samedi 27 juin 2015

Les Québécois ont la cote au deuxième tour du repêchage

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Mise à jour le samedi 27 juin 2015 à 10 h 48 HAE
Jérémy Roy
Jérémy Roy  Photo :  Facebook/Jérémy Roy

L'attente a été de courte durée pour Jérémy Roy. Les Sharks de San José ont fait de lui le 1er choix du deuxième tour au repêchage 2015 de la Ligue nationale, samedi.
Trois autres Québécois ont été nommés au cours des neuf sélections suivantes. Les Sénateurs d'Ottawa ont prononcé le nom de Gabriel Gagné (36e rang), avant de voir l'Avalanche du Colorado choisir Anthony-John Greer (39e) et Nicolas Meloche (40e).
Daniel Sprong (46e) et Jérémy Lauzon (52e) sont les deux autres sélections québécoises du deuxième tour. Les Penguins de Pittsburgh et les Bruins de Boston ont respectivement mis le grappin sur ces produits de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Guillaume Brisebois (66e), qui s'est aligné avec le Titan d'Acadie-Bathurst lors des deux dernières campagnes, prendra pour sa part le chemin de l'Ouest canadien avec les Canucks de Vancouver.
L'Avalanche a continué d'augmenter sa banque de jeunes espoirs avec des représentants de la Belle Province. Jean-Christophe Beaudin (71e), des Huskies de Rouyn-Noranda, s'est en effet joint à la formation de Patrick Roy.
Le gardien Samuel Montembeault (77e), de son côté, est dorénavant un membre des Panthers de la Floride. Il est le sixième joueur à sa position à être sélectionné cette année.
Les Hurricanes de la Caroline, eux, ont poursuivi leur remaniement de personnels devant le filet.
Après avoir acquis Eddie Lack des Canucks de Vancouver et cédé Anton Khudobin aux Ducks d'Anaheim plus tôt dans la journée, les Hurricanes ont sélectionné Callum Booth (93e) des Remparts de Québec.
Trois choix plus tard, les Hurricanes ont ajouté un autre québécois dans leur rang, soit Nicolas Roy (96e). Les Flyers de Philadelphie en ont fait de même avec Samuel Dove-Mcfalls (98e).
Les Predators de Nashville ont ensuite appelé Anthony Richard (100e) et Alexandre Carrier (115e) avec leurs paires de choix de quatrième tour.
Par ailleurs, au cumulatif, 30 représentants de la LHJMQ ont entendu leur nom au cours des deux journées de repêchage.
Autres sélections québécoises :
  • Mathieu Joseph (120e - 4e tour) - Lightning de Tampa Bay
  • Carl Neill (144e - 5e tour) - Canucks de Vancouver
  • Jake Massie (156e - 6e tour) - Hurricanes de la Caroline
  • Simon Bourque (177e - 6e tour) - Canadien de Montréal
  • Bokondji Imama (180e - 6e tour) - Lightning de Tampa Bay

Lucas Vejdemo s'amène à Montréal

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Mise à jour le samedi 27 juin 2015 à 12 h 07 HAE
Lukas Vejdemo
Lukas Vejdemo  Photo :  Twitter/LNH

Faute de choix au repêchage, le Canadien a dû attendre jusqu'au 87e rang samedi afin de sélectionner un deuxième joueur. Le Tricolore a nommé Lucas Vejdemo au troisième tour.
Le joueur de centre de 1,88 m (6 pi 2 po) et 88 kg (194 lbs) est d'origine suédoise. Il s'est aligné avec la formation de Djugardens dans le circuit junior de Suède.
Vejdemo a trouvé le fond du filet à 23 occasions et ajouté 25 mentions d'assistance en 34 rencontres. Il a aussi participé à trois matchs dans la Ligue d'élite de Suède, mais n'a pas été en mesure d'enregistrer un point.
Sans grande surprise, le nouveau venu a semblé fort ravi de se joindre au Tricolore.
« Je suis très fier de faire partie du Canadien de Montréal. J'ai entendu dire que c'est une vraie ville de hockey », a affirmé le jeune homme de 19 ans.
« Si vous cherchez une comparaison, Vejdemo est similaire à [Alexander] Wennberg à Columbus. [Il a] beaucoup de caractère, a indiqué Trevor Timmins.
« Il a été voté joueur le plus utile du Championnat junior de Suède, l'an dernier. Il s'est amélioré toute la saison, et sa progression a été majeure. Il est un très bon patineur, solide dans les deux sens et peut créer de l'attaque. Il a une bonne vision et distribue très bien la rondelle. Je m'attends à beaucoup de sa part. »
Vejdemo avait été ignoré au repêchage 2014. Au cours d'une conférence téléphonique, le principal intéressé a attribué sa non-sélection au fait qu'il a dû récupérer d'une blessure qu'il s'était infligée avant le début de la saison.
Le directeur général Marc Bergevin et ses acolytes ont attendu jusqu'au cinquième tour (131e rang) pour remonter sur la tribune. Ils ont choisi Matthew Bradley, des Tigers de Medicine Hat.
Bradley, auteur de 40 points (17-23) en 71 rencontres dans l'Ouest canadien, évolue à la position de centre.
« Durant tout son parcours dans les rangs mineurs, il a présenté de très bonnes statistiques. C'était sa première saison au junior majeur l'an dernier et il s'est bien débrouillé comme joueur recrue, a analysé Timmins.
« Il évoluait majoritairement au sein d'un troisième trio. Il y avait plusieurs vétérans devant lui, mais il a beaucoup de potentiel. Nous aimons son potentiel, son sens du hockey et son coup de patin. »
Le Canadien a par la suite jeté son dévolu sur le défenseur québécois Simon Bourque (177e), un produit de l'Océanic de Rimouski, avant de clore avec la sélection de l'ailier droit Jeremiah Addison (207e).
Bourque et Addison étaient classés aux 76e et 129e échelons parmi les patineurs nord-américains.
« Nous avons repêché des joueurs avec du potentiel. Notre équipe de développement prendra le relai maintenant, dès le camp de perfectionnement en juillet. Le reste dépend de notre personnel pour les aider à se développer et c'est aux joueurs d'apprendre à devenir des professionnels », a conclu Timmins.
La filière québécoise plaît aux Sénateurs
Les Sénateurs d'Ottawa ont ajouté un deuxième Québécois dans leur rang via le repêchage. L'ailier droit des Tigres de Victoriaville Gabriel Gagné (36e) a ainsi rejoint le défenseur Thomas Chabot, choisi en 18e position vendredi.
Douze sélections plus tard, et pour la troisième fois en quatre présences au micro, les dirigeants de la capitale nationale ont pigé dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
Filip Chlapik (48e), un joueur de centre tchèque qui s'aligne avec les Islanders de Charlottetown, est devenu le troisième représentant de son pays à entendre son nom, après Pavel Zacha (6e) et Jakub Zboril (13e).
Christian Wolanin (107e), Filip Ahl (109e), Christian Jaros (139e) et Joel Daccord (199e) ont également été réclamés par les Sénateurs.

