samedi 26 septembre 2015

Le commissaire du Baseball majeur évoque la possibilité d'une expansion

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 25 septembre 2015 à 14h04. Modifié par 98,5 fm à 22h30.
Le commissaire du Baseball majeur évoque la possibilité d'une expansion
Premier match de l'histoire des Expos au Parc Jarry, le 14 avril 1969/archivesdemontreal.com
MONTRÉAL - Pour la première fois, le commissaire du Baseball majeur a clairement évoqué qu'il veut voir son circuit passer à 32 équipes.
C'est ce qu'il a déclaré lors de son passage au Dan Patrick Show diffusé sur plusieurs chaînes de radio et de télévision aux États-Unis, vendredi.

«À plus long terme, sans mettre d'échéancier, nous voyons le baseball comme une industrie en croissance et les industries en croissance prennent de l'expansion, a-t-il affirmé. J'aimerais nous voir passer à 32 équipes. C'est un nombre qui nous apporte beaucoup, surtout au niveau de la planification du calendrier. (...) Sans mettre de date, je pense que c'est un projet qui va se retrouver sur notre table de travail.»

Le commissaire a auparavant spécifié que deux équipes éprouvaient toutefois des ennuis avec leur stade — les Rays de Tampa Bay et les Athletics d'Oakland, qu'il n'a pas nommées — et que ces problèmes devaient d'abord être réglés avant de songer à une expansion.

Pat Courntey, les directeur des communications du Baseball majeur, a indiqué qu'un tel sujet n'avait pas encore été discuté officiellement avec les propriétaires d'équipe et qu'aucun comité de travail sur une éventuelle expansion n'avait été formée lors de la récente rencontre des gouverneurs.

Le commissaire Manfred se rendra toutefois à Mexico la semaine prochaine, une ville où il aimerait implanter une équipe qui «aiderait le baseball avec les partisans hispanophones aux États-Unis».

Au cours d'un entretien avec La Presse Canadienne en mars dernier, Manfred avait déclaré que «le Mexique et le Canada sont les terreaux les plus fertiles pour ce qui est de l'intérêt pour le baseball professionnel. Ce sont aussi des marchés proches de concessions actuelles et les économies de ces pays sont en mesure de supporter le Baseball majeur.»

Lundi, John McHale fils, vice-président exécutif du Baseball majeur, a de son côté déclaré que «Montréal occupe une position de premier plan» et qu'il «ne connaît pas d'autre ville qui ait une position plus avantageuse que Montréal si jamais une opportunité, que ce soit par une expansion ou une délocalisation, devait se présenter».

Projet Baseball Montréal enchanté

Warren Cromartie, du Projet Baseball Montréal, estime quant à lui qu'il s'agit d'un autre pas dans la bonne direction pour son groupe, qui vise à ramener le baseball à Montréal.

«Il s'agit d'une grande reconnaissance, a-t-il dit d'entrée de jeu. (...) Le Baseball majeur sait que nous voulons un club et sait ce que nous faisons ici. Il n'aurait pas dit cela si nous n'avions pas fait ce que nous avons fait à Montréal. C'est un autre pas dans la bonne direction. C'est tout un commentaire de la part du commaissaire, mais je ne suis pas surpris.

«Le baseball doit reconnaître que Montréal est une ville qui pourrait soutenir le baseball. Si on continue de faire ce qu'on a fait, d'accueillir des matchs à Montréal et de conserver des liens étroits avec le Baseball majeur, tôt ou tard, nous récupérerons notre équipe.»

Cromartie a rappelé qu'un groupe d'actionnaires est en place et qu'il ne reste que la question du stade à régler.

«Nous avons un groupe de propriétaires, qui ne souhaitent toutefois pas être identifés pour l'instant. En temps et lieu, ils seront présentés. (...) Je sais qu'il y a deux choses que les gens aimeraient qu'on leur annonce: dévoiler le groupe qui est derrière ce projet et le stade. Mais c'est un long processus. Je comprends que les partisans de Montréal soient impatients d'apprendre cela. Mais on doit faire ça de la bonne façon.

«On ne veut pas avoir l'air fou, il faut être réaliste. Il s'agit de notre dernière chance de ravoir un club, enchaîne-t-il. Nous n'avons jamais été aussi près de ravoir notre club que maintenant. C'est la seule chance que nous aurons. Ne précipitons rien. C'est le commissaire qui a parlé d'expansion, pas nous. Nous savons ce que nous avons à faire. (...) Le jour s'en vient. On travaille là-dessus.

«Nous devons encore trouver un endroit où construire un stade, comment le construire, etc. C'est ça la prochaine étape afin d'être pris plus au sérieux par le Baseball majeur. Nous savons ce qu'on doit faire maintenant. C'est déjà amorcé. Nous n'avons pas d'échéancier pour une annonce. Jusqu'ici, nous avons tout fait à notre rythme et les médias et les partisans ont été assez patients pour nous laisser aller à notre rythme.»

