jeudi 31 mars 2016

Les Ducks l'emportent facilement 8-3 contre les Flames

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Flames 3 - Ducks 8


ANAHEIM, Calif. - Ryan Kesler a inscrit un but et trois aides, établissant une marque personnelle avec quatre points, et les Ducks d'Anaheim ont profité de la générosité des gardiens des Flames de Calgary pour l'emporter 8-3, mercredi.
Corey Perry, Jakob Silfverberg, avec son premier de deux buts au cours de la partie, et Brandon Pirri ont marqué dans les premières 6:51 de jeu face à Jonas Hiller, ce qui a mis fin à la soirée de travail du gardien des Flames. Niklas Backstrom a pris la relève et n'a guère fait mieux, accordant cinq buts sur 22 tirs.
Jamie McGinn, Shea Theodore et Nate Thompson ont aussi touché la cible pour les Ducks, qui ont repris possession du premier rang de la section Pacifique, un point devant les Kings de Los Angeles.
Le gardien des Ducks John Gibson a été parfait contre 21 tirs. Il a temporairement cédé sa place à Frederik Andersen pour la deuxième moitié de la deuxième période après une collision avec son défenseur Theodore. Andersen a cédé trois fois sur cinq lancers avant de redonner le filet à Gibson pour le dernier tiers.
Hunter Shinkaruk, avec son premier dans la LNH, Mark Giordano et TJ Brodie ont marqué les buts des Flames contre Andersen.
Les Ducks ont gagné leurs 23 derniers matchs à domicile face aux Flames, ce qui égale un record de la LNH établi par les Flyers de Philadelphie face aux Penguins de Pittsburgh entre 1980 et 1987. La dernière victoire des Flames à Anaheim remonte au 19 janvier 2004, quand Roman Turek avait effectué 36 arrêts dans un gain de 5-1 et que les entraîneurs étaient Darryl Sutter pour les Flames et Mike Babcock pour les Ducks.

Cousins et Gagner aident les Flyers à battre les Capitals 2-1 en fusillade

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Capitals 1 - Flyers 2 (Fus.)


PHILADELPHIE - Nick Cousins et Sam Gagner ont fait bouger les cordages en fusillade après que Brayden Schenn eut créé l'égalité tard en troisième période et les Flyers de Philadelphie ont défait les Capitals de Washington 2-1, mercredi.

Cette victoire permet aux Flyers de se détacher des Red Wings de Detroit au dernier rang donnant accès aux séries dans l'Association de l'Est. Les Flyers totalisent 89 points après 76 matchs et les Wings ont 87 points au compteur après 77 matchs.
Alexander Ovechkin a inscrit l'unique but des Capitals en temps réglementaire. Les Capitals (54-16-6) espéraient fracasser un record d'équipe pour les victoires en une saison.
Le gardien des Flyers Steve Mason a effectué 29 arrêts lors des 65 minutes de jeu et a frustré T.J. Oshie et Evgeny Kuznetsov en fusillade.
Du côté des Capitals, Braden Holtby a repoussé 33 tirs avant d'être battu par les deux premiers tireurs des Flyers lors des tirs de barrage.

Top-10 des gardiens dans la LNH : fin de saison

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Martin Jones, Braden Holtby et Ben Bishop
Martin Jones, Braden Holtby et Ben Bishop. (Source d'image:RDS)
MARC DENIS
JEUDI, 31 MARS 2016. 08:05

Pour cette dernière publication, un résumé du travail des cerbères réparti sur la totalité des 82 rencontres.

Voici notre classement de l'état des forces devant les filets de la LNH cette saison.
1- Braden Holtby, WAS (46-9-5 2,17 .924)
Plusieurs ont souligné le changement de culture qui s’est opéré à Washington depuis l’arrivée de Barry Trotz à la barre de l’équipe, et avec raison. Pour moi, les Capitals ne pouvaient cependant aspirer aux grands honneurs sans une stabilité devant le filet qu’ils n’avaient pas connus depuis Olaf Kolzig. Holtby, c’est tout cela et encore plus. Confiant, calme et constant, il menace même le record de 48 victoires en une saison établi par Martin Brodeur.
2- Ben Bishop, TB (33-19-4 2,02 .928)
Quelle deuxième moitié de saison pour le grand gardien du Lightning. À Tampa, on parle de lui comme le joueur le plus utile au sein d’une formation qui compte dans ses rangs des joueurs vedettes de la LNH tel Steven Stamkos. Aucun doute qu’il gagne en rythme au moment opportun.
3- Martin Jones, SJ (36-21-4 2,25 .919)
Il coiffe son rival principal de la Californie au fil d’arrivée avec une fin de saison solide. Il s’est clairement implanté comme le gardien numéro un d’une équipe qui cherchait à changer de visage dans ce département. L’arrivée de Reimer à la date limite des transactions lui permet de mieux gérer ses énergies à l’approche des séries éliminatoires.
4- Jonathan Quick, LA (38-21-4 2,24 .918)
Il rate le podium de peu mais sera à surveiller lors des séries de fin de saison. Plus expérimenté, il gère mieux ses matchs que par le passé même si ses qualités athlétiques demeurent ses meilleurs atouts.

