jeudi 3 décembre 2015

«Remplacer David Price c'est quasiment impossible»-Russell Martin

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Publié par Valérie Beaudoin pour 98,5fm Sports le mercredi 02 décembre 2015 à 20h02. Modifié par Charles Payette le jeudi 03 décembre 2015
«Remplacer David Price c'est quasiment impossible»-Russell Martin
Russell Martin dans les studios du 98,5fm Sports/Cogeco
(98,5 Sports)- Même s'ils ont perdu les services de David Price aux mains des Red Sox, Russell Martin est confiant que son équipe pourrait se retrouver en série mondiale l'an prochain. De passage dans les studios du 98,5fm, le receveur des Blue Jays veut absolument atteindre son but en 2016.
On en parle en ondes :
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Mis en ligne le mercredi 02 décembre 2015 dans Les amateurs de sports avec Mario Langlois
«Juste faire les séries, c’est tout une opportunité. Mais je suis écœuré, j’aimerais ça être dans une série mondiale. Chaque année je m’approche toujours un peu plus du but», a indiqué le numéro 55 des Jays.

Plusieurs semaines après l’élimination à goût amer contre les Royals de Kansas City en six parties en série de championnats de la Ligue américaine, il admet ne pas avoir été capable de regarder les matchs de la série mondiale.

«On a essayé de décrocher. C’est un peu frustrant regarder une équipe contre qui nous avons perdu. Les Royals ont une très bonne équipe. Pour nous battre, il fallait bien jouer», affirme-t-il.

Le receveur de 32 ans a souligné le très bon esprit d’équipe qui a régné au sein des Blue Jays après la défaite. Il les a même comparés à une équipe de niveau collégiale.

David Price

À propos de son ancien coéquipier David Price qui a obtenu le contrat le plus lucratif de l’histoire du baseball majeur pour un lanceur, il n’a que de bons mots à dire.

«C’est un des meilleurs coéquipiers que j’ai eus. Price est terre à terre, c’est une très bonne personne. J’espère le meilleur pour lui, sauf quand il va nous affronter», raconte Martin en riant.

Marcus Stroman sera le lanceur à surveiller chez les Jays l’an prochain selon lui. «En série, il semblait même meilleur que Price. S’il y a un gars à voir lancer en ligue majeure, c’est Stroman. Il est émotif sur le terrain et les partisans aiment bien ça.»

Un autre joueur à surveiller est Josh Donaldson qui a d’ailleurs été choisi joueur de l’année et joueur par excellence de la ligue en novembre dernier. Le joueur de troisième but pourrait bientôt coûter aussi cher que Price estime Russell Martin.

Les 4 chevaliers

Le joueur des Blue Jays sera le 19 décembre prochain à Terrebonne dans le cadre d'un duel contre l'équipe Les 4 Chevaliers. Les profits de l'événements iront à la fondation Jays Care qui redonne un baseball amateur au Québec.

Choc majeur à prévoir

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le jeudi 03 décembre 2015 à 08h02. Modifié à 09h00.
Choc majeur à prévoir
PC
(98,5 Sports) - Le Canadien sera en quête de sa 20e victoire cette saison, ce soir, quand Alexander Ovechkin et les Capitals de Washington sauteront sur la glace du Centre Bell.

Les Capitals surfent sur une séquence de cinq victoires et sont dominants particulièrement à l'étranger, comme en fait foi leur dossier de 7-2-0.
Les Caps (17-5-1) accusent quatre points de retard sur le CH (19-4-3) dans l'Association Est, avec le même nombre de matchs disputés.

Ne manquez pas le duel Capitals/Canadiens sur les ondes des stations Cogeco Diffusion, dès 19h, avec l'a présentation de l'avant-match.

La troupe de Michel Therrien a eu le meilleur la saison dernière avec deux victoires en trois rencontres, mais chacune des parties avaient nécessité du temps supplémentaire.

P.K. Subban (21 points, + 10 cette saison) devra, lui, être prêt à pourchasser Ovechkin (12 buts, 10 passes), mais également le premier marqueur des visiteurs, Evgeny Kuznetsov (26 points, fiche de + 14).

Braden Holtby (15-4-0) est solide entre les poteaux avec une moyenne sous les deux buts alloués (1,95) et un taux d'efficacxité à ,926.