Cibulkova défait Ivanovic et accède au carré d'as de l'Omnium du Japon

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Dominika Cibulkova
Dominika Cibulkova (Source d'image: PC )

TOKYO - La Slovaque Dominika Cibulkova a vaincu la Serbe Ana Ivanovic, championne en titre, 7-6 (5), 6-3 et elle a assuré sa place en demi-finales de l'Omnium du Japon.
Elle affrontera dans le carré d'as la Polonaise Agniezka Radwanska, septième tête de série, qui a vaincu la Tchèque Karolina Pliskova 7-5, 6-2. L'autre demi-finale opposera la Danoise Caroline Wozniacki, première tête de série, à la Suissesse Belinda Bencic.
Cibulkova, la seule joueuse non tête de série des quarts de finale, n'a pas semblé incommoder par les problèmes intestinaux qui l'avait obligée à déclarer forfait de son match de double, jeudi.
Wozniacki a eu raison de l'Allemande Angelique Kerber, no 5, 6-2, 2-6, 6-3 après avoir sauvé cinq balles de bris au cinquième jeu du set décisif.
Bencic a pour sa part défait l'Espagnole Garbine Muguruza, no 5, 7-6 (1), 6-1.

Les adieux d’un vrai!

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Le CH rend hommage à Bouillon