5- Marc-André Fleury, PIT (34-17-6 2,29 .921)
Il faudra éventuellement se rendre l’évidence. Même si certains buts qu’il accorde font grincer des dents, Fleury prouve cette saison encore qu’il appartient à l’élite de la LNH. Solide dans la tempête du début de saison à Pittsburgh, il a permis aux meilleurs joueurs des Penguins de prendre leur air d’aller.
6- Henrik Lundqvist, NYR (33-19-7 2,41 .922)
Malgré l’âge, le roi Henrik ne ralenti pas obtenant encore une fois plus de soixante départs cette saison. Un modèle de constance au fil du temps, il a connu un peu plus de hauts et de bas en 2015-16. Il tentera à nouveau de mettre la main sur le trophée tant convoité qui lui échappe toujours.
7- Corey Crawford, CHI (35-18-4 2,32 .926)
Les Blackhawks, même s’ils demeurent de sérieux aspirants, ont été tout sauf parfait tout au long du calendrier régulier. Ce qui n’a pas empêché Crawford de connaitre une de ses meilleures saisons en carrière. N’eut été de sa blessure récente, il aurait flirter avec le sommet de notre classement.
8- Roberto Luongo, FLA (32-19-6 2,37 .921)
Même si les dernières semaines l’ont vu ralentir quelque peu, il faut saluer la saison du vétéran gardien. Il a su inspirer confiance à une équipe qui ne faisait pourtant pas parti du portrait il y a un an à peine.

9- Jake Allen, STL (25-14-3 2,36 .920) et Brian Elliott, STL (21-7-6 1,92 .935)
Je ferai un accroc aux règles de l’art pour la neuvième position afin de l’accorder au duo des Blues qui est tout feu tout flammes par le temps qui court. Il sera très intéressant de garder un œil sur la façon d’utiliser les deux gardiens en fin de saison et lors du tournoi printanier.
10- Devan Dubnyk, MIN (32-22-6 2,29 .920)
Le Wild a fait la trouvaille des plus récentes saisons en dénichant un gardien qui a sauvé sa carrière et stabilisé la situation entre les poteaux pour une équipe qui en avait cruellement besoin.
Mention plus qu’honorable à Cory Schneider qui n’obtient pas toujours le support offensif qu’il mérite.
On se croise les doigts pour Bob Hartley, qui cherche toujours un numéro un.
Une chance de faire oublier leur saison avec de bonnes séries pour Tuukka Rask, des Bruins, et Pekka Rinne, des Predators.
On joue toujours à pile ou face à Dallas, à Detroit, à Philadelphie, à Anaheim et à Brooklyn

HOCKEY Ce qui peut encore motiver le Canadien

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31 mars 2016 |Michel Lamarche - La Presse canadienne 
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Photo: John Woods La Presse canadienne
Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto après un but lors d’un match contre les Jets de Winnipeg, le 5 mars dernier
Que peut-il bien rester comme source de motivation aux joueurs du Canadien de Montréal avant de plier bagage pour une période de cinq mois ? Bien peu, en fait, si ce n’est que certains d’entre eux pourraient se fixer des objectifs personnels et permettre à l’équipe, au passage, de compléter la saison avec un rendement de ,500.
 
Après 77 matchs, le Tricolore (35-36-6) a accumulé 76 points et il a donc besoin de trois victoires pour se hisser au plateau qui est considéré comme le seuil de respectabilité dans le sport professionnel. Un plateau qu’il a largement surpassé lors des trois premières saisons du régime Bergevin-Therrien.
 
À première vue, la tâche s’annonce ingrate pour les hommes de Michel Therrien puisqu’ils devront livrer bataille deux fois plutôt qu’une tant au Lightning de Tampa Bay qu’aux Panthers de la Floride d’ici le 9 avril. Leur autre rencontre sera présentée en Caroline le jeudi 7.
 
Le Lightning et les Panthers forment non seulement les deux meilleurs clubs de la section Atlantique de la Ligue nationale de hockey, ils sont engagés dans une féroce bataille pour le 1er rang. En y accédant, l’une des deux équipes floridiennes affrontera l’une des deux formations repêchées, celle de 7e place dans l’Est.
 
Jouer les casse-pieds
 
Il s’agira donc d’une belle occasion pour le Canadien de jouer les casse-pieds, cela bien que les porte-couleurs du Lightning seraient sans doute portés à dire que les joueurs du Tricolore les ont déjà suffisamment embêtés cette saison.
 
