lundi 28 mars 2016

Serena Williams éliminée en huitième de finale à Miami

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Publié le 28 mars 2016 à 13h20 | Mis à jour à 16h59
Serena Williams... (PHOTO LYNNE SLADKY, ASSOCIATED PRESS)
Serena WilliamsPHOTO LYNNE SLADKY, ASSOCIATED PRESS

JIM SLATER
Agence France-Presse
Miami
Après y avoir remporté trois titres de suite et 20 matchs consécutifs, la N.1 mondiale Serena Williams a vécu une journée cauchemardesque dans son tournoi de prédilection à Miami qu'elle a quitté dès les huitièmes de finale sous les coups de la Russe Svetlana Kuznetsova 6-7 (3/7), 6-1, 6-2, lundi.
L'Américaine, lauréate de l'épreuve à huit reprises, ne s'était plus inclinée à Key Biscayne depuis mars 2012 et a livré une prestation catastrophique face à la 19e mondiale et ancienne N.2 mondiale.
Après avoir arraché la première manche au jeu décisif, elle a complétement sombré physiquement et multiplié les erreurs pour finir la rencontre avec 50 fautes directes et 9 doubles fautes.
« C'est très décevant, mais j'ai déjà gagné beaucoup dans ma carrière, ici aussi, c'est OK pour moi », a expliqué Williams après coup lors d'une conférence de presse express.
« Je ne crois pas qu'il faille critiquer mes déplacements ou autre chose », a-t-elle ajouté, visiblement agacée. « J'ai fait du mieux que j'ai pu, je ne peux pas gagner tous les matches, toutes les joueuses donnent leur meilleur quand elles jouent contre moi, je dois moi donner 300 % à chacun de mes matches ».
Il s'agit également du plus mauvais résultat de sa carrière dans l'un des tournois les plus importants du circuit, à égalité avec l'édition 2000 où elle avait été éliminée en huitième de finale par sa compatriote Jennifer Capriati.
Radwanska chute aussi
Williams, 34 ans, traverse une passe difficile depuis l'US Open 2015 où elle s'était inclinée à la surprise générale face à l'Italienne Roberta Vinci en demi-finale, ratant l'occasion de réaliser le Grand Chelem durant la même année.
Elle avait mis ensuite un terme à sa saison en raison d'une blessure à un genou.
En 2016, elle n'a disputé que deux tournois avant Miami, atteignant les finales de l'Open d'Australie et à Indian Wells, mais elle s'est inclinée pour le titre face à l'Allemande Angélique Kerber à Melbourne et à la Bélarusse Victoria Azarenka dans le désert californien.
Si l'on exclut ses abandons et forfaits, la cadette des soeurs Williams qui compte 21 titres du Grand Chelem à son palmarès, n'avait plus quitté un tournoi aussi prématurément depuis Wimbledon 2014 où elle avait été éliminée au troisième tour par la Française Alizé Cornet.
La reine du tennis féminin a assuré que cette élimination n'était qu'une péripétie et qu'elle aborderait la saison sur terre battue très motivée: « Il y a toujours beaucoup d'attentes autour de moi, mais les attentes les plus importantes sont les miennes, c'est souvent difficile à supporter », a-t-elle reconnu.
Williams n'est pas la seule tête d'affiche à avoir mordu la poussière lundi: la N.2 mondiale, la Polonaise Agnieszka Radwanska, a cédé face à la Suissesse Time Bacsinszky (N.20) 2-6, 6-4, 6-2, lundi.
Radwanska, 27 ans, avait atteint le dernier carré à Indian Wells, sa quatrième demi-finale consécutive en autant de tournois disputés jusque là en 2016 et avait remporté l'épreuve en 2013.
En quart de finale, Bacsinszky affrontera la Roumaine Simona Halep, cinquième joueuse mondiale.

