mardi 13 octobre 2015

Canadien: un départ de rêve, mais la même inquiétude

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Publié le 13 octobre 2015 à 08h15 | Mis à jour à 08h15
Tomas Plekanec (au centre) a marqué deux buts... (Photo Marc DesRosiers, USA Today)
PHOTO MARC DESROSIERS, USA TODAY

Tomas Plekanec (au centre) a marqué deux buts dans la victoire de 3-1 du Canadien contre les Sénateurs, dimanche.

Pour le Canadien, ce début de saison ressemble étrangement au précédent, celui de 2014-2015.
Comme il y a un an, le club montréalais commence son calendrier avec quatre matchs sur la route. Comme il y a un an, l'équipe est invaincue après les trois premiers arrêts.
Une victoire lors du dernier arrêt, ce soir à Pittsburgh contre des Penguins qui se cherchent, permettrait au Canadien de rentrer à Montréal avec une fiche parfaite de 4-0 juste avant son match d'ouverture au Centre Bell, jeudi soir, contre les Rangers de New York.
Les trois victoires obtenues par une marque combinée de 10-4 contre les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston et les Sénateurs d'Ottawa depuis un peu moins d'une semaine laissent croire que tout va pour le mieux dans le camp montréalais, à tel point que l'entraîneur Michel Therrien a tout simplement choisi d'annuler un entraînement qui était prévu hier après-midi à Pittsburgh.
Seule fausse note dans ce concert d'éloges et d'enthousiasme depuis une semaine: le jeu en avantage numérique, qui tarde à montrer des signes d'amélioration depuis la saison dernière.
«On a encore beaucoup de travail à faire en avantage numérique, a concédé Therrien dimanche soir à Ottawa. Il est encore tôt dans la saison, et depuis quelques jours, on n'a pas eu beaucoup de temps pour s'entraîner. Quand tu tombes dans une léthargie, tu as besoin de beaucoup de répétitions, mais on n'est pas en mesure de le faire.»
On dit souvent que ce Canadien a les mêmes qualités que celui de la saison dernière, mais peut-être a-t-il aussi les mêmes défauts.
En 2014-2015, le jeu à cinq contre quatre du Canadien avait connu les ratés que l'on sait, et s'était classé au 23e rang de la Ligue nationale à ce chapitre.
Ce n'est pas mieux en ce début de saison, avec un seul but en 14 tentatives dans ces circonstances. Pour le moment, la nomination d'un nouveau responsable, Jean-Jacques Daigneault, tarde à produire les effets escomptés.
«Quand les choses ne vont pas bien, tu as tendance à trop réfléchir, a noté le défenseur Jeff Petry dimanche soir après la victoire contre Ottawa. Mais on doit simplement faire les jeux qui nous sont possibles. Au bout du compte, il faut tirer, foncer au filet, marquer des buts pas très beaux, et ça va ouvrir le jeu.»
P.K. Subban, lui, ne se formalise pas des ratés de sa bande à cinq contre quatre. «Ce n'est pas une source d'inquiétude, a fait savoir le défenseur-vedette après la victoire sur les Sénateurs à Ottawa. Ça va fonctionner quand on en aura besoin.»
Ça pourrait d'ailleurs fonctionner dès ce soir, contre des Penguins qui ont du mal à se mettre en marche en ce début de saison.
L'équipe de Pittsburgh n'a pas gagné en deux sorties, et surtout, ses gros canons ne font pas de bruit en ce début de saison. Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Phil Kessel, qui empocheront à eux seuls 31,5 millions de dollars en 2015-2016, ont un seul point à eux trois depuis le début du calendrier.
Les joueurs du Canadien doivent maintenant souhaiter que les comparaisons avec le début de saison de l'an dernier cessent immédiatement. En 2014-2015, à leur quatrième match de suite sur la route, les Montréalais avaient subi une correction de 7-1 contre le Lightning à Tampa Bay.
Max Pacioretty se porte très bien depuis l'ouverture de la saison. Le nouveau capitaine du Canadien a récolté au moins un point à chacun des matchs de son équipe en 2015-2016; il a maintenant quatre points au compteur, à égalité au premier rang des compteurs du club en compagnie de P.K. Subban et d'Alex Galchenyuk.
L'attaquant québécois Torrey Mitchell, acquis à la date limite des transactions la saison dernière, a enfin réussi un premier but dans le maillot du Canadien en saison régulière, dimanche soir à Ottawa. Il s'agit de son premier but en 17 rencontres de calendrier régulier depuis qu'il est un membre du Canadien.