Dominante face au Canadien lors des trois dernières campagnes, la troupe de Jon Cooper a perdu ses deux matchs contre la formation montréalaise en 2015-2016. De plus, elle se présentera au Amalie Arena jeudi sans les services du défenseur Anton Stralman après avoir offert à ses partisans une prestation peu convaincante contre les Maple Leafs de Toronto lundi soir.
 
Face à l’une des pires équipes dans toute la LNH, le Lightning n’a amassé que 18 tirs. mais le gardien Ben Bishop a réalisé 34 arrêts, dont plusieurs spectaculaires, dans une victoire de 3-0.
 
« Il y a des blanchissages d’équipe, et il y en a d’autres qui appartiennent au gardien ; essayez de deviner dans quelle catégorie se trouve celui-ci, a lancé Cooper aux journalistes.Après certains matchs, vous vous demandez comment il se fait que vous n’ayez pu obtenir un point au classement. Et il y a des matchs, qu’on espère toujours moins nombreux, après lesquels vous vous demandez comment vous avez pu remporter une victoire de 3-0. »
 
Buts et victoires
 
Sur le plan individuel, les attaquants Max Pacioretty et Alex Galchenyuk sont tous deux à portée du plateau des 30 buts : il leur en manque trois chacun. Si les deux Américains y parviennent, ils deviendront le premier tandem du Canadien à accomplir l’exploit lors d’une même saison depuis Erik Cole (35) et Pacioretty (33) en 2011-2012.
 
Limité à 12 points en 25 rencontres lors des catastrophiques mois de décembre et janvier, Pacioretty s’est ressaisi en mars avec une récolte de 12 points en 14 sorties. De son côté, Galchenyuk n’a pas marqué à ses trois dernières rencontres après un départ canon en mars, mais ses 15 points font de lui le meilleur pointeur de l’équipe depuis le début du mois.
 
En fait, depuis la dernière conquête de la Coupe Stanley par le Tricolore, un tel tour de force n’a été réussi que deux autres fois. En 1993-1994, Vincent Damphousse et Brian Bellows ont inscrit 40 et 33 filets respectivement. Deux saisons plus tard, Damphousse et Pierre Turgeon ont réussi 38 buts chacun.
 
Par ailleurs, à l’autre extrémité de la patinoire, Mike Condon n’a besoin de gagner qu’un seul match pour atteindre le plateau des 20 victoires, un exploit rare pour un gardien recrue dans la longue histoire du Tricolore. Carey Price, avec 24 en 2007-2008, est le dernier à avoir réussi le coup.
 
Des gardiens aussi illustres que George Hainsworth (28 en 1926-1927), Bill Durnan (38 en 1943-1944), Ken Dryden (39 en 1971-1972) et Patrick Roy (23 en 1985-1986) ont aussi gagné plus de 20 matchs à leur première saison officielle dans la LNH. Dryden est un cas particulier car il avait participé à six rencontres du calendrier régulier et 20 matchs éliminatoires en 1970-1971.

mercredi 30 mars 2016

Le Tricolore bat les Red Wings

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30 mars 2016 |Michel Lamarche - La Presse canadienne | Hockey
Max Pacioretty célèbre avec Alex Galchenyuk le but compté en troisième période contre les Red Wings de Detroit, mardi.
Photo: Graham Hughes La Presse canadienne
Max Pacioretty célèbre avec Alex Galchenyuk le but compté en troisième période contre les Red Wings de Detroit, mardi.
Le Canadien a réalisé deux tours de force qu’il n’a pas l’habitude d’accomplir cette saison, et surtout dernièrement : marquer les deux premiers buts d’un match et effacer un déficit après 40 minutes de jeu.
 
Max Pacioretty a inscrit son premier doublé depuis le 27 février et il a guidé le Tricolore vers une victoire de 4-3 face aux Red Wings de Detroit mardi soir au Centre Bell.
 
Ces deux buts de Pacioretty lui ont permis de rejoindre Alex Galchenyuk au sommet des buteurs chez le Canadien avec 27. Le capitaine du Tricolore a reçu le soutien de Paul Byron (11e) et de Sven Andrighetto (7e). Byron et Andrighetto ont ajouté des mentions d’aide pendant que Galchenyuk récoltait deux passes.
 
« Il n’y a pas de compétition entre Alex et moi dans la course au plateau de 30 buts, a assuré Pacioretty. Nous aimons tous deux préparer des buts pour l’autre. »
 
Avant la rencontre de mardi, le Canadien affichait un dossier de 3-27-0 lorsqu’il tirait de l’arrière après deux périodes. Le Tricolore n’avait pas gagné dans de telles circonstances depuis le 27 novembre, contre les Devils du New Jersey. Et il fallait remonter au 24 février, à Washington pour retracer la dernière fois qu’il avait marqué les deux premiers buts d’un match.
 
Gustav Nyquist (17e), Anthony Mantha (2e) et Mike Green (6e), dans un intervalle de moins de quatre minutes en deuxième période, ont déjoué Mike Condon, qui a fait face à 42 tirs, dont 23 en troisième seulement.
 
