samedi 18 mars 2017

Elliott et Giordano mènent les Flames vers la victoire

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Publié le 18 mars 2017 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
Une dixième victoire de suite pour Brian Elliott.... (Photo Sergei Belski, USA TODAY Sports)
Une dixième victoire de suite pour Brian Elliott.
DARREN HAYNES
La Presse Canadienne
Calgary
Mark Giordano a amassé un but et deux mentions d'assistance, Brian Elliott a remporté un 10ematch de suite et les Flames de Calgary ont retrouvé le chemin de la victoire en battant les Stars de Dallas 3-1, vendredi soir.
Cloué au lit en raison d'une grippe, mercredi, quand les Flames ont vu leur série de 10 victoires prendre fin contre les Bruins de Boston, Elliott a été presque parfait devant les 25 tirs auxquels il a fait face.
Tentant d'obtenir un troisième blanchissage en quatre parties, Elliott a finalement été déjoué à 13 min 19 s du troisième vingt, quand TJ Brodie a échappé la rondelle devant son filet et que Brett Ritchie a surpris le gardien des Flames.
Matthew Tkachuk et Michael Frolik ont aussi marqué pour les locaux, qui montrent un dossier de 12-1-1 à leurs 14 derniers matchs. Les Flames ont doublé les Oilers d'Edmonton pour le troisième rang de la section Pacifique.
Au cours de leur décevante saison, les Stars ont terminé leur plus récent voyage de quatre parties à l'étranger avec seulement une victoire.

Le premier rang est important pour Claude Julien

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« On va voir un match à la fois avec Carey »


BROSSARD – Il y a deux semaines, lors de son passage sur les ondes de la baladodiffusion « On jase », sur RDS.ca, Guy Boucher avait clairement indiqué que son équipe ne faisait pas une obsession du rang auquel elle terminerait la saison au classement de la division Atlantique.
« Ce qu’on voulait, c’était être dans le mix. Le premier rang, on ne court pas après ça », avait clarifié l’entraîneur-chef des Sénateurs d’Ottawa. 

« Premiers, deuxièmes, troisièmes, on s’en fout comme l’an 40. On veut juste rentrer [en séries]. Mon expérience est très claire là-dessus. Quand tu choisis tes adversaires, tu perds. Et quand tu cours après des places au classement, ça ne t’aide pas. »
Le soir-même, les Sénateurs signaient la première d’une éventuelle série de six victoires qui allait leur permettre de rétrécir l’écart avec Canadien au classement de leur section. Alors qu’ils se préparent à croiser le fer deux fois dans la même fin de semaine et trois fois en l’espace de huit jours, les deux rivaux ne sont séparés que par un petit point.
Après l’entraînement des siens, vendredi, Claude Julien a tenu un discours tout en contraste avec celui de son homologue.
« Avec l’avantage de la glace qui est en jeu, c’est sûr que tu vises toujours le plus gros rang. Ce n’est quand même pas la fin du monde, mais c’est préférable », a établi Julien.
Le pilote du Canadien a plus tard précisé, dans une réponse en anglais, qu’on avait déjà vu des équipe de septième ou huitième place atteindre leur vitesse de croisière en séries et se rendre jusqu’au bout. Mais d’expérience, Julien sait que la position durement acquise en saison régulière peut faire la différence.
L’année de sa conquête de la Coupe Stanley à Boston, ses Bruins avaient terminé au premier rang de la division Nord-Est et avaient remporté deux « septième match » à domicile : au premier tour contre le Canadien et en finale de l’Est contre le Lightning de Tampa Bay. C’est toutefois à Vancouver qu’ils avaient remporté le championnat au terme d’une finale qui s’était rendue à la limite.
« Je ne traiterai jamais une situation de saison régulière comme s’il s’agirait des séries, mais je ne tenterai pas de prétendre qu’il ne s’agit pas d’une fin de semaine importante pour les deux organisations, a-t-il ajouté. Le premier rang est en jeu, mais on veut aussi établir un certain succès contre cette équipe. » 
Max Pacioretty a quant à lui dit ne pas trop se soucier des implications de chaque partie au classement.

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« Ça m’arrive de regarder le résultat des matchs et de faire les calculs dans ma tête, mais au bout du compte, il faut se concentrer sur ce qu’on contrôle en se disant que tout finira par tomber en place comme on le souhaite. »
« Tout le monde sait que les deux prochains matchs sont importants, a ajouté le capitaine. Tout le monde en parle et tout le monde aura son histoire à raconter dépendamment de l’issue de ces rencontres. De notre côté, il faut les aborder avec positivisme et ne pas trop s’en faire avec le reste. C’est une belle opportunité pour nous de faire un statement et de mettre quelques points en banque. »
Retrouvailles avec Condon?
Mike Condon n’a pas eu l’occasion d’affronter son ancienne équipe depuis qu’il est parti poursuivre sa route chez les Penguins de Pittsburgh, d’abord, et ensuite chez les Sénateurs. L’Américain de 26 ans pourrait vivre une grande première en fin de semaine.

