mercredi 20 janvier 2016

«Chaque match, c'est comme un match des séries» - Barberio

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le mardi 19 janvier 2016 à 23h31. Modifié à 23h54.
«Chaque match, c'est comme un match des séries» - Barberio
PC/Ryan Remiorz
(98,5 sports) - Si les éliminatoires s'amorçaient mercredi matin, le Canadien en serait exclu. Une situation que l'équipe n'a pas connue depuis le début de la saison.
Le point de presse de Mark Barberio
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« C’est une longue saison », a dit le défenseur Mark Barberio qui a inscrit son premier but à l’aide d’un lourd tir frappé.

« On a du temps pour se classer. Ça veut juste dire que maintenant, chaque match, c’est comme un match de séries. On a joué avec beaucoup d’effort et de passion et ça n’a pas rentré ce soir. On continue. »

« C’est le match… 47? Il reste encore beaucoup de hockey à disputer, a renchéri Max Pacioretty. Nous sommes frustrés. Nous voulons être meilleurs. On veut gagner des matchs. Mais il faut travailler plus fort.

« Nous allons devoir jouer de la bonne manière lors de tous ces matchs pour nous retrouver là où nous voudrons être à la fin de la saison. Nous devrons travailler fort et à l'unisson. C'est la seule façon de nous en sortir.»

« Nous avons été bons par moments, a noté Dale Weise. En troisième, nous n'avons pas trouvé de solutions. Nous avons eu beaucoup de tirs au buts, c'est vrai, mais combien d'entre eux ont été des tirs de qualités? Et on commet trop d'erreurs. »

Comme un malheur ne vient jamais seul, le Canadien a perdu les services de Nathan Beaulieu, blessé au bas du corps, à compter du début de la deuxième période, et de Paul Byron, qui n'a pas joué pendant le troisième vingt.

La formation montréalaise aura trois jours pour se remettre de cet autre revers crève-coeur, avant de rendre visite aux Maple Leafs de Toronto au Centre Air Canada samedi soir.

Une série aller-retour face aux Blue Jackets de Columbus, lundi et mardi prochains, viendra conclure la portion du calendrier précédant la pause du match des étoiles.

(Avec La Presse canadienne)

Encore Lecavalier !

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Publié par Associated Press le mercredi 20 janvier 2016 à 06h04. Modifié par Charles Payette à 06h28.
Encore Lecavalier !
Drew Doughty et Anze Kopitar
LOS ANGELES - Vincent Lecavalier, avec son troisième but en avantage numérique à ses trois derniers matchs, a aidé les Kings de Los Angeles à défaire les Stars de Dallas 3-2, mardi.
Milan Lucic a brisé l'égalité tôt en troisième période et Jonathan Quick a fermé la porte par la suite pour assurer la victoire.
Drew Doughty ont aussi touché la cible pour les Kings, qui détiennent maintenant 12 points d'avance sur leurs plus proches poursuivants au sommet de la section Pacifique. Quick a stoppé 27 lancers, dont 11 en troisième période.
Anze Kopitar a récolté deux aides pour les Kings et il totalise quatre buts et 16 aides à ses 12 derniers matchs.
Ales Hemsky et Cody Eakin ont fourni l'offensive du côté des Stars, qui n'ont qu'une victoire au compteur en huit matchs depuis le début du mois de janvier (1-5-2). Lehtonen a concédé trois buts sur 29 tirs.

Zack Kassian obtient 2 points, mais le Lightning bat les Oilers 6-4, sa 6e victoire de suite

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Oilers 4 - Lightning 6


TAMPA, Floride - Brian Boyle a brisé l'égalité en désavantage numérique et le Lightning de Tampa Bay a remporté un sixième match d'affilée, battant les Oilers d'Edmonton au compte de 6 à 4.
Boyle a marqué à 7:42 en troisième vingt. Patient sur une sortie hasardeuse d'Anders Nilsson, qui a laissé son filet à découvert, il a pu récolter son neuvième but de la saison.
Nikita Nesterov, Nikita Kucherov, Ondrej Palat et Vladimir Namestnikov et Alex Killorn ont complété pour le Lightning. Namestnikov obtenait son quatrième but depuis trois matches.
Andrei Vasilevskiy a fait 22 arrêts. Il n'a reçu que cinq tirs en période médiane. Nilsson a bloqué 25 tirs.
Zack Kassian, Mark Letestu, Leon Draisaitl et Iiro Pakarinen ont répliqué pour les Oilers, qui avaient gagné leurs deux derniers matches.
Le Lightning va conclure un séjour de quatre matches à domicile jeudi soir, contre Chicago. La tâche sera colosssale, car les Blackhawks ont remporté leurs 12 dernières rencontres.