Les Bruins actifs: Hamilton aux Flames, Lucic aux Kings

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 26 juin 2015 à 15h41. Modifié par Léandre Drolet à 19h24.
Les Bruins actifs:  Hamilton aux Flames, Lucic aux Kings
Dougie Hamilton/La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Les Bruins de Boston ont échangé le défenseur Dougie Hamilton aux Flames de Calgary vendredi et l'attaquant Milan Lucic aux Kings de Los Angeles.
Entrevue de Bob Hartley
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En retour de Hamilton, Calgary se départit de trois choix de la séance de repêchage 2015 de la LNH. Les Kings ont cédé le 13e choix au total de cette année, le gardien Martin Jones et l'espoir Colin Miller pour le gros attaquant des Bruins.

Hamilton passe aux Flames

Pour obtenir les services du défenseur Dougie Hamilton, les Flames ont cédé aux Bruins leurs 15e, 45e et 52e choix de cette année à la séance de sélection qui aura lieu ce soir.

Selon plusieurs sources, les Bruins s'attendaient à ce que Hamilton reçoive une offre hostile d'autres équipes, lui qui était joueur autonome avec compensation.

Du coup, les Bruins auront deux choix consécutifs au premier tour, eux qui doivent annoncer une première sélection au 14e rang.

Hamilton, 22 ans, a établi des sommets personnels en carrière lors de la dernière saison avec des récoltes de 10 buts et 42 points en 72 matchs. Il est susceptible de devenir joueur autonome avec compensation à compter du 1er juillet.

«On a travaillé très fort sur cette transaction, a confié l'entraîneur-chef des Flames, Bob Hartley, en entrevue avec Martin McGuire en marge de la séance de repêchage de la LNH à Fort Lauderdale. Il y avait certes un prix à payer pour faire l'acquisition du jeune défenseur, mais un défenseur de 6 pi 5 po, 22 ans, qui lance de la droite, qui joue beaucoup de minutes, c'est rare. On veut bâtir par la défensive et le style de Dougie s'apparente vraiment bien au nôtre. C'est un jeune qui se lance en attaque et c'est de la façon dont on veut jouer. On est vraiment content.»

Originaire de Toronto, Hamilton a inscrit 22 buts et 83 points en 178 rencontres du calendrier régulier. Son différentiel plus/moins en carrière est de plus-23.

Les Bruins l'avaient sélectionné au neuvième rang lors du repêchage de 2011.

Selon le journaliste Kevin Paul Dupont du Boston Globe, le clan Hamilton aurait demandé 5,5 M$ par année aux Bruins.

Les Kings payent le gros prix pour Milan Lucic

Le directeur général des Bruins de Boston, Don Sweeney, a échangé l'ailier gauche Milan Lucic aux Kings de Los Angeles en retour du gardien Martin Jones, de l'espoir Colin Miller et du 13e choix au repêchage de cette saison.

Lucic, de Vancouver, a marqué 18 buts et amassé 44 passes en 81 rencontres cette saison.


Milan Lucic/La Presse Canadienne

(Avec La Presse Canadienne)

