lundi 9 novembre 2015

La LNH réfléchit à l'expansion et aux JO, mais prendra son temps, dit Gary Bettman

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« Il n'y a pas de nouveaux projets à Seattle »


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TORONTO - Le commissaire de la LNH Gary Bettman et son bras droit Bill Daly ont confirmé lundi matin à Toronto que le projet d’expansion vers Québec et Las Vegas ne connaîtra pas son dénouement en décembre prochain.
« Il n’y aura pas de vote, c’est certain, car nous sommes toujours au stade de l’analyse des candidatures. Il faudra ensuite débattre du bien-fondé ou non d’aller de l’avant avec l’expansion avant de faire une recommandation aux 30 propriétaires », a déclaré le commissaire Bettman à sa sortie d’une allocution d’une trentaine de minutes lundi matin dans le cadre d’un séminaire sur l’administration sportive organisé depuis huit ans par le président des opérations hockey chez les Flames de Calgary Brian Burke.
Gary Bettman a ensuite invité au calme ceux qui s’impatientent face à la lenteur apparente du processus.
« Ça prend du temps, j’en conviens. Mais comme je le dis depuis le début, nous n’avons pas d’échéancier à respecter. Il n’y a pas de date butoir. Je suis conscient que vous – en s’adressant aux journalistes qui l’entouraient – et les partisans des villes impliquées trouvez que c’est long. Mais il n’y a aucune presse et personne ne nous poussera à prendre une décision aussi importante à la hâte. J’ai dit que la saison 2017-2018 était la date la plus hâtive pour une expansion. Mais je n’ai jamais dit que l’expansion était pour 2017-2018. Je ne sais d’ailleurs toujours pas s’il y aura ou non une expansion », a déclaré Gary Bettman
La recommandation dont le commissaire Bettman parlait dans sa réponse viendra du comité exécutif présidé par Jeremy Jacobs, le propriétaire des Bruins de Boston. Et ce comité n’a pas encore amorcé le processus d’évaluation des candidatures que Québec et Las Vegas ont déposées. Plusieurs croyaient que le comité exécutif et le bureau des gouverneurs débattraient du projet d’expansion après les présentations effectuées par les dirigeants de Québecor et par Bill Foley dans les bureaux de la LNH, à New York, en septembre dernier. Mais l’étude des dossiers est à peine amorcée a convenu Bill Daly ce matin.
« Le comité exécutif se réunira lors de la première journée de notre réunion des propriétaires en décembre en Californie. Ce sera la première fois que nous nous roulerons les manches pour vraiment se pencher sur les deux candidatures. »
Même si le dossier avance moins vite que le voudraient les villes concernées et les partisans qui espèrent découvrir ou renouer avec le hockey de la LNH, le bras droit de Gary Bettman ne croit pas que la lenteur du processus puisse mettre en péril les entrées potentielles de Québec et Vegas en début de saison 2017.
« Si nous décidons d’aller de l’avant avec l’expansion, nous consulterons bien sûr les deux groupes concernés afin de déterminer avec eux où ils en sont rendus dans leurs préparatifs et quel scénario serait le plus envisageable pour leur permettre de joindre la Ligue le plus vite possible. La dernière fois que nous avons ajouté une équipe, le bureau des gouverneurs a accueilli la ville de Nashville en juin 1997 et les Predators ont disputé leur premier match en début de saison 1998. Il est donc possible d’orchestrer une entrée dans la LNH en moins de 15 mois. C’est pour cette raison que je n’exclus pas une entrée en 2017. Si les gouverneurs vont de l’avant avec une expansion. »
Excellente santé financière
À tour de rôle ce matin, Gary Bettman et Bill Daly ont parlé de la santé financière de la LNH « qui n’a jamais été aussi bonne ». Ils ont aussi plusieurs fois indiqué que leurs 30 propriétaires avaient les reins assez solides pour éviter de se laisser tenter par le magot immédiat associé aux 500 millions $ (en devises américaines) que devront verser Québec et Vegas si la LNH décide de leur ouvrir la porte.
« J’entends souvent des observateurs déclarer que nous ne pouvons tourner le dos à 1 milliard de dollars. C’est de la gestion à courte vue et nos propriétaires sont bien plus visionnaires que ça. Procéder à une expansion simplement pour empocher la mise de fonds exigée est une très mauvaise façon de faire. Car si les équipes que tu accueilles ne sont pas en mesure de gonfler les revenus globaux de la Ligue, ces revenus seront ensuite divisés en 31 ou 32 au lieu de 30. Les bénéfices seront donc moins intéressants qu’ils ne le sont actuellement. Avant de prendre une décision aussi importante qu’une expansion, tu dois t’assurer que les villes qui veulent entrer dans ton circuit contribueront à gonfler les revenus globaux de la Ligue de façon à ce que les dividendes redistribués aux équipes gonflent eux aussi. Peu importe le nombre de clubs », a insisté Gary Bettman.
Malgré les ennuis qui secouent certains petits marchés dans le sud de la Floride, en Caroline et en Arizona, Gary Bettman assure que le fait que les 30 propriétaires ne soient pas pressés de sauter sur le milliard de dollars potentiel qui s’offre à eux est la preuve la plus solide de la santé financière de son circuit.
Les Panthers réclament 86 millions $
Parlant du sud de la Floride, les Panthers de la Floride ont réclamé une aide financière de 86 millions $ du comté de Broward dans le cadre d’un projet de relance qui lierait l’équipe et le comté jusqu’en 2028.
« J’étais en Floride lorsque les Panthers ont présenté leur proposition. J’ai rappelé au comté que la Ligue nationale tient à sa présence dans le sud de la Floride et que les Panthers tiennent à y demeurer également. Les deux parties travaillent conjointement pour trouver un terrain d’entente relié à la gestion de l’amphithéâtre », a mentionné le commissaire.
La volonté de la LNH et des Panthers de demeurer dans le sud de la Floride sera prise en considération dans l’étude de l’aide financière réclamée par l’équipe. Car si le comté semble favorable au projet, le spectre d’un déménagement vers Québec a été avancé autour de la table du conseil.
Selon les chiffres présentés aux huit conseillers de Broward, les Panthers auraient encaissé des pertes de 80,2 millions au cours des trois dernières années. Malgré l’adoption du projet d’aide présenté au cours des dernières semaines, les Panthers pourraient encore encaisser des pertes. Elles seraient toutefois plus faciles à gérer que les lourdes pertes des dernières années.
Selon un article publié sur le site du quotidien Sun-Sentinel par la collègue Brittany Wallman, le maire Tim Ryan et trois autres conseillers seraient favorables au projet d’aide déposé. Ils auront besoin de convaincre au moins un autre de leurs collègues puisque cinq votes favorables sur les huit disponibles seront nécessaires pour entériner le projet. Le vote devrait se tenir d’ici la fin du mois de décembre prochain