Therrien défend les siens et critique des partisans

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« Que personne ne critique l'effort de ce groupe »


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Très serein devant les médias au cours des dernières semaines malgré la tempête qui frappe son équipe, Michel Therrien a décidé de vider son sac après la 17e défaite de son équipe en 21 matchs.
L’entraîneur du Canadien aurait bien pu s’en prendre à ses joueurs qui ne parviennent pas à produire les résultats escomptés, mais il s’est plutôt lancé dans un témoignage de confiance envers eux.

« À l’interne, on reste très concentré sur la tâche. Il faut analyser les choses de la bonne manière et ne pas toujours penser en fonction des résultats », a proposé Therrien.
« C’est plate et ça peut être difficile à comprendre, mais si les gens analyseraient (sic) la manière dont l’équipe joue et le niveau de compétition, ils changeraient probablement leur fusil d’épaule au lieu de toujours critiquer », a enchaîné l’entraîneur visiblement las des flèches dirigées vers son groupe.

À quelques reprises dans son allocution bien sentie, Therrien a vanté le dévouement de ses joueurs sur la patinoire.

« Est-ce que l’exécution est toujours présente? Non et ça arrive, mais l’effort est là à 100% », a soutenu celui qui avait été congédié par le Canadien il y a près de 13 ans jour pour jour.

À son deuxième séjour à la barre du CH, Therrien affiche une attitude différente et il a tenu à défendre ses protégés qui ne méritent pas autant d’attaques négatives selon lui.

Par exemple, il a utilisé le cas d’Andrei Markov qui a été pointé du doigt assez souvent à la suite de quelques performances erratiques.

« Ce n’est pas un manque de désir de sa part, on connaît tous son appartenance au CH. Ce fut un match difficile pour lui, on est d’accord là-dessus. Ça n’arrive pas tout le temps, mais ça se produit qu’on le veuille ou pas », a précisé le pilote du Tricolore qui a accueilli avec déception les huées de certains partisans à son endroit.
« C’est un vrai professionnel! Il n’est pas un joueur fini, mais il traversera des moments plus difficiles », a poursuivi Therrien en comparant sa situation à celle de Sergei Gonchar, qui avait connu des expériences semblables.

Par la suite, l’entraîneur a fait dévier son point de presse vers la situation des gardiens de but qui demeure précaire en l’absence de Carey Price.

« On a un jeune gardien et je ne peux même pas le blâmer. On le place dans une position extrêmement difficile depuis le 26 novembre et il va apprendre de toutes ces expériences. On est rendu à la 10e semaine sans Carey et on l’avait perdu pendant trois semaines auparavant. Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui peuvent passer à travers ça », a-t-il maintenu.
La suite des choses sera intéressante à surveiller, notamment parce que le Canadien profite d’une semaine moins chargée et que les prochains adversaires ne figurent pas parmi les puissances de la LNH.
Aux yeux de Therrien, le Canadien a réussi des prestations efficaces dans la plupart de ses défaites sans pouvoir obtenir le dernier mot.

« On fait jouer l’équipe dans une structure pour produire des chances de marquer et jouer de manière solide défensivement », a avancé l’entraîneur.

« Les résultats ne sont pas là, c’est décevant, mais on reste impliqué dans la course aux séries et c’est la chose la plus importante », a-t-il conclu.

Vœux d’impuissance ou appel à l’aide?