Bettman en doit une au Canada

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Pierre Couture

Rusé, fin renard, Gary Bettman a encore une fois démontré pourquoi il dirige d’une main de maître la Ligue nationale de hockey (LNH) depuis plus de 20 ans. Gary Bettman doit toutefois une grande partie de son succès aux équipes canadiennes. Et il devra s’en souvenir.
À Las Vegas cette semaine, le grand patron de la LNH a abattu ses cartes avec brio. Ce qui permettra aux propriétaires des 30 équipes existantes d’empocher le magot.
On évoque au moins un milliard de dollars qui entreront dans les coffres de la LNH d’ici deux ans, soit plus de 33 millions $ par propriétaire.
La LNH veut prendre de l’expansion, mais pas à n’importe quel prix, a spécifié Gary Bettman. «Je n’ai pas d’appétit pour une expansion, si le chiffre ne commence pas par un 5», a-t-il prévenu. Il a mis la table au festin.
Pensez-y! C’est beaucoup de fric pour un club d’expansion qui n’a pas joué un seul match sur la glace $, soit un prix plancher fixé à 500 millions $ US.
«Et ça pourrait grimper», signale le professeur spécialisé en marketing du sport à l’UQAM, André Richelieu.
Ce dernier croit que, déjà, un mode de surenchère s’est installé entre les villes de Québec, Seattle, Las Vegas, Toronto et Houston. Ça pourrait donc aller à 550 millions, voire 600 millions $ US.
Pour Québec, avec un dollar canadien à 80 cents US, le prix d’entrée grimpe à plus de 700 millions $ CAD, estime M. Richelieu puisqu’il faudra mettre en place une nouvelle organisation impliquant notamment la création d’un club-école et d’une armée de recruteurs, etc.
Alliances possibles
Ce qui fait dire au professeur spécialisé en marketing de l’Université Laval Frank Pons qu’à ce coût d’entrée, seul un partenariat entre de grands groupes d’investisseurs pourrait assurer la venue à Québec de la LNH. En coulisse, Québecor assure avoir les capacités financières pour supporter seule sa candidature. Ses facilités de crédit lui permettent facilement un emprunt à cet effet.
Or, tout est possible. On l’a vu à Toronto avec un partenariat entre Bell et Rogers (pourtant deux entreprises rivales dans les télécommunications) pour l’acquisition de la maison mère des Maple Leafs.
Dans le cas d’un déménagement d’une franchise vers Québec, les professeurs Richelieu et Pons croient que le prix à payer serait moins exorbitant. Mais encore faut-il qu’une équipe soit disponible.
Il faut dire que les revenus engendrés par les équipes de la LNH sont en nette progression depuis quelques années, notamment du côté des équipes canadiennes.
L’an dernier (saison 2013-2014), 20équipes de la LNH ont engrangé des profits, alors que 10autres ont perdu de l’argent.
Grâce à nos équipes
Or, ce sont surtout les équipes canadiennes qui ont démontré une nette progression de leur valorisation puisque leur rentabilité s’est affichée en forte hausse.
Autrement dit, si le prix d’une franchise de la LNH vaut aujourd’hui au moins 500 millions $ US, c’est surtout grâce au Canada.
Ensemble, les sept équipes canadiennes (Canadiens, Maple Leafs, Sénateurs, Jets, Flames, Oilers et Canucks) ont été plus rentables que les 23 autres équipes américaines réunies, selon le magazine financier Forbes l’an dernier.
Les équipes canadiennes ont ainsi généré des profits totalisant 250 millions $ comparativement à 203 millions pour les 23 équipes américaines.
En moyenne, une équipe canadienne de la LNH engrange une marge de profit net de 25 % sur ses revenus. Aux États-Unis, cette marge bénéficiaire passe à 7 % par équipe.
Chemin faisant, il ne fait pas de doute qu’un investisseur qui décidera d’allonger 500 millions $ US pour une franchise de la LNH a beaucoup plus de chance de rentabiliser son investissement au Canada qu’aux États-Unis.
Avis aux intéressés.

EN BREF

Le coût des franchises explose
Pourquoi une franchise de la LNH qui valait il y a à peine trois ans en moyenne 300 millions $ US vaut maintenant 500 millions $ US? C’est en raison des revenus et surtout des profits générés par la LNH. Au cours des quatre dernières années, la LNH a vu ses profits exploser de 256 %, passant de 127 millions $ US à 453 millions $ US. Un peu moins de la moitié de ces profits sont d’ailleurs générés par seulement trois équipes, soit les Maple Leafs de Toronto, les Rangers de New York et les Canadiens de Montréal.
Les produits dérivés ont la cote
Au Canada, la popularité du hockey et l’engouement des fans ont un impact sur le prix des billets et les revenus générés par la vente de produits dérivés. Dans au moins cinq marchés canadiens, le prix de vente moyen pour un billet de hockey s’élevait à 75 $ US l’an dernier, soit beaucoup plus que le prix moyen d’un billet dans la LNH. Selon la firme Price Waterhouse Cooper, les revenus de billetterie n’ont représenté que 30 % des revenus totaux des équipes de sports professionnels l’an dernier. Les produits dérivés et les droits de télé ont généré 44 % des revenus annuels contre 31 % pour les commandites.
Le huard canadien, le grand inconnu
Selon le Conference Board du Canada, une équipe de la LNH pourrait être rentable à Québec. Mais attention au dollar canadien, prévient-on. Avec des dépenses annuelles de 70 millions $ US pour payer ses joueurs (plafond salarial), une équipe canadienne doit actuellement ajouter 14 millions $ de plus à ses dépenses. Avec un dollar à 60 cents US, les dépenses supplémentaires bondissent de 28 millions $ US. De quoi menacer la rentabilité d’une équipe.

Aucune surprise, les Oilers repêchent McDavid

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le vendredi 26 juin 2015 à 18h29. Modifié par Jean-François Cyr le samedi 27 juin 2015
Aucune surprise, les Oilers repêchent McDavid
Les trois premiers choix du repêchage, Connor McDavid, Jack Eichel et Dylan Strome./AP
(98,5 Sports) - Les Oilers d'Edmonton n'ont causé aucune surprise en sélectionnant le centre Connor McDavid, des Otters d'Erie, au premier rang du repêchage 2015 de la LNH. McDavid est considéré par plusieurs comme la prochaine grande vedette de la LNH au cours des prochaines saisons.
«C'est incroyable, a déclaré McDavid. C'est tellement un sentiment irréel. C'est difficile de trouver les mots pour décrire ce que ça représente pour moi. Les Oilers ont tellement une riche histoire.»