Images of Francois Gagnon
Francis Bouillon ne devait jamais atteindre la LNH.
Sa conquête de la coupe Memorial à titre de capitaine des Prédateurs de Granby en 1996 devait être sa conquête de la coupe Stanley. Elle devait marquer l’apogée d’une carrière que Bouillon aurait poursuivi dans un club quelconque au sein d’une quelconque ligue mineure avant de s’évanouir dans l’oubli.
Vendredi, deux heures avant le match préparatoire opposant le Canadien à un semblant de club-école des Blackhawks de Chicago, Francis Bouillon a confondu une dernière fois les sceptiques qui n’ont jamais cru en lui. Avec aplomb, avec classe, avec le respect qu’il a toujours voué à son sport, à ses coéquipiers, à ses partisans, le Petit Bouillon a officialisé sa retraite après une carrière de 15 saisons (776 matchs) dans la LNH, dont 581 rencontres réparties sur 11 saisons avec le Tricolore. Il a ensuite été présenté aux amateurs présents dans le Centre Bell. Des amateurs qui lui ont rendu un bel hommage en lui offrant une ovation bien sentie.
Orchestrée par l’organisation du Canadien qui lui a déroulé le tapis rouge dans le cadre de cette étape importante, la journée du nouveau retraité s’est terminée dans le siège occupé jusqu’à l’an dernier par monsieur Jean Béliveau. Flanqué de sa belle Ginette qui l’a toujours épaulé au cours de sa carrière, «Frankie» a été le témoin impuissant de la défaite de 5-1 encaissée par son ancien club.
Je devrais écrire par son club. Car même s’il n’a pu terminer sa carrière dans l’uniforme tricolore parce que l’essai accordé l’automne dernier ne lui a pas rouvert la porte du vestiaire, même si Bob Gainey l’a chassé de Montréal après l’avoir poussé à jouer blessé en séries contre les Bruins de Boston en 2009, Francis Bouillon est toujours un Canadien de Montréal dans le cœur et dans l’âme. Et il le sera toujours.
Sevrage d’adrénaline
Du haut de la galerie de presse, je regardais plusieurs défenseurs du Canadien en arracher contre les Hawks et je me disais que ce géant de petit Bouillon aurait facilement pu faire mieux. Affichant la même forme qui l’a toujours caractérisé, Bouillon donne vraiment l’impression qu’il tiendrait encore son bout dans la LNH. Qu’il épinglerait encore solidement tous les joueurs qui, croyant avoir à faire à un bout de chou, s’aventuraient trop confiants de son côté sans savoir qu’ils y frapperaient un mur. Et je ne parle pas de la bande...
Non seulement Francis Bouillon pourrait jouer, il le voudrait aussi. Du moins un peu. C’est pour ça qu’il s’est expatrié en Suisse l’an dernier avec sa douce et leurs deux fils jumeaux. C’est pour ça qu’il s’est entraîné tout l’été au cas ou une équipe l’appellerait en renfort.
Mais parce que les seules options se trouvaient de l’autre coté de l’Atlantique et que ses garçons lui ont exprimé le désir de poursuivre leur secondaire avec leurs chums, ici, à la maison, Bouillon en homme de cœur qu’il est s’est rendu à l’évidence : le temps était venu de mettre fin à cette carrière qui n’aurait jamais dû commencer.
Francis Bouillon doit beaucoup au hockey. Ce sport qui l’a toujours poussé à se dépasser. Ce sport qui lui a fait vivre la griserie dans la victoire. L’agonie dans la défaite. C’est justement ce manque à gagner en matière de sensations fortes qui poussait Bouillon à toujours repousser une retraite qui s’imposait d’elle-même.
« Je me demande d’où viendra le prochain challenge. Dans combien de temps il arrivera. J’ai peur de ne pas retrouver cette adrénaline générée par les défis que me lançait mon sport », expliquait Bouillon avec cette franchise qui l’a toujours caractérisé. Autant sur la glace, que dans le vestiaire. Et je suis convaincu qu’il affiche cette même franchise dans la vie de tous les jours. Car il n’y a qu’un Francis Bouillon. Le vrai.
Détermination et courage
Francis Bouillon a toujours été un bon joueur de hockey. Il fallait entendre Tomas Plekanec et les anciens coéquipiers de «Frankiebou» défiler les compliments à son égard pour réaliser les qualités de ce défenseur solide, stable, efficace.
Petit de taille, Bouillon était un géant en matière de détermination et de courage.
La détermination vient de sa mère Murielle qui a toujours su le guider d’abord et le pousser ensuite. Le courage vient d’une jeunesse passée dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Quand Bouillon donnait ses premiers coups de patin et faisait ses premiers pas dans la vraie vie, ce quartier n’avait rien à voir avec le Ho-Ma un brin chic et deux brins tendance que l’ont connaît aujourd’hui.
Que non !
Hochelaga était Hochelaga. Une fois dans la rue, et plus encore dans les ruelles, il fallait être prêt à prendre sa place et à la défendre au besoin. «C’est là que j’ai appris à me faire respecter. Il fallait se tenir debout pour éviter de se faire manger la laine sur le dos», que Bouillon expliquait hier.
Armé de la détermination léguée par sa mère et du courage acquis dans les rues, les ruelles, les parcs et les arénas de son quartier, Bouillon était équipé pour amorcer sa carrière.
Mais il avait encore besoin d’aide.
Cette aide, le petit défenseur l’a trouvée à Laval. Au Colisée où il s’est retrouvé à titre de défenseur de soutien au sein des Titans de la LHJMQ.
Bob Hartley qui dirigeait cette équipe avec la fougue qu’on lui connaît était épaulé par un jeune coach du nom de Michel Therrien. C’est là que la carrière de Francis Bouillon a pris son envol pour vrai.
Coach, ami, père adoptif
Il serait difficile de trouver les mots justes pour décrire la relation qui unit Michel Therrien et Francis Bouillon depuis ce jour où ils se sont connus sur la glace du Colisée de Laval.
L’accolade que les deux hommes se sont donnée devant les journalistes alors que Therrien est venu interrompre le point de presse de son joueur préféré a décrit à merveille cette relation. Sourire aux lèvres, yeux pétillants et un peu embués, Therrien a pris Francis Bouillon sans des bras en lui servant de solides tapes dans le dos. Plus Therrien frappait fort, plus on entendait « je suis fier de toi» résonner dans la salle d’entrevue. Une fois l’accolade complétée, Michel Therrien a lancé avec fermeté et fierté : «Ça c’est un vrai ! »
Le coach du Canadien reparti aussi vite qu’il était venu, Francis Bouillon a dû composer avec une émotion évidente qui a noué sa gorge et chamboulé le discours qu’il avait en tête.
« Michel est la personne qui a cru en moi pour vrai. Je crois qu’il croyait plus en moi que j’y croyais moi même. Vous voyez le coach. Mais moi je vois plus que ça. Je vois l’ami, je vois le père adoptif qu’il a été tout au long de ma carrière. Michel a toujours su me donner des défis que je pouvais relever », a défilé Bouillon.
Ce sont ces défis qui ont mené Francis Bouillon du Titan de Laval jusque sur la patinoire du Centre Bell hier soir à titre de jeune retraité comptant près de 800 matchs en carrière dans la LNH. De fait, il en a disputé 831 si on ajoute aux parties de saison régulière celles disputées en séries.
Malgré tout le bien que Michel Therrien pensait à l’époque et pense encore aujourd’hui de Francis Bouillon, c’était pour aider son équipe d’abord et avant tout et non le grand club – il dirigeait alors club-école du Tricolore à Fredericton – qu’il a tendu une perche à son jeune protégé en 1998. Therrien cherchait un défenseur solide, un joueur de caractère, son genre de joueur autour de qui bâtir son équipe.
Bouillon a hésité. Il avait d’autres offres sur la table.
« C’est là que Michel m’a demandé si je réalisais qu’il était le coach du club-école du Canadien de Montréal et qu’il m’offrait une job. J’ai compris que je ne pouvais refuser. »
L’année suivante, Therrien et le club-école du Canadien – devenu Citadelles – se sont retrouvés à Québec. Michel Therrien attendait Bouillon au Colisée, mais Bouillon a tellement impressionné au camp du Canadien – dirigé alors par Alain Vigneault – que c’est à Montréal qu’il a amorcé la saison. Et qu’il l’a complétée.
Je me souviendrai toujours d’une manchette coiffant un texte de mon collègue Mathias Brunet dans La Presse. En grosses lettres, on pouvait lire : Vigneault voit Bouillon dans sa soupe. À l’autre bout de la 20, Michel Therrien a compris qu’il ne reverrait pas Bouillon de sitôt. Il l’a revu. Un peu dans la Ligue américaine où Bouillon est retourné une fois ou deux. Il l’a surtout revu à Montréal où il a succédé à Alain Vigneault en novembre 2000.
Quinze ans après cette réunion, Michel Therrien a vu Francis Bouillon prendre sa retraite vendredi. Je suis convaincu qu’à quelques reprises pendant que son équipe était hachée finement par des jeunes Blackhawks trop rapides et intenses pour son club, le coach du Canadien aurait voulu le revoir sur la patinoire. S’il avait regardé quelques rangées derrière lui, il aurait vu le visage de Francis Bouillon qui n’attendait qu’un signe de sa part pour sauter dans la mêlée. Parce que même à la retraite, Francis Bouillon demeurera toujours un joueur de hockey. Un vrai. Un vrai de vrai.