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Parce que Craig Anderson était blessé, Condon a affronté les Blackhawks de Chicago jeudi. Tout semble indiquer que l’ancien cerbère du Canadien retrouvera son rôle d’auxiliaire pour le week-end puisque les Sénateurs ont cédé Chris Driedger à leur club-école de la Ligue américaine vendredi.
N’empêche, avec deux matchs à l’horaire en l’espace de 24 heures, Guy Boucher pourrait être tenté de faire un petit cadeau au gardien qui lui a rendu de fiers services cette saison. Acquis en novembre quand Anderson a dû prendre une pause pour rester au chevet de sa femme, Condon a permis aux Sens de rester compétitifs en maintenant une moyenne de buts alloués de 2,49 et un taux d’efficacité de ,914. Il montre une fiche de 18-12-6 à sa deuxième campagne de la Ligue nationale.
« C’est un travailleur acharné et je crois que c’est ce qui explique sa présence dans la LNH, a louangé Pacioretty. C’est un gars qui a commencé au bas de l’échelle et qui a surmonté plusieurs obstacles pour atteindre son niveau actuel. Cette progression, il la doit au travail. Avec nous, il était toujours le gars qui en donnait un petit peu plus, que ce soit dans le gymnase ou sur la patinoire. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré de lui. »
« C’est un bon gars et je suis content de le voir connaître du succès. J’espère seulement qu’il n’en aura pas trop contre nous », a conclu Pacioretty.

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Contrat de huit saisons: Radulov dément les rumeurs

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Publié le 18 mars 2017 à 08h50 | Mis à jour à 08h50
Vendredi, Alexander Radulov a tenu à dire que... (Photo Adam Hunger, archives USA TODAY)
Vendredi, Alexander Radulov a tenu à dire que les histoires de contrat ne font pas partie de ses préoccupations ces jours-ci.
PHOTO ADAM HUNGER, ARCHIVES USA TODAY
RICHARD LABBÉ
La Presse
Alexander Radulov veut rester à Montréal, mais avancer qu'il exigerait un contrat de huit saisons pour le faire, c'est nettement exagéré... et c'est carrément stupide.
C'est, en tout cas, ce que pense le principal intéressé d'une information venant de l'antenne radiophonique de TSN à Montréal, qui a avancé jeudi que l'attaquant du Canadien était à la recherche d'un nouveau contrat de huit ans avec le Canadien en vue de la prochaine saison.
« Ce qui a été rapporté, c'est stupide, il n'y a rien à dire. Je ne sais pas d'où ça sort ou qui a inventé ça. J'ai parlé à mon agent et il n'y a pas eu de telles discussions », a répondu Radulov hier, à Brossard, lorsque La Presse lui a demandé de commenter l'affaire.
« Ce n'est même pas proche, ce qui a été avancé, a-t-il ajouté un peu plus tard pour l'ensemble des médias sur place. Ça ne vaut même pas la peine d'en parler. »
Sans l'ombre d'un doute, le prochain contrat de Radulov sera un grand sujet de discussion au cours des prochaines semaines. Celui qui pourrait devenir joueur autonome à l'été a déjà fait savoir qu'il souhaitait poursuivre sa carrière à Montréal.
En novembre, l'agent Maxim Moliver avait confié à La Presse que Radulov souhaitait une entente à long terme, tout en évoquant le contrat que venait alors de signer le défenseur Brent Burns, des Sharks de San Jose. Un contrat de huit ans, ironiquement.
DES HAUTS ET DES BAS
Vendredi, le joueur russe a tenu à dire que les histoires de contrat ne font pas partie de ses préoccupations ces jours-ci.
« J'aime jouer ici, mais ce n'est pas le moment d'en parler. Nous avons des choses plus importantes à faire, et j'essaie seulement d'aider l'équipe pour le reste de la saison et les séries. »
- Alexander Radulov
« Je pense que les discussions de contrat vont devoir attendre à la fin de la saison. Je pense aussi que c'est ce que l'équipe désire. Je ne m'attends pas à ce que la direction du club me rencontre pour me parler de ça maintenant. »
Radulov, qui était de retour à l'entraînement d'hier après avoir raté celui de la veille en raison d'un virus, sera bel et bien à son poste samedi soir, à Ottawa, quand le Canadien va visiter les Sénateurs pour le premier d'une série de deux rencontres en deux soirs. La formation de Guy Boucher sera à son tour de passage au Centre Bell dimanche soir, pour clôturer une fin de semaine qui s'annonce de première importance pour les deux équipes.
Avec ses 47 points en 65 matchs, Alexander Radulov arrive au deuxième rang des marqueurs de l'équipe, ce qui pourrait le placer en position de force à la table des négociations en vue de la prochaine saison. Il a toutefois connu des moments plus difficiles récemment, entre autres lors d'une série de six matchs sans un seul point entre le 11 février et le 25 février.
Il a récolté une aide à ses quatre derniers matchs.
« J'ai connu des hauts et des bas cette saison, a-t-il admis vendredi. Je sais que je dois continuer à travailler et à m'améliorer. »