mardi 15 novembre 2016

Canadien-Sénateurs en plein air en décembre 2017?

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Geoff Molson
Geoff Molson (Source d'image:Vincent Éthier)
Alain Sanscartier

Le dossier du match en plein air 2017 soulève la controverse. Lors d’un point de presse tenu lundi, le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, a soulevé la possibilité de choisir un autre endroit que la capitale nationale pour fêter le 100e anniversaire du meilleur circuit d’hockey au monde. Cette situation nous porte à croire qu’au-delà du jeu des négociations, lentement mais surement, le temps risque de manquer aux gens d’Ottawa.
Sans être devin, dans mon fort intérieur, je persiste tout de même à croire que le gros bon sens aura le dessus au final de ces négociations en vue d’un potentiel match en plein air en décembre 2017.

Une rencontre, si elle se réalise, devrait être disputée le 19 décembre 2017 à la Place TD d’Ottawa dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada et du 100e anniversaire de la Ligue nationale. Un match qui risque fortement d’opposer le Canadien de Montréal aux Sénateurs d’Ottawa.
L’organisation est possiblement déçue de la réponse négative des instances fédérales dans la possibilité de tenir ce projet d’envergure directement sur la colline parlementaire, ce qui représentait aux yeux de plusieurs un défi colossal en raison de la complexité au plan logistique entourant ce type d’événement.
Après ce refus de la semaine dernière, il serait de mise de passer à un autre appel et répondre favorablement à l’appel du Maire de la capitale nationale, M. Jim Watson, qui a su exercé son rôle de leader dans la recherche d’une piste de solution. Il semble en faire un dossier prioritaire pour sa ville, lui qui a su clairement clarifier sa motivation au cours des derniers jours, en insistant sur l’importance d’en venir à une entente.
Il faut appliquer le principe du « Make it happen ». Le groupe OSEG (Ottawa Sports and Entertainment Group) exploitant de la Place TD et la ville pourraient facilement en faire quelque chose de réalisable, si chacun démontre l’ouverture du compromis devant cette opportunité qui risque de ne pas revoir le jour de sitôt.
Des compromis envers une ville qui au risque de me répéter donne l’impression qu’elle a été une bonne terre d’accueil à ce jour pour le sport professionnel de la région.
Comprenant bien l’aspect « business » de cette négociation entre les différentes parties, l’opportunité de tenir cet évènement unique, ici même dans la capitale nationale devrait trouver le juste milieu entre la rentabilité potentielle de l’exercice et le respect envers la base des plus fidèles supporteurs depuis les 25 dernières années d’un des plus petits marchés canadiens de la Ligue nationale de hockey.

Sans trop vouloir mélanger le chou et la chèvre, alors que les Sénateurs sont présentement engagés dans un projet de grande envergure que celui du « Rendez-vous Le Breton », il faut dire que la négociation actuelle représente une belle occasion de renforcir davantage le mot « partenariat » entre les gens impliqués dans le processus actuel.
À suivre!

Therrien et Burns : certaines similitudes!
Pat Burns
Pat Burns (Source: Getty)
Stricts, exigeants et rigoureux à leur façon, Pat Burns et Michel Therrien ont plusieurs ressemblances. En effet, certaines similitudes semblent se dresser entre le défunt Burns, récipiendaire du Jack Adams à trois reprises et gagnant de la Coupe Stanley en 2003 avec les Devils du New Jersey, et Therrien, l’actuel entraîneur-chef du Canadien.
Au-delà de leur parcours respectif, parfumés de hauts et de bas et de certaines embûches du passé face à certains congédiements questionnables, ont retrouvent plusieurs similitudes entre les deux hommes. Leur grande capacité à s’adapter rapidement en cours de match en ce qui a trait à leurs effectifs et apporter les ajustements nécessaires face à l’adversaire, a toujours fait partie de l’une de leurs grandes qualités comme hommes de hockey derrière le banc.