Encore des croûtes à manger pour les jeunes du Canadien

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Peu de positif pour le CH


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Même un modèle de positivisme comme Jacques Demers a peiné à trouver des aspects réjouissants dans le revers de 5 à 1 du Canadien contre les Blackhawks de Chicago, mais Charles Hudon s’est avéré l’exception.
Évidemment, il ne fallait pas compter sur Hudon pour se pavaner dans le vestiaire après cette correction encaissée pendant des auditions importantes devant l’état-major de l’organisation.
Cependant, il a confirmé que son niveau de confiance se dirige dans la bonne direction sans pouvoir en faire autant au sujet d’une autre participation au calendrier préparatoire.
« La décision ne me revient pas, mais j’ai tout fait ce que je pouvais. J’ai démontré que je pouvais aller chercher la rondelle dans la zone offensive et la contrôler. J’ai lancé plus souvent et c’était ce que j’avais en tête. Ils savent que je peux me débrouiller au centre et à l’aile », a souligné Hudon, auteur de quatre tirs.
Quelques minutes après avoir vécu l’euphorique sentiment d’un premier match préparatoire dans la LNH, Jérémy Grégoire aurait souhaité se dire aussi satisfait que Hudon. Par contre, Grégoire est déjà reconnu pour son côté exigeant et il n’a pas été à la hauteur de ses standards.
« J’ai ressenti beaucoup de nervosité et on a commis plusieurs revirements malheureusement. Mais, l’important c’est que je suis devenu un meilleur joueur qu’avant la partie puisque j’ai maintenant cette expérience derrière la cravate », a jugé le droitier de 20 ans.
Insatisfait de sa première évaluation dans un match, Grégoire détient une idée claire des choses à peaufiner s’il peut se voir confier cette occasion de nouveau.
« Je veux être plus calme avec la rondelle. Normalement, le jeu sur le long des bandes constitue ma force tout comme le jeu défensif. C’est ce qui me démarque, mais ce fut un peu difficile dans cette partie.
« Ça fait beaucoup de choses à contrôler, ce n’est pas évident pour un jeune comme moi. Je me rends compte que j’ai encore beaucoup de croûtes à manger. Je demeure quand même positif et confiant de réussir », a décrit le volubile patineur originaire de Sherbrooke.
Quelques minutes après Grégoire, ce fut au tour de Nicolas Blanchard de procéder à une analyse de sa première sortie avec le Tricolore. Avec un bagage de neuf saisons dans la Ligue américaine, il ne pouvait guère être entièrement heureux de sa sortie.
« Ce fut une belle expérience, j’aurais voulu qu’on gagne et qu’on commence le match d’une meilleure manière, mais on doit apprendre de ce qui s’est produit », a déclaré l’attaquant gaucher.
« Au niveau personnel, je trouve qu’on a réussi quelques bonnes présences sans avoir eu le résultat espéré », a ajouté le choix de sixième ronde des Hurricanes en 2005.
Lucide, Blanchard espère convaincre le Canadien de lui octroyer un contrat avec comme première mission d’encadrer les « projets » à St. John’s où il a évolué la saison dernière.
« Je suis un vétéran dans la LAH et je pourrais aider les espoirs de l’organisation. On sait que l’équipe sera très jeune cette année », a argumenté l’athlète originaire de Granby abordant les étapes une à la fois.
Même s’il n’est âgé que de 22 ans, Nathan Beaulieu a gagné en notoriété au sein de la brigade défensive du CH et il a justement emprunté le chemin de la Ligue américaine pour solidifier son arsenal.
Durant ce camp d’entraînement, Therrien ne craint pas de l’employer avec le défenseur de 20 ans, Brett Lernout.
« On l’a utilisé avec une recrue, mais, à nos yeux, c’est encore un très jeune défenseur qui essaie de s’établir dans la LNH. Il réussit de bonnes choses et il doit encore peaufiner certains aspects, ça fait partie de son apprentissage », a répondu l’entraîneur qui fait plus confiance à Beaulieu.
Plus mature, Beaulieu a même prononcé le dernier mot quand il a trouvé ce qu’il y avait de positif à retenir dans ce match aux allures négatives.
« Ça permet d’apprendre beaucoup de choses! », a lancé Beaulieu en référence aux leçons retenues des nombreuses erreurs.

