samedi 12 septembre 2015

CANADIENS GIONTA SALUE LA MATURITÉ DE PACIORETTY

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 Max Pacioretty ou P.K. Subban,
Publié  | Mis à jour 
Brian Gionta est, à l’heure actuelle, le dernier capitaine de l’histoire des Canadiens de Montréal – mais plus pour bien longtemps.
Une saison complète après le départ de Gionta pour Buffalo sur le marché des joueurs autonomes, les Canadiens nommeront son successeur avant le début de la campagne 2015-2016.
Presque tout a changé depuis que Gionta a été affublé du «C», il y a cinq ans. À l’époque, c’était l’entraîneur-chef Jacques Martin qui avait demandé au petit attaquant s’il était intéressé à remplir ce rôle.
Le capitaine des Sabres ne sait pas quel virage la direction du CH prendra; celui de la jeunesse, avec Max Pacioretty ou P.K. Subban, ou celui de l’expérience, avec Andrei Markov ou Tomas Plekanec. Ces quatre joueurs ont assuré le leadership du club en 2014-2015 à titre d’adjoints.
«Le contexte et la dynamique ont changé depuis mon départ de Montréal, a commenté Gionta dans une entrevue avec la chaîne TVA Sports, vendredi. Jacques Martin m’avait demandé si je voulais prendre la responsabilité. Évidemment, c’est un grand honneur, considérant tous les grands athlètes qui ont pris ce rôle dans le passé.»

«J’ai vu Max grandir ces dernières années, il a pris en maturité. Peu importe le choix des Canadiens, ce sera le bon.»
Nouvelle profondeur
Disons que les Sabres ont des préoccupations autrement plus grandes que la nomination d’un capitaine ou encore l’agencement de leurs joueurs de centre dans l’effectif. Gionta et son équipe new-yorkaise doivent redresser la barre au plus vite après une campagne catastrophique et quatre ans sans participer aux séries éliminatoires.
Les Sabres sont heureux dans leur malheur, car leurs contre-performances leur ont permis de choisir le grand espoir américain Jack Eichel au dernier repêchage de la LNH. Ce n’est pas Connor McDavid (le hasard de la loterie leur a enlevé ce privilège, même s’ils ont terminé au dernier rang du classement général), mais c'est – beaucoup – mieux que rien.
En plus des additions telles qu’Evander Kane, Ryan O’Reilly et Cody Franson, les partisans des Sabres peuvent maintenant voir la lumière au bout du tunnel.

«Notre profondeur est tellement plus grande, constate Gionta. Ces gars remplissent des rôles qui nous manquaient auparavant. La direction a fait un excellent travail pour combler nos lacunes.
«J’ai patiné un peu avec Jack Eichel. C’est un grand talent. J’ai hâte de voir comment il va s’intégrer à notre club. Ce sera la décision de l’organisation, mais on espère bien sûr le voir avec nous au début de la saison.»

Michel Therrien aura l’embarras du choix | Comment utiliser Galchenyuk et Semin?

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Publié le 12 septembre 2015 à 09:34 par

Nicolas Cloutier

Demandez à un amateur de hockey de composer les trios de son équipe. Vous noterez que, d’un partisan à l’autre, les stratégies ne changent pas: on place les meilleurs joueurs avec les meilleurs, on ne change pas leur position, on essaie de respecter les latéralités, de réunir les passeurs avec les tireurs et de ne pas briser certains duos.
Sur la première ligne, on met tous les oeufs dans le même panier. Sur les troisième et quatrième trios, on rassemble invariablement des joueurs à caractère défensif. Avec un bon gabarit, de préférence.
Il n’y a rien de mal à ça. Pourquoi le partisan moyen de la Flanelle se fendrait-il à évaluer toutes les variables jusqu’à la dernière virgule? Il effectue l’exercice sans prétention et, surtout, par plaisir.
Mais pour le bien de l’analyse, poussons l’exercice un peu plus loin. Parce qu’il y a tellement d’éléments qui entrent en ligne de compte dans la composition des trios, il est facile de s’y perdre.
La mutation d’Alex Galchenyuk au centre donne une dynamique différente et certainement, un look plus dangereux et mieux balancé aux lignes d’attaque. Par-dessus tout, la clé dans son adaptation sera la présence de Brendan Gallagher à sa droite. Ce dernier se veut un puissant stimulant pour tous les attaquants qu’il complète. Gallagher est talentueux, il est plus créatif qu’il en récolte le crédit, ses patrons de jeu sont faciles à piger, et, par le passé, sa présence seule a suffi pour donner un bon coup de barre à un trio en manque d’inspiration. Il est l’élément déclencheur de la plupart des jeux et son style casse-cou se prête parfaitement aux tactiques prônées par Michel Therrien, qui veut imposer une cadence de jeu inconfortable à l’adversaire dans le but de provoquer des revirements et faire mouche en contre-attaque.
Photo: Paul Chiasson, La Presse Canadienne
Photo: Paul Chiasson, La Presse Canadienne
Avec raison, vous pointerez que ces observations sont subjectives et personnelles à mon interprétation.
V’là donc des preuves.
Depuis son arrivée dans la LNH à 18 ans, Galchenyuk a régulièrement fait la paire avec le numéro 11, ayant disputé un total de 1115 minutes à ses côtés. Ensemble, Galchenyuk et Gallagher ont permis au Canadien d’inscrire 57% des buts pour et d’amasser 52.2% des tentatives de lancers lorsqu’ils étaient sur la glace. Sans son acolyte, l’Américain a vu l’équipe adverse enfiler 51% des buts pour et revendiquer 53% des tentatives de lancers. Par contre, si Gallagher montre pour sa part des statistiques plus reluisantes sans Chucky, c’est, car, règle générale, il patrouillait l’aile droite du premier trio lorsque le duo était séparé. Il avait ainsi la chance de jouer avec un sapré bon joueur de hockey, un certain Max Pacioretty.
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Source: Puckalytics