Gallagher dit qu'il ne changera rien à son style 'bulldozer'

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 15h08. Modifié par 98,5 Sports à 15h41.
Gallagher dit qu'il ne changera rien à son style 'bulldozer'
Paul Chiasson / La Presse Canadienne
BROSSARD - Le Canadien ne veut pas voir Brendan Gallagher modifier son style 'bulldozer' vers le gardien adverse, quitte à se voir priver de buts de temps à autre. Ça tombe bien, Gallagher n'envisage pas de changer lui non plus. Même pas un tantinet.
« Je vais continuer de jouer de la même façon, répond l'haïssable ailier, qui entend continuer d'empiéter dans l'espace réservé aux 'hommes masqués'. J'ai atteint la Ligue nationale en préconisant ce style, je ne peux pas le changer. Évidemment, je ne veux pas être responsable de l'annulation de buts. Mais si je change quoi que se soit à mon style, je vais perdre de mon efficacité. »

Samedi, contre les Bruins de Boston, la fougue de Gallagher a fait annuler un but en troisième période. C'était la deuxième fois de la semaine que la situation se produisait. Mardi, sa hargne a coûté un but face aux Sénateurs d'Ottawa. Les deux fois, c'est Tomas Plekanec qui a écopé. Quelques semaines auparavant, le 18 octobre, il s'en était tiré lors d'un match contre les Red Wings de Detroit — une victoire du Canadien.

Pour ce qui est du plus récent cas, Gallagher maintient sa version selon laquelle il a été poussé sur le gardien Jonas Gustavsson par le géant défenseur des Bruins de Boston, Zdeno Chara.

On lui a demandé si le léger coup de coude qu'il a asséné à la tête de Gustavsson aurait pu faire pencher la balance en sa défaveur. Gallagher ne s'est pas prononcé.

« Ils (la ligue) ont pris une décision basée sur ce qu'ils croient être juste, mais je ne suis pas obligé d'être en accord avec eux, a-t-il réitéré. J'ai visionné la reprise et, peu importe, ça ne changera rien au résultat. Nous avons gagné.

« Je vais continuer de foncer vers le filet. Dans ce cas-là, je ne me suis pas retrouvé sur le gardien de moi-même. C'est ce que je veux dire. »

Samedi, l'entraîneur Michel Therrien avait validé la thèse de Gallagher selon laquelle il avait été poussé.