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Un cri du coeur de l'entraîneur


Images of Francois Gagnon
Le Canadien a perdu. Encore? Oui encore! Il s’est incliné 4-1 aux mains des Bruins de Boston qui n’ont pas eu à disputer un grand match pour battre le Tricolore.
Malgré les conséquences néfastes de cette autre défaite et le poids de plus en plus lourd d’une séquence noire de 16 revers (16-4-1) lors des 21 dernières parties, c’est Michel Therrien qui est venu défendre son équipe après le revers. Car non, il n’a pas été congédié sur-le-champ après la défaite.
Une fois devant les journalistes, Michel Therrien a adopté la stratégie selon laquelle la meilleure défensive est l’attaque.
Après avoir répondu laconiquement à la première question, Therrien a pris le crachoir. Il s’est lancé à fond la caisse dans une défense de ses joueurs. De tous ses joueurs. Il a sommé quiconque oserait le faire à se taire plutôt qu’à dénoncer le manque d’effort de ses joueurs. En réplique au fait que le Canadien a une fois encore été victime du premier but, Michel Therrien a martelé que son équipe avait bien entrepris le match, qu’elle avait obtenu des tirs, des occasions de marquer. Qu’elle lui donnait ce qu’elle avait à donner. Ah bon!
Rarement l’avait-on vu aussi émotif après un match que ce soit après une victoire ou après une défaite. Ferme dans ses propos, le coach a été victime de quelques séquences au cours desquelles sa voix tremblante témoignait une colère évidente. Une frustration plus évidente encore.
Therrien a aussi défendu Andrei Markov. Se faisant, il a condamné les quelques partisans qui ont hué la performance du vétéran défenseur qui, il faut le dire, a connu un match difficile. Un match atroce en fait.
Le principal intéressé a reconnu être l’unique responsable du premier but, marqué par Maxime Talbot, sur une passe de Markov qui a ensuite fait dévier le tir du Québécois derrière Mike Condon. Michel Therrien a aussi admis que Markov avait connu une soirée difficile. Mais il l’a défendu bec et ongle en plaidant que son vétéran était un vrai professionnel, qu’il avait toujours tout donné à son organisation et qu’à 37 ans il était normal que certains soirs le corps ne suivait pas les directives données par la tête.
Comme le Canadien s’est défendu à cinq arrières après la blessure qui a chassé Nathan Beaulieu du match, les difficultés de Markov ont davantage été mises en évidence. D’où les huées qu’il a essuyées.
Therrien a été aussi incisif dans sa défense du « jeune » gardien Mike Condon qui a été victime de trois buts hier dont deux marqués à ses dépens alors que les joueurs des Bruins ont contourné son filet avant qu’il n’ait le temps de compléter ses déplacements. À la décharge de Condon, il est vrai qu’Alexei Emelin l’a fait tomber sur le premier et que David Desharnais le gênait sur le deuxième.
Encore une fois très mal appuyé par une attaque anémique et mal soutenu par une défensive poreuse qui lui complique même le travail, Mike Condon a prouvé que seul Carey Price peut sauver le Canadien match après match.
Et Carey Price est encore loin d’un retour au jeu.
Si Therrien a défendu ses joueurs et surtout l’effort qu’ils déploient tous les soirs, les joueurs par le biais de leur capitaine ont aussi défendu leur entraîneur-chef et ses adjoints qui selon Max Pacioretty abattent un travail colossal.
Cris du cœur!
Ces cris du cœur de Michel Therrien et de Max Pacioretty ouvrent la porte à une quantité d’interprétations.
Ont-ils simplement trouvé une façon efficace de détourner l’attention sur la triste réalité que le Canadien a encore perdu?
Car au-delà les plaidoiries de Michel Therrien et de son capitaine, il est faux de dire que le Canadien a été sans tache et sans reproche sur le plan du travail mardi. Oui il a bien amorcé la rencontre, mais c’est encore lui qui a accordé le premier but.
Oui il a bien amorcé la période médiane également. Une période au cours de laquelle Mark Barberio a offert une autre preuve de son talent offensif en décochant un tir foudroyant sur la réception d’une belle passe de P.K. Subban.
Outre les bons débuts de première et deuxième période, outre quelques bonnes séquences en période médiane, le Canadien est tombé à plat lorsque Patrice Bergeron a donné les devants 2-1 aux Bruins. Et en troisième, le Canadien n’a rien cassé. Rien de rien.
Ont-ils lancé un message d’impuissance clair? Un appel à l’aide au directeur général Marc Bergevin?
C’est possible.
Car si l’effort est là comme l’assure Michel Therrien, si l’équipe d’entraîneurs prépare très bien le groupe de joueurs comme l’assure le capitaine Max Pacioretty, comment expliquer que le Canadien est toujours la pire équipe de la LNH depuis le début du mois de décembre avec sa piètre récolte de neuf points sur une possibilité de 42?