Chez le Tricolore, on verra si Michel Therrien gardera David Desharnais (7 buts, 10 passes) en compagnie de Max Pacioretty (13 buts, 12 passes) et Dale Weise (9 buts, 6 passes).

Mike Condon (fiche de 9-2-3, moy. de 2,11, et taux de ,918) devrait continuer à défendre le filet tricolore.

La formation à prévoir, ce soir, en se fiant à l'entraînement de mercredi, en prenant en considération que le défenseur Andrei Markov était absent en raison de traitements :

Max Pacioretty-David Desharnais-Dale Weise
Lars Eller-Alex Galchenyuk-Sven Andrighetto (Alex Semin alternait de temps en temps avec Andrighetto)
Tomas Fleischmann-Tomas Plekanec-Paul Byron
Christian Thomas-Brian Flynn-Devante Smith-Pelly (Daniel Carr a;ternait avec DSP)

P.K. Subban-Greg Pateryn
Nathan Beaulieu-Jeff Petry
Alexei Emelin-Tom Gilbert

Condon-Fucale

Kyle Okposo a été le seul à marquer en fusillade dans la victoire des Islanders face aux Rangers

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Rangers 1 - Islanders 2 (Tirs de barrage)


NEW YORK - Premier à s'élancer, Kyle Okposo a été le seul à marquer en fusillade et les Islanders ont battu les Rangers 2-1 dans un affrontement new-yorkais, mercredi.
Les deux filets du temps régulier ont été inscrits en deuxième période.
Avec les Islanders en attaque à cinq, John Tavares a récolté son 12e but de la saison à 12:22. Okposo et Johnny Boychuk ont été les complices avec Keith Yandle au cachot, pour avoir accroché.
Viktor Stalberg a toutefois créé l'impasse à 18:37.
En prolongation, les Islanders ont péché en ayant trop d'hommes sur la glace, mais Jaroslav Halak s'est distingué contre Dan Boyle, Derick Brassard et Kevin Hayes. L'ancien du CH a terminé le match avec 33 arrêts.
Henrik Lundqvist a repoussé 36 tirs, mais les Rangers ont quand même perdu pour la quatrième fois à leurs cinq derniers matches.