« C'est un gars qui va au filet et on ne veut pas le voir changer son style, avait-il élaboré. C'est plus payant pour nous, au pourcentage. »

CANADIENS «C'EST INQUIÉTANT... ET MYSTÉRIEUX»

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Publié  | Mis à jour 
Même si les joueurs ne s’en montrent pas préoccupés, l’absence de Carey Price fait jaser.
Le gardien étoile des Canadiens de Montréal est sur le carreau depuis la défaite de 4-3 face aux Oilers d’Edmonton, le 29 novembre dernier, lors duquel il aurait été incommodé par une blessure au bas du corps.
L’homme masqué du Tricolore a consulté les médecins de l’équipe dès son retour de l’Ouest canadien, deux jours plus tard.
La seule présence qu’il a faite depuis l’incident, c’était sur la patinoire du Centre Bell, le 1er novembre, alors qu’il s’est vu remettre la coupe Molson pour le mois d’octobre en marge de la rencontre contre les Jets de Winnipeg.
En son absence, le substitut Mike Condon a su tenir le fort avec brio, lui qui a été nommé la troisième étoile de la dernière semaine dans la Ligue nationale de hockey
«C'est inquiétant... et mystérieux. Est-il blessé à l’aine? À la hanche? Au genou? On ne le sait pas. Mais le fait qu’il demande un deuxième avis suggère que sa blessure ne guérit pas tellement bien», note notre analyste Alain Chainey.
Voyez ses commentaires dans la vidéo, ci-dessus.

Mike Condon: efficacité et humilité

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le lundi 09 novembre 2015 à 13h59. Modifié à 15h36.
Mike Condon: efficacité et humilité
Mike Condon/PC/Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Mike Condon remplace Carey Price avec brio depuis plus d'une semaine et force est d'admettre que son attitude ressemble énormément à celle du gardien numéro un du Canadien de Montréal.
Les commentaires de Torrey Mitchell
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Sélectionné troisième étoile de la semaine dans la Ligue nationale, lundi, Condon a accepté l'honneur avec humilité en pensant plutôt au match prévu mercredi soir à Pittsburgh, face aux Penguins.

« C’est un beau fait d’armes, a souligné Condon après l'entraînement des siens, mais l’important, c’est de remporter le prochain match. Je ne vais pas penser trop à ça. Je prends ça au jour le jour ».

« Je reste modeste face au succès et je m'estime choyé. Mais les accomplissements personnels ont peu d'importance pour moi », a déclaré Condon.

L'ailier droit des Blackhawks de Chicago Patrick Kane et le joueur de centre des Stars de Dallas Tyler Seguin ont respectivement été nommés première et deuxième étoiles.

« Ce ne sont pas de vilains joueurs de hockey. C'est plutôt 'cool' de se retrouver en compagnie de joueurs de leur trempe ».

Au cours de la dernière semaine, Condon a affiché un dossier de 2-1-0 avec une moyenne de buts alloués de 1,66 et un pourcentage d’arrêts de ,934, menant ainsi le Canadien (13-2-1) au meilleur début de saison de la concession en 98 ans d’histoire dans la LNH, après 16 matchs.

« Il a dû batailler pour tout ce qu'il a maintenant, note Bredan Gallagher. C'est sa façon de faire. Il va tenter de faire tous les arrêts qu'il peut. Et c'est comme ça qu'il s'est amélioré. »

Rester de glace

« Il travaille extrêmement fort, renchérit le défenseur P.K. Subban. Il mérite tout ce qui lui arrive présentement. Il est toujours parmi les premiers à se présenter sur la patinoire. Et c’est comme ça depuis le début du camp préparatoire.

« Pour un joueur qui s’est joint à nous et qui remplace Carey Price, le meilleur joueur de la ligue l’an dernier, c’est très spécial. Même quand un mauvais bond survient, il ne semble pas perdre son calme.

« Je ne sais pas si c'est nécessaire de le préciser, mais le gars a fait des études à l'Université de Princeton (au New Jersey). Il est pas mal intelligent. Son calme l'aide sûrement devant le filet. Ajoutez à cela ses aptitudes athlétiques et ses excellentes habitudes de travail, et vous avez là un bon gardien. »

Pour Subban, l’important est que le gardien du Tricolore, quel qu’il soit, puisse tenir le fort. Et c’est à ses coéquipiers de lui donner un coup de main.

« On veut jouer de la bonne façon. Et pour faire ça, il ne faut pas en demander trop à nos gardiens. Peu importe leur qualité, si tu leur demandes de faire 45 ou 50 arrêts chaque soir, c’est trop.

« Un gardien a beau être bon, il sera encore meilleur si on accorde moins de lancers à l’adversaire. »

Pour l'attaquant Torrey Mitchell, les succès de Condon sont faciles à cerner.