Comment expliquer qu’il n’a marqué qu’un but hier pour la neuvième fois depuis le début de sa séquence noire?
Comment expliquer qu’il s’est contenté de deux buts ou moins 16 fois lors des 21 derniers matchs?
Comment expliquer que l’attaque massive a été blanchie en cinq occasions hier ; qu’elle a maintenant été blanchie 15 fois lors des 21 dernières rencontres et que lors de cette séquence elle s’est contentée de six buts en 67 occasions pour une efficacité de 8,9 %?
Comment expliquer que sur les 39 tirs cadrés par les joueurs du Canadien et les 71 décochés au cours du match, on a relevé huit, neuf peut-être dix bonnes occasions de marquer pour le Tricolore?
Si l’effort est là et que la préparation est là elle aussi, ça veut dire que le coach sort ce qu’il a sortir de son équipe et que l’équipe offre ce qu’elle a à offrir. Du moins c’est ce que je crois comprendre.
C’est donc au-dessus du vestiaire et au-dessus du bureau des entraîneurs qu’on doit regarder pour trouver les réponses à ces questions. Ça veut donc dire que c’est Marc Bergevin qui ne donne pas à son coach les joueurs susceptibles de transformer l’effort déployé par les joueurs qu’il a sous la main en un nombre suffisant de buts pour gagner.
Ça veut donc dire que Michel Therrien et son capitaine réclament de l’aide extérieur. Une aide qui dépasse un simple congédiement, ou une transaction mineure.
C’est du moins ce que j’entends derrière ces cris du cœur.
Hors des séries
Ces cris du cœur du coach et de son capitaine permettent aussi de passer un brin ou deux sous silence la principale conséquence néfaste du revers aux mains des Bruins.
Car au lendemain de cette autre défaite, le
Canadien se réveille ce matin hors des séries éliminatoires pour la première fois de l’année.
Eh oui! Après son glorieux et historique début de saison, voici le Tricolore au 10e rang dans l’Est derrière les Devils du New Jersey qui ont battu les Flames de Calgary 4-2 et les Sénateurs d’Ottawa qui n’ont pas eu à jouer pour devancer le Tricolore au classement.
Le Canadien doit même remercier les Maple Leafs de Toronto qui ont marqué avec huit secondes à faire en troisième pour battre les Flyers de Philadelphie qui, avec une victoire, auraient eux aussi devancé Montréal au classement.
Remarquez que ça pourrait arriver avant longtemps. Car les Flyers ont trois matchs en mains pour effacer le déficit de deux points qu’ils accusent sur le Canadien. Et il ne faudrait pas oublier les Penguins qui ont un petit point de retard et deux matchs en mains pour le combler.
Comme quoi la série noire du Canadien se poursuit. Comme quoi la glissade continue et qu’il est permis de se demander où diable elle se terminera. Comme quoi en dépit le fait qu’il soit toujours en poste et qu’un changement d’entraîneur-chef serait loin d’assurer une remontée immédiate du Canadien au classement, Michel Therrien devra composer encore avec les appels à son congédiement.
Ce manège ne pourra s’éterniser encore bien longtemps. Surtout si le Canadien perd encore samedi à Toronto et qu’il se fait balayer par Columbus la semaine prochaine.
Ça semble clair.
Car à un moment donné, ce sont les résultats, ou le manque de résultats puisque c’est ce dont il est question ici, qui dicteront à la haute direction les mesures à prendre.
Mais pour le moment, la grande question demeure de savoir combien de temps encore le propriétaire Geoff Molson acceptera de voir son équipe piquer du nez, être bafouée comme elle l’a été mardi par les Bruins et aussi, et surtout, être ridiculisée par des partisans qui, las d’assister à des défaites, ont copieusement hué leurs favoris dans un Centre Bell qu’on avait rarement vu aussi calme, peut-être même jamais dans le cadre d’un duel contre Boston.
Ça prendra quelques victoires pour l’aider à patienter jusqu’au retour de Carey Price. À moins que le Canadien au grand complet décide de maintenir son plongeon au classement pour aller chercher un des très bons jeunes espoirs qui seront disponibles au prochain repêchage.
Pour le moment, je refuse de croire que le Canadien puisse adopter cette stratégie. J’y croirai si jamais on nous annonce que la réadaptation de Carey Price stagne au point de le contraindre à subir une opération. Mais d’ici à un éventuel scénario catastrophe, je m’en remets à la patience du grand patron.
Geoff Molson est passé devant le vestiaire de son équipe alors que les journalistes attendaient l’ouverture des portes. Son manteau déjà bien attaché, son foulard bien enroulé autour de sa nuque, Geoff Molson était prêt à aller affronter le froid à l’extérieur. Est-il aussi bien équipé pour affronter la grogne des partisans qui font vivre son équipe?
La question mérite d’être posée. La réponse finale mettra peut-être du temps à tomber. Ou peut-être pas.
On verra. 