Les trois buts des Red Wings ont été marqués lors d’avantages numériques.
 
Le Canadien a obtenu 27 tirs contre Petr Mrazek et Jimmy Howard, qui ont accordé chacun deux buts.
 
Le Canadien s’envolera pour la Floride avant l’heure du midi mercredi. Une fois dans le sud-est des États-Unis, il y affrontera d’abord le Lightning de Tampa Bay jeudi, avant de se mesurer aux Panthers samedi à Sunrise.
 
Le gardien Carey Price et les attaquants Brendan Gallagher et Daniel Carr accompagneront l’équipe, mais de là à croire qu’ils reprendront le collier, ce n’est pas certain, a laissé sous-entendre Michel Therrien. En fait, Therrien ignore si Price s’entraînera avec ses coéquipiers pendant l’escapade en Floride.
 
Une brève soirée
 
Engagé dans une bataille de tous les instants avec les Flyers de Philadelphie pour le huitième rang du classement général de l’Association Est, l’entraîneur-chef des Red Wings Jeff Blashill n’a sans doute pas envie de se montrer conciliant ou patient.
 
Mrazek l’a appris à ses dépens, lui qui a retraité au banc des joueurs après moins de 12 minutes de travail.
 
À 8:23, il a d’abord cédé devant Pacioretty, qui a fait bifurquer le tir du défenseur Joel Hanley à la gauche de Mrazek. Environ trois minutes plus tard, Byron, nullement dérangé devant le filet, a poussé derrière Mrazek le retour d’un tir des poignets d’Alexei Emelin.
 
Howard, qui avait joué lundi soir à domicile contre les Sabres de Buffalo, a alors été envoyé dans la mêlée et n’a fait face qu’à un seul des huit tirs du Tricolore pendant le premier vingt.
 

Emelin réveille les Wings
 
Passifs, voire inertes en première moitié du deuxième vingt, les Red Wings sont sortis de leur torpeur grâce à Emelin.
 
Le défenseur russe a écopé une pénalité majeure à la suite d’une violente mise en échec à l’endroit de Dylan Larkin, à 8:44.
 
Non seulement l’attaquant recrue n’a pas été blessé sérieusement, mais le jeu a mené à un avantage numérique de trois minutes. Et les Red Wings en ont pleinement profité.
 
Nyquist a d’abord coupé de moitié l’avance du Canadien, grâce à un tir des poignets que n’a jamais vu Condon, dont la vue était obstruée par Riley Sheahan.
 
Seulement 44 secondes plus tard, à 13:17, l’entêtement de Mantha a porté fruit. Après plusieurs tentatives, le Longueuillois est parvenu à loger le disque dans le filet, même si Nathan Beaulieu et Phillip Danault étaient venus prêter main-forte à Condon dans sa zone réservée.
 
Les visiteurs ont ensuite exploité une double mineure à Mike Brown pour prendre les devants pour la première fois de la rencontre. Cette fois, c’est Green qui a fait bouger les cordages à l’aide d’un tir des poignets, à 16:20.
 
« Nous savions que nous avions une chance de gagner ce match en restant éloignés du banc des punitions, car nous les dominions à cinq contre cinq, a déclaré Pacioretty. Les Red Wings sont dangereux en avantage numérique et une formation qui joue avec le désespoir comme c’est le cas avec eux vous le fera payer. »
 
Le Canadien croyait avoir créé l’égalité à 2:58 du troisième vingt, quand Emelin a déjoué la vigilance de Howard. Mais ce dernier s’est plaint d’obstruction de la part de Brown, et la reprise vidéo lui a donné raison.
 
Les hommes de Michel Therrien se sont repris moins de quatre minutes plus tard quand Andrighetto a fait dévier une passe de Tomas Plekanec, lors d’une supériorité numérique.
 
Pacioretty a complété son doublé avec un peu plus de huit minutes à jouer au temps réglementaire.

Michel Therrien confirme que Carey Price sera du voyage en Floride

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 29 mars 2016 à 22h57. Modifié à 23h24.
Michel Therrien confirme que Carey Price sera du voyage en Floride
canadiens.nhl.com
(98,5 Sports) - Il y avait longtemps que le point de presse d'après match de Michel Therrien ne s'était prolongé au-delà de trois minutes.

Ce qui titillait particulièrement les journalistes présents n'était pas la performance du Canadien contre les Red Wings. Ils voulaient savoir si Carey Price avait son billet d'avion pour le voyage de deux matchs du Canadien en Floride.
La réponse est oui.

Le meilleur joueur du Tricolore qui a marqué la saison catastrophique de l’équipe par son absence accompagnera ses coéquipiers.

Il ne faut toutefois pas sauter trop rapidement aux conclusions : non seulement on est encore loin d’un retour au jeu, Michel Therrien n’a même pas voulu confirmé si Price s’entraînerait avec l’équipe.