« Il joue avec beaucoup de confiance, note Mitchell. Depuis le début du camp, il vient à l’aréna en mission. Il veut travailler fort. Dès le premier match qu’il a joué, on a vu qu’il pouvait jouer à ce niveau. Et depuis qu’il remplace Carey, il joue du hockey spectaculaire. Et ça nous donne confiance, à nous aussi. »

(Avec La Presse canadienne)

David Desharnais connaît son meilleur début en carrière

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Desharnais brise l'égalité


Roger Leblond
Mine de rien, l’attaquant du Canadien de Montréal David Desharnais semble très à l’aise offensivement en ce début de la présente saison.
En effet, le petit numéro 51 du CH, qui avait été transféré sur le troisième trio de l’équipe et qui était l’auteur d’un rendement de 2-5-7 avec un différentiel de plus un lors de ses 11 premiers matchs, a rebondi, comme l’indique sa fiche de 3-4-7 avec un supetbe différentiel de plus sept lors de ses cinq derniers matchs disputés depuis le 30 octobre dernier.
Encore plus, il a réussi le but de la victoire dans les deux derniers matchs l’équipe, les deux fois en troisième période, soit lors du gain de 4-1 face aux Islanders de New York (à 6:22) jeudi soir et dans la victoire de 4-2 contre les Bruins de Boston (à 18:57, en avantage numérique) du match de samedi soir.
Après 16 matchs, il a doublé sa fiche de l’an dernier!
Le rendement de David Desharnais est vraiment intéressant, surout lorsque nous le comparons à celui de l’an dernier.
Après 16 matchs, il a une fiche globale de 5-9-14 avec un différentiel de plus huit, alors que l’an dernier, il avait un dossier de 1-6-7 avec un différentiel de plus sept, lors des 16 premières rencontres.
Actuellement, Desharnais, qui a eu 28 ans le 14 septembre dernier, présente son meilleur dossier à vie après 16 matchs et il pourrait connaître la meilleure saison de sa carrière, car avant la présente saison, sa meilleure fiche avait été celle de la saison 2011-2012, alors qu’il présentait une fiche de 3-7-10 après 16 parties et il avait terminé avec un sommet personnel de 60 points (16-44-60) en 81 rencontres, lui qui avait évolué avec Max Pacioretty et Erik Cole lors de cette saison-là.
Sans oublier que lors de la saison 2013-2014, il avait connu un début atroce, affichant un piètre rendement de 0-1-1 lors de ses 16 premières parties et s’était même fait retirer de la formation partante pour une rencontre.
LA FICHE DE DAVID DESHARNAIS DANS LES CINQ DERNIERS MATCHS
30 octobre 2015-Montréal 6 à Calgary 2 (0-2-2 et plus trois)
1 novembre 2015-Winnipeg 1 à Montréal 5 (1-2-3 et plus trois)
3 novembre 2015-Ottawa 2 à Montréal 1 (pro.) (0-0-0 et égal)
5 novembre 2015-Islanders de N. Y. 1 à Montréal 4 (1-0-1 et plus un)
7 novembre 2015-Boston 2 à Montréal 4 (1-0-1 et égal)
LA FICHE DE DAVID DESHARNAIS APRÈS 16 MATCHS
SAISONS-PJ-B-A-PTS-(P/M)-PUN
2010-2011-16-4-4-8 (M 2)-4
2011-2012-16-3-7-10 (M 1)-6
2012-2013-16-4-4-8 (M 4)-14
2013-2014-16-0-1-1 (M 2)-4
2014-2015-16-1-6-7 (P 7)-12
2015-2016-16-5-9-14 (P 8)-8
En novembre, une résurrection pour les Ducks d’Anaheim!
À la suite d'un début de saison atroce, en octobre, tout indique que les Ducks d’Anaheim ont retrouvé le chemin du succès lors du présent mois de novembre.
En effet, la formation dirigée par Bruce Boudreau, qui affichait un pitoyable rendement de 1-7-2 pour seulement quatre points lors de ses 10 premières parties disputées au mois d’octobre (à égalité au dernier rang de la LNH), a rebondi avec une fiche parfaite de 4-0-0 lors de ses quatre matchs disputés depuis le début du mois de novembre.
Les Ducks, qui avaient été surclassés 27-10 (plus 17) au chapitre des buts marqués dans les 10 matchs en octobre, ont surclassé leurs adversaires 12-6 (plus six) lors des quatre matchs du présent mois.
On sait que c’est surtout l’attaque qui était responsable du mauvais début, car elle n’avait marqué que 10 buts dans les 10 premiers matchs, en plus d’avoir été blanchie pas moins de quatre fois lors de cette période.
Le retour au jeu du capitaine Ryan Getzlaf, qui avait raté quatre rencontres, s’est avéré important, lui qui a récolté quatre aides lors des deux derniers matchs.
Il a eu un dossier de 0-3-3 vendredi dernier, dans un gain de 4-2 face aux Blue Jackets de Columbus au Honda Center, et a récolté une aide sur le seul but du match de samedi soir, un gain de 1-0 face aux Sharks de San Jose.
