Canadien», insiste Mme Alary. Le grand-père de son époux, Hugh Currie, a d’ailleurs déjà joué pour le Tricolore, en 1950.
«Il a joué un seul match, précise Mme Alary. Mais ça nous rend bien fiers, alors je lui ai demandé d’autographier mes pantoufles des Habs
Le couple a connu quelques ennuis sur la route, notamment un pneu qui a éclaté et un autre qui a menacé d’exploser. «Mais le trajet en valait vraiment la peine», avoue la voyageuse qui a choisi de contourner les Grands Lacs par le sud, aux États-Unis.
Dès qu’elle posera ses valises à Longueuil, Catherine Alary remuera ciel et terre pour se procurer des billets pour un possible septième match.
«Ils se rendront là, j’ai confiance!»