Le Canadien s'incline 5-1 face aux Blackhawks de Chicago

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Blackhawks - Canadiens 


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Contrairement aux deux premiers volets des matchs préparatoires, la troisième partie n’aura pas permis à Michel Therrien de retenir quelques éléments positifs alors que sa troupe a été malmenée 5-1 par les Blackhawks de Chicago.
Bien sûr, le Tricolore a envoyé un groupe peu aguerri dans la mêlée, mais cette excuse ne tient pas la route puisque la formation des Hawks était dénuée de ses piliers. En fait, Teuvo Teravainen était probablement le seul élément important des visiteurs.
Malgré cela, les espoirs de l’organisation de la Ville des vents ont dominé la soirée profitant d’une rare sortie infructueuse de Carey Price. Le quatrième but des Hawks a résumé à merveille le laborieux match du clan montréalais alors qu’une rondelle bondissante a bêtement échappé à la vigilance de Price.
« Je ne suis pas là pour parler du travail de chaque joueur individuellement parce que nous avions plusieurs jeunes dans notre formation et ce fut une soirée vraiment difficile pour la plupart d’entre eux », a avoué l’entraîneur sans détour.
« Notre équipe dispute beaucoup de matchs préparatoires ce qui nous enlève la chance de s’entraîner. On veut voir où les jeunes se situent et ça leur donne de l’expérience, mais ce match a été pénible », a poursuivi celui qui ne raffole pas de calendrier surchargé avant le lancement de la campagne.
Pour les autres buts, le Canadien a souvent payé pour une mauvaise exécution ou une confusion défensive. Ryan Garbutt, Garret Ross, Kyle Baun (deux fois) et Jan Hejda (dans un filet désert) ont fait bouger les cordages.
À la surprise de plusieurs, Price a disputé la totalité de la rencontre même si le support devant lui était partiellement déficient.
« Tous les gardiens auront des matchs complets à partir de maintenant », a spécifié Therrien en mentionnant qu’il y avait une grande possibilité que Price soit à son poste à Québec lundi.
L’unique but montréalais a été l’œuvre de Zack Kassian qui a profité d’une largesse de Scott Darling qui se réjouissait probablement de ne pas avoir commis une telle gaffe en saison régulière.
En fin de compte, il aurait fallu être beaucoup plus optimiste que la moyenne pour déceler plusieurs ingrédients encourageants dans cette prestation du Tricolore.
« On n’a pas bien joué dans ce match, on dirait qu’on n’était pas prêt mentalement pour ce match », a reconnu Nathan Beaulieu auquel on confie des responsabilités accrues à 22 ans.
Tout de même, l’attaquant Charles Hudon mérite certainement la note la plus favorable pour avoir orchestré quelques mises en scène intéressantes en plus de frôler une réussite stoppée par le poteau.
« Je gagne en confiance à tous les matchs et je suis content de celui-ci. J’ai adoré mon rendement même si le résultat n’est pas celui qui était souhaité », a convenu la troisième étoile.
« Quand je regardais la télévision en grandissant, je rêvais d’obtenir une étoile un jour. C’est agréable, mais je dois continuer dans ce sens pour le restant du camp », a noté Hudon. 
Son compatriote québécois, Gabriel Dumont, a failli enfiler l’aiguille grâce à l’une d’elles, mais il a raté la cible de peu. De plus, Dumont n’a pas hésité à intervenir contre Ryan Garbutt quand celui-ci a asséné une dangereuse mise en échec à Ryan Johnston. Malheureusement, il semble qu’il ait fallu un tel geste pour raviver un peu le spectacle plutôt terne.
Plus tard, ce fut au tour de Dumont d’encaisser un coup salaud de Christoper DeSousa et c’est Jérémy Grégoire qui est venu à sa rescousse.
« Les gens vont peut-être penser que je suis un batailleur, mais ce n’est pas le cas. C’est simplement que j’aime aller à la guerre pour mes coéquipiers. Ça s’est passé vite », a justifié, avec le sourire, Grégoire qui s’était aussi battu au camp des recrues à London.
Grégoire et l’autre Québécois, Nicolas Blanchard, auraient certainement souhaité un scénario plus réjouissant pour leur premier match préparatoire avec le Canadien, mais ils n’ont pas joué un rôle majeur.
À 28 ans, Blanchard a continué de s’accrocher à son rêve de la LNH à la suite de huit saisons dans la Ligue américaine incluant neuf parties dans le circuit Bettman.
Solide et efficace la veille, le défenseur Brett Lernout a éprouvé plus d’ennuis cette fois. Mais il n’a pas été le seul alors qu’Alexei Emelin s’est retrouvé avec une fiche de -2 après la période initiale.
Mark Barberio a également été incapable d’égaler le niveau de son premier match dans une sortie à oublier pour plusieurs joueurs.
Parmi les rares bonnes nouvelles, le CH aura l’occasion de se reprendre dès samedi soir à Toronto contre les Maple Leafs pour le quatrième des sept chapitres préparatoires.
Au-delà de l’occasion échappée par les prétendants du Canadien, c’était dommage d’assister à une audition si peu convaincante à la suite de l’hommage rendu à Francis Bouillon avant la rencontre. Le courageux défenseur qui a confirmé sa retraite a reçu une chaleureuse ovation pour ensuite épier le match en famille à partir du banc de Jean Béliveau. Rappelons que Bouillon a déjà remporté le trophée Jean Béliveau par le passé pour son implication exemplaire dans la communauté.