Boxe : David Lemieux n'a pas accepté d'affronter Gennady Golovkin pour épater la galerie

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David Lemieux
David Lemieux (Source d'image: Vincent Éthier )

Francis Paquin
En acceptant d’affronter Gennady Golovkin - considéré comme l’un des meilleurs boxeurs « livre pour livre » de la planète - immédiatement après être devenu champion des poids moyens de l’IBF en mai dernier, David Lemieux s’est attiré les éloges d’absolument tout le monde.
Plutôt que de s’offrir une défense optionnelle facile qui n’aurait pas choqué le moindrement ses plus farouches partisans, Lemieux a préféré se jeter dans la gueule du loup et il n’est pas impossible qu’il sorte meurtri du combat qu’il disputera samedi soir au Madison Square Garden.
Le cogneur québécois est évidemment content de plaire à un public qui n’hésite pas à manifester son mécontentement envers le champion des mi-lourds du WBC Adonis Stevenson en raison des duels jugés peu compétitifs qu’il propose depuis qu’il a mis la main sur le titre.
« C’est plaisant, mais ce choix implique beaucoup, beaucoup de travail, a avoué Lemieux pendant une séance d’entraînement tenue la semaine dernière dans un gymnase de Laval.
« Sauf que je n’ai fondamentalement pas pris cette décision pour impressionner les autres. Je pourrais me contenter de faire des choses ordinaires, mais je deviendrais quelqu’un d’ordinaire. Pour devenir un être extraordinaire, je n’ai pas le choix de faire des choses extraordinaires. »
Comme la plupart des athlètes professionnels qui connaissent du succès, Lemieux est devenu extrêmement sollicité depuis sa victoire sur Hassan N’Dam. Mais le jeune homme âgé de 26 ans avoue qu’il n’a aucun mal à composer avec cette notoriété et qu’il reste les deux pieds sur terre.
« Ce n’est rien de compliqué, tout dépend de ce que tu valorises dans la vie, explique Lemieux. Plus tu deviens populaire, plus il y a de monde qui va vouloir s’associer avec toi. Cela fait partie de la game et il faut simplement savoir la jouer en se comportant comme un professionnel.
« Et mes objectifs n’ont jamais été déterminés par l’argent. Je prends mes décisions en me demandant d’abord où le prochain combat va me mener. Je choisis chaque combat en fonction du statement que je veux effectuer. Ce sont mes valeurs. L’argent viendra avec le travail. »
« J’ai toujours été sérieux dans ce que je faisais »
Reste qu’il y a toujours eu énormément d’enthousiasme autour de Lemieux depuis ses débuts professionnels en avril 2007 à seulement 18 ans. Énormément d’attentes ont été créées, étant donné qu’il a constamment été présenté comme le futur de la boxe québécoise à cette époque.
Lemieux n’a cependant rien fait pour calmer le vent d’optimisme qui l’entourait, puisque ses victoires expéditives sur Elvin Ayala, Hector Camacho fils et Purnell Gates à l’été et l’automne 2010 laissaient présager qu’il parviendrait à devenir champion quatre ans après ses débuts.
Mais il a frappé un mur - et tout un - en 2011 en s’inclinant devant Marco Antonio Rubio et Joachim Alcine avant d’amorcer une longue et pénible traