lundi 1 mai 2017

Loin d’être parfait… Mais en contrôle!

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

« Notre façon de jouer doit être à son meilleur »

Alain Sanscartier

Jean Perron disait : « Il ne faudrait pas se flatter les bretelles trop rapidement. » Or, qu'on se le tienne pour dit - et comme mentionné dans une précédente chronique - la formation de Guy Boucher est à prendre au sérieux.
Même si tout est loin d'être parfait au niveau du respect des structures et de l'application du système depuis le début de la série les opposant aux Rangers de New York, les Sénateurs démontrent une belle assurance et ils nous donnent l'impression d'être en mission.

La formation ottavienne a semblé être en mode séries éliminatoires depuis le jour 1 du calendrier régulier. Cette intensité et ce dévouement se sont souvent transposés en résultats positifs cette saison et on en a eu une autre belle preuve lors du match numéro deux avec cette remontée in extremis qui a permis à Ottawa de prendre les devants 2-0.
Les Sénateurs ont été bâtis sur des bases plus que solides en début de saison avec cette nouvelle quête d'identité. Aujourd'hui, en raison de leurs efforts soutenus et d'une combativité remarquable, les Sénateurs récoltent les fruits de leur dur labeur.
Les Sénateurs ont été l'une des meilleures formations du circuit Bettman dans les parties soldées par l'écart d'un à deux filets en saison régulière. Aujourd'hui, avec la présence de résultats positifs dans « l'autre saison », avec huit parties au compteur, toutes décidées par l'écart d'un seul but - dont quatre victoires en prolongation - on est forcés​ d'admettre que le plan concocté par Boucher et son personnel d'entraîneurs fonctionne mieux que jamais.
Retournons dans le temps de quelques semaines. Les trois défaites que les Sénateurs ont subies aux mains du Canadien de Montréal entre le 18 et le 25 mars dernier, en pleine lutte pour le premier rang de la division Atlantique, auront visiblement ébranlés l'équipe. Le « wake-up call » qui a suivi cet échec du moment aura vite fait de ramener l'importance du processus dans la façon de bien faire les choses.
Entre-temps, parce que cette série est très loin d'être terminée, comme équipe, les Sénateurs se devront de corriger plusieurs aspects, tant individuels que collectifs. Face à un adversaire rapide sur patins, mais tout aussi rapide au niveau de la relance de l'attaque la formation de Boucher ne peut pas se permettre « de se la couler douce.»
Devant le filet, capables du meilleur comme du pire, Anderson et Lundqvist ne font pas exception à la règle à ce jour. Ayant la capacité de faire les gros arrêts, la capacité de se recentrer rapidement, il n'en demeure pas moins qu'ils ont mal paru à quelques occasions et ont semblé plus que vulnérables sur certains buts alloués, probablement en raison du style préconisé par ceux-ci.
Pendant ce temps, on assiste à une petite guerre de mots entre Guy Boucher et Alain Vigneault, ce qui en fait sourire plusieurs. Les deux entraîneurs se sont relancé la balle à savoir qui sont les négligés et qui sont les favoris. Il n'en demeure pas moins que la formation ottavienne est actuellement en contrôle de sa propre destinée.
Jean-Gabriel Pageau : quand ce qui est stressant devient excitant!
« Le leadership se définit davantage par des actions que des paroles. » Ce vieil adage, il y a longtemps que « Pager » - pour les intimes - l'a bien compris. Pour atteindre l'objectif ultime d'évoluer dans la cour des grands, il n'a pas eu le choix. Or, au lieu de simplement se contenter de jouer dans la meilleure ligue au monde, Pageau a décidé d'y faire sa place en performant au bon moment.
Jean-Gabriel Pageau
Jean-Gabriel Pageau (Source: PC)
Généreux dans l'effort et ne ménageant aucun détail au niveau de la « game » Pageau a décidé d'adhérer au nouveau rôle qu'on lui a confié, un rôle beaucoup plus défensif. Pageau joue chaque présence comme si sa vie en dépendait. En réalité, c'est ce qui fait sa force et sa différence face à plusieurs.

C'est dans ce genre d'adversité que le leadership doit se manifester. C'est dans les séries, là où l'intensité est à son comble que les meilleurs ressortent. Ils aiment se servir de cette pression pour la canaliser en stress positif au lieu de l'éviter et la laisser avoir un effet paralysant.
Pendant que l'entraîneur-chef des Rangers de New York, Alain Vigneault, mentionnait en lever de rideau qu'il avait un plan pour tenter le plus possible de contrer un de ses voisins du secteur Hull, Derick Brassard, suite à ses succès dans la série face aux Bruins de Boston, c'est plutôt l'autre voisin du même secteur qui est venu le hanter. Pageau a été sensationnel lors de la victoire de 6-5 des Sénateurs en deuxième période de prolongation.