Les Capitals, un défi plus imposant que les Blue Jackets

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Beaulieu à l'entraînement


Éric Leblanc
BROSSARD – Après avoir admirablement relevé le défi de sa confrontation contre les Rangers de New York la semaine dernière, le Canadien sera opposé à une autre puissance de l’Est jeudi soir au Centre Bell lors de la visite des Capitals de Washington.
La formation de Barry Trotz a savouré la victoire à six de ses sept dernières sorties et elle aura disposé de quatre jours de congé avant son affrontement contre le Tricolore.
Bien sûr, un duel entre Carey Price et Braden Holtby aurait été agréable à suivre, mais le Canadien se prépare pour cette partie sans son as gardien de but. Bien que le CH accordait du respect aux Blue Jackets de Columbus, il s’agit d’un défi d’un autre ampleur contre les Caps.
Tout comme le Canadien (2,19), les Capitals (2,22) excellent au niveau de la moyenne de buts alloués par match tout en ayant une attaque menaçante.  
« C’est une grosse commande, les Capitals jouent très bien. Le caractère de nos joueurs démontre qu’ils veulent être considérés comme des gagnants. Ce match, c’est une occasion pour tout le monde et on est conscient du défi. On devra s’approcher de la perfection dans notre exécution face à eux », a soumis Therrien.
En raison des réussites éloquentes même lors des matchs sans Price, Therrien a été vanté pour la structure de jeu de sa troupe. Ceci dit, il a rappelé que ce n’est pas seulement le système qui est garant de bons résultats.  
« Ça prend plusieurs facteurs pour que ça fonctionne. Premièrement, nos joueurs croient en notre structure, mais ce n’est que 50 % du travail. Ensuite, ça exige un grand désir de vaincre. Les gars méritent notre respect puisque leur effort est à la hauteur », a fait remarquer Therrien.
Même s’ils redoutent un peu cette rencontre, les joueurs croisés aux quatre coins du vestiaire étaient contents de parler du rendez-vous contre les Capitals au lieu du dossier de Nathan Beaulieu.
Renvoyé sur le quatrième trio, Devante Smith-Pelly n’affichait pas son large sourire habituel, mais il ne voulait pas se plaindre de son sort. DSP avait plutôt la tête aux Capitals qui exigeront un grand souci des détails.
« Oui, ce sera encore plus important contre eux. Évidemment, on parle d’une équipe très dangereuse et il faudra respecter notre système à la lettre », a ciblé l’ailier.
Chose certaine, les joueurs du Canadien seraient bien heureux de confirmer leur valeur avec un triomphe contre les Caps après celui contre les Rangers.
« Les joueurs sont assez tannés d’entendre que tout le succès est relié à Carey. On considère qu’on forme l’une des meilleures équipes de la LNH », a mentionné Smith-Pelly.
Therrien poursuit l’aventure avec ses trios
Ayant majoritairement versé dans la fidélité depuis le début de la saison, Therrien a senti le besoin de remanier ses trios mardi soir pour raviver ses troupes. En fin de compte, le fait d’avoir réuni Max Pacioretty et David Desharnais a mené au but gagnant.
En faisant le bilan de son match, Therrien a apprécié l’effet de ses modifications et il poursuivra dans la même veine face aux Capitals.
« Je suis content de l’avoir fait. On a joué avec plus d’énergie à partir de la deuxième période. Avec cette énergie, on était très dynamique et on a imposé une bonne pression sur l’adversaire. On a aussi limité les chances de marquer des Blue Jackets », a justifié l’entraîneur.
Séparé de Pacioretty depuis le début de la saison, Desharnais a produit à un rythme soutenu (7 buts, 10 aides en 26 matchs) en se fiant davantage à son tir au lieu de surtout vouloir remettre la rondelle à son copain. Cela dit, l’entraîneur ne craignait pas que Desharnais retourne à ses vieilles habitudes.
« L’enseignement qu’on fait est assez clair. Quand on a l’occasion de tirer vers le filet, on le fait. David a agi de cette façon depuis le début de l’année. Il s’est amélioré en n’ayant pas l’attitude de toujours chercher la passe. Mardi soir, je n’ai pas vu de changement dans son attitude même s’il jouait avec Pacioretty », a soutenu Therrien sur un sujet qui sera à évaluer à moyen terme.
Un match comme un autre ou presque
Le côté émotif de Michel Therrien ne laisse aucun doute et ce fut encore visible mardi soir. Cependant, il n’est pas du style à se soucier du plateau des 700 matchs atteint dans cette rencontre.
À ses yeux, ce nombre ne veut rien dire comparativement à un 500e match ou bien un 1000e match. Par contre, ses joueurs ont pu remarquer son évolution qui se poursuit saison après saison.
« Je pense que tout le monde progresse dans la vie. Michel est associé au hockey depuis très longtemps et il continue quand même à apprendre. Il en découvre aussi davantage sur chacun de ses joueurs tous les jours », a confié P.K. Subban.
À sa deuxième saison sous les ordres de Therrien, Smith-Pelly a pu remarquer les forces de celui-ci et il se dit particulièrement impressionné par deux choses.
« Je n’ai pas été dirigé par tant d’entraîneurs, mais sa façon d’implanter une structure et de s’assurer que les joueurs soient prêts pour une rencontre, c’est impressionnant. Quand on respecte ses consignes, on s’avère une équipe très difficile à vaincre », a félicité DSP.
Depuis son retour à la barre du Tricolore, Therrien a principalement contribué au développement de plusieurs talentueux jeunes hockeyeurs qui composent le noyau de l’équipe.
« Il a accompli un travail exceptionnel avec notre club et il ne reçoit pas assez de crédit. Il m’a aidé à devenir un meilleur joueur et je peux dire la même chose pour Carey, Alex, Brendan, Dale… », a évalué Subban qui apprécie la mentalité gagnante prônée par Therrien et Marc Bergevin.

Décrire l’histoire... en anglais!

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Patrick Roy
Patrick Roy (Source d'image:PC)