Deux hommes de hockey qui ont su renforcer la théorie qui veut que les bons gardiens font les bonnes équipes, mais aussi les bons entraîneurs. Il s’agit de deux entraîneurs qui en raison de cette dominante, à une position si importante, ont tout simplement mis davantage l’accent sur le jeu défensif et le jeu sans la rondelle.
Sévèrement critiqué suite au constat d’échec de la saison précédente, Therrien a le dos large, aussi large que dans la défaite de 10-0 face aux Blue Jackets de Columbus, ces mêmes Blue Jacket qui ont pulvérisé les Blues de Saint-Louis par la marque de 8-4 samedi soir dernier.
En protégeant ses propres joueurs sur la place publique dans ses commentaires d’après-match, suite à cette défaite embarrassante, là ou plusieurs ont semblé abandonner en cours de route, Therrien a encore une fois démontré qu’il a changé au fil du temps.
Avec une approche beaucoup plus modérée envers les athlètes d’aujourd’hui, Therrien démontre que le mot « adaptation » prend maintenant tout son sens dans la façon de gérer cette nouvelle génération de hockeyeurs d’aujourd’hui, là où le doigté est souvent de mise.
Sans rien enlever à l’architecte derrière cette formation, Marc Bergevin, et des accomplissements répétés du gardien Carey Price, l’entraîneur-chef du Canadien, sans être à la recherche de la reconnaissance, mérite tout de même qu’on lui attribue une partie des succès actuels de la Sainte Flanelle. Son équipe a réussi en un court espace-temps à retrouver un plaisir qui avait disparu depuis les déboires de l’an dernier.
Michel Therrien, homme de hockey d’expérience, au statut précaire en lever de rideau, a dû transporter une chaleur énorme sur ses épaules dans l’entre-saison. Bergevin doit certainement avoir un petit sourire en coin présentement, lui qui a fait preuve de patience et a décidé de prôner la stabilité au poste d’entraîneur-chef. On peut dire qu’il est difficile de trouver du négatif chez le Canadien par les temps qui courent.
Le monstre à trois têtes
Une décision est de plus en plus imminente dans l’environnement immédiat des Sénateurs d’Ottawa à la position de gardien de but. Avec le retour d’Andrew Hammond, incommodé par une blessure au bas du corps (aine) et l’arrivée de Mike Condon et ses performances remarquables des derniers matchs posent actuellement un heureux problème aux dirigeants de la formation ottavienne.
Craig Anderson
Craig Anderson (Source: PC)
Le directeur général, Pierre Dorion, semble présentement pencher vers le statu quo en raison de la précarité dans le dossier de Craig Anderson, à des fins personnelles.

Pas nécessairement friand à l’idée d’être cédé à la formation de la ligue américaine pour fin de reconditionnement, Hammond, par la force des choses, se retrouve actuellement dans une situation précaire quant à son avenir avec le grand club.
Pendant que l’offensive se cherche, avec une faible production depuis le début de la saison et le contexte fragilisé entourant sa situation personnelle et celle de son environnement immédiat, que dire des performances d’Anderson dans son rôle de gardien de but numéro 1 chez les Sénateurs? Il présente une moyenne de de buts alloués de 2,15, un pourcentage d’efficacité de, 934, avec deux jeux blancs à sa fiche en 11 départs cette saison.
Sans être à la recherche des projecteurs, le retour de Pierre Groulx à titre de responsable des gardiens de but chez les Sénateurs, puisqu’il a déjà travaillé aux côtés du vétéran Anderson chez les Panthers de la Floride, mérite d’être souligné. Rappelons également que Groux a déjà été associé au club de hockey Canadien dans les mêmes fonctions.
Une complicité et une approche qui semblent intimement liées aux traits de personnalité du vétéran Anderson, qui depuis l’annonce de la maladie de sa conjointe démontre une constance au niveau de la qualité de son jeu et un professionnalisme exemplaire à travers cette adversité.

Les Sénateurs rendent visite aux Flyers (RDS2, 19 h)

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Erik Karlsson
Erik Karlsson (Source d'image:Getty)

Les Sénateurs d’Ottawa sont en visite à Philadelphie, ce soir, et ce sera peut-être l’occasion de relancer leur attaque.
Cette rencontre vous sera présentée sur les ondes de RDS2 dès 19 h.
La troupe de Guy Boucher est actuellement au 27e rang de la LNH pour les buts marqués avec une moyenne de 2,20 filets par match. Mais les Flyers sont au dernier échelon du circuit Bettman pour les buts accordés avec une moyenne de 3,63 buts par partie.