Guy Boucher aura vu juste dans l'utilisation de son jeune protégé lors des moments critiques de fin de partie et on peut dire que Pageau aura été en mesure de répondre positivement à la confiance témoignée à son endroit.
Adulé par plusieurs il y a quelques années suite à son premier tour du chapeau dans la LNH face à la Sainte-Flanelle en séries éliminatoires, Pageau a récidivé samedi dernier en marquant le but gagnant en 2e période de prolongation. Le Gatinois, qui est véritablement considéré comme l'ami de tous, aura réussi, avec la force de caractère de ses propres coéquipiers, à faire vibrer le Centre Canadian Tire de façon délirante. Une situation assez inhabituelle au cours des dernières saisons dans la capitale nationale.
Une atmosphère digne de séries qui aura vite fait oublier tout le « négativisme » entourant les milliers de bancs vides lors du premier match de cette série, là où plusieurs devront obtenir réponse à leurs différents questionnements.
Malheureusement, l'expression « parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en », ne colle tout simplement pas à la peau de toute cette spirale médiatique des derniers jours. Une spirale qui aura créé beaucoup de dommages collatéraux.
Burrows, Stalberg, et Wingels : des petits détails qui rapportent gros!
En utilisant les mots « plombier» ou « joueur de profondeur », on banaliserait l'importance d'Alex Burrows, Viktor Stalberg, et Tommy Wingels au sein des Sénateurs. On pourrait même dire que ce serait un manque de respect face à la valeur ajoutée de ces trois acquisitions de la date limite des transactions.
Alexandre Burrows
Alexandre Burrows (Source: Getty)
Tous soucieux des petits détails le long des rampes, auront été des atouts importants dans les deux premiers matchs de cette série. Leur implication dans les deux sens de la patinoire et leur protection de rondelle dans des endroits bien stratégiques lors de moments de fortes chaleurs, combinées à un engagement total à chaque présence méritent d'être reconnus.

Il s'agit de trois professionnels qui par leur expérience et leur profil rendent des services inestimables aux Sénateurs dans le contexte actuel des choses.
Du caractère et de la hargne dont les Sénateurs avaient grandement besoin. Avec l'ajout de Burrows, Stalberg, et Wingels les Sénateurs forment une meilleure équipe et font bien paraître le duo Boucher-Dorion. 

Les Ducks prennent leur envol

http://www.rds.ca/hockey/lnh/


Ducks 6 - Oilers 3

DIMANCHE, 30 AVR. 2017. 21:51

EDMONTON - Les Ducks d'Anaheim n'ont pas dit leur dernier mot, eux qui ont défait les Oilers d'Edmonton 6-3, dimanche.
Les Oilers mènent tout de même la série de deuxième tour 2-1, après avoir gagné les deux premiers matchs à Anaheim.

Jakob Silfverberg a inscrit deux buts pour les Ducks et son deuxième du match va faire jaser à Edmonton jusqu'au quatrième match, mercredi.
Les Oilers ont contesté le but, croyant qu'il y avait hors-jeu, mais les arbitres ont accordé le but.
Le capitaine des Ducks Ryan Getzlaf a récolté un but et une aide et les Ducks ont aussi profité de buts de Rickard Rakell, Chris Wagner et Ryan Kesler.
Le gardien des Ducks John Gibson a effectué 24 arrêts. À l'autre bout de la patinoire, Cam Talbot a repoussé 22 tirs.
Connor McDavidPatrick Maroon et Anton Slepyshev ont répliqué pour les Oilers, tandis que Kris Russell a amassé deux aides.
« Nous n'étions pas assez alertes et nous avons multiplié les erreurs indiscutables, a dit l'entraîneur des Oilers, Todd McLellan. Nous voyons ce que c'est de se mesurer à une équipe très affamée. Nos savons que nous pouvons faire mieux, mais nous allons devoir raffiner plusieurs choses. »
Rakell a donné le ton à la rencontre en marquant après 25 secondes de jeu quand Getzlaf l'a envoyé en échappée avec une très longue passe parfaite.
Silfverberg a ensuite calmé les ardeurs des partisans des Oilers en creusant l'écart à 5:32. Puis, Getzlaf a porté la marque à 3-0 à 11:51 après qu'il eut intercepté un dégagement de Darnell Nurse.
Les Oilers ont donné signe de vie avec 40 secondes à faire à la première période. Le tir de Russell a dévié sur Ryan Nugent-Hopkins et Maroon avant d'aboutir derrière Gibson.
Les partisans des Oilers ont recommencé à y croire quand une remise de David Desharnais a dévié sur le patin de Slepychev avant de franchir la ligne des buts après 1:28 de jeu en deuxième période.

Rakell réduit la foule au silence
McDavid a ensuite semé l'hystérie au Rogers Place en ramenant les deux équipes à la case départ à 8:40. Il s'est débarrassé du défenseur Sami Vatanen à l'aide d'un changement de direction abrupte et il a ensuite déjoué Gibson d'un tir parfait.
Les Ducks ont toutefois répliqué 40 secondes plus tard. Wagner a surpris Talbot d'un angle restreint quand le disque a frappé l'intérieur du bloqueur du gardien avant d'aboutir dans l'objectif.
Silfverberg a creusé l'écart dans la controverse tôt en troisième période et Kesler a mis fin aux espoirs de remontée des Oilers à mi-chemin du dernier vingt.
« C'est à mettre dans la catégorie Un mauvais match, tout simplement, a dit McDavid. Nous étions mauvais partout sur la glace et le score l'a refleté. Ça fait un peu penser à la défaite contre San Jose (celle de 7-0). Vous essayez d'en tirer une leçon et de passer à autre chose. Nous menons la série 2-1. Nous sommes encore en bonne position. »

« Je n'ai pas fait les arrêts que je devais »

Silfverberg en fait tout juste assez

Getzlaf et les Ducks s'envolent

Maroon ramène les Oilers dans le coup

Les fruits du travail de Desharnais

Talbot se sent généreux

Du grand McDavid

Silfverberg jette une douche froide sur les partisans