« Je ne sais pas encore s’il va s’entraîner avec l’équipe, a précisé Michel Therrien. Il a besoin de travailler avec Stéphane Waite (entraîneur des gardiens). Il a besoin de recevoir des tirs, on ne veut pas le laisser dans une situation où il ne pourrait pas progresser.»

Évidemment Michel Therrien espère que Price pourra commencer à s’entraîner normalement avec ses coéquipiers, mais pour l’instant il n’y a aucune garantie. L’entraîneur n’a même pas voulu s’engager sur le nombre d’entraînements que Price devrait avoir avant de revenir au jeu.

«Le nombre de «pratiques», je ne pourrais pas le dire, mais le plus possible, a conclu Michel Therrien sur le sujet en riant.»

En ce qui concerne le match, Therrien a refusé de parler d’inscipline dans d’Alexei Emelin qui a écoper d’une punition majeur pour la mise en échec dur Dylan Larkin en deuxième période.

«Dans le cas d’Emelin, je ne crois pas que ce soit de l’indiscipline, a-t-il dit. La mise en échec était solide. La rondelle était là; pour moi ce n’est pas de l’indiscipline c’et une bonne mise en échec.»

Si Michel Therrien n’était pas particulièrement satisfait du jeu de ses unités spéciales. Il se réjouissait du travail à cinq contre cinq, surtout le travail du trio Pacioretty-Galchenyuk-Byron. L’entraineur aime bien la contribution de ce dernier au premier trio du Canadien.

«Paul apporte beaucoup de vitesse et il est bon défensivement, a commenté Therrien. C’est la raison pour laquelle je l’utilise avec les deux autres qui peuvent se concentrer sur l’offensive.»

mardi 29 mars 2016

Les Capitals remportent le Trophée des présidents après avoir battu les Blue Jackets 4-1

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Blue Jackets 1 - Capitals 4

WASHINGTON - Tom Wilson a réussi le but décisif au début du troisième vingt et les Capitals de Washington se sont assurés du trophée des Présidents, lundi, l'emportant 4-1 face aux Blue Jackets de Columbus.

Wilson se faisait pardonner ses péchés, ayant été puni à chacune des périodes précédentes.
Justin Williams, T.J. Oshie et Nicklas Backstrom ont aussi marqué pour les Caps, qui dominent la ligue avec 113 points, avec sept matches à disputer en saison régulière.
Matt Niskanen a participé aux deux derniers buts des siens, tandis que Braden Holtby a stoppé 22 tirs.
Cam Atkinson a été le seul buteur des Blue Jackets, qui ont perdu leurs trois derniers matches.

Les Canadiennes renversées par les États-Unis

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Canada 1 - États-Unis 3


Les hockeyeuses canadiennes ont offert une bonne performance à leur premier duel des préliminaires du Championnat du monde de Kamloops, en Colombie-Britannique, mais leurs grandes rivales américaines ont gâché leur entrée en scène en les défaisant 3-1 lundi soir.
« Nous ne sommes pas sorties avec la victoire, mais il y a beaucoup de points positifs à retenir. Nous avons été capables de tuer plusieurs punitions. Nous avions beaucoup d’énergie, même si nous avons connu un petit relâchement dans les cinq dernières minutes », a mentionné Marie-Philip Poulin, nommée capitaine de la formation nationale en matinée, le jour de ses 25 ans.
« C’est vraiment un privilège de recevoir cet honneur. Ç’a été une grosse journée. C’est excitant de vivre mes 25 ans ici, au Championnat du monde, en faisant ce que j’aime le plus, jouer au hockey », a ajouté la joueuse de Beauceville, en quête d’une deuxième médaille d’or à sa sixième présence au Mondial.