Getzlaf, dont la fiche globale est de 0-5-5 avec un différentiel de moins trois en 10 rencontres, devrait aider à faire en sorte que Ryan Kesler, une autre forte déception, sorte de sa torpeur, ce dernier ayant un misérable dossier de 0-3-3 avec un atroce différentiel de moins 10 dans ses 14 rencontres.
Après avoir obtenu samedi soir, un jeu blanc de 1-0 (31 arrêts pour le gardien Anton Khudobin), face aux Sharks de San Jose, au SAP Center, les Ducks amorcent une série de trois matchs de suite à domicile, eux qui vont recevoir ce soir, les Coyotes de l’Arizona et par la suite, ils seront les hôtes des Oilers d’Edmonton, mercredi et des Islanders de New York, vendredi prochain.
LA SÉQUENCE DE QUATRE VICTOIRES DES DUCKS D’ANAHEIM
1 novembre 2015-Nashville 2 à Anaheim 4
4 novembre 2015-Floride 2 à Anaheim 3 (fus.)
6 novembre 2015-Columbus 2 à Anaheim 4
7 novembre 2015-Anaheim 1 à San Jose 0
9 novembre 2015-Arizona à Anaheim (22 h)
À quand le prochain but pour Antoine Vermette, des Coyotes, en saison régulière?
Tout comme à la fin de la saison dernière, l’attaquant Antoine Vermette, des Coyotes de l’Arizona semble incapable de trouver le fond du filet en ce début de campagne.
En effet, le joueur natif de St-Agapit, qui affiche un dossier de 0-2-2 avec un différentiel de plus deux et 10 tirs au but lors de ses huit premiers matchs, n’a pas marqué un but lors de ses 33 derniers matchs réguliers, ayant un rendement de 0-5-5 avec un différentiel de moins quatre et 39 tirs au but depuis le 16 février dernier.
Il avait eu une fiche de 0-0-0 avec un différentiel de moins quatre et cinq tirs au but lors de ses six derniers matchs disputés avec les Coyotes et de 0-3-3 avec un différentiel de moins deux et 24 tirs au but dans ses 19 matchs joués avec les Blackhawks de Chicago.
Son dernier but remonte aussi loin que le 14 février 2015, dans un revers de 5-1, face aux Rangers de New York, au Gila River Arena.
Il avait été échangé en retour de Klas Dahlbeck et d’un choix de première ronde (Nick Merkley), au repêchage de 2015, le 26 février 2015.
Il a marqué dans les éliminatoires et a remporté la Coupe Stanley!
Par contre, malgé sa disette en saison régulière, il a été un joueur très important dans les séries éliminatoires, aidant les Blackhawks de Chicago à remporter la Coupe Stanley.
Il avait présenté une fiche de 4-3-7 avec un différentiel de plus cinq en 20 rencontres éliminatoires, incluant trois buts victorieux, dont un en prolongation.
Dans la finale de l’Association de l’Ouest, il avait réussi le but victorieux, en prolongation, dans un gain de 5-4, face aux Ducks d’Anaheim, le 23 mai 2015 et cela permettait aux Blackhawks de créer l’égalité 2-2 après les quatre premiers matchs cette série et après avoir perdu la cinquième partie, ils avaient rebondi avec deux victoires lors deux dernières rencontres pour atteindre la finale.
Vermette, qui aura 34 ans le 20 juillet prochain, avait réussi deux buts victorieux lors de la finale, remportée en six matchs, face au Lightning de Tampa Bay et ces deux filets ont été très importants, car ils sont survenus lors de deux rencontres disptuées au Amalie Arena de Tampa Bay.
Il avait marqué le filet vainqueur lors du premier match de la finale, un gain de 2-1, le 3 juin et avait récidivé lors de la cinquième partie, encore lors d’une victoire de 2-1, sur la patinoire du Lightning.
Cette victoire permettait aux Blackhawks de prendre une avance de 3-2 après cinq matchs et ils avaient triomphé 2-0, lors de la sixième partie, au United Center, mettant la main sur le précieux honneur pour la troisième fois lors des six dernières saisons.
Par la suite, Vermette, qui fut le troisième choix des Sénateurs d’Ottawa, le 55e au total du repêchage de l’an 2000, est devenu joueur autonome et est revenu avec les Coyotes, signant un nouveau contrat avec cette formation.
Il a un dossier à vie de 194-241-435 avec un différentiel de moins 21 en 842 matchs réguliers, incluant un rendement de 7-12-19 avec un différentiel de moins quatre en 30 matchs contre les Mighty Ducks d’Anaheim, dont 4-6-10 avec un différentiel égal en 16 matchs sur la patinoire de ces derniers.
Après avoir raté les deux derniers matchs et cinq des six derniers, sera-t-il en uniforme ce soir et réussira-t-il à mettre fin à sa disette en affrontant les Ducks d’Anaheim, au Honda Center?

