dimanche 12 février 2017

Brendan Gallagher effectue son retour au jeu

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Publié le 12 février 2017 à 11h47 | Mis à jour à 17h36
Brendan Gallagher... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
Brendan Gallagher
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

GUILLAUME LEFRANÇOIS
La Presse Canadienne
Boston
Brendan Gallagher effectuera son retour au jeu ce soir contre les Bruins, a confirmé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien.
« On est très heureux de son retour, il va apporter une belle énergie. Il a un rôle très important au sein de notre équipe. Il a travaillé très fort pour effectuer ce retour en avance », a expliqué Therrien.
Gallagher a subi une fracture à la main gauche le 4 janvier dernier à Dallas, il y a 38 jours. Il visait un retour au jeu en 40 jours. Gallagher a finalement raté 18 matchs.
Le petit ailier droit jouera pour l'occasion à la droite d'Alex Galchenyuk, dont la production est au ralenti. Le numéro 27 compte deux points à ses six derniers matchs.
« Dans le cas de Chuckie, j'ai trouvé qu'il a joué son meilleur match depuis son retour, hier. Il était impliqué, il patinait mieux. C'est bon signe », a estimé Therrien.
Brian Flynn et le défenseur Nikita Nesterov réintègreront aussi la formation. Sven Andrighetto et Greg Pateryn seront laissés de côté, tandis que Daniel Carr a été rétrogradé hier. David Desharnais est l'attaquant retranché. Il subit ce sort pour une quatrième fois dans les six derniers matchs.
Carey Price défendra le filet du CH.
L'Avalanche surveille le match
Par ailleurs, sur la liste des dépisteurs attendus, on note que trois employés de l'Avalanche du Colorado ont des sièges réservés pour la rencontre. Parmi eux, on retrouve le directeur général de l'équipe, Joe Sakic et son adjoint Chris MacFarland.
Le Canadien et l'Avalanche sont fréquemment liés dans des rumeurs de transaction. Les noms de Matt Duchene et de Gabriel Landeskog sont ceux qui ressortent le plus souvent.

« Chill out »