Une neige continue tombait sur Montréal en cette fin d’après-midi du 2 décembre 1995. Ce n’était pas une tempête, mais les précipitations étaient suffisamment abondantes pour qu’il y ait une accumulation au sol, accumulation qui rendait la chaussée glissante et hasardeuse, mais qui donnait au décor une belle teinte hivernale.
Nous étions de retour d’un après-midi d’emplettes de Noël. C’était quand même un peu tôt dans la saison, mais Michelle n’avait même pas un an et Sylvie et moi étions surexcités de vivre une première période des Fêtes avec notre fille. Et c’était samedi, un jour où à cette époque, il n’y avait pas de hockey à RDS et la soirée s’annonçait douce, tranquille et réconfortante, dans la quiétude du foyer.
Quelques sacs dans la main gauche, le petit siège de bébé dans la main droite, j’entendais déjà le téléphone sonner à travers la porte d’entrée de la maison, en arrivant sur le perron. « Bof, peu importe qui appelle, ils laisseront un message », dis-je à ma conjointe qui, contrairement à son habitude, m’encouragea plutôt à aller répondre, quitte à salir le plancher! « Ça peut être important », dit-elle, comme si elle devinait ce qui allait marquer le reste de la soirée.
Je n’avais même pas eu le temps de dire « allo » qu’une voix au ton angoissé, désespéré, mais soulagé retentit au bout du fil. L’intervenant était anglophone et j’eus tôt fait de le reconnaître. C’était Dino Sisto, le descripteur des matchs du Canadien, à CJAD. « Pierre, enfin je te rejoins, ça fait deux heures que je te cherche. Tu dois nous aider, on n’a plus aucune autre solution! »
Je ne saisissais pas vraiment, sur le moment, ce dont mon collègue parlait, mais au bout de quelques minutes de monologue de sa part, je finis par comprendre que lui et plusieurs membres de la famille de CJAD étaient retenus quelque part dans les Caraïbes, à l’issue d’un court voyage organisé pour célébrer le 50e anniversaire de la station. L’avion nolisé avait un bris mécanique et le vol de retour, qui devait s’effectuer en matinée, n’allait jamais avoir lieu ce jour-là, finalement. Puisque les autres annonceurs sportifs de la station étaient du voyage et parce que le vénérable Dick Irvin était principalement affecté à Hockey Night in Canada, à la CBC, comme tous les samedis, il n’y avait aucun annonceur de hockey anglophone d’expérience pour prendre la relève à pied levé, dans la région de Montréal. On me demandait avec insistance d’assurer la relève.
Vous devinez ma réponse. « En ondes dans deux heures au Forum? En habitant Terrebonne? Avec la neige? Sans préavis? En Anglais? Je suis bilingue, mais désolé Dino, non merci! »
Pendant que mon interlocuteur insistait davantage, madame me ramenait à l’ordre aussi. Par des signes, elle me fit comprendre que je ne pouvais pas refuser, autant par compassion que par obligation professionnelle. Pierre Lacroix m’avait pressenti pour décrire les matchs de l’Avalanche, à Denver, quelques mois plus tôt et l’occasion était belle pour prouver que je pouvais œuvrer décemment dans la langue de Shakespeare.
Avec un malaise à l’estomac, je finis par dire « OK, I’ll do it, je vais y aller, Dino! »
Un match complètement fou
L’émission d’avant-match, animée par Dick Irvin jusqu’à 18 :45, tirait à sa fin quand j’ai mis les pieds dans la petite cabine de radio du vieux Forum. J’étais à bout de souffle, en partie par la course folle pour arriver à temps et en partie aussi par simple nervosité. Mais je connaissais mon analyste, l’ancien gardien Jim Corsi, bilingue lui aussi et je savais que j’avais en lui un filet de sûreté rassurant. J’avais aussi beaucoup de notes sur les Red Wings, que nous avions présentés à RDS cinq jours auparavant, aussi contre le Canadien. Bref, un peu dans un état second après la fin des hymnes nationaux, il fallait plonger. Plus question de reculer. « And here we go… ! »