Après un bon départ, les Canadiennes ont fait face à leur premier défi à la cinquième minute de jeu quand Laura Fortino a été prise en défaut alors qu’Emily Clark était déjà au cachot, mais elles ont écoulé avec succès les 64 secondes passées à trois contre cinq.
Chaque équipe a bien eu quelques chances de marquer, mais la première période n’a pas fait de maîtres.
Les Américaines ont à nouveau bénéficié d’avantages numériques dès le début du deuxième engagement, mais les hockeyeuses du pays ont encore une fois réussi à les tenir au silence.
Le brio de la gardienne albertaine Emerance Maschmeyer a permis aux siennes de tenir le coup et d’écouler une cinquième punition à la fin de ce deuxième tiers.
« Elle a été fantastique! a affirmé Poulin. Elle a fait plusieurs arrêts clés. Elle était vraiment calme et détendue tout au long de la partie. Elle nous a donné confiance. »
La lumière rouge scintille
Les Canadiennes ont frappé rapidement en troisième période, Laura Fortino profitant de la cohue devant le filet adverse pour récupérer une rondelle libre et faire bouger les cordages en avantage numérique après seulement 14 secondes de jeu.
La réplique des Américaines est venue à mi-chemin de l’engagement, quand Hilary Knight a effectué une belle entrée de zone et a déjoué Maschmeyer d’un tir bas à sa gauche.
Les championnes mondiales en titre ont par la suite pris les devants pour la première fois quand Brianna Decker a marqué de l’enclave en avantage numérique sur un retour accordé par Maschmeyer, à ce moment gênée par quatre joueuses très près d’elle.
Quelques secondes plus tard, Poulin est passée à quelques centimètres de créer l’égalité en récupérant une rondelle échappée par une Américaine. Fin seule face à Alex Rigsby, son lancer a frappé le poteau à la droite de la gardienne.
« Je ne m’attendais pas à avoir la rondelle. J’ai tiré rapidement, j’aurais peut-être dû prendre un peu plus mon temps. Je m’en veux un peu, mais je vais me reprendre dans les prochains matchs », a promis l’attaquante-vedette.
Avec 1 minute et 27 secondes à faire au temps règlementaire, l’entraîneuse Laura Schuler a retiré Maschmeyer, mais ses protégées n’ont pas réussi à tromper Rigsby et, 20 secondes avant la sirène, Knight a marqué son deuxième de la soirée.
Poulin, la défenseuse Lauriane Rougeau, la gardienne de but Charline Labonté et leurs coéquipières disputeront leur deuxième rencontre du tournoi à la ronde contre les Russes mardi soir, tandis que les Américaines se mesureront aux Finlandaises.
Dans le premier duel du groupe A lundi, les Finlandaises se sont imposées 5-3 contre les Russes.
Kamloops accueille la 17e édition du Championnat du monde. Les Canadiennes l’ont emporté 10 fois et les Américaines à 6 occasions. Ces dernières ont toutefois gagné cinq des six dernières médailles d’or.

lundi 28 mars 2016

Serena Williams éliminée en huitième de finale à Miami

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Publié le 28 mars 2016 à 13h20 | Mis à jour à 16h59
Serena Williams... (PHOTO LYNNE SLADKY, ASSOCIATED PRESS)
Serena WilliamsPHOTO LYNNE SLADKY, ASSOCIATED PRESS

JIM SLATER
Agence France-Presse
Miami
Après y avoir remporté trois titres de suite et 20 matchs consécutifs, la N.1 mondiale Serena Williams a vécu une journée cauchemardesque dans son tournoi de prédilection à Miami qu'elle a quitté dès les huitièmes de finale sous les coups de la Russe Svetlana Kuznetsova 6-7 (3/7), 6-1, 6-2, lundi.
L'Américaine, lauréate de l'épreuve à huit reprises, ne s'était plus inclinée à Key Biscayne depuis mars 2012 et a livré une prestation catastrophique face à la 19e mondiale et ancienne N.2 mondiale.
Après avoir arraché la première manche au jeu décisif, elle a complétement sombré physiquement et multiplié les erreurs pour finir la rencontre avec 50 fautes directes et 9 doubles fautes.
« C'est très décevant, mais j'ai déjà gagné beaucoup dans ma carrière, ici aussi, c'est OK pour moi », a expliqué Williams après coup lors d'une conférence de presse express.
« Je ne crois pas qu'il faille critiquer mes déplacements ou autre chose », a-t-elle ajouté, visiblement agacée. « J'ai fait du mieux que j'ai pu, je ne peux pas gagner tous les matches, toutes les joueuses donnent leur meilleur quand elles jouent contre moi, je dois moi donner 300 % à chacun de mes matches ».
Il s'agit également du plus mauvais résultat de sa carrière dans l'un des tournois les plus importants du circuit, à égalité avec l'édition 2000 où elle avait été éliminée en huitième de finale par sa compatriote Jennifer Capriati.
Radwanska chute aussi
Williams, 34 ans, traverse une passe difficile depuis l'US Open 2015 où elle s'était inclinée à la surprise générale face à l'Italienne Roberta Vinci en demi-finale, ratant l'occasion de réaliser le Grand Chelem durant la même année.
Elle avait mis ensuite un terme à sa saison en raison d'une blessure à un genou.
En 2016, elle n'a disputé que deux tournois avant Miami, atteignant les finales de l'Open d'Australie et à Indian Wells, mais elle s'est inclinée pour le titre face à l'Allemande Angélique Kerber à Melbourne et à la Bélarusse Victoria Azarenka dans le désert californien.
Si l'on exclut ses abandons et forfaits, la cadette des soeurs Williams qui compte 21 titres du Grand Chelem à son palmarès, n'avait plus quitté un tournoi aussi prématurément depuis Wimbledon 2014 où elle avait été éliminée au troisième tour par la Française Alizé Cornet.
La reine du tennis féminin a assuré que cette élimination n'était qu'une péripétie et qu'elle aborderait la saison sur terre battue très motivée: « Il y a toujours beaucoup d'attentes autour de moi, mais les attentes les plus importantes sont les miennes, c'est souvent difficile à supporter », a-t-elle reconnu.
Williams n'est pas la seule tête d'affiche à avoir mordu la poussière lundi: la N.2 mondiale, la Polonaise Agnieszka Radwanska, a cédé face à la Suissesse Time Bacsinszky (N.20) 2-6, 6-4, 6-2, lundi.
Radwanska, 27 ans, avait atteint le dernier carré à Indian Wells, sa quatrième demi-finale consécutive en autant de tournois disputés jusque là en 2016 et avait remporté l'épreuve en 2013.
En quart de finale, Bacsinszky affrontera la Roumaine Simona Halep, cinquième joueuse mondiale.