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Carey Price
Carey Price (Source d'image:Getty)
Images of Marc Denis
Le rendement de Carey Price inquiète nombre de partisans et d’observateurs par les temps qui courent.
S’il est évident que le gardien numéro un du Canadien ne performe pas à la hauteur des standards élevés qu’il a lui-même établis, une mise en perspective s’impose à ce moment de la saison.
Une fatigue physique
Price n’a pratiquement pas joué la saison dernière et, par le fait même, ne s’est quasiment pas entraîné non plus, en raison de la blessure qui l’a tenu à l’écart de la patinoire. Ses habitudes de remise en forme lors de l’entre-saison ont été chamboulées, enfilant les jambières plus tôt l’été passé, pour tenter de rattraper le retard accumulé et afin d’obtenir rapidement des réponses quant à l’état de son genou en prévision de sa participation à la Coupe du monde de hockey. Il s’est d’ailleurs avéré être une figure de proue pour l’équipe canadienne, disputant, sans grande surprise, la majorité des rencontres.
Carey Price n’a pas été en mesure non plus de bénéficier de la courte pause reliée à la présentation de la Classique des Étoiles de la LNH, y étant sélectionné à titre de capitaine de la section Atlantique. Malgré le ton léger d’un tel événement, il s’agissait tout de même d’un retour tard dans la nuit sur Montréal depuis New York avant une envolée de six heures vers Los Angeles, le vendredi matin, et un retour immédiat le dimanche. Il était devant le filet de son équipe le mardi soir au Centre Bell.
Le gardien du Tricolore n’est pas le seul à montrer une telle courbe de performance cette saison parmi l’élite de la LNH. Ironiquement, plusieurs des gardiens participant à la Coupe du monde se retrouvent dans de pareilles situations. Tuukka Rask, Sergei Bobrovsky et Pekka Rinne, qui étaient aussi parmi les étoiles à Los Angeles, ont cumulé des statistiques comparables à Price depuis le début de l’année 2017. Henrik Lundqvist et Corey Crawford aussi. On parle de gardiens parmi les 10 meilleurs du circuit qui peinent à atteindre la barre de ,900 pour le taux d’efficacité et qui allouent environ trois buts par match, deux résultats très loin de leur niveau habituel.
Cela dit, si tous les faits déjà relatés peuvent expliquer un état de fatigue indéniable, quand on y ajoute le calendrier compressé et les déplacements propres à toutes les équipes de la LNH, il ne s’agit pas pour moi de l’explication principale du comportement de Carey Price ces temps-ci.
Une fatigue mentale
Avec un objectif avoué dès le départ chez le Tricolore, de vouloir bien gérer son utilisation, l’état-major veut s’assurer de la présence de son joueur par excellence au moment le plus important. Dans toute planification annuelle qui se respecte, il est capital d’identifier précisément un moment ou l’athlète doit atteindre son apogée. Même chez les plus grands, impossible de passer outre ce processus parsemé de hauts et de bas, de charges allégées et de moments cruciaux. Le moment crucial dans la planification annuelle de Carey Price n’est pas encore arrivé. Ce moment a été identifié au printemps prochain et rien ne sert de forcer les choses inutilement avant le retour de la pause imposée, alors qu’on amorcera réellement le dernier droit des 22 restants à la saison.
Il ne faut surtout pas perdre de vue que le gardien titulaire a raté le tout dernier match de son équipe lors de trois des quatre dernières saisons. Ainsi, il était donc primordial d’établir un plan serré afin que telle situation ne se reproduise plus si le Canadien compte faire un bout de chemin.
Bas les masques: Price fatigué?
Quand je regarde évoluer Carey Price ces jours-ci, j’observe un gardien soucieux de ses gestes techniques, mais qui a appris à s’économiser en dosant ses efforts et en se fiant à son talent immense. Par nature humaine, et, surtout, parce qu’il connait les attentes placées à son endroit, il adopte le plan établi pour lui à l’extrême, au point de perdre une once de combativité. Il devient alors difficile pour lui de bien repérer la rondelle et de la suivre en tout temps malgré la circulation lourde devant lui. Même les meilleurs gardiens au monde n’arrêteront pas les rondelles qu’ils ne voient pas.
Qui plus est, ce léger manque de vigueur se répercute dans ses sorties pour manier la rondelle, autre aspect où il excelle en temps normal, mais où il est nonchalant présentement. Cette attitude ralentit sa prise de décision. Et dans une ligue ultra compétitive, rapide au possible et sans pitié, nul ne peut connaitre du succès de façon constante sans avoir la pédale au plancher. Voilà donc pourquoi je dis que la fatigue mentale est celle qui affecte le plus le numéro 31. On n’a qu’à revoir le troisième but des Coyotes pour apercevoir un gardien facilement sorti de sa concentration alors qu’une charge vers son filet se dessine. Il perd alors le contact visuel avec la rondelle lorsque Jordan Martinook refile le disque vers Alex Goligoski et se relève instinctivement, un signe clair de protection. Au moment de retrouver son focus, une fraction de seconde à peine s’écoule, mais il est déjà trop tard.
Et maintenant?
Je ne dis pas que l’intensité revient comme on enclenche un interrupteur, mais je crois fortement que s’amorcera un crescendo marqué pour Price et son entraîneur Stéphane Waite lorsqu’ils reviendront de la pause. Une progression dans les habitudes de travail et le souci du détail sur laquelle planche déjà Waite depuis un moment. Cette progression se reflétera instantanément dans la tenue de Price, qui comprend mieux que quiconque là ou il se trouve physiquement et moralement. La meilleure des nouvelles pour les deux hommes semble se trouver dans la capacité du groupe de relever certains défis face à l’adversité, et ce, indépendamment du rendement de son meilleur joueur, chose impensable, voire farfelue, il y a à peine un an.
Je dis donc, vivement la pause pour faire le vide et oublier des dernières performances sans panache et pour faire le plein d’énergie positive, entouré de ce qui importe le plus pour Carey Price, et dans la vie en général : sa famille récemment agrandie.
Stéphane Fiset nous parle de Carey Price

Henrik Lundqvist signe sa 400e victoire

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Avalanche 2 - Rangers 4

NEW YORK - Henrik Lundqvist a réalisé 32 arrêts pour enregistrer une 400e victoire en carrière dans la LNH et les Rangers de New York ont doublé l'Avalanche du Colorado 4-2, samedi soir.
Lundqvist est le 12e gardien de l'histoire de la LNH à atteindre ce plateau et il est le premier gardien européen à le faire. Il est aussi le troisième gardien à gagner 400 matchs avec une seule équipe. Les autres sont Martin Brodeur (Devils du New Jersey) et Tony Esposito (Blackhawks de Chicago).
Lundqvist montre un dossier de 8-1 à ses neuf dernières apparitions devant le filet.
Le défenseur Kevin Klein a marqué deux buts et Rick Nash a inscrit le but de la victoire pour les Rangers, qui ont remporté un cinquième match de suite et un huitième à leurs 10 derniers. Kevin Hayes a scellé l'issue de la rencontre dans un filet désert.
Gabriel Landeskog et John Mitchell ont répliqué pour l'Avalanche, qui n'a gagné que 15 parties cette saison, le plus bas total de la LNH. Calvin Pickard a effectué 26 arrêts dans la défaite.
Une 12e de suite à domicile pour les Caps
Sommaire
La recrue Zach Sanford a brisé une égalité de 4-4 en troisième période en inscrivant son premier but dans la LNH, menant les Capitals de Washington vers une victoire de 6-4 aux dépens des Ducks d'Anaheim.
Nicklas Backstrom a amassé un but et deux mentions d'assistance tandis que T.J. Oshie, Daniel Winnik et Marcus Johansson ont tous les trois terminé la partie avec un but et une aide pour les Capitals, qui ont remporté un 12e match de suite à domicile.
Anaheim 4 - Capitals 6
Braden Holtby a réalisé 18 arrêts pour gagner un 14e départ consécutif. Les Capitals ont égalé un record de la LNH en marquant cinq buts ou plus lors de 11 parties à domicile de suite.
Ryan Getzlaf a enregistré un but et deux aides pour les Ducks, qui ont enfilé l'aiguille deux fois en deuxième période et deux autres fois en troisième pour effacer des retards de 3-0 et 4-1.
John Gibson a bloqué 33 tirs pour les Ducks, qui montrent un dossier de 1-3-1 au cours de leur voyage de six parties à l'étranger. Ce dernier prendra fin mardi, au Minnesota.
Cinq victoires de suite pour Chicago
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Richard Panik a trouvé le fond du filet à deux reprises et il a ajouté une aide, permettant aux Blackhawks de Chicago de signer une cinquième victoire de suite grâce à un gain de 5-1 aux dépens des Oilers d'Edmonton.
Patrick Kane a obtenu un but et une mention d'assistance tandis que Trevor van Riemsdyk et Artem Anisimov ont aussi enfilé l'aiguille pour les Blackhawks, qui avaient perdu trois matchs consécutifs avant d'amorcer leur séquence victorieuse.
Patrick Maroon a répliqué pour les Oilers, qui se sont inclinés quatre fois au cours de leurs cinq dernières parties.
Blackhawks 5 - Oilers 1
Les Oilers avaient pourtant pris les devants rapidement. Connor McDavid a remis la rondelle à Maroon et il est parvenu à tromper la vigilance de Scott Darling pour son 19e but de la campagne.
Les Blackhawks ont aussitôt répondu, deux minutes plus tard. Panik a accepté une passe avant de déjouer Cam Talbot d'un bon lancer. La troupe de Joel Quenneville a ensuite eu le vent dans les voiles et elle a dominé le reste de la rencontre.
Darling a réalisé 30 arrêts devant la cage des Blackhawks. Talbot a cédé quatre fois sur 20 tirs et son remplaçant, Laurent Brossoit, a stoppé quatre des cinq lancers dirigés vers lui.
Les insuccès des Leafs se poursuivent
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Evander Kane et Jack Eichel ont inscrit respectivement deux buts et trois passes pour aider les Sabres de Buffalo à vaincre les Maple Leafs de Toronto 3-1.
Il s'agit d'un sixième revers encaissé par les Maple Leafs lors de leurs huit dernières rencontres.
Ils avaient pourtant connu une séquence victorieuse entre la mi-décembre et la fin du mois de janvier, récoltant 24 points sur une possibilité de 32. Ils connaissent depuis quelques ennuis, mais s'accrochent toujours à la dernière place disponible permettant d'accéder aux séries éliminatoires de l'Association de l'Est. En 53 matchs, la formation torontoise a amassé 61 points (25-18-11).
Mitch Marner a été le seul marqueur du côté des Maple Leafs. Frederik Andersen devra attendre avant de célébrer sa centième victoire, lui qui a cédé trois fois en 23 tirs.
Sam Reinhart a été l'autre marqueur chez les Sabres, qui ont récolté jusqu'à présent 56 points (23-22-10). Robin Lehner a offert toute une performance en bloquant 43 lancers.
Après avoir été dominés au chapitre des tirs au but lors de leur défaite de jeudi contre les Blues de Saint-Louis, les Leafs ont débuté la rencontre en étant débordés dans leur territoire.
Sabres 3 - Maple Leafs 1









Les Sabres ont touché la barre horizontale un peu moins de deux minutes après le premier coup de sifflet et ont inscrit leur premier but peu de temps après.
En l'espace de deux présences, Eichel a donné la rondelle à Kane et Reinhart et les Sabres ont pris les devants 2-0 avant que les Maple Leafs n'aient eu le temps de décocher un premier tir en direction de Lehner.
Après avoir connu un lent début de saison, Kane se trouve parmi les meilleurs buteurs de la Ligue depuis le début du mois de décembre. En amassant trois passes dans la victoire, Eichel a lui atteint 29 points en 34 matchs cette saison.
Les Maple Leafs avaient remporté le premier des quatre duels entre les deux équipes. Le prochain aura lieu le 25 mars à Buffalo.
Les Jets s'enlisent
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Brayden Point, Ondrej Palat et Victor Hedman ont tous les trois obtenu un but et une mention d'aide, propulsant le Lightning de Tampa Bay vers un gain de 4-1 contre les Jets de Winnipeg.
Brian Boyle a aussi enfilé l'aiguille pour le Lightning, qui a amassé un point au cours de ses quatre dernières parties (3-0-1). Ben Bishop a repoussé 32 rondelles pour inscrire une 14e victoire à sa fiche cette saison.
Lightning 4 - Jets 1
Le défenseur Jacob Trouba a fait bouger les cordages pour une cinquième fois, permettant aux Jets de réduire l'écart à 3-1 en troisième période, mais Hedman a fermé les livres dans un filet désert.
Connor Hellebuyck a stoppé 26 des 29 lancers dirigés vers lui et les Jets ont subi un quatrième revers consécutif.