Patrick Kane mène les Blackhawks à une victoire de 4-2 face aux Oilers

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Oilers 2 - Blackhawks 4


CHICAGO - Patrick Kane a inscrit un but et récolté trois aides, la recrue Artemi Panarin a marqué deux fois en première période et Corey Crawford a repoussé 34 lancers pour mener les Blackhawks de Chicago à une victoire de 4-2 face aux Oilers d'Edmonton, dimanche.
Artem Anisimov a ajouté un but en avantage numérique avec 5,1 secondes à faire. Les Blackhawks ont mis fin à une série de deux revers et ont gagné pour la deuxième fois seulement en six matchs.
Kane a prolongé à 10 sa séquence de matchs avec au moins un point. Il a récolté sept buts et 10 aides au cours de cette lancée.
Crawford était parfait jusqu'à ce que Jordan Eberle ne marque en avantage numérique à 2:56 de la troisième période. Andrej Sekera a réduit l'écart à 3-2 avec 1:51 à faire et le gardien des Oilers Cam Talbot a été retiré au profit d'un sixième attaquant.
Talbot a réalisé 24 arrêts et les Oilers ont encaissé un deuxième revers de suite sans les services de la recrue Connor McDavid.

Sergei Fedorov : l'étoile de la cuvée 2015

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« J'ai adoré travailler avec Scotty »


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TORONTO - Si l’on peut accoler les titres de bon, de brute et de truand à Nicklas Lidstrom, Chris Pronger et Phil Housley, quel titre devrait être associé à Sergeï Fedorov?
Ce n’est pas le choix qui manque. Patineur ultrarapide capable de manier la rondelle à pleine vitesse, une qualité réservée aux joueurs d’exception, Fedorov a toujours occupé une place de choix parmi les menaces offensives les plus redoutables du hockey.
« Il était le meilleur patineur de son époque, pas seulement le patineur le plus rapide. C’est le patineur le plus ‘fluide’ contre qui j’ai joué. Il était capable de changer de direction sans jamais perdre son rythme. C’était toujours un défi de tenter de le freiner », expliquait Chris Pronger en défilant les qualités associées aux quatre autres anciens joueurs qui franchiront les portes du Temple du hockey lundi en sa compagnie.
Le plus complet de l’histoire
L’héritage du hockey soviétique dans lequel il a grandi a toujours permis à Fedorov d’être aussi solide en défensive qu’à l’attaque. Pas surprenant qu’il ait obtenu les trophées Hart (joueur le plus utile) et Selke (meilleur attaquant défensif) en 1994 et qu’il ait terminé cette saison phénoménale au deuxième rang de la course au trophée Art Ross. Avec une récolte de 130 points, 10 de plus que Fedorov, Wayne Gretzky, alors avec les Kings de Los Angeles, avait alors remporté son 10e et dernier championnat des marqueurs dans la LNH.
Sergeï Fedorov a ensuite ajouté un autre trophée Frank Selke deux ans plus tard.
En raison de cette domination autant à l’attaque qu’en défensive qui l’a toujours caractérisé, le titre de joueur le plus polyvalent, de joueur le plus complet de l’histoire du hockey, pourrait très bien aller à Fedorov.
Cela dit, derrière son côté réservé, presque timide, Fedorov cachait une super-vedette. C’est d’ailleurs vers la vedette des Red Wings que la compagnie Nike s’est tournée pour faire la promotion de ses produits lorsque la multinationale de sport a décidé de prendre d’assaut la LNH. « Je me souviens encore aujourd’hui d’avoir été conquise par ses patins blancs », a d’ailleurs témoigné Angela Ruggiero lors de la rencontre entre les cinq anciens joueurs avec quelques centaines d’amateurs samedi après-midi au Temple de la renommée.
Bien qu’il n’ait jamais affiché l’exubérance d’Alexander Ovechkin qui vient de le rejoindre pour le plus grand nombre de buts (483) marqués par un Russe dans la LNH, Sergeï Fedorov était vraiment une super-vedette. Le titre d’étoile de la cuvée 2015 est donc très bien choisi pour souligner son entrée au Temple de la renommée.
En passant, Fedorov est un admirateur d’Alexander Ovechkin. D’ailleurs, la volonté de Fedorov pourrait très bien être respectée. « Les records sont faits pour être battus et celui du meilleur buteur de la LNH provenant de la Russie doit aller à Ovechkin. Il est le meilleur. J’ai marqué mes 483 en 1248 matchs. Il m’a rejoint - Ovechkin a réalisé l’exploit samedi dans le cadre de son 772e match dans la LNH - beaucoup plus rapidement. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il n’abaisse pas mon record avant mardi. Les Capitals seront alors à Detroit où les Wings souligneront nos intronisations - Nicklas Lidstrom accompagne bien sûr Fedorov cette année - et ce serait bien que ça se fasse devant moi.
Défection aux Jeux de l’amitié
Sergeï Fedorov était une étoile du hockey bien avant qu’il le perce le Rideau de fer séparant les blocs de l’Est et de l’Ouest en 1990 lorsqu’il a profité d’une visite aux États-Unis pour faire défection.
Repêché un an plus tôt par les Red Wings qui avaient été conquis par ses prouesses au Championnat mondial de hockey junior - Fedorov et ses ailiers Pavel Bure et Alexander Mogilny avaient récolté 38 points en sept matchs lors du tournoi - Fedorov a profité des Jeux de l’amitié qui se tenait à Portland en Oregon à l’été 1990 pour demeurer en Amérique.
Fedorov a d’ailleurs raconté le déroulement de sa défection à un partisan des Wings qui lui a posé une question sur ce sujet samedi après-midi.
« J’avais déjà eu des contacts avec les Red Wings après mon repêchage, mais je voulais prendre mon temps », a d’abord raconté Fedorov qui tenait à compléter son service militaire pour éviter l’emprisonnement qui autrement l’aurait attendu après un éventuel retour en Russie.
« Une fois rendu aux Jeux de l’amitié, j’étais prêt. Après un match, nous sommes rentrés à l’hôtel. Je suis sorti le dernier de l’autobus avec un de mes coéquipiers à l’époque - Sergeï Tchekmarev a ensuite rejoint Federov à Detroit et il est toujours aujourd’hui le masseur des Red Wings - à qui j’ai annoncé que je partais. Je lui ai donné ce que j’avais d’argent en poche et je me suis rendu dans le lobby de l’hôtel. J’y ai rejoint Jim - Jim Lites était un dépisteur des Red Wings et aussi le gendre du propriétaire de l’équipe Mike Illitch à l’époque. Il est aujourd’hui président des Stars de Dallas - qui avait obtenu le mandat d’orchestrer le transfert. Il avait récupéré mes effets personnels pendant le match - Fedorov avait échappé volontairement sa clef dans le hall de l’hôtel en quittant pour l’aréna - et lisait comme prévu un journal quand je suis revenu. Je me suis rendu vers lui et j’ai dit : Let’s go Jim! On est sorti par une porte arrière. Une voiture nous attendait. On s’est rendu à l’aéroport et quatre heures plus tard, j’étais à Detroit », a raconté Fedorov qui avait effectué l’envolée dans le jet privé du propriétaire des Wings.
Années de gloire
Sergei Fedorov a connu les années de gloire du hockey soviétique alors qu’il défendait les couleurs de l’Armée rouge malgré son jeune âge, la redoutable équipe dirigée par Viktor Tikhonov, le général du hockey soviétique dont le petit fils qui porte d’ailleurs son nom évolue aujourd’hui avec les Blackhawks de Chicago.
Sa contribution aux succès des Wings, lui a ensuite permis de connaître le retour des années de gloire du hockey à Detroit où la coupe Stanley a défilé entourée de Fedorov et ses coéquipiers à trois reprises en 97, 98 et 2002.
« Les Red Wings ont été des précurseurs dans la LNH. Les succès que nous avons obtenus au fil de ma carrière à Detroit sont étroitement liés au fait que la direction a su faire appel aux joueurs russes et européens en plus de s’assurer de toujours avoir un bon équilibre entre les joueurs de talent, les joueurs de soutien, entre les gars d’expérience et des plus jeunes capables de les remplacer un jour », a analysé Fedorov.
Bien qu’un partisan ait salué Fedorov en l’auréolant du titre de premier joueur de l’histoire des Blue Jackets de Columbus à faire son entrée au Temple de la renommée, il est impossible de prétendre que Fedorov a complété sa carrière dans la LNH en pleine gloire. Que ce soit à Anaheim où il s’est retrouvé en 2003 après 13 saisons à Detroit, Columbus ou Washington où Fedorov a complété sa carrière dans la LNH en 2009, avant de rentrer dans sa Russie natale où il a poursuivi sa carrière jusqu’en 2012 dans la KHL.
Malgré sa défection effectuée en 1990, Fedorov occupe une place de choix dans le hockey russe. Il est directeur général du club de l’armée rouge (CSKA) l’un des quatre clubs de la KHL dans la région de Moscou avec le Dynamo, le Spartak et le Vityaz.