Discours positif malgré une autre défaite

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Bruins 4 - Canadiens 1


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Aucun doute, le match contre les Bruins de Boston était d’une importance cruciale, mais ce sont les propos de l’entraîneur Michel Therrien et de ses joueurs qui ont retenu l’attention à la suite de cette autre défaite poussant le Canadien à l’écart du portrait des séries éliminatoires.

Quelques minutes après le revers de 4-1 contre les Bruins, Therrien s’est lancé dans un rare discours éloquent pour défendre ses joueurs et il s’est rendu jusqu’à blâmer les partisans pour leurs critiques envers le club et les huées à l’endroit d’Andrei Markov.
Encore une fois, le Canadien a largement dominé son adversaire au chapitre des lancers (39 à 24) sans pouvoir générer les buts tant recherchés si bien que le club montréalais a trouvé le moyen d’échapper un match crucial.

Therrien s’est donc assuré de passer son message au terme de la rencontre alors que sa tête a été mise à prix par une partie des fidèles du Tricolore.

« J’espère honnêtement que personne ne viendra critiquer l’effort de ce groupe. Il faut que ça arrête, ils donnent tout ce qu’ils ont et c’est la seule chose que je peux leur demander », a demandé Therrien avec conviction.

Ce résultat – combiné au gain des Devils – fait en sorte que le Canadien se retrouve à l’écart du portrait des séries éliminatoires, ce qui a de quoi inquiéter les amateurs.

« C’était notre 47e partie, il y a encore beaucoup de hockey à jouer et c’est à nous de se reprendre pour terminer la saison au rang que l’on souhaite. Personne ne se sentira mal pour nous et toutes les équipes vont se présenter ici pour obtenir la victoire. C’est à nous de travailler fort et demeurer unis, c’est la seule manière de s’en sortir », a exposé Max Pacioretty.
Le capitaine s’en voulait d’autant plus que lui et ses coéquipiers de trio, Brendan Gallagher et Tomas Plekanec, ont terminé la partie avec un différentiel de moins-3.

La mise en scène de cette rencontre avait été alimentée par de nombreuses rumeurs laissant croire que Therrien pourrait être sacrifié advenant une autre défaite de son club. La portion plus légère du calendrier offre en effet une possibilité pour un changement de direction et il faudra voir si Marc Bergevin sera tenté par cette option pour fouetter sa troupe.

Le prochain rendez-vous du Canadien aura lieu uniquement samedi soir à Toronto. De plus, les duels qui suivront contre les Blue Jackets à deux reprises, les Flyers et les Sabres semblent à la portée de sa bande.