Jamais je n’aurais pu imaginer la suite. Un but des Wings! Puis un autre. Et un autre! « Kozlov scores again! » À peine un but marqué, il y en avait un autre à décrire. Et ils venaient tous du même coté. L’allure du match était tellement folle que j’avais pratiquement oublié que j’oeuvrais dans ma langue seconde. Puis, en deuxième période, au cœur des applaudissements dérisoires de la foule, je me rappelle du geste de Patrick Roy, les bras en l’air, en guise de frustration et d’appel à l’aide. « And Roy answers to the crowd, Jim… », furent mes mots, je crois, à ce moment. Il répondait aux railleries de la foule, en effet, mais il suppliait aussi son entraîneur Mario Tremblay de le sortir de là!
Jim Corsi, en tant qu’analyste et ancien gardien, savait très bien ce que ressentait Roy et quand il fut retiré du match et remplacé par Pat Jablonski, au milieu de la deuxième période, il ne put s’empêcher de suivre le numéro 33 du regard lors de son déplacement vers le banc du Canadien. Instinctivement, il prit ses jumelles, ce que faisaient souvent les gens de la radio à l’époque parce qu’il n’y avait pas de moniteurs de télévision la plupart du temps, dans leur cabine. Nous n’en avions pas non plus ce soir-là.
« Il se passe quelque chose de bizarre au banc du Canadien Pierre, il me semble que…Roy is talking to Ronald Corey…mais je ne peux le dire exactement, à distance… ». Dans le contexte de l’époque, bien peu de choses avaient transpirées entre la deuxième et la troisième période et nous n’avions aucune nouvelle fraîche sur l’incident à ce moment.
Quand la sirène annonça la fin de la troisième période, c’est comme si un ouragan venait de frapper le Forum. « Final score, Détroit 11, Montréal Canadiens 1…That’s it from the Montreal Forum! »
J’étais épuisé et encore sous le choc d’avoir décrit un tel match. 11-1! On savait les Red Wings puissant, mais quand même…
Un moment historique…sans le savoir
En laissant le siège à Dick Irvin pour l’émission d’après-match, nous ne savions toujours pas ce qui s’était vraiment passé au banc du Canadien, au milieu de la deuxième période. Et je ne l’ai pas su non plus en roulant vers la maison. J’étais encore tellement survolté de ce premier match en anglais et de l’allure de celui-ci, que j’ai laissé la radio fermée afin de décompresser! J’ai reçu quelques appels d’appréciation qui m’ont réconforté et rassuré, mais c’est tout.
C’est en arrivant à la maison, en ouvrant le téléviseur, que je me suis enfin rendu compte qu’il y avait eu un deuxième ouragan au Forum ce 2 décembre 1995. Et celui-là, d’une ampleur beaucoup plus grande. À un point tel, que le Téléjournal de Radio-Canada en fit sa toute première nouvelle! Patrick Roy avait déclaré à Ronald Corey qu’il avait disputé son dernier match dans l’uniforme du Canadien et la direction semblait déjà disposée à « accommoder » son gardien étoile. Et en reprise, encore et encore, ces images du gardien, de son entraîneur, du président de l’équipe…Ma parole, je rêve ou quoi? L’incident semblait pourtant banal, à travers les jumelles de Jim!
J’ai rapidement compris que le destin venait de me lancer toute une balle courbe! Ce fut mon seul match de hockey à la radio anglaise (j’en ai fait un autre à la télé pour TSN un an plus tard à Pittsburgh), mais il fallait en plus (et surtout) que ce soit l’un de ceux qui font encore l’histoire après toutes ces années!
À chaque fois que je croise Jim Corsi, qui est maintenant entraîneur des gardiens avec les Blues de St-Louis, nous nous rappelons ce soir de décembre 1995. C’est un souvenir heureux sur le plan professionnel, car il s’agit d’un moment mémorable dans ma carrière. Et travailler avec Jim fut un vrai plaisir. Mais c’est aussi un souvenir un peu triste parce qu’au fond, il a mis en confrontation deux grands athlètes qui ont porté fièrement et passionnément l’uniforme du Canadien à des moments distincts. Deux hommes de chez nous de qui nous pouvons être fiers, de par l’ensemble de leur carrière. Mais deux hommes entiers qui ne pouvaient pas travailler ensemble, dans ce contexte hiérarchique et dont les chemins se sont séparés, en cette soirée du 2 décembre, il y a 20 ans,
En tout cas, pour votre humble chroniqueur ce fut toute une soirée! « What a night! »