Malgré leur attaque anémique, les Sens s’en tirent très bien avec une fiche de 9-5-1. Ils ont récolté au moins un point à leurs trois derniers matchs (2-0-1). À leur dernière sortie, les représentants de la capitale canadienne se sont inclinés en prolongation par la marque de 2-1 face au Wild du Minnesota.
Craig Anderson sera le gardien partant des Sénateurs. Il montre une fiche de 7-3-1 avec une moyenne de buts accordés de 2,15 avec un taux d’efficacité de ,934 depuis le début de la saison.
Le défenseur Marc Methot, qui n’a pas terminé la partie de dimanche, s’est entraîné lundi et devrait être en uniforme pour la troupe ottavienne.
En plus d’éprouver des problèmes en défensives, les Flyers devront aussi se débrouiller sans les services du gardien Michal Neuvirth qui ratera plusieurs semaines d’activités en raison d’une blessure au bas du corps.
Pour pallier la perte du gardien tchèque, l’état-major des Flyers a rappelé Anthony Stolarz qui a connu un bon début de saison dans la Ligue américaine. Steve Mason devrait tout de même obtenir le départ.

Malade, l'attaquant Alexander Radulov devra s'absenter mardi face aux Panthers

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Un absent de taille à l'entraînement

MARDI, 15 NOV. 2016. 10:49 (MISE À JOUR : MARDI, 15 NOV. 2016. 11:57)

C'est sans Alexander Radulov que le Canadien  tentera de demeurer invaincu à domicile en accueillant les Panthers de la Floride, mardi soir.
Le Russe est incommodé par un virus et est demeuré à la maison.
Le Tricolore tentera face aux hommes de Gerard Gallant de récolter une 11e victoire en autant de rencontres sur la patinoire du Centre Bell.
Les Blackhawks de Chicago de l'édition 1963-64 forment la dernière équipe à avoir obtenu 11 gains d'affilée à domicile pour débuter la saison
« Radulov est malade. Il ne pourra pas jouer »








Cette rencontre sera diffusée sur RDS à compter de 19 h 30, et sera précédée de l'avant-match Hockey 360.
Lundi soir, le CH avait annoncé le rappel de Chris Terry, des IceCaps de St. John's.
Plus de détails à venir
Formation à l'entraînement :
Danault-Galchenyuk-Byron
Pacioretty-Shaw-Gallagher
Terry-Plekanec-Carr
Andrighetto-Desharnais-Mitchell
Emelin-Weber
Markov-Petry
Beaulieu-Hanley
Price
Montoya

Le tir de Shea Weber, une arme de destruction massive

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Shea Weber
Shea Weber (Source d'image:Getty)

L’été dernier, en acquérant Shea Weber, Marc Bergevin a créé une onde de choc titanesque. Il était surréaliste d’échanger le joueur exceptionnel et le grand ambassadeur de la métropole qu’est P.K. Subban. Nombreux furent ceux qui s’insurgèrent face à cette transaction. Réaction parfaitement compréhensible puisqu’à Montréal notre amour pour ce sport coule dans nos veines, c’est inné et personne n’y est indifférent. Depuis plus d’un siècle, la ville vibre au rythme des réussites et des échecs du Canadien. Quand la Sainte-Flanelle triomphe, c’est aujourd’hui le Québec entier qui se porte mieux, l’inverse étant également véridique.

Il apparait présentement à l’évidence que Weber a conquis le cœur des partisans du CH, même les plus irréductibles, par l’efficacité et la simplicité de son jeu. On entend déjà en coulisses les murmures d’un éventuel trophée Norris, remis au meilleur défenseur, bien que la saison soit encore jeune.
Shea Weber est loin d’être le joueur le plus flamboyant, il est par conséquent extrêmement difficile de quantifier son impact réel sur la glace. Chiffrer leadership et confiance se veut malheureusement impossible, mais Weber est aussi la pierre angulaire de l’attaque à cinq du Canadien, l’une des nombreuses facettes où ce défenseur excelle, et où les statistiques parlent d’elles-mêmes.
À ce jour, le Canadien se classe au septième rang de la LNH avec un taux de réussite de 22,9% en avantage numérique. Shea Weber a inscrit plus de la moitié des buts du Tricolore avec l’avantage d’un homme, touchant les cordages à six reprises, ce qui lui permet de trôner au sommet de la LNH à ce chapitre. Il a d’ailleurs inscrit un but en avantage numérique à chacune de ses deux dernières parties, bien que le dernier ait quelque peu été le fruit du hasard, mais la chance est bien souvent le sourire du talent.
La provenance des tentatives de tir décoché par Weber sur l’avantage numérique
La provenance des tentatives de tir décoché par Weber sur l’avantage numérique (Source: Sportlogiq)
Il est évident que la stratégie du Canadien sur l’avantage numérique est de distribuer le disque à Weber afin d’exploiter son lancer, celui-ci ayant été enregistré à une vitesse fulgurante de 108,1 milles à l’heure au dernier concours d’habiletés. En effet, Weber décoche 33 % des tirs du Tricolore touchant la cible avec l’avantage d’un homme, et ce même s’il n’évolue pas sur les deux unités d’attaque à cinq. À titre de comparaison, il tire deux fois plus souvent que Plekanec qui est son plus proche poursuivant chez le Canadien en pareilles circonstances.