30 équipes LNH en 30 jours : Flyers de Philadelphie

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Jakub Voracek
Jakub Voracek au centre des célébrations des Flyers.
 (Source d'image: Getty )

À l'approche de la nouvelle saison dans la LNH, voici un survol des différentes équipes. Aujourd'hui, les Flyers de Philadelphie.
Saison régulière 2014-2015
Fiche de 33-31-18, total de 84 points, 6es de la section Métropolitaine, 12es de l'Association de l'Est et 24es du classement général.
Attaque : 215 buts, 22e rang; défense : 234 buts, 24e rang.
Séries éliminatoires 2014-2015
Les Flyers de Philadelphie n’ont pas participé aux éliminatoires.
Nouveaux joueurs : Tim Brent (C), Chris Conner (AG), Davis Drewiske (D), Sam Gagner (C-AD), Jason LaBarbera (G), Christian Marti (D), Colin McDonald (AD), Evgeni Medveded (D), Michal Neuvirth (G), Aaron Palushaj (AD-AG), Chris Porter (AG).
Joueurs qui ont quitté : Jason Akeson (AD), Carlo Colaiacovo (D), Ray Emery (G), Andrew Gordon (AD), Nicklas Grossman (D), Blair Jones (C-AD), Oliver Lauridsen (D), Chris Pronger (D), Zac Rinaldo (AD-AG), Zack Stortini (AD).
Entraîneur-chef : Dave Hakstol.
Après avoir connu une saison ordinaire, ne récoltant que 84 points et terminant au 24e rang du classement général, les Flyers n’ont pas participé aux séries éliminatoires. Leur rendement à l’étranger a été particulièrement atroce, 10-20-11 pour seulement 31 points en 41 rencontres.
L’équipe n’a marqué que 215 buts, terminant au 22e rang. Deux de ses attaquants sont sous contrat pour longtemps, soit Claude Giroux jusqu’en 2022 et Jakub Voracek jusqu’en 2024. Ils ont uni leurs efforts pour produire 154 points ensemble la saison dernière, incluant 70 sur l’avantage numérique, qui s’est classé troisième sur le circuit. Sean Couturier a lui aussi signé à long terme, paraphant une entente de six ans et 26 millions cet été.
La défense a été plus qu’ordinaire, concédant 234 buts et terminant en 24e position à ce chapitre. Mark Streit et Michael Del Zotto sont les plus sollicités à la ligne bleue, mais certains espoirs comme le Québécois Samuel Morin, 11e choix au total en 2013, sont dans les plans d'avenir.

Ils ont effectué quelques changements à leur formation, nommant Dave Hakstol au poste d’entraîneur-chef en remplacement de Craig Berube.

Les Flyers ont un bon groupe d’attaquants, mais c’est la profondeur qui fait défaut, et Steve Mason, le gardien numéro un, aura de la difficulté à mener cette équipe aux séries éliminatoires.

Le Canadien essuie un troisième revers de suite

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le vendredi 25 septembre 2015 à 09h53. Modifié par 98,5 fm à 23h33.
Le Canadien essuie un troisième revers de suite
La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Les joueurs du Canadien de Montréal n'ont jamais été dans le coup et les Blackhawks de Chigaco leur ont infligé un revers de 5-1, vendredi soir, au Centre Bell.

C'est la troisième défaite d'affilée du Tricolore en autant de matchs préparatoires.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le vendredi 25 septembre 2015 dans Bonsoir les sportifs et Après-match du Canadien avec Martin McGuire et Dany Dubé
Le Canadien n'a pas fait le poids contre les jeunes loups des champions de la coupe Stanley, vendredi. Les Blackhawks de Chicago ont marqué trois fois en première période, en route vers un gain facile de 5-1 dans un match préparatoire à la saison de la LNH présenté au Centre Bell.

Ç'a été une soirée ardue pour de jeunes postulants du Tricolore - les Daniel Carr, Devante Smith-Pelly, Jacob De La Rose, Gabriel Dumont et Mark Barberio. Une soirée moins pire pour Charles Hudon, le plus visible du groupe.

«Il y avait beaucoup de jeunes dans l'alignement et ça été vraiment difficile pour la plupart d'entre eux, a dit Michel Therrien après la rencontre. Ce sont des auditions. Avec le nombre de matchs, on est une équipe qui n'a pas la chance de s'entraîner.»

Mais les vétérans - Zack Kassian, Devante Smith-Pelly, Brian Flynn - n'ont guère fait mieux.

«La plupart du temps, ces gars sont sur le quatrième trio. Ce sont des gars d'énergie. Ce sont des matchs qui sont durs pour ces gars-là», a excusé Therrien.

Dumont a été ébranlé vers la fin du troisième vingt en encaissant la mise en échec de Christopher Desousa. Jérémy Grégoire s'est porté à sa défense en engageant le combat face à Desousa.