Tout de même, il ne peut pas ignorer le fait que sa formation a obtenu seulement quatre victoires depuis 21 matchs. Le contexte a incité plusieurs spectateurs à huer leurs favoris surtout en fin de match.

Par contre, le directeur général du Tricolore a pu constater les tentatives de ses protégés contre les Bruins. Le scénario s’est répété alors que les joueurs du Canadien ont frappé à la porte à de multiples reprises sans réussir le travail de finition.
Therrien a sauté sur l’occasion pour se ranger derrière ses joueurs au lieu de blâmer leur rendement inférieur aux attentes.

« On traverse des moments difficiles, mais j’en ai assez des personnes qui critiquent nos joueurs parce que leur éthique de travail est sensationnelle. L’exécution n’est pas toujours présente, mais ça arrive à toutes les équipes et tous les joueurs. Nos gars ne méritent pas d’être critiqués pour leur effort, ils ne méritent pas ça », a-t-il répété avec fermeté.
Encore les revirements
Une fois de plus, les revirements et les erreurs bêtes ont mené l’équipe à sa perte. La soirée a été particulièrement pénible pour les défenseurs du clan montréalais.

Andrei Markov en a une fois de plus arraché tandis que Nathan Beaulieu a quitté le match à la suite d’une blessure subie en première période. Le Canadien a également perdu les services de l’attaquant Paul Byron plus tard dans la partie.
Therrien était bien conscient de la prestation pénible de Markov et il a voulu le défendre avec vigueur.

« J’étais déçu d’entendre quelques partisans le huer. Il a 37 ans et il a tout donné à cette organisation. Parfois, à un certain âge, le corps ne suit plus comme c’est arrivé dans ce match », a soutenu l’entraîneur.

P.K. Subban et Mark Barberio ont sauvé la mise pour leurs complices qui ont gaffé trop souvent.
 D’ailleurs, Barberio a enfilé l’unique but du Canadien (son premier avec l’organisation) ce qui avait nivelé le pointage à 1-1 sur une remise du numéro 76.

Patrice Bergeron a profité d’une mauvaise séquence de Montréal dans son territoire pour inscrire le but victorieux. Ainsi, il a devancé Cam Neely au neuvième rang des pointeurs dans l’histoire des Bruins.
David Pastrnak – de retour au jeu après une absence de trois matchs – a enfoncé le dernier clou dans le cercueil du CH avec moins de huit minutes à écouler en contournant le filet de Mike Condon.

Ce dernier a tenu le fort à quelques reprises, mais il n’a pas été sans reproche devant sa cage.

Maxime Talbot a été l’auteur du premier but des siens ce qui lui fera une magnifique histoire à raconter à sa fille (son deuxième enfant) née récemment. Brad Marchand a ajouté un but dans un filet désert pour clore cette prestation.

Le Canadien aurait bien pu prendre le contrôle de la confrontation en deuxième période avec une domination de 16-7 au chapitre des tirs, mais ce sont les Bruins qui ont compté le seul but de cet engagement.

Au-delà de l’importance de la rencontre, le match a servi à amasser des fonds en support à la joueuse Denna Laing qui s’est gravement blessée durant la Classique hivernale féminine le 1er janvier.

Le Canadien et les Bruins portaient justement les chandails d’époque revêtus pour ce match extérieur que Montréal avait dominé 5 à 1.
Il s'agit d'une belle revanche pour les Bruins qui avaient perdu huit de leurs neuf derniers duels contre le Tricolore.