Il représente maintenant leur avenir.

Lorsque son nom a résonné, McDavid a enlacé les membres de sa famille avant de se rendre au podium en serrant quelques mains. Il a ensuite enfilé l'uniforme orange et bleu, qui arborait déjà son numéro 97, pendant que la foule applaudissait à tout rompre.

«Nous sommes chanceux de l'avoir», a dit le directeur général de l'équipe, Peter Chiarelli.

McDavid, originaire de Newmarket, en Ontario, a fait ses débuts avec les Otters de la Ligue de l'Ontario à l'âge de 15 ans puisqu'il a obtenu le statut de joueur exceptionnel.

En 166 matchs chez les juniors, la jeune sensation a totalisé 285 points, dont 97 buts.

Il a aussi aidé la formation canadienne à mettre la main sur la médaille d'or au Championnat mondial junior en amassant 11 points, dont trois buts, en sept matchs.

Au deuxième échelon, les Sabres de Buffalo ont jeté leur dévolu sur l'attaquant Jack Eichel, de l'Université de Boston. En 38 rencontres dans la NCAA, le joueur de centre a récolté 24 buts et 43 mentions d'assistance.

«Je crois que Buffalo s'en va dans la bonne direction, en tant qu'équipe et en tant que ville, a déclaré Eichel. Il y a beaucoup de positif et je veux faire partie du casse-tête. Buffalo veut du succès et c'est ce qui va se produire.»

Avec le 26e choix, le Canadien de Montréal a sélectionné Noah Juulsen, un défenseur de six pieds un pouce et 174 livres, qui évolue avec les Silvertips d'Everett dans la Ligue de l'Ouest.

Les Sharks de San Jose ont sélectionné le premier joueur issu de la Ligue de hockey junior majeur du Québec en mettant la main sur le Suisse Timo Meier au neuvième rang.

Au total, cinq joueurs du circuit Courteau ont été choisis au cours de la première ronde, dont les Québécois Thomas Chabot (Sénateurs d'Ottawa) et Anthony Beauvillier (Islanders de New York).
Première ronde

1. Edmonton

Connor McDavid. Centre, Erie (Ontario), 6 pi 1 po, 195 lb. Perçu comme le meilleur espoir depuis Sidney Crosby en 2005. Il a été choisi le joueur par excellence du hockey junior au Canada. Il a terminé au troisième rang des pointeurs de la Ligue de hockey de l’Ontario (LHO) avec 120 points (44 buts, 76 assistances) en 47 matchs. Il a terminé au premier rang des pointeurs dans les séries éliminatoires avec 49 points, dont 21 buts en 20 matchs. Il est considéré comme un joueur de concession.

2. Buffalo

Jack Eichel. Centre, Université de Boston, 6 pi 2 po, 196 lb. Son total de 71 points est le plus élevé pour un joueur de première année depuis que Paul Kariya en avait obtenu 100 avec l’Université du Maine en 1992-93. Il est devenu le premier joueur de première année depuis Kariya à remporter le trophée Hobey Baker remis au joueur par excellence du circuit universitaire. Il a mené la NCAA avec 45 aides, un différentiel de plus-51. Eichel était le capitaine de l’équipe américaine au Championnat mondial de hockey junior. Il a terminé parmi les 10 premiers dans sept catégories, plus que tout autre joueur, à la séance d'évalutation (Combine) de la LNH. Tout comme McDavid, il est perçu comme un joueur de concession.

3. Arizona

Dylan Strome. Centre, Erie (Ontario), 6 pi 3 po, 185 lb. Il a terminé au premier rang de la LHO avec 129 points, dont 89 aides, en 68 matchs, après avoir été utilisé au centre du deuxième trio ou à l’aile au côté de McDavid. Il a inscrit 14 buts et a récolté 29 points en 20 rencontres pendant l’absence de McDavid qui s’est fracturé une main. Dans les séries éliminatoires, Il a totalisé 10 buts et 22 points en 20 matchs. Son frère Ryan joue avec les Islanders de New York. Fabricant de jeux.

4. Toronto

Mitchell Marner. Centre, London (Ontario), 5 pi 11 po, 160 lb. Il a terminé au deuxième rang des pointeurs de la LHO 126 points, (44 buts, 82 assistances en 63 matchs. Son jeu est souvent comparé à celui de Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago. Joueur offensif.

5. Caroline

Noah Hanifin. Défenseur, Boston College, 6 pi 3 po, 203 lb. Selon la plupart des recruteurs, il est le meilleur défenseur disponible cette année. Excellent en zone défensive, il peut lancer l’attaque. Exceptionnel patineur, bon passeur, rarement pris hors position. Le défenseur gaucher a marqué cinq buts et a totalisé 23 points en 37 matchs à sa première saison à Boston. Il a été un coéquipier d’Eichel avec l’équipe américaine au Championnat junior mondial.

6. New Jersey

Pavel Zacha. Centre, Sarnia (Ontario), 6 pi 3 po, 210 lb. Le joueur originaire de la République tchèque est fort, protège bien la rondelle, est intelligent et crée des occasions de marquer pour ses coéquipiers. Il a marqué 16 buts et a totalisé 34 points en 37 matchs. Il contrôle bien la rondelle, a une bonne éthique de travail et un bon tir. Attaquant de puissance.

7. Philadelphie

Ivan Provorov. Défenseur, Brandon (Ouest), 6 pi, 201 lb. Le défenseur russe est robuste et joue bien dans les deux zones. Il a accumulé 61 points (15 buts, 46 assistances) en 60 matchs à sa première saison à Brandon.