Mike Condon : À défaut du Jennings ou du Calder…

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Condon, candidat au Bill-Masterton

NICOLAS LANDRY
LUNDI, 28 MARS 2016. 16:29

BROSSARD – Dès que Mike Condon est parvenu à se tailler un poste au sein de la formation du Canadien l’automne dernier, il est automatiquement devenu candidat à l’obtention d’un trophée au gala de fin de saison de la Ligue nationale.
Après tout, s’il faisait moindrement bien son travail et que Carey Price avait l’amabilité de lui laisser son filet pendant suffisamment de parties pour confirmer son admissibilité, le trophée William Jennings, remis annuellement au gardien ou au tandem de l’équipe ayant alloué le moins de buts, était assurément à sa portée.
Quand le cerbère recrue a participé au début de saison canon du Canadien en remportant six de ses sept premiers départs, les électeurs de salon se sont emballés. Et si le prochain récipiendaire du trophée Calder se trouvait à Montréal?
La saison du Canadien a toutefois rapidement tourné au vinaigre et Condon, bien malgré lui, s’est vite retrouvé disqualifié dans la course pour ces deux honneurs. Mais il lui reste une chance d’aller chercher une récompense à Las Vegas en juin prochain.
La section montréalaise de l'Association des chroniqueurs de hockey de la Ligue nationale a sélectionné Condon comme le candidat du Canadien en vue de l’attribution du trophée Bill-Masterton pour la saison 2015-2016. L’athlète de 25 ans se voit ainsi récompensé pour avoir démontré persévérance, esprit sportif et dévouement à son sport à sa première saison dans la LNH.
« Je ne m’attendais pas vraiment à ça, c’est un honneur d’avoir été nommé avec des gars comme Paul Byron et Andrei Markov, de voir sur le mur les noms de gars comme Saku Koivu et Max Pacioretty qui l’ont gagné auparavant, a commenté Condon lundi. Ils ont eu la vie beaucoup plus difficile que moi avec leurs problèmes de santé respectifs. Moi, je ne fais que mon travail et je joue au hockey. »
Condon achève de traverser une année que lui-même n’aurait pu prédire. Après avoir gagné le poste de gardien substitut à Price aux dépens de Dustin Tokarski au camp d’entraînement, il a été catapulté dans des patins beaucoup trop grands à chausser quand son mentor est tombé au combat en raison d’une blessure au bas du corps en décembre.
Condon a subi huit défaites consécutives avant le congé des Fêtes et a commencé l’année 2016 avec seulement trois victoires à ses douze premières sorties. L’arrivée de Ben Scrivens par voie de transaction avec les Oilers d’Edmonton lui a offert un peu de répit, mais sa charge de travail est demeurée beaucoup plus importante que celle qu’on lui avait prévue avant l’hécatombe.
Passé de la ECHL à la Ligue nationale en l’espace de deux ans, Condon a amorcé 46 matchs cette année. Il montre une fiche de 18-23-6 avec une moyenne de buts alloués de 2,72 et un taux d’efficacité de ,902.
« Au début, c’était difficile, s’est remémoré l’ancien de l’Université Princeton. Le premier match est toujours dur, peu importe dans quelle ville. La première fois au Centre Bell, c’était aussi une poussée d’adrénaline qui n’a pas été évidente à gérer. Quand Carey est tombé au combat, ça a été difficile de faire face à la musique de façon soutenue. Mais à mesure que l’année a progressé, j’ai trouvé mes repères. J’ai appris à resserrer ma concentration sur les bonnes choses et ça m’a facilité la tâche. »
Condon a aussi dû apprendre à vivre avec la réalité du marché montréalais, un écosystème bipolaire où les héros d’aujourd’hui sont tous appelés à être les boucs émissaires de demain.
« Au début, j’essayais de me tenir le plus loin possible des opinions qui sont véhiculées dans les médias, mais c’est le genre de chose qui trouve toujours le moyen de se rendre à vos oreilles. […] Aussi, je ne sais pas quelle est la population de la province de Québec, mais je sais maintenant que tout le monde sait comment garder les buts ici. C’est bon, si j’ai besoin de conseils, je peux toujours demander à l’un d’eux. Mais l’important, c’est que j’aie appris à gérer toute cette attention. »
« Peu importe le niveau d’où on arrive et celui où on se trouve, on fait face aux mêmes incertitudes, a ajouté Condon. Ça n’a rien à voir avec la confiance en soi, c’est simplement un passage inévitable dans l’inconnu. Parfois, c’est tout simplement impossible de savoir ce qui va arriver. Alors on s’assoit et on se dit qu’il faut passer à travers la prochaine heure. Et si c’est trop demander, alors on essaie de passer à travers les dix prochaines minutes. »
Le respect des coéquipiers
En oubliant un instant les matchs et les trophées, Condon semble avoir gagné la chose la plus importante de toutes cette saison : le respect de ses coéquipiers.
« Chaque fois que vous arrivez dans un nouveau vestiaire, que ce soit en raison d’un rappel ou d’un échange, c’est la première chose que vous devez obtenir, dit Condon. C’était mon but dès le départ. J’essayais de me taire autant que possible et de travailler le plus fort que je pouvais. Je crois que c’est la meilleure recette pour être accepté dans un groupe.