Spooner et Bergeron marquent, les Bruins ont le dessus sur les Islanders 2-1

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Bruins 2 - Islanders 1


NEW YORK - Ryan Spooner et Patrice Bergeron ont marqué, Tuukka Rask a repoussé 36 lancers et les Bruins de Boston ont défait les Islanders de New York 2-1, dimanche, pour mettre fin à une séquence de trois revers.
Spooner a ouvert la marque avec un but lors d'un avantage numérique de deux hommes en première période. Il a complété un beau jeu de passes en déjouant le gardien Jaroslav Halak à l'embouchure du filet. David Krejci et Bergeron ont enregistré les aides.
Bergeron a marqué avec 5:47 à jouer au deuxième engagement grâce à un tir de la pointe qui a dévié devant le filet. Les officiels ont d'abord donné le but à Brad Marchand, mais ont revu leur décision lorsque la reprise a démontré que la rondelle avait frappé le défenseur Nick Leddy.
L'ancien joueur des Bruins, Johnny Boychuk a touché la cible pour les Islanders en fin de troisième. La formation new-yorkaise a gaspillé deux occasions en avantage numérique au dernier engagement, s'attirant les huées de la foule.
Palmieri tranche en prolongation
Sommaire
Kyle Palmieri a touché la cible en avantage numérique à 3:33 de la période supplémentaire et les Devils du New Jersey ont défait les Canucks de Vancouver 4-3 même s'ils ont gaspillé une avance de deux buts.
Seulement 1:26 après que Sergey Kalinin eut donné les devants 3-1 aux Devils en deuxième période avec son premier but dans la LNH, le défenseur des Canucks Alex Edler a répliqué, puis Sven Baertschi a créé l'égalité avant la fin de l'engagement.
Après une troisième période sans but, les deux équipes se sont retrouvées en prolongation et le défenseur des Canucks Dan Hamhuis a été puni pour obstruction. Cette pénalité a ouvert la porte aux Devils et Palmieri a fait mouche quand Mike Cammalleri a surpris tout le monde en feintant le tir pour remettre plutôt à son coéquipier qui a pu tirer dans une cage abandonnée.
Adam Henrique, en infériorité numérique, et Cammalleri avaient aidé les Devils à prendre les devants en première période. Keith Kinkaid a effectué 28 arrêts devant le filet des locaux.
Chris Higgins a été l'autre buteur des Canucks, tandis que Ryan Miller a repoussé 24 lancers.