Mike Condon : À défaut du Jennings ou du Calder…

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Condon, candidat au Bill-Masterton

NICOLAS LANDRY
LUNDI, 28 MARS 2016. 16:29

BROSSARD – Dès que Mike Condon est parvenu à se tailler un poste au sein de la formation du Canadien l’automne dernier, il est automatiquement devenu candidat à l’obtention d’un trophée au gala de fin de saison de la Ligue nationale.
Après tout, s’il faisait moindrement bien son travail et que Carey Price avait l’amabilité de lui laisser son filet pendant suffisamment de parties pour confirmer son admissibilité, le trophée William Jennings, remis annuellement au gardien ou au tandem de l’équipe ayant alloué le moins de buts, était assurément à sa portée.
Quand le cerbère recrue a participé au début de saison canon du Canadien en remportant six de ses sept premiers départs, les électeurs de salon se sont emballés. Et si le prochain récipiendaire du trophée Calder se trouvait à Montréal?
La saison du Canadien a toutefois rapidement tourné au vinaigre et Condon, bien malgré lui, s’est vite retrouvé disqualifié dans la course pour ces deux honneurs. Mais il lui reste une chance d’aller chercher une récompense à Las Vegas en juin prochain.
La section montréalaise de l'Association des chroniqueurs de hockey de la Ligue nationale a sélectionné Condon comme le candidat du Canadien en vue de l’attribution du trophée Bill-Masterton pour la saison 2015-2016. L’athlète de 25 ans se voit ainsi récompensé pour avoir démontré persévérance, esprit sportif et dévouement à son sport à sa première saison dans la LNH.
« Je ne m’attendais pas vraiment à ça, c’est un honneur d’avoir été nommé avec des gars comme Paul Byron et Andrei Markov, de voir sur le mur les noms de gars comme Saku Koivu et Max Pacioretty qui l’ont gagné auparavant, a commenté Condon lundi. Ils ont eu la vie beaucoup plus difficile que moi avec leurs problèmes de santé respectifs. Moi, je ne fais que mon travail et je joue au hockey. »
Condon achève de traverser une année que lui-même n’aurait pu prédire. Après avoir gagné le poste de gardien substitut à Price aux dépens de Dustin Tokarski au camp d’entraînement, il a été catapulté dans des patins beaucoup trop grands à chausser quand son mentor est tombé au combat en raison d’une blessure au bas du corps en décembre.
Condon a subi huit défaites consécutives avant le congé des Fêtes et a commencé l’année 2016 avec seulement trois victoires à ses douze premières sorties. L’arrivée de Ben Scrivens par voie de transaction avec les Oilers d’Edmonton lui a offert un peu de répit, mais sa charge de travail est demeurée beaucoup plus importante que celle qu’on lui avait prévue avant l’hécatombe.
Passé de la ECHL à la Ligue nationale en l’espace de deux ans, Condon a amorcé 46 matchs cette année. Il montre une fiche de 18-23-6 avec une moyenne de buts alloués de 2,72 et un taux d’efficacité de ,902.
« Au début, c’était difficile, s’est remémoré l’ancien de l’Université Princeton. Le premier match est toujours dur, peu importe dans quelle ville. La première fois au Centre Bell, c’était aussi une poussée d’adrénaline qui n’a pas été évidente à gérer. Quand Carey est tombé au combat, ça a été difficile de faire face à la musique de façon soutenue. Mais à mesure que l’année a progressé, j’ai trouvé mes repères. J’ai appris à resserrer ma concentration sur les bonnes choses et ça m’a facilité la tâche. »
Condon a aussi dû apprendre à vivre avec la réalité du marché montréalais, un écosystème bipolaire où les héros d’aujourd’hui sont tous appelés à être les boucs émissaires de demain.
« Au début, j’essayais de me tenir le plus loin possible des opinions qui sont véhiculées dans les médias, mais c’est le genre de chose qui trouve toujours le moyen de se rendre à vos oreilles. […] Aussi, je ne sais pas quelle est la population de la province de Québec, mais je sais maintenant que tout le monde sait comment garder les buts ici. C’est bon, si j’ai besoin de conseils, je peux toujours demander à l’un d’eux. Mais l’important, c’est que j’aie appris à gérer toute cette attention. »
« Peu importe le niveau d’où on arrive et celui où on se trouve, on fait face aux mêmes incertitudes, a ajouté Condon. Ça n’a rien à voir avec la confiance en soi, c’est simplement un passage inévitable dans l’inconnu. Parfois, c’est tout simplement impossible de savoir ce qui va arriver. Alors on s’assoit et on se dit qu’il faut passer à travers la prochaine heure. Et si c’est trop demander, alors on essaie de passer à travers les dix prochaines minutes. »
Le respect des coéquipiers
En oubliant un instant les matchs et les trophées, Condon semble avoir gagné la chose la plus importante de toutes cette saison : le respect de ses coéquipiers.
« Chaque fois que vous arrivez dans un nouveau vestiaire, que ce soit en raison d’un rappel ou d’un échange, c’est la première chose que vous devez obtenir, dit Condon. C’était mon but dès le départ. J’essayais de me taire autant que possible et de travailler le plus fort que je pouvais. Je crois que c’est la meilleure recette pour être accepté dans un groupe.