Les jeunes Hawks s'illustrent

Chez les visiteurs, le trio d'Andrew Desjardins a battu la marche avec trois buts et une récolte de sept points. Kyle Baun a réussi un doublé, en plus d'amasser une aide, et Garret Ross a fourni un but et une passe. Desjardins a ajouté deux mentions d'aide.

Ryan Garbutt a été l'autre qui a déjoué Carey Price, qui a été d'office pendant toute la soirée. Jan Hejda a complété dans un filet déserté. Laissé à lui-même en première période, Price a reçu 30 lancers.

Zack Kassian a obtenu son premier filet dans l'uniforme du Canadien, qui comme la veille a connu une entame lamentable.

Devant le filet des Blackhawks, Scott Darling a été mis à l'épreuve à 23 reprises.

Défait à ses trois premières sorties du camp, le CH termine une séquence de quatre matchs en cinq soirs à Toronto, samedi, contre les Maple Leafs.

Les premiers retranchements sont attendus pour dimanche.

(Avec La Presse Canadienne)

Résumé du match:


1re période

Ce sont les gardiens Carey Price et Scott Darling qui amorcent la rencontre devant le filet pour leur équipe respective.

Après cinq minutes de jeu, les deux équipes ne génèrent pas beaucoup d'occasions de marquer. Seulement deux tirs - par les Blackhawks - ont été décochés.

Bon tir voilé de Charles Hudon, mais Scott Darling fait l'arrêt.

Daniel Paille se démarque du défenseur Brett Lernout et file seul devant Carey Price. Mais le gardien du CH fait un beau déplacement à sa gauche et fait l'arrêt. Sur le jeu, Lernout est puni pour avoir donné un coup de bâton à 8:15. Jeu de puissance des Blackhawks. Rapidement, les Blackhawks en profitent et prennent les devants quand Ryan Garbutt déjoue Carey Price à 8:41. Blackhawks 1 - CH 0

Moins de deux minutes plus tard, les Hawks doublent leur avance. Garret Ross fait dévier la rondelle derrière Carey Price à 10:20 alors qu'il se trouvait très près du gardien du CH. Blackhawks 2 - CH 0

Kyle Baun en rajoute à 13:38. Il s'empare d'une rondelle libre dans l'enclave et déjoue Carey Price qui a bien tenté de freiner le tir en sortant loin de son filet à sa gauche, mais en vain. Blackhawks 3 - CH 0

Avec 5 minutes à faire, les Blackhawks mènent aussi 12-4 au chapitre des tirs au but.

Devante Smith-Pelly réussit une percée en zone adverse et force Marko Dano à prendre une pénalité. Il est chassé pour obstruction à 16:46. Premier jeu de puissance du CH. Charles Hudon obtient deux bons tirs durant la deuxième vague de l'avantage numérique. Mais finalement, les Hawks s'en tirent indemnes.

Tirs au but (après 1 période)Blackhawks: 12
CH: 9

2e période

D'entrée de jeu, Zack Kassian intercepte une passe à la ligne bleue des Hawks et file vers le filet adverse. Il marque le premier but des siens du revers à 00:25, un tir que Scott Darling aurait dû arrêter. Blackhawks 3 - CH 1

Les célébrations du CH sont de courtes durées. Andrew Desjardins qui a bien manié la rondelle au niveau du cercle droit des mises en jeu, tente une passe lobée vers le filet, mais la rondelle fait un drôle de bond et atterri derrière Price qui n'avait pu anticiper ce mouvement. But marqué à 3:02 et accordé à Kyle Baun finalement. Blackhawks 4 - CH 1

Belle présence de Charles Hudon qui à un contre un a fait une belle feinte, lui permettant de décocher un tir vif sur le gardien.

Zack Kassian écope d'une pénalité pour avoir accroché Pierre-Cédric Labrie et c'est le 2e jeu de puissance des Hawks ce soir. Le CH s'en sort bien.

Daniel Carr a bien failli réduire l'écart des Hawks. Son tir a fini sa trajectoire sur le poteau à la gauche du gardien des Hawks.

Tirs au but (après 2 périodes)Blackhawks: 12 (24)
CH: 7 (16)

3e période

Dès la 2e minute de jeu, Daniel Paille écope d'une pénalité, il est chassé pour avoir retenu le bâton de Jacob De La Rose à 1:36. Jeu de puissance du CH qui ne réussit pas à percer la défensive des Hawks.

À 4:53, Ryan Garbutt a mis en échec dangereusement Ryan Johnston près de la baie vitrée. Gabriel Dumont est venu à sa rescousse. Garbutt est chassé pour avoir donné de la bande et les deux joueurs obtiennent également une pénalité pour rudesse. Jeu de puissance du CH.

Le CH a bien failli marquer un but en supériorité numérique - Hudon touche au poteau -, mais Darling résiste.

Avec moins de 12 minutes à faire, le trio de Hudon fait des siennes à nouveau, mais les Hawks s'en tirent avec un peu de chance.