Eugenie Bouchard s'incline en deux manche devant Agnieszka Radwanska

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Eugenie ne peut répéter


Pour battre une top-10 au classement mondial, il faut habituellement disputer un match presque parfait. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour Eugenie Bouchard contre Agnieszka Radwanska.
La Québécoise de 21 ans s'est inclinée en deux manches de 4-6 et 2-6, dans une rencontre de deuxième tour des Internationaux d'Australie.
Les fautes non provoquées ont été le talon d'Achille de Bouchard, elle qui a en commis 37 contre seulement 12 pour la Polonaise.
Bouchard avait pourtant bien entrepris la rencontre en obtenant le premier bris - son seul du match en sept opportunités - pour se donner une avance de 4-2.
La quatrième tête de série a cependant remporté les quatre jeux suivants pour se sauver avec cette manche initiale.
Servant pour la manche, Radwanska a vu Bouchard sauver trois balles de set avant de pouvoir conclure en beauté.
Il faut dire que Bouchard, qui a amorcé le tournoi au 37e rang mondial, s'est quelque peu tirée dans le pied lors de cette première manche en ne mettant en jeu que 38% des balles de son premier service.
Radwanska, qui a converti ses quatre balles de bris dans ce duel, a amorcé la deuxième manche en brisant d'entrée de jeu le service de Bouchard,
Cette dernière a bien tenté de demeurer dans la rencontre par la suite, mais ses erreurs non provoquées sont venus encore une fois la hanter.
Radwanska affrontera au tour suivant la gagnante du duel entre Monica Puig et Kristyna Pliskova.
Nestor au deuxième tour en double
Par ailleurs, le Canadien Daniel Nestor est passé au deuxième tour des Internationaux d'Australie en compagnie de son partenaire, le Tchèque Radek Stepanek.
Le duo a facilement eu raison de ses adversaires taïwanais Tsung-Hua Yang et Cheng-Peng Hsieh en deux manches de 6-1 et 7-5 mercredi.
Au total, les échanges n'ont duré que 58 minutes.

Maria Sharapova qualifiée pour le troisième tour aux Internationaux d'Australie

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Sharapova passe sans problème


MELBOURNE, Australie - Maria Sharapova est devenue la première joueuse à atteindre le troisième tour des Internationaux d'Australie grâce à une victoire expéditive de 6-2, 6-1 contre la Biélorusse Aliaksandra Sasnovich, mercredi.
Le match de Sharapova au Rod Laver Arena a été un des trois à débuter à temps - les deux autres aussi sur des terrains couverts - puisqu'une légère pluie a retardé le début des activités pendant un peu plus d'une heure sur les courts extérieurs.
Cinquième tête de série, Sharapova a été victime de deux bris de service lors de la première manche, incluant quand elle a gaspillé deux balles de manche au service à 5-1.
Sinon, la championne à Melbourne en 2008 et la finaliste à trois autres reprises a été intraitable. Elle a achevé sa rivale en 71 minutes et elle croisera le fer avec l'Américaine Lauren Davis lors du troisième tour.
Davis avait gagné le premier set 7-6 (7) contre la Slovaque Magdalena Rybarikova, quand son adversaire a déclaré forfait.
La favorite Serena Williams a fait encore mieux que Sharapova en venant à bout de la Taïwanaise Hsieh Su-wei 6-1, 6-2 en 60 minutes.
Williams a réussi 26 coups gagnants, dont sept as. Elle a même réussi un coup qui a contourné le poteau du filet, une première pour elle selon ce qu'elle a déclaré en entrevue d'après-match.
La prochaine adversaire de Williams sera la Russe Daria Kasatkina, qui a eu le meilleur 6-4, 6-3 face à la Croate Ana Konjuh.
La Tchèque Petra Kvitova, 7e mondiale, a quant à elle été éliminée par l'Australienne Daria Gavrilova, 39e, en deux sets 6-4, 6-4.
Gavrilova affrontera la Française Kristina Mladenovic (30e).
Une autre tête de série a vu son aventure australienne prendre fin, alors que la Russe Svetlana Kuznetsova, classée 23e, a perdu 6-1, 7-5 face à Kateryna Bondarenko.
Bondarenko, 92e raquette mondiale, participe seulement à un deuxième tournoi du Grand Chelem depuis son retour au jeu en 2014. Elle avait pris une pause afin de donner naissance à un premier enfant en 2013.
Du côté du double, la Canadienne Gabriela Dabrowski et sa partenaire polonaise Alicja Rosolska, 16es têtes de série, ont perdu 6-1, 7-6 (7) face aux Britanniques Johanna Konta et Heather Watson.
Par ailleurs, Venus Williams a écopé une amende de 5000 $ US de la part des organisateurs du tournoi pour avoir raté une conférence de presse après sa défaite lors du premier tour du tournoi.
Mardi, Williams, huitième tête de série, s'est inclinée 6-4, 6-3 face à Konta, qui disputait un premier match de simple en carrière dans le tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem.
Il s'agit de l'amende la plus importante imposée à une joueuse pour avoir raté une conférence de presse obligatoire.