« De ce que j’ai vu de Mike cette année, il a une bonne tête sur les épaules, a vanté Lars Eller. Il a affiché la bonne attitude, a démontré une bonne éthique de travail et s’est imposé comme un bon coéquipier. Il nous a donné tout ce qu’on peut s’attendre d’une recrue, d’un jeune joueur. Il a dû faire son travail sous le poids d’une intense pression, il a joué beaucoup plus de matchs qu’il envisageait. Il en a eu plein les bras, mais il a très bien fait. »
« Je n’ai évidemment jamais joué ailleurs qu’à Montréal, mais je crois que pour être un gardien dans ce marché, vous devez être en mesure de bien gérer vos émotions, de ne jamais vous emporter dans les bons et les mauvais moments et ça, je crois que ça cadre parfaitement avec sa personnalité, a remarqué Max Pacioretty. C’est l’une des raisons pour lesquelles tout le monde dans ce vestiaire le respecte. »
« Les circonstances ont fait en sorte qu’il a été placé dans une situation difficile, a déploré Michel Therrien. C’est un jeune homme très attentioné, très discipliné. On voit qu’il a une éducation exemplaire. C’est malheureux qu’on ne soit pas dans une situation où on est capable d’aller chercher des victoires, mais ce jeune-là va grandir grâce à l’expérience qu’il a vécue cette année. »
Condon est d’accord avec son entraîneur.
« Je me considérais comme un gars assez mature au début, mais j’ai vécu beaucoup de choses depuis et pour cette raison, je crois que je suis maintenant plus fort. Plusieurs personnes n’ont pas la chance de connaître l’adversité. Personnellement, j’accepte les défis qui m’ont été lancés cette année et j’en suis reconnaissant. Ils feront de moi quelqu’un de meilleur. »

Therrien est conscient d'avoir jeté Condon dans la gueule du loup

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le lundi 28 mars 2016 à 15h36.
Therrien est conscient d'avoir jeté Condon dans la gueule du loup
Mike Condon.
(98,5 Sports) - Michel Therrien le sait mieux que quiconque, les Canadiens ont été dans l'obligation de jeter le jeune gardien Mike Condon dans la gueule du loup après la blessure à Carey Price.
Point de presse de Michel Therrien.
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«Les circonstances ont fait en sorte qu’on l’a placé dans une situation difficile, a déclaré l’entraîneur-chef des Canadiens. Il a joué 50 matchs, ce n’était pas le plan au début de la saison, car on s’attendait à ce qu’il dispute une quinzaine de matchs. Il a très bien fait dans un marché comme Montréal où c’est très difficile pour un gardien de but.»

Therrien a rappelé qu’il y a deux ans, Condon se retrouvait dans la ECHL.

«Il a beaucoup appris cette saison. Il va grandir de ses expériences. Il est un jeune homme très attentionné, très discipliné. Il a une éducation exemplaire, il a une bonne exécution, malheureusement, nous ne sommes pas dans une position pour remporter des victoires. »

Therrien et la direction des Canadiens salivent déjà au duo que Price et Condon formeront au cours des prochaines années.

«Ce sera un des bons duos de la ligue. Au début de la saison, il était très confortable de travailler avec Carey. Il a eu un ajustement à faire en décembre, a concédé Therrien. Mais on va se sentir très confortable avec ces deux gardiens.»

Therrien a rappelé que le jeune Américain avait gagné son poste au camp d’entraînement en excellant.

«Il a délogé Tokarski par ses performances et on pense que l’on a pris la bonne décision, a affirmé Therrien. Même lui ne s’attendait pas à jouer 50 matchs et plus.»

Parlant de jeunes, Michael McCarron a quelque peu ralenti au cours des derniers matchs et l’entraîneur-chef l’a noté.

«C’est difficile pour un jeune de maintenir le tempo. Il était très intense sur la rondelle à ses premiers matchs, mais ce fut plus difficile pour lui au cours des deux derniers et le temps de glace ça se mérite», a avancé Therrien.