WOWY (With or Without You) de Gallagher et Galchenyuk. GF%= Pourcentage de buts pour, CF%= Pourcentage des tentatives de tirs.  
À la gauche de Galchenyuk et Gallagher, on peut glisser le centre qui, en vertu des circonstances, sera inévitablement tassé à l’aile. Lars Eller et David Desharnais défendront leur position naturelle au camp d’entrainement.
Il faut répondre aux interrogations suivantes.
– Lequel promet d’offrir le meilleur rendement à l’aile, relativement à ce qu’il offre au centre?
– Lequel promet d’améliorer l’équipe en acceptant ce transfert?
LARS ELLER À L’AILE
POUR
– De moins grandes responsabilités défensives sur ses épaules et la possibilité de combler le rôle d’attaquant de puissance. Nombreux l’ignorent, mais Eller possède un foudroyant lancer frappé sur réception. Or, il a rarement l’occasion de l’utiliser puisqu’il est naturellement placé dans la chaise de distributeur. À l’aile, Eller peut s’offrir comme option de tir, voiler la vue du gardien et saisir les rebonds.
– Une possible opportunité d’évoluer avec de meilleurs coéquipiers.
– En zone défensive, il peut faire valoir son gabarit et ses talents de récupération de rondelle le long des rampes.
CONTRE
– Le Danois ne sera plus aussi impliqué dans les sorties de zone – les centres sont appelés à descendre plus bas que les ailiers en territoire défensif pour appuyer les défenseurs. Si on avait à lui vanter une qualité, c’est son habileté à effectuer les sorties de zone en possession de la rondelle pour sortir l’équipe d’eaux troubles. En l’envoyant à l’aile, on s’en prive.
– Bergevin a été le premier à le faire remarquer aux journalistes: Michel Therrien aime utiliser Eller comme troisième centre défensif pour l’opposer au premier trio adverse. En gobant des minutes exigeantes, avec de faibles compagnons de trio et des tâches ingrates, il permet aux autres joueurs de centre de souffler et, même si ses statistiques personnelles en paient le prix, l’équipe y gagne au change. Sans Eller pour aspirer les minutes dures, Galchenyuk en aura-t-il trop sur les épaules?
– Le Canadien a tenté, durant tout l’été, d’alourdir sa ligne de centre. Déloger du centre un de ses joueurs les plus costauds parait donc illogique.
DAVID DESHARNAIS À L’AILE
POUR
– Moins de responsabilités pour un joueur qui n’est pas reconnu pour son travail en zone défensive.
– Desharnais est habile quand vient le temps de manoeuvrer en zone neutre dans un espace restreint. Dans le corridor gauche, son talent en entrée de zone fournit une jolie option de passe au défenseur ou au joueur de centre lors des situations de transition.
*ne pas confondre les sorties de zone et les entrées de zone
– Jouer à l’aile ne l’empêche pas de fabriquer les jeux. Cela ne le limite pas nécessairement à oeuvrer dans un corridor défini.  Il faut se défaire de cette vision! En zone défensive, les ailiers resteront campés dans leur flanc, mais ils ont assez de liberté lorsqu’ils pénètrent la zone d’attaque. Daniel Sedin, Henrik Zetterberg et Ondrej Palat sont trois exemples d’excellents fabricants de jeu connaissant du succès à l’aile gauche. La différence est que Desharnais sera plus souvent campé dans un rôle de finisseur que lorsqu’il jouait au centre et il jouira de moins de touches de rondelle. Le Québécois a un tir qui n’est pas piqué des vers. Il gagnera à être plus imprévisible.
CONTRE
– Le CH perd en efficacité le long des rampes et en échec avant.
– Desharnais doit développer une chimie avec un joueur autre que Pacioretty
– Desharnais demeure un passeur, de même qu’un centre naturel depuis le début de sa carrière. Il était aussi le centre du Canadien le plus efficace pour alimenter les joueurs dans l’enclave.
Lorsqu’on analyse le portrait dans son ensemble, muter Desharnais à l’aile s’offre comme la meilleure option. Au centre, Galchenyuk représente une double menace puisqu’il passe et tire avec une grande acuité technique. Il peut recevoir les relais de son ailier Desharnais ou alimenter ce dernier. Gallagher agit comme un bourreau de travail à la Alex Killorn en récupération de rondelle et il est lui aussi reconnu pour son habileté à traverser la zone neutre en possession du disque.
On peut ensuite définir l’identité de la première ligne: Pacioretty – Plekanec – Semin. Il y a beaucoup à dire sur le potentiel de cette combinaison. Pacioretty est un passeur sous-estimé, il est très difficile de lui ravir la rondelle et son tir d’élite le rend menaçant à multiples endroits dans le territoire offensif. Puis, il est avant tout, un excellent patineur. On peut en dire autant de Plekanec. Lui et Semin partagent une touche européenne, c’est-à-dire, une propension pour les patrons de jeu est-ouest. On a longtemps vanté le tir du russe comme l’un des meilleurs de la LNH, mais il ne faut pas oublier qu’il adore bricoler des jeux et il préférera la passe au tir si l’ouverture n’y est pas (parfois abusivement). Vous avez là trois attaquants dont la qualité du lancer se situe confortablement au-dessus de la moyenne du circuit, en plus d’être difficiles à anticiper.
Certains aimeraient voir Semin à l’aile gauche, puisque ce changement lui confère l’avantage de pouvoir converger au centre sur son côté fort (le « coup droit »). Le principal intéressé a été transformé en ailier droit par Bruce Boudreau avec les Capitals et il n’a jamais caché qu’il adorait jouer du côté opposé à sa latéralité. De plus, il a marqué la plupart de ses buts sur le côté gauche, lors des dernières années.
Cela laisse donc deux choix à Michel Therrien. Il peut placer Semin à gauche pour s’assurer qu’il soit constamment en position pour tirer, mais, du côté opposé à sa latéralité, il lui sera plus difficile de capter les passes lors des sorties de zone. Ou alors, il peut garder Semin à droite et lui laisser plus de latitude sur la glace, le permettant de suivre, à l’occasion, des trajets diagonaux du flanc droit au flanc gauche en prenant de la vitesse. En prime, cela peut avoir pour effet de prendre l’équipe adverse par surprise.  En ce sens, il semble plus bénéfique de l’utiliser comme ailier droit.
L’aile gauche du troisième trio est un poste intéressant à surveiller à l’approche du camp d’entrainement. Si on ne sort pas des sentiers battus, les options pour fournir du support offensif à Lars Eller sont minces. Jacob de la Rose manque de conviction à l’attaque (il n’a que 20 ans). Dale Weise et Devante Smith-Pelly ne seront pas aussi efficaces s’ils sont utilisés en tant qu’ailiers gauches. Michael Bournival est un cas plutôt incertain.
Charles Hudon, par son style de jeu et la façon dont il se comporte sur la glace, semble être l’espoir le plus propice à faire progresser l’équipe à court terme. S’il connait un bon camp d’entrainement, le jumeler au Danois ne serait pas une bête idée. Flanqué d’Hudon et de Kassian, Eller évoluera dans des conditions gagnantes pour contribuer offensivement et maintenir un sain niveau de confiance tout au long de la saison.
Il y aussi Daniel Carr, qui ne cesse d’impressionner dernièrement. Si un négligé devait percer la formation, je miserais sur lui. 
Pour se donner un avantage par rapport aux autres équipes, le Tricolore peut surprendre en déployant un quatrième trio très rapide formé de Bournival, Mitchell et Weise. Cela dit, on ne peut rayer de l’équation Devante Smith-Pelly après un été complet d’entrainement. Brian Flynn, pour sa part, fait figure d’oublié même s’il a somme toute de bonnes mains et il prend de bonnes décisions avec la rondelle. L’énergique Christian Thomas est une autre option, mais le flanc droit est déjà plein à craquer.
Bien que pareille configuration soit, à mon sens, intéressante, il faudrait un camp spectaculaire de Bournival pour qu’elle soit testée. Il est presque acquis que Smith-Pelly commencera la saison avec le Canadien et Bergevin pourrait être tenté de garder deux défenseurs réservistes dans la formation pour ne pas perdre Tinordi ou Barberio, qui sont tous les deux admissibles au ballotage.
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Je refuse de croire que le CH ne tente pas d’obtenir un retour décent pour les services de Tom Gilbert. Derrière Subban et Petry, Greg Pateryn semble prêt à assumer un rôle de soutien, et à plus faible coût. Bergevin fait de la flexibilité salariale une obsession et troquer Gilbert pour un choix au repêchage lui procurerait davantage de marge de manoeuvre en cas de besoin lors de la date limite des transactions. De plus, son départ permettrait de garder Tinordi et Barberio dans le giron du CH ou, du moins, de garder l’un d’eux en tant que réserviste si l’on opte pour une formation de sept arrières.
L’an prochain, le Canadien versera 6,9 millions à ce qui sera hypothétiquement sa troisième paire de défense!
En rafale– Le camp des Canucks est un peu trop intense…
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Charles Hudon et Nikita Scherbak croient en leurs chances de jouer dans la LNH dès cette année

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Charles Hudon
Charles Hudon (Source d'image: Vincent Éthier )

Nicolas Landry
LONDON, Ontario - Même si les portes du grand club semblent s’être refermées devant les jeunes espoirs de l’organisation depuis l’acquisition d’Alexander Semin sur le marché des joueurs autonomes, Charles Hudon ne quitte pas sa cible des yeux.
L’Almatois de 21 ans, qui a passé l’été à s’entraîner sans relâche après avoir complété une épatante saison recrue dans la Ligue américaine, croit toujours en ses chances d’amorcer la prochaine saison au niveau supérieur.
« Au contraire, ça me donne encore plus de motivation », a répondu Hudon vendredi quand on lui a demandé si la congestion apparente dans l’effectif du Canadien était pour lui une source de découragement à l’approche de son deuxième camp d’entraînement professionnel.
« Quand on te dit que tu fais l’équipe et que tu bats un joueur qui a 200 matchs d’expérience dans la Ligue nationale, tu te dis que tu as bien fait, a enchaîné le choix de cinquième ronde du Tricolore en 2012. Depuis qu’il est entré dans l’organisation, Marc Bergevin aide les jeunes, il en veut avec le Canadien. Alors lui, il a des décisions à prendre à l’extérieur de la patinoire et moi, je fais ce que j’ai à faire sur la patinoire. »
Hudon s’était élevé au-dessus de la mêlée en juillet dernier parmi la quarantaine de joueurs qui avaient été invités au camp de développement du Canadien à Brossard. Vendredi, à l’ouverture d’un tournoi impliquant également les espoirs des Sénateurs d’Ottawa, des Penguins de Pittsburgh et des Maple Leafs de Toronto, l’ancien des Saguenéens de Chicoutimi et du Drakkar de Baie-Comeau a repris où il avait laissé. Le trio qu’il a formé avec Daniel Carr et Nikita Scherbak a été, à défaut d’être spectaculaire, très efficace. Le Québécois a notamment menacé en frappant le poteau à deux reprises.
« J’ai bien fini l’année et je veux bien commencer l’année. Je veux simplement être prêt chaque fois que j’embarque sur la patinoire. Il faut travailler fort, il reste encore des matchs et quelques journées avant d’arriver au vrai camp », anticipe l’auteur de 57 points en 75 matchs avec les Bulldogs de Hamilton en 2014-2015.
À 19 ans, Scherbak nourrit les mêmes objectifs que son nouveau compagnon de trio.
« C’est excitant, l’idée de devenir professionnel, mais ça s’annonce difficile, reconnaît le choix de première ronde du Canadien en 2014. Le match d’aujourd’hui s’est déroulé à vive allure. Ce n’est que le camp des recrues, mais ça patine et ça joue rude. »
Mais fidèle à son habitude, Scherbak s’attelle à la tâche avec le sourire. Semin? Il le voit beaucoup plus comme un allié qu’un obstacle.
« Sa présence me motive encore plus à me tailler une place avec l’équipe. Il est Russe lui aussi, vous savez… Ça me ferait quelqu’un avec qui parler », a laissé tomber le grand Européen avec ce sourire qui est déjà devenu sa marque de commerce.
Miceli, un homme en mission
Le nom d’Angelo Miceli n’a peut-être pas la même portée que ceux des Hudon, Scherbak et autres Michael McCarron, mais le Montréalais de 21 ans patine à leurs côtés sans aucun complexe.
Invité au camp de développement du Canadien à la fin juin, l’ancien des Tigres de Victoriaville y avait assez bien fait pour mériter sa place au véritable camp des recrues. Vendredi, il a continué d’étoffer son dossier avec une récolte de trois aides dans un match contre les espoirs des Penguins de Pittsburgh.
Miceli quittera éventuellement l’entourage du Canadien. Mais s’il continue à ce rythme, il le fera avec un premier contrat professionnel en poche.
« Je suis ici pour impressionner, pour me faire voir, a-t-il scandé après sa solide performance. J’aimerais signer un contrat dans la Ligue américaine, c’est ça mon but. Mais si les Canadiens sont intéressés à moi, je vais aller où ils me disent d’aller. »
En cinq saisons dans la LHJMQ, Miceli a inscrit 279 points en 255 matchs de saison régulière. Mais jamais une équipe de la Ligue nationale n’a daigné lui offrir un essai avant que le Canadien ne contacte son agent au terme du repêchage de juin dernier.
« Un gars que je regarde, c’est David Desharnais. C’est un Québécois de petite taille, comme moi, compare Miceli, qui est répertorié à 5 pieds 9 pouces. Il faut que je me présente à chaque match. Je suis en mission et je ne vais pas lâcher. »

Serena Williams éliminée par Roberta Vinci aux Internationaux des États-Unis

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Roberta Vinci

NEW YORK - À ses 26 premiers matchs en tournois majeurs en 2015, il n'y avait pas de déficit trop difficile à combler pour Serena Williams, ni de rivale trop gênante et la victoire semblait toujours à sa portée.
Elle était invaincue et, en apparence, invincible, avec un premier Grand Chelem en plus d'un quart de siècle dans sa mire.
Tout ce qu'il lui fallait, c'était deux autres victoires pour réaliser ce rare exploit. Et pourtant, contre une adversaire non tête de série et méconnue en demi-finales des Internationaux des États-Unis, elle a raté son rendez-vous avec l'histoire.
Dans l'un des revirements les plus importants de l'histoire du tennis, Williams a finalement été incapable de surmonter ce défi, s'inclinant 2-6, 6-4, 6-4 aux mains de l'Italienne Roberta Vinci, modeste 43e joueuse mondiale.
« Je ne veux pas parler de ma déception, a commenté Williams au début d'une conférence de presse plus courte qu'à l'habitude. Si vous avez d'autres questions, posez-les.
« Je pense qu'elle a joué le meilleur tennis de sa carrière. Elle a 33 ans, elle a donné tout ce qu'elle avait. C'est vraiment bien pour elle de jouer aussi bien. »
Vinci n'avait jamais disputé une demi-finale du Grand Chelem auparavant. Elle n'avait même jamais réussi à enlever un set à Williams, encore moins une victoire, à leurs quatre précédentes confrontations.
« Aujourd'hui, c'est mon jour, a lancé Vinci à la foule lors de l'interview sur le court. Je suis désolée, les amis. »
Son style, des balles coupées à profusion et des montées au filet, a suffisamment ennuyé Williams pour s'avérer un défi insurmontable et priver l'Américaine de 33 ans de la possibilité de devenir la première joueuse depuis Steffi Graf en 1988 à gagner les quatre manches du Grand Chelem dans la même saison.
Williams avait déjà été poussée à la limite avant - il s'agissait de son 12e match de trois sets dans un tournoi majeur cette saison - mais elle est parvenue à gagner les titres aux Internationaux d'Australie sur surface dure en janvier, à Roland Garros sur terre battue en juin et à Wimbledon sur gazon en juillet.
Cette fois, la no 1 mondiale n'a pu s'en tirer.
Au lieu de Williams, c'est Vinci qui disputera la finale samedi. Elle affrontera sa compatriote Flavia Pennetta, victorieuse plus tôt dans la journée de la Roumaine Simona Halep, deuxième tête de série, 6-1, 6-3.
Finale toute italienne
Pennetta, âgée de 33 ans, devient la joueuse la plus âgée de l'ère moderne, qui remonte à 1968, à devenir finaliste pour la première fois.
Affrontant une adversaire de presque 10 ans sa cadette, Pennetta s'est imposée 6-1, 6-3 en 59 minutes face à Simona Halep.
Halep avait disputé une finale d'un tournoi majeur auparavant, s'inclinant l'année dernière à Roland Garros. Mais elle a montré des signes de nervosité et a paru en manque d'énergie, commettant 23 fautes directes pour 10 coups gagnants.
Pennetta, 26e tête de série, n'a pas connu ces problèmes, jouant avec calme, confiance et en parfait contrôle. l'Italienne a tiré de l'arrière 3-1 au deuxième set avant de gagner 15 points d'affilée pour s'approcher à un jeu de la victoire. Elle a fait le bris pour confirmer sa victoire, se couvrant le visage de ses mains pour démontrer à la fois sa joie et son étonnement après avoir réussi son 23e coup gagnant.
Les deux joueuses ont gagné leur match quart de finale en trois sets, mercredi, mais Halep a eu un match de quatrième ronde plus difficile.
Pennetta aurait pu retrouver Caroline Wozniacki, 4e tête d'affiche, en troisième ronde, mais la Danoise a subi l'élimination avant. Elle a eu raison de deux rivales parmi le top-5 coup sur coup, revenant de l'arrière pour vaincre la double championne de Wimbledon Petra Kvitova en quarts de finale.
Pennetta est la finaliste d'un Grand Chelem la moins bien classée depuis Serena Williams, de retour après avoir connu des problèmes de santé, qui était 27e tête de série aux Internationaux des États-Unis en 2011.

30 équipes LNH en 30 jours : Sharks de San Jose

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Marc-Édouard Vlasic
Marc-Édouard Vlasic (Source d'image: PC )

À l'approche de la nouvelle saison dans la LNH, voici un survol des différentes équipes. Aujourd'hui, les Sharks de San Jose.
Saison régulière 2014-2015 : fiche de 40-33-9, total de 89 points, 5es de la section Pacifique, 12es de l'Association de l'Ouest et 22es du classement général.
Attaque : 228 buts, 17e rang; défense : 232 buts, 23e rang.
Séries éliminatoires 2014-2015 : les Sharks de San Jose n’ont pas participé aux éliminatoires.
Nouveaux joueurs : Mark Cundari (D), Joonas Donskoi (AD-AG), Martin Jones (G), Jérémy Langlois (AD), Paul Martin (D), John McCarthy (C-AG), Frazer McLaren (AD), Patrick McNally (D), Joel Ward (AD).
Joueurs qui sont partis : Konrad Abeltshauser (D), Taylor Fedun (D), Matt Irwin (D), Sean Kuraly (C), Antti Niemi (G), John Scott (AG).
Entraîneur-chef : Peter DeBoer.
Après avoir connu une saison ordinaire, totalisant 89 points, les Sharks de San Jose ont raté les séries éliminatoires, une première en 11 saisons.
Ils ont en conséquence effectué quelques changements, nommant Peter DeBoer au poste d’entraîneur-chef en remplacement de Todd McLellan. DeBoer a mené les Devils à la finale de la Coupe Stanley en 2012, à sa première saison à la barre de l’équipe.
Les Sharks ont régressé à plusieurs égards l’an dernier, surtout en défense, car ils ont concédé 232 buts, au 23e rang du circuit.
Certains vétérans comme Joe Thornton et Patrick Marleau ont pris de l’âge et ne sont plus en mesure de produire comme auparavant et cela pourrait être une source d’inquiétude pour le nouvel entraîneur-chef de l’équipe, surtout qu’il y a eu peu de changements majeurs pour améliorer l’équipe. Parmi les nouveaux venus, Joel Ward et Paul Martin ajouteront de l’expérience.
Martin Jones sera jusqu’à preuve du contraire le no 1 des Sharks après le départ d’Antti Niemi. Il a été acquis des Bruins en échange d’un choix de première ronde en 2016 et de l’attaquant Sean Kuraly. Il a présenté un dossier de 16-11-2 en deux saisons à Los Angeles, avec une moyenne de buts alloués de 1,99 et un taux d’efficacité de ,923.

Sans surprise, Adonis Stevenson foudroie son adversaire

http://www.985sports.ca/combats/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 11 septembre 2015 à 22h36. Modifié par 98,5 fm le samedi 12 septembre 2015
Sans surprise, Adonis Stevenson foudroie son adversaire
Adonis Stevenson/La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Le Montréalais Adonis Stevenson a défendu avec succès son titre des poids mi-lourds de la WBC contre l'Américain Tommy Karpency, vendredi soir, au Ricoh Coliseum à Toronto.

Il a été déclaré vainqueur par K.-O. technique au début du troisième round.
Dès le premier round, Adonis Stevenson a fait plier les genoux de son adversaire avec une bonne gauche à la tête de Karpency.

Puis au deuxième, une autre gauche au menton suivie d'une combinaison a envoyé Karpency au tapis. Se relevant péniblement, l'arbitre lui a donné un compte de 10 au terme du quel la cloche s'est fait attendre.

Et au retour du 3e round, Stevenson s'est rué sur son adversaire et a rapidement mis fin au duel en foudroyant Karpency d'une puissante gauche au menton.

Karpency, classé neuvième parmi les aspirants WBC, s'est relevé à nouveau, mais l'arbitre Hector Afu a mis fin au combat à 21 secondes de ce troisième engagement.

Stevenson (27-1, 22 K.-O.) défend ainsi son titre de champion des mi-lourds de la WBC contre Tommy Karpency (25-5-1). C'est la sixième fois qu'il réussit à conserver sa ceinture.

Sans surprise

Stevenson a fait son entrée sous le thème de Superman suivi de la chanson de Silento «Watch Me».

Les combattants se sont analysés au premier round alors que Stevenson a atteint la cible avec quelques coups solides en fin de round. Karpency a retenu l'attention de Stevenson avec une droite au visage au deuxième.

Mais la puissance du Montréalais a eu le dessus.

« Quand il a commencé a échangé (au deuxième round), je me suis dit all right, ça ne durera pas longtemps. Dans ma tête, je savais que ce combat n'allait pas durer. Il est sorti agressif, mais j'ai contre-attaqué pour lui montrer qu'il ne pouvait faire n'importe quoi ici. Je savais qu'il allait essayer de provoquer des choses. Je respecte ça. »


Stevenson, qui aura 38 ans le 22 septembre, avait gagné la ceinture en seulement 76 secondes face à Chad Dawson en juin 2013. Son prochain objectif est d'unifier les titres WBA et IBF contre Sergey Kovalev.

Questionné par un journaliste (lors d'un point de presse d'après combat) quant à la critique des amateurs et des observateurs dans le milieu de la boxe , Stevenson a démontré qu'iol était plus serein qu'auparavant face à tout ça. « J'ai une bon team [...] Le monde va toujours essayer de trouver des affaires, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du ring. Alors, je fais attention. J'essaie de ne pas trop m'occuper de ça. »

Le champion était largement favori. Une mise de 100 $ sur Stevenson rapportait seulement 1$ de gain au parieur en cas de victoire.

À 29 ans, Karpency a l'âge de Stevenson lorsqu'il a fait son entrée chez les professionnels. Il a perdu une décision unanime face à Nathan Cleverly pour le titre des mi-lourds du WBO en 2012, mais a battu Dawson par décision partagée, il y a deux combats.

Un combat contre Sergey Kovalev est-il nécessaire afin de prouver la vraie valeur d'Adonis Stevenson ?

« C'est certain, a-t-il répondu sans hésiter. Ça pourrait se faire en 2016. Je suis prêt. Mais de son côté ? On va regarder pour aller vers là ...»


(Avec La Presse Canadienne)