Samuel Girard est passé maître dans l'art de faire mentir ses détracteurs

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Samuel Girard
Samuel Girard (Source d'image: Vincent Éthier )

SHAWINIGAN, Qc - Lorsqu'il enfilera le chandail d'une équipe professionnelle au prochain repêchage de la LNH, Samuel Girard aura une petite pensée pour tous ceux qui lui ont déjà dit qu'il était trop petit pour percer.
Et ça ne date pas d'hier. Depuis son stage au niveau bantam, le défenseur des Cataractes de Shawinigan entend toutes sortes de commentaires à son sujet. Du haut de ses cinq pieds neuf pouces, le Robervalois n'y prête guère attention et se sert plutôt de son talent pour répliquer.
« Je trouve ça drôle, a lancé l'arrière de 17 ans après une victoire de 8-2 des siens face aux Remparts de Québec, vendredi. J'ai juste envie de les faire mentir et de pouvoir réaliser mon rêve. Tout ce que je peux faire, c'est de leur prouver que je suis capable de me rendre là. Après ça, ils vont peut-être se la fermer. »
Girard est devenu un spécialiste dans l'art de prouver à ses détracteurs qu'ils ont tort. Sa capacité d'adaptation, sa vision du jeu et son intelligence sur la patinoire lui ont permis d'afficher une progression constante malgré le fait qu'il affronte des joueurs plus costauds d'année en année.
À sa deuxième saison dans la LHJMQ, celui qui a remporté le titre de recrue défensive de l'année en 2014-2015 domine les défenseurs du circuit avec une récolte de 30 points en 22 rencontres. Son différentiel de plus-15 le place aussi parmi les meilleurs arrières de la Ligue.
« Je crois que ce que les têtes de hockey veulent voir de Samuel, c'est de la constance, a expliqué son entraîneur chez les Cataractes, Martin Bernard. Je pense que plutôt que de lui coller l'étiquette de défenseur offensif ou défensif, ils veulent lui coller celle de défenseur efficace.
« Ils sont tous conscients qu'offensivement, il va faire des choses extraordinaires. Défensivement, il démontre avec son différentiel qu'il est capable de bien gérer. »
Situation gagnante
En sélectionnant Girard au troisième échelon du repêchage presque deux ans jour pour jour après leur conquête de la coupe Memorial, les Cataractes savaient exactement ce qu'ils faisaient. Ils avaient besoin d'un quart-arrière en défense pour compléter le processus de reconstruction et le Robervalois était le joueur tout désigné.
Dès son arrivée dans la ville de l'énergie, le no 94 a été utilisé à toutes les sauces par Bernard et ses adjoints, comme ils l'avaient fait avec Anthony Beauvillier, un choix de première ronde des Islanders de New York en 2015.
« Je suis arrivé pendant la reconstruction et ça m'a beaucoup aidé, a fait valoir le protégé du réputé agent de joueurs Pat Brisson. On me fait beaucoup confiance et on me donne beaucoup de temps de glace, mais je pense que c'est du donnant-donnant. »
Bernard savait évidemment que certains soirs seraient plus longs que d'autres, mais il était prêt à tenter l'expérience au profit du développement de son poulain.
« Oui, il y a eu des erreurs, a reconnu le pilote de la plus puissante attaque du circuit Courteau. Il y a des soirs où ça nous a peut-être coûté des points au classement. On voulait lui donner la chance de progresser plus vite pour qu'il arrive à maturité en même temps que notre groupe de joueurs, et c'est ce qui se produit.
« C'est bien beau le plan de l'entraîneur, mais la plus grosse partie revient au joueur. Samuel est un gars qui a beaucoup de caractère et qui est ultra-passionné par le hockey. Quand il se présente à l'aréna, il travaille extrêmement fort et dans ce temps-là, ça donne des résultats comme on voit cette année. »