« De ce que j’ai vu de Mike cette année, il a une bonne tête sur les épaules, a vanté Lars Eller. Il a affiché la bonne attitude, a démontré une bonne éthique de travail et s’est imposé comme un bon coéquipier. Il nous a donné tout ce qu’on peut s’attendre d’une recrue, d’un jeune joueur. Il a dû faire son travail sous le poids d’une intense pression, il a joué beaucoup plus de matchs qu’il envisageait. Il en a eu plein les bras, mais il a très bien fait. »
« Je n’ai évidemment jamais joué ailleurs qu’à Montréal, mais je crois que pour être un gardien dans ce marché, vous devez être en mesure de bien gérer vos émotions, de ne jamais vous emporter dans les bons et les mauvais moments et ça, je crois que ça cadre parfaitement avec sa personnalité, a remarqué Max Pacioretty. C’est l’une des raisons pour lesquelles tout le monde dans ce vestiaire le respecte. »
« Les circonstances ont fait en sorte qu’il a été placé dans une situation difficile, a déploré Michel Therrien. C’est un jeune homme très attentioné, très discipliné. On voit qu’il a une éducation exemplaire. C’est malheureux qu’on ne soit pas dans une situation où on est capable d’aller chercher des victoires, mais ce jeune-là va grandir grâce à l’expérience qu’il a vécue cette année. »
Condon est d’accord avec son entraîneur.
« Je me considérais comme un gars assez mature au début, mais j’ai vécu beaucoup de choses depuis et pour cette raison, je crois que je suis maintenant plus fort. Plusieurs personnes n’ont pas la chance de connaître l’adversité. Personnellement, j’accepte les défis qui m’ont été lancés cette année et j’en suis reconnaissant. Ils feront de moi quelqu’un de meilleur. »

Therrien est conscient d'avoir jeté Condon dans la gueule du loup

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le lundi 28 mars 2016 à 15h36.
Therrien est conscient d'avoir jeté Condon dans la gueule du loup
Mike Condon.
(98,5 Sports) - Michel Therrien le sait mieux que quiconque, les Canadiens ont été dans l'obligation de jeter le jeune gardien Mike Condon dans la gueule du loup après la blessure à Carey Price.
Point de presse de Michel Therrien.
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«Les circonstances ont fait en sorte qu’on l’a placé dans une situation difficile, a déclaré l’entraîneur-chef des Canadiens. Il a joué 50 matchs, ce n’était pas le plan au début de la saison, car on s’attendait à ce qu’il dispute une quinzaine de matchs. Il a très bien fait dans un marché comme Montréal où c’est très difficile pour un gardien de but.»

Therrien a rappelé qu’il y a deux ans, Condon se retrouvait dans la ECHL.

«Il a beaucoup appris cette saison. Il va grandir de ses expériences. Il est un jeune homme très attentionné, très discipliné. Il a une éducation exemplaire, il a une bonne exécution, malheureusement, nous ne sommes pas dans une position pour remporter des victoires. »

Therrien et la direction des Canadiens salivent déjà au duo que Price et Condon formeront au cours des prochaines années.

«Ce sera un des bons duos de la ligue. Au début de la saison, il était très confortable de travailler avec Carey. Il a eu un ajustement à faire en décembre, a concédé Therrien. Mais on va se sentir très confortable avec ces deux gardiens.»

Therrien a rappelé que le jeune Américain avait gagné son poste au camp d’entraînement en excellant.

«Il a délogé Tokarski par ses performances et on pense que l’on a pris la bonne décision, a affirmé Therrien. Même lui ne s’attendait pas à jouer 50 matchs et plus.»

Parlant de jeunes, Michael McCarron a quelque peu ralenti au cours des derniers matchs et l’entraîneur-chef l’a noté.

«C’est difficile pour un jeune de maintenir le tempo. Il était très intense sur la rondelle à ses premiers matchs, mais ce fut plus difficile pour lui au cours des deux derniers et le temps de glace ça se mérite», a avancé Therrien.