Michel Therrien se lance à la défense de ses joueurs

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Publié le 20 janvier 2016 à 08h51 | Mis à jour à 08h51
Michel Therrien était visiblement émotif dans sa conférence... (Photo André Pichette, La Presse)
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

Michel Therrien était visiblement émotif dans sa conférence de presse après la défaite contre les Bruins de Boston

MICHEL LAMARCHE
La Presse Canadienne
Si des gens doutaient encore du niveau d'émotion qui vibre dans les fibres de Michel Therrien, ces doutes se sont probablement estompés mardi soir. Dans un vibrant plaidoyer, l'entraîneur-chef du Canadien a pris la défense de ses joueurs, et tout particulièrement celle du doyen de son équipe.
Après un autre revers difficile à digérer, celui-là contre les plus grands rivaux du Tricolore, Therrien s'est présenté dans la salle de conférence avec un message clair. Un message qu'il a livré avec presque des trémolos dans la voix par moments.
«Ce que je regarde, c'est comment on entame les matchs et encore une fois ce soir, on a entamé le match de façon déterminée. Les joueurs ont donné ce qu'ils avaient à donner», a d'abord déclaré l'entraîneur-chef du Canadien.
«Et j'espère, honnêtement, j'espère que personne ne va critiquer l'effort de ce groupe. Parce que là, il faut que ça arrête. Ces gars-là donnent tout ce qu'ils ont. C'est la seule chose que je peux leur demander. Est-ce que l'exécution est toujours là, non. Ça arrive. Mais ils compétitionnent et l'effort qu'ils donnent est de 100%», a ajouté Therrien sur un ton qui n'aurait pas donné place à quelque réplique que ce soit.
Par ailleurs, Therrien en voulait aux partisans de l'équipe qui ont chahuté Andrei Markov pendant le match. Il faut dire que le vétéran russe a connu une sortie difficile, ce qu'a d'ailleurs reconnu Therrien.

Markov a commis une bourde qui a directement mené au premier but des Bruins, en première période, et il a paru nerveux en plusieurs occasions pendant la rencontre, entre autres lors d'une supériorité numérique du Canadien au deuxième vingt.
«Dans le cas d'Andrei, j'étais déçu d'entendre quelques gens le huer. N'oublions pas que c'est un gars qui a 37 ans, et qui a tout donné à cette organisation. Il y a des temps à un certain âge, où le corps ne suit plus. Ça n'arrive pas à tous les matchs, mais ça arrive. Qu'on le veuille ou non. Et j'ai été déçu. Ce n'est pas un manque de volonté de la part d'Andrei. On connaît tous son appartenance pour le Canadien.»
Therrien n'a pas été le seul à prendre la défense de Markov. Max Pacioretty a été tout aussi élogieux.
«Il est l'un des meilleurs joueurs de cette organisation depuis de nombreuses années, et il est encore l'un des meilleurs. J'admire 'Marky» pour son dévouement au sport et de la façon qu'il le pratique», a déclaré Pacioretty, qui s'est aussi porté à la défense de Therrien.
«Dans tout ça, il a été phénoménal et il est demeuré positif. C'est frustrant de ne pas mieux exécuter pour lui.»
Ces grandes démonstrations de solidarité ne changent rien au fait que le Canadien est passé de la première position au classement général de l'Association Est, le 13 décembre, au 10eéchelon.
«On reste impliqué dans la course pour faire partie des séries éliminatoires, c'est ça qui est le plus important, a rappelé Therrien. Il faut analyser les choses de la bonne manière, et pas tout le temps vis-à-vis les résultats. Ça peut être difficile à comprendre. Mais si les gens analysaient de la façon dont cette équipe là joue, de la façon que ces gars-là compétitionnent et travaillent, ils changeraient probablement leur fusil d'épaule plutôt que de constamment critiquer.»