Non seulement le tir de Weber est d’une vélocité irrécusable, mais son lancer est également d’une précision chirurgicale. Weber touche la cible avec 51,6 % de ses lancers décochés pendant le surnombre, étant le défenseur du CH faisant le mieux à ce chapitre. Son lancer est ainsi d’autant plus redoutable, alliant puissance et précision, de quoi laisser dubitatives les formations adverses.
Cette dualité meurtrière fait du lancer frappé de Weber une arme de destruction massive. D’ailleurs, Weber se classe au deuxième rang de la LNH, seulement devancé par la recrue Zachary Werenski des Blues Jackets, en termes de pourcentage de tentatives de tir converties en buts (il faut exclure Brandon Manning des Flyers qui a compté à sa seule tentative) à 19,4 %.
La provenance des tentatives de tir décoché par Weber sur l’avantage numérique
La provenance des tentatives de tir décoché par Weber sur l’avantage numérique (Source: Sportlogiq)
Le succès de Weber est aussi imputable à son positionnement impeccable. Il dégaine sa frappe lorsqu’il se trouve, en moyenne, à 14,84 mètres (48,7 pieds) du filet sur l’avantage numérique, les autres défenseurs de la LNH tirant normalement depuis 15,73 mètres (51,6 pieds). Cette différence de près d’un mètre (3 pieds) complique drôlement la tâche des gardiens qui ont encore moins de temps pour réagir au tir de Weber, qui est déjà dévastateur.

Sous le règne de Weber, l’avantage numérique du Canadien semble renaître de ses cendres, s’étant classé au 25e rang du circuit Bettman l’an passé avec un faible taux de réussite de 16,2 %, Weber étant indéniablement la clé de ce changement drastique de résultats.
Par le passé, c’était P.K. Subban qui assumait le rôle de Weber sur l’attaque à cinq et son manque de précision soulevait fréquemment l’ire des partisans. On lui reprochait de frapper avec plus de régularité les baies vitrées que la cage adverse. À cet effet, les statistiques tendent à confirmer cette impression, alors que seuls 36,3% des lancers décochés par Subban sur l’attaque à cinq furent cadrés l’année dernière. Pour espérer marquer, il faut commencer par toucher la cible, recette qui sourit bien à Weber actuellement, à tel point qu’il est le meilleur marqueur de la ligue avec l’avantage d’un homme, même s’il n’est que le 18e défenseur décochant le plus de tentatives de tir par rencontre en de telles circonstances.
La dernière fois qu’un arrière du Tricolore fit autant de dommages sur l’avantage numérique, ce fut probablement Sheldon Souray, déjouant les cerbères à 26 occasions lors de la saison 2006-07, moment où il a participé au match des étoiles.
Malgré que l’apport de Shea Weber sur l’attaque à cinq soit assez unidimensionnel, celui-ci ne se démarquant pas réellement pour le temps de possession généré et pour les passes complétées en zone offensive, les équipes adverses ne parviennent toujours pas à le neutraliser. Tous savent que Weber va tirer de la pointe et depuis le côté gauche afin de faire feu sur réception. Plus précisément, du nombre de ses 31 tentatives de tir décoché sur l’avantage numérique, 26 le furent depuis le flanc gauche, alors que ses cinq premiers buts furent inscrits à l’aide de ce scénario.
Les adversaires ne peuvent pas uniquement se contenter d’assurer une bonne couverture à l’égard de Weber, alors qu’ils doivent notamment respecter les tirs du poignet foudroyants de Galchenyuk et Pacioretty, deux marqueurs potentiels de 30 buts par saison. De plus, il n’est pas très tentant de se placer devant le boulet de Weber, une mission quasi suicidaire en raison de la vélocité de son tir.
Depuis le début de la campagne, les nombreuses qualités de Weber, tant dans le vestiaire que sur la glace, sont vantées. Comme l’illustrent éloquemment les statistiques, son lancer n’a plus d’égal dans la LNH, canon lui permettant d’électriser les foules. En comptant sur une telle arme dans son arsenal, arme susceptible d’exploser à tout moment, il serait surprenant que le Canadien connaisse de longues léthargies sur l’attaque à cinq.