8. Columbus

Zachary Werenski. Défenseur, Université du Michigan (BIG10), 6 pi 2 po, 214 lb.Le défenseur gaucher, qui était le plus jeune joueur de la NCAA en 2014-15, se distingue tant en territoire défensif qu’offensif. Il a une grande confiance en ses moyens, lit bien le jeu, a un bon tir. Il a totalisé 25 points (neuf buts, 16 aides).

9. San Jose

Timo Meier, AD, Halifax (LHJMQ), 6 pi 1 po, 209 lb. Il peut jouer au centre ou à l’aile droite. Il joue bien avec ou sans la rondelle. Il a mené les Mooseheads avec 44 buts, dont 23 en avantage numérique, et a amassé 90 points en 61 matchs. Il a totalisé 10 buts et 21 points en 14 rencontres dans les séries. Il a joué au sein de l’équipe nationale de Suisse au Championnat mondial junior avec l’attaquant Kevin Fiala, des Predators de Nashville et Nikolaj Ehlers, l’espoir des Jets de Winnipeg. Meier excelle dans toutes les situations. Attaquant bon dans les deux sens de la patinoire. Il est le premier joueur de la LHJMQ à être choisi.

10. Colorado

Mikko Rantanen. AD, Turku TPS (Finlande), 6 pi 4 po, 211 lb. Rantanen a été utilisé en moyenne 16:14 par match et évoluait au sein d’un trio régulier tout en participant à l’avantage numérique de la formation de TPS de la Ligue élite de son pays. Il a marqué neuf buts et a récolté 19 aides en 56 matchs, lui qui en était à sa troisième saison avec la formation après avoir disputé 15 matchs (deux buts, une aide) en 2012-2013 et 37 rencontres (cinq buts, quatre assistances) en 2013-14. Le Turku ne s’est pas qualifié pour les séries éliminatoires et Rantanen s’est joint à la formation junior. Cette dernière tirait de l’arrière 0-2 dans la série trois-de-cinq. Elle est non seulement revenue de l’arrière pour remporter la série demi-finale, mais elle a également remporté le titre. Et selon le directeur du recrutement de la LNH en Europe, Goran Stubb, c’est grâce à Rantanen. Il a marqué six buts et a récolté 14 points en sept matchs éliminatoires avec la formation junior. Au championnat mondial junior, il a inscrit quatre buts avec la formation finlandaise, la moitié de la production de l’équipe. Attaquant de puissance. 

11. Floride

Lawson Crouse. AG, Kingston (Ontario), 6 pi 4 po, 215 lb. Un joueur intimidant, Crouse a marqué 29 buts et a totalisé 51 points en 56 matchs. Il possède un très puissant tir. Un vrai attaquant de puissance.

12. Dallas

Denis Gurianov, AD, Togliatti 2 (Russie), 6 pi 2 po, 183 lb. Il a marqué 15 buts et a récolté 25 points en 23 matchs. Le gros attaquant est un bon patineur avec un très bon tir qui se sert bien de son physique.

13. Boston de LA

Jakub Zboril. Défenseur, Saint-Jean (LHJMQ), 6 pi 1 po, 184 lb. Le Tchèque a marqué 13 buts et a totalisé 33 points en 44 matchs. Zboril est un bon défenseur robuste, possède un bon tir, une bonne mobilité et joue bien dans les deux zones. Deuxième joueur de la LHJMQ à être repêché.

14. Boston

Jake DeBrusk. AG, Swift Current (Ouest), 5 pi 11 po, 171lb. Le fils de l’ancien dur à cuire, Louie DeBrusk a dominé les Broncos avec 42 buts et 81 points en 72 matchs, tout en accumulant 40 minutes de pénalité, la saison dernière. Son éthique de travail est sa grande qualité, mais il peut aussi marquer des buts, lui qui n’a pas peur de se planter devant le filet. Joue dans les deux sens de la patinoire.

15. Boston de Cal

Zachary Senyshyn, AD, Sault Ste Marie (Ontario) 6 pi 1 po 192 lb. Bon coup de patin.

16. NY Islanders de Edmonton

Mathew Barzal. Centre, Seattle (Ouest), 5 pi 11 po, 175 lb. Cet attaquant droitier a amassé 45 assistances et 57 points en 44 matchs, lui qui raté presque trois mois en raison d’une fracture à la rotule. En deux saisons avec les Thunderbirds, Barzal a récolté 85 aides et 111 points en 103 matchs. Bon manieur de rondelle et solide dans les deux sens de la patinoire. Fabricant de jeux.

17. Winnipeg

Kyle Connor. AG, Youngstown (USHL), 6 pi 1 po, 177 lb. L’attaquant a été recruté par l’Université du Michigan, lui qui a été nommé le joueur de l’année et l’attaquant de l’année de la USHL après avoir dominé la ligue avec 80 points (34 buts, 46 assistances) en matchs. Pendant son séjour dans la USHL, il a totalisé 82 buts et 195 points en 174 matchs. Attaquant offensif.

18. Ottawa

Thomas Chabot. Défenseur, Saint-Jean (LHJMQ), 6 pi 1 po, 180 lb. Celui qui tire de la gauche a mené les Sea Dogs au chapitre des points chez les défenseurs avec 41 points (12 buts, 29 assistances) en 66 matchs à sa deuxième saison avec l’équipe. Habile et très mobile. Premier Québécois repêché.

19. Detroit

Evgeny Svechnikov. AG, Cap-Breton (LHJMQ), 6 pi 2 po, 199 lb. Le Russe a terminé au deuxième rang de la LHJMQ au chapitre des points parmi les recrues avec 78 points en 55 matchs. Il est physique, ne recule pas, est agressif en échec avant et complète ses mises en échec. Il est un joueur complet pour un jeune qui en était à sa première saison. Attaquant de puissance. Quatrième joueur de la LHJMQ choisit.

20. Minnesota

Joel Ericsson Ek. Centre, Farjestad (Suède), 6 pi 2 po, 180 lb. Cet attaquant gaucher a commencé la saison avec la formation junior de Farjestad avant de joindre l’équipe de la même ville dans la Ligue élite de la Suède, avec laquelle il a marqué quatre buts et a totalisé six points en 34 rencontres. Très compétitif, mobile et fiable en défense. Bonne vision, bon tir.

21. Ottawa de Buf

Colin White, C, Équipe nationale américaine, 6 pi, 183 lb. Joue bien dans les deux sens de la patinoire.

22. Washington

Ilya Samsonov, G, Magnitogorsk 2 (Russie), 6 pi 3 po, 200 lb. A joué 18 matchs dans la Ligue junior russe et a conservé une moyenne de 2,66 et un pourcentage d’efficacité de 91,8 pour cent. Il a aussi joué dans la KHL avec Mettalurg Magnitogorsk. Imposant, il couvre beaucoup d’espace et il est constant dans ses performances. Bonne mitaine, calme. Il a signé un contrat avec la formation de Magnitogorsk jusqu’à la fin de la saison 2016-17.

23. Vancouver

Brock Boeser, AD, Waterloo (USHL), 6 pi, 191 lb. Il a terminé à égalité au premier rang de la Ligue USHL avec 35 buts et a totalisé 68 points en 57 matchs. Nommé recrue de l’année, il jouera avec l’équipe de l’Université du Dakota du Nord, la saison prochaine.

24. Philadelphie de Toronto

Travis Konecny. Centre, Ottawa (Ontario), 5 pi 10 po, 175 lb. Cet attaquant droitier peut jouer au centre ou à l’aile droite. Recrue de la ligue en 2013-2014, il a terminé la dernière saison avec 29 buts et 68 points en 60 matchs. Bon joueur dans les deux sens de la patinoire.

25. Winnipeg de Buf

Jack Roslovic, C, Équipe américaine des moins de 18 ans. 6 pi 1 po, 182 lb.

26. Montréal

Noah Juulsen. Défenseur, Everett (Ouest), 6 pi 1 po, 174 lb. Défenseur droitier a marqué neuf buts et a récolté 52 points en 68 matchs.

27. Anaheim

Jacob Larsson. Défenseur, Frolunda Jr. (Ligue suédoise junior), 6 pi 2 po, 191 lb. Il a marqué huit buts et a récolté 11 aides en 30 matchs avec son équipe junior, avant d’inscrire un but et de récolter deux assistances en 20 matchs avec la formation de Frolunda de la Ligue élite de la Suède. Le défenseur gaucher est un bon patineur qui lit bien le jeu.

28. NY Islanders de Tampa Bay

Anthony Beauvillier. AG, Shawinigan (LHJMQ), 5 pi 10 po, 173 lb. Joueur d’énergie qui joue avec beaucoup d’émotions. Il a terminé au huitième rang des pointeurs de la ligue avec 94 points, dont 42 buts. Il a totalisé 337 tirs et a remporté 58, 7 pour cent de ses mises en jeu. Attaquant offensif. Deuxième Québécois à être sélectionné.

29. Columbus de Toronto de Philadelphie

Gabriel Carlsson. Défenseur, Linkoping Jr. (Suède), 6 pi 4 po, 183 lb. Défenseur gaucher fiable qui utilise bien son physique, sa force et sa grande portée. Il a accumulé sept points en 39 matchs.

30. Arizona de Chicago

Nicholas Merkley. AD, Kelowna (Ouest), 5 pi 10 po, 191 lb. Il a mené les Rockets et a terminé au sixième rang des pointeurs de la ligue avec 90 points, dont 70 aides, en 72 matchs. Il a terminé les séries au troisième rang des pointeurs avec 27 points (cinq buts, 22 assistances) dans les séries. Merkley a aussi ajouté trois buts et points en cinq matchs dans le tournoi de la coupe Memorial. Bon dans les deux sens de la patinoire.


(Avec la collaboration de nhl.com et La Presse Canadienne)

Martin Brodeur est comblé et occupé dans ses nouvelles fonctions

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Martin Brodeur
Martin Brodeur (Source d'image: Getty )

Éric Leblanc
SUNRISE – Martin Brodeur a rarement perdu le sourire dans la vie et ce n’est certainement pas dans le cadre de ses nouvelles fonctions, comme assistant au directeur général des Blues de St Louis, que ça se produira.

À 43 ans, Brodeur ne s’est pas accordé beaucoup de temps pour réfléchir à son avenir après avoir accroché ses jambières avec lesquelles il a cumulé 691 victoires en saison régulière. En effet, le Québécois a accepté de relever un nouveau défi dans l’organisation du Missouri sans tarder.

La mode d’impliquer des anciens joueurs de caractère dans les hautes sphères des organisations de la LNH continue de faire sa marque et Brodeur a emprunté cette voie.
Après les Marc Bergevin, Joe Sakic, Rob Blake, Steve Yzerman, Ron Francis et Brendan Shanahan notamment, Brodeur a fait le saut de la patinoire aux bureaux et il se dit emballé par l’expérience.