Chris Desousa sonne Gabriel Dumont avec une mise en échec dangereuse près de la baie vitrée. Dumont regagne le vestiaire avec l'aide des siens. Jérémy Grégoire vient à sa rescousse. Desousa obtient un cinq minutes pour avoir donné de la bande et une inconduite de match. Pour sa part, Grégoire écope d'un deux minutes pour avoir été l'instigateur de la bataille et un dix minutes d'inconduite.

Avec 2:33 à faire au match, Carey Price retraite à son banc pour permettre l'addition d'un sixième attaquant alors que le CH se trouve en avantage numérique.

Mais les Hawks ajoutent un cinquième but dans un filet désert en désavantage numérique à 19:03, but de Jan Hejda. Blawkhawks 5 - CH 1

VICTOIRE DES BLACKHAWKS, 5-1

Notes d'avant-match: Price face aux champions

Visiblement, il faudra attendre aux duels de saison régulière pour voir les gros canons des Hawks: les Jonathan Toews, Patrick Kane, Marian Hossa, Corey Crawford étant demeurés à Chicago.


Pour un deuxième matin d'affilée, Max Pacioretty patinait avec ses coéquipiers. Encore une fois, il s'agissait toutefois d'un entraînement sans contact.

Carey Price et Zachary Fucale seront les gardiens du Canadien.

Les trios, ce soir

Flynn-Plekanec-Gallagher

De La Rose-Mitchell-Kassian

Carr-Hudon-Smith-Pelley

Blanchard-Dumont-Grégoire

Défenseurs

Emelin-Petry

Beaulieu-Lernout

Barberio-Johnston

Gardiens

Carey Price

Zachary Fucale

«Notre mauvais début de période, ça nous a tués» - Charles Hudon

http://www.985sports.ca/hockey/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 25 septembre 2015 à 22h24. Modifié à 23h06.
«Notre mauvais début de période, ça nous a tués» - Charles Hudon
La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Les Blackhawks de Chicago ont marqué trois buts rapides en milieu de première période refroidissant ainsi les ardeurs des jeunes joueurs du Canadien qui n'ont jamais été en mesure de revenir dans le match.
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Mis en ligne le vendredi 25 septembre 2015 dans Bonsoir les sportifs et Après-match du Canadien avec Martin McGuire, Dany Dubé et Jérémie Rainville
«On n'était vraiment pas bons ce soir, a admis Nathan Beaulieu. On aurait dit que notre tête n'y était pas dès le départ. C'est difficile de revenir lorsqu'on tire de l'arrière par trois buts dans cette ligue. Ils étaient meilleurs que nous ce soir.»

«Ça été un mauvais début de période, je pense que ça nous a tués au début du match. Mais on a continué de travailler, la deuxième (période) était meilleure et la troisième était encore mieux. Mais on n’a pas été capables de capitaliser sur nos chances», d’expliquer Charles Hudon qui a été le meilleur des siens contre les Hawks. D’ailleurs, deux de ses tirs ont touché le poteau.

En un peu plus de 15 minutes de jeu, Hudon a décoché quatre tirs au but et a donné deux mises en échec.

«J’ai adoré ma game. Chaque année, ma confiance s’améliore. Ça été encore un bon match pour moi», a commenté Hudon qui a été sélectionné la troisième étoile du match.

Le nouveau venu chez le Canadien, Zack Kassian, a été l'unique marqueur de son équipe.

«On était toujours à leur poursuite ce soir. On n'attaquait pas avec la rondelle», a dit Kassian qui n'a pas voulu épiloguer longtemps sur son but puisqu'il s'agit uniquement d'un but en match préparatoire.

Des mises en échec dangereuses

En troisième période, deux joueurs du Canadien ont encaissé des mises en échec dangereuses, près de la baie vitrée. D'abord Ryan Johnston a été victime de Ryan Garbutt, puis Gabriel Dumont a été sonné par Chris Desousa.

À chaque occasion, un coéquipier - Gabriel Dumont pour Johnston et Jérémy Grégoire pour Dumont - est venu à la rescousse.

«S’il y a un côté qu’on doit souligner, c’est la réaction de ces deux gars-là», a dit Michel Therrien qui a qualifié les mises en échec de «douteuses».

Même son de cloche de Nathan Beaulieu.

«C'est bon de voir les gars qui se tiennent.»

«Les gens vont peut-être pensé que je suis un batailleur, mais c'est pas le cas, a plaidé Jérémy Grégoire. C'est juste que je suis un gars qui aime aller à la guerre pour mes coéquipiers. C'est arrivé vite, je l'ai vu dans mon angle mort. Quand Johnston s'est fait frapper, je n'étais pas le premier, mais là, je n'allais pas rater ma chance.»

Price à Québec

L'entraîneur-chef du Canadien a indiqué qu’à partir du match de ce soir, tous les gardiens de but utilisés par le CH disputeront des matchs complets.

D'ailleurs, Therrien a laissé entendre que Carey Price sera le gardien partant contre les Penguins de Pittsburgh. Match qui sera joué lundi soir prochain au Centre Vidéotron, à Québec.