« Une grave erreur » – Mario Tremblay

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Incident avec Patrick Roy :

 Les explications de Mario Tremblay


Vingt années ont passé depuis ce fameux soir du 2 décembre 1995 où le Canadien et Patrick Roy ont divorcé.
Pour la première fois depuis ce jour noir de l’histoire du Tricolore, l’entraîneur-chef de l’époque Mario Tremblay a accepté de revenir sur l’incident lors de son passage sur le plateau du 5 à 7, mercredi.
Ce dernier, maintenant collaborateur à RDS, n’a pas tardé à formuler ses regrets, lui qui avait longuement patienté avant de rappeler Roy au banc lors d’une raclée infligée par les Red Wings de Detroit au Forum de Montréal.
Le légendaire portier du CH avait alors été contraint d’encaisser les neuf premiers buts des Wings dans un revers de 11-1.
« Après le cinquième but, j’aurais dû le sortir. Je ne m’en cache pas, j’ai commis une grave erreur », concède aujourd’hui Tremblay.
Lorsque celui-ci a finalement mis un terme à la soirée de travail de son gardien, Roy a profité de son passage derrière le banc pour s’adresser au président de l’équipe de l’époque, Ronald Corey, et l’informer qu’il venait de disputer son dernier match dans l’uniforme du Canadien.
C’est à ce moment que la relation houleuse entre Tremblay et Roy prenait fin.
« À ma première entrée dans le vestiaire du Canadien (en 1995), j’ai prononcé un discours en anglais, mais puisque je suis originaire du Lac-Saint-Jean, vous comprendrez que mon accent était assez prononcé et Patrick en a ri », raconte Tremblay, qui a aussitôt senti l’urgence d’établir son autorité.
« Si je ne mets pas mes culottes, je suis un entraîneur mort. Je n’aurais pas fait un mois », estime-t-il, tout en exprimant à nouveau ses profonds regrets.
« Ce fut un incident malheureux », se désole-t-il encore.

Lindsey Vonn lance l'opération « remontée »

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Lindsey Vonn
Lindsey Vonn (Source d'image:PC)

C'est sur sa piste fétiche de Lake Louise (Canada) que l'Américaine Lindsey Vonn, reine de la vitesse, entame vendredi l'opération « remontée » face à sa jeune compatriote Mikaela Shiffrin qui a pris le large au classement général de la Coupe du monde.
Vonn (31 ans) dispose de deux descentes et d'un super-G pour se remettre dans le sens de la course.
La quadruple lauréate de la Coupe du monde avait déchaussé vendredi dernier à Aspen en première manche du slalom géant, ce dont n'avait pas su profiter Shiffrin, privée de la victoire en sortant à quelques portes de l'arrivée du second tracé.
« Je vais oublier cette déception et vite me concentrer sur Lake Louise. Je me sens vraiment en confiance dans les disciplines de vitesse », s'était consolée Vonn, qui détient le record de succès (67) sur le circuit majeur.
Lake Louise tombe à point. Sur la piste olympique, Vonn a écrit les plus riches pages de sa carrière avec 15 victoires, autre record. « Le géant n'est pas ma discipline forte. J'ai mis l'accent sur la vitesse à l'entraînement après avoir manqué le stage au Chili (fracture de la cheville gauche, NDLR) cet été », avait-elle rappelé au soir de sa mésaventure à Aspen.
Shiffrin, irrésistible en slalom avec un doublé entre les piquets serrés à Aspen, totalise 280 points au général. Vonn n'a pas encore marqué le moindre point.
Grands débuts en super-G
À Lake Louise, rebaptisée par certains Lake Lindsey, Shiffrin ne sera pas une rivale inactive. Elle a décidé d'y faire ses grands débuts en super-G : « Je veux voir à quoi cela ressemble une épreuve de vitesse niveau Coupe du monde. J'aime le super-G, c'est une discipline amusante, je vais attaquer et être à fond, mais je ne sais vraiment pas quel résultat cela va donner ».
Avec une Shiffrin qui semble encore un peu tendre pour la victoire en super-G, Vonn peut-elle réaliser une fin de semaine parfaite? Trois victoires lui offriraient 300 points au compteur, un exploit qu'elle avait déjà réussi en 2011 et en 2012?
« Je suis gonflée à bloc », a prévenu la vedette sur sa page Facebook juste avant le premier entraînement mercredi.
Reste que la course au général ne se résumera pas à un duel entre Américaines, même si l'Autrichienne Anna Fenninger, tenante du gros globe depuis deux saisons, est absente pour blessure et si la Slovène Tina Maze a pris une année sabbatique.
La Suissesse Lara Gut, qui a changé d'équipementier au printemps, et la Liechtensteinoise Tina Weirather sont deux prétendantes qualifiées. Gut, qui a démarré fort la saison en géant (4e à Sölden, lauréate à Aspen), est d'ailleurs la double tenante du titre (2013 et 2014) du super-G à Lake Louise.
Et puis la patrouille autrichienne, rajeunie, est bien décidée à faire barrage à Vonn. Comme l'a montré l'entraînement de mercredi, avec quatre Autrichiennes dans les cinq premières.