« J’aime vraiment ça et ça me tient passablement occupé. Si je prends l’exemple du repêchage, on a eu de nombreuses réunions pour se préparer. Disons que je ne suis pas payé à l’heure », a blagué Brodeur pour expliquer le temps investi dans ses fonctions.

Toujours aussi facile d’approche, Brodeur a discuté pendant quelques minutes avec les journalistes de sa province natale qui s’intéressaient à sa deuxième carrière. Celui qui avait été judicieusement sélectionné au 20e rang par les Devils en 1990 a adoré contribuer à la préparation des Blues en vue du repêchage de 2015.

D’ailleurs, il a constaté à quel point cet événement est devenu un moment déterminant pour les organisations qui cherchent à combler des besoins autant via la relève que par des transactions.

« C’est rendu vraiment intéressant pendant les jours qui mènent au repêchage. J’ai vécu la date limite des transactions et je peux dire que c’est aussi actif par rapport aux téléphones entre les directeurs généraux. C’est encore plus facile de conclure des échanges parce que tu sais les choix que tu peux céder et comment les joueurs sont classés », a expliqué le sympathique jeune retraité de la vie d’athlète.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne parlait pas à travers son chapeau pendant la discussion tenue avec le lancement de la première ronde. Durant les heures suivantes, plusieurs équipes ont continué de procéder à des transactions. Au bilan de la journée, certains directeurs généraux sont passés à l’action avec des gestes significatifs alors que Milan Lucic, Dougie Hamilton, Ryan O’Reilly et Robin Lehner ont changé d’adresse.

Selon Brodeur, dans le contexte économique de la LNH, de tels sacrifices sont devenus inévitables.

« C’est rendu la réalité, ça va arriver plus souvent. Avec le plafond salarial, tu dois prendre des décisions difficiles et te positionner pour l’avenir », a prétexté celui apprend les rudiments du métier auprès de Doug Armstrong.
 
Même s’il est présent à la table des Blues et qu’il a participé au processus de préparation, Brodeur ne s’immiscera pas dans les décisions des recruteurs des Blues.

« C’est plus la journée de nos dépisteurs. De mon côté, je pourrais être consulté sur des transactions avec des joueurs établis dans la LNH », a-t-il convenu.

Toutefois, professionnel comme il l’est, Brodeur s’est assuré d’examiner certains gardiens qui pourraient intéresser sa formation. Si la situation se présentait, il serait un atout de taille pour offrir son avis.

« Oui, j’ai fait mes devoirs sur les gardiens, on en a regardé quelques-uns », a témoigné Brodeur qui a même assisté à quelques rencontres avec des espoirs de la cuvée 2015.

En terminant, le gardien qui a soulevé la coupe Stanley à trois occasions en plus d’être le récipiendaire d’une collection de trophées individuels s’est dit favorable à une expansion.

« C’est une bonne chose. Ça va coûter plus cher qu’avant pour obtenir une équipe, mais les nouvelles organisations vont profiter de meilleures conditions pour se bâtir une formation pour les aider à rejoindre les autres plus rapidement », a conclu Brodeur dont le discours sonnait comme si l’arrivée de nouvelles équipes ne faisait aucun doute. 

Noah Juulsen, le choix de première ronde du Canadien

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défenseur Noah Juulsen

SUNRISE – En racontant une anecdote, Marc Bergevin a résumé l’état d’esprit au sein de son équipe à la suite de la sélection du défenseur Noah Juulsen au 26e rang de la première ronde du repêchage 2015.
Cherchant la meilleure façon de résumer la satisfaction d’avoir mis la main sur ce projet de 18 ans de six pieds deux pouces et 174 livres, Bergevin a trouvé un autre moyen de faire rire l’audience avec cette déclaration.
« La meilleure chose que je peux vous dire, c’est que notre dépisteur qui l’a vu jouer le plus souvent m’a mentionné qu’il allait dormir comme un bébé parce qu’on venait de choisir Juulsen, un joueur qu’il est confiant de voir dans notre équipe prochainement », a confié l’homme au style flamboyant.
Depuis son entrée en poste à la direction du Canadien, Bergevin et ses spécialistes du repêchage avaient jeté leur dévolu sur trois attaquants avec leurs choix de première ronde en Alex Galchenyuk, Michael McCarron et Nikita Scherbak.
Le DG du Tricolore ressentait donc le besoin d’ajouter de la profondeur en défense et il avait insisté sur cet objectif depuis quelques mois auprès de Trevor Timmins et ses recruteurs.
« Les défenseurs sont très importants dans le hockey d’aujourd’hui et on était très fier qu’il soit encore disponible au 26e rang », a convenu Bergevin qui était entouré sur la scène de Michel Therrien, Geoff Molson, les deux dépisteurs de l'ouest canadien (Alvin Backus et Elmer Benning) ainsi que Timmins et son fils pour accueillir Juulsen.
Répertorié au 22e rang des patineurs de l’Amérique du Nord par la Centrale de recrutement de la LNH, Juulsen était comblé d’avoir entendu son nom résonner à ce moment dans le domicile des Panthers.
« C’est incroyable comme sensation, je n’oublierai jamais le fait que j’ai choisi en première ronde. C’est un peu une surprise », a avoué celui qui était accompagné de ses parents, ses deux frères, sa sœur ainsi que sa copine.
Ce travail en amont du Canadien a mené à la sélection de ce défenseur droitier des Silvertips d’Everett. Les amateurs les plus aguerris auront remarqué qu’il s’agit de la formation de Nikita Scherbak. Bergevin n’a pas caché que Juulsen a bénéficié du suivi accordé à Scherbak par son club.
« Martin Lapointe et Rob Ramage exercent le rôle de développer nos jeunes et ils ont vu Juulsen évoluer. Ce n’est pas leur première fonction, mais ça nous donnait des opinions de plus pour l’évaluer », a-t-il décrit.  
En tant que bon ami de Scherbak, Juulsen était conscient de la situation et il a su en profiter.  
« Je pense que ceci a grandement aidé, mais on me disait que plusieurs autres personnes me surveillaient aussi », a insisté l’athlète posé et certainement moins volubile que Scherbak.  
En début de saison, le nouveau membre du Tricolore était davantage perçu comme un espoir de deuxième ou troisième ronde, mais il a connu une progression convaincante notamment au plan offensif (9 buts, 43 aides) sous les ordres d’un entraîneur qui a fait ses preuves.
« Kevin Constantine est un ancien entraîneur de la LNH, il a un bon système en place avec son équipe », a relaté le directeur général pour expliquer l’assurance défensive de son nouveau protégé.
Tout de même, Bergevin et ses acolytes présents à la table de l’équipe au BB&T Center de Sunrise ont évalué les options jusqu’à la dernière minute pour procéder à une transaction. Le Canadien n’aurait pas détesté reculer de quelques échelons pour ajouter un choix supplémentaire à sa mince banque de cinq.
Quelques discussions ont atteint un certain niveau de prospection, mais rien ne s’est concrétisé. Voilà pourquoi le Canadien a prononcé le nom de ce joueur aux origines danoises au 26e échelon avec une grande confiance. D’après les dires de Bergevin, aucune hésitation n’était perceptible à la table alors que Juulsen représentait le choix désiré.
« C’était lui qu’on voulait. Des équipes sont venues me voir après notre choix pour me dire que nous avons opté pour un très bon joueur », a témoigné le gestionnaire montréalais.  
Au fil des derniers jours, Bergevin avait volontairement préparé un peu le terrain lors de ses points de presse. Il avait mentionné à quelques occasions que sa tendance vers les défenseurs ne voulait pas dire qu’il voulait bâtir une équipe défensive. Selon lui, des défenseurs de qualité sont essentiels dans le hockey d’aujourd’hui pour orchestrer les attaques.
D’ailleurs, Bergevin a reçu comme rapport de ses grands voyageurs que Juulsen cadre à merveille avec le prototype des défenseurs recherchés en 2015. Grâce à son patinage fluide et sa vision, il pourrait se comparer à un mélange de Kevin Bieksa et Jeff Petry.
L’intérêt du Canadien envers Juulsen était tel que Bergevin l’avait rencontré vendredi matin pour le questionner sur quelques aspects.
Maintenant, la suite reposera dans la progression de cet athlète qui ne semble pas très nerveux au premier contact. Généralement, les défenseurs nécessitent plus de temps pour arriver au sommet de leur art.
« La progression varie selon tous les joueurs. C’est un bon patineur, avec beaucoup de caractère et un grand sens de la compétition. Je crois que ces joueurs trouvent un moyen de connaître du succès », a exprimé Bergevin.

Le travail du Canadien et des 29 autres équipes se poursuivra samedi dès 10h. Pour le moment, Montréal ne possède pas de tour de parole en deuxième et quatrième ronde.
Par ailleurs, Bergevin a profité de son premier droit de parole pour remercier Dale Tallon, son homologue des Panthers, qui lui avait ouvert les portes de ce milieu quand il occupait ce poste avec les Blackhawks de Chicago.
« C’était important pour moi de le faire puisqu’on était devant ses partisans. Je crois vraiment que je ne serais pas ici sans lui. Ça prend toujours quelqu’un pour te donner ta première chance. J’espère qu’il a apprécié parce que ça venait du cœur », a conclu avec reconnaissance.

Eugenie Bouchard affrontera Ying-Ying Duan au premier tour à Wimbledon

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Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard (Source d'image: PC )

Finaliste 2014 et révélation 2013, la Canadienne Eugenie Bouchard éprouve des difficultés ces derniers mois et fera face d'entrée à Ying-Ying Duan, une chinoise classée 117e mondiale qu'elle n'a jamais affronté jusqu'à présent, au premier tour du tournoi de Wimbledon.
L’athlète de 21 ans pourrait rencontrer l’Américaine Madison Keys au troisième tour et elle pourrait théoriquement se tester face à Ekaterina Makarova (no 8) en huitièmes de finale, si elle parvient à se hisser jusque-là.
Bouchard, qui a dû se retirer de son match de troisième tour cette semaine à Eastbourne, avait connu un tournoi de rêve l’an dernier en se faufilant jusqu’en finale avant de plier l’échine devant la Tchèque Petra Kvitova. Mais ce n’est pas le seul succès que la Canadienne a connu sur les terrains du All England Club. En effet, elle avait été couronnée championne chez les juniors en 2012.
Bouchard devrait faire son entrée en scène mardi.
La no 1 mondiale américaine et favorite Serena Williams pourrait retrouver la Russe Maria Sharapova en demi-finales, l'autre demie devant théoriquement opposer la tenante tchèque Petra Kvitova à la Roumaine Simona Halep.
Auparavant, il pourrait y avoir en 8es de finale un duel 100 % Williams entre l'aînée Venus et la cadette Serena, opposée à la Russe Margarita Gasparyan au premier tour. À elles deux, les soeurs Williams ont remporté 10 titres à Wimbledon, 5 chacune.
Les projections sur les quarts de finale donnent les rencontres suivantes : S. Williams-Ivanovic, Sharapova-Safarova, Wozniacki-Halep et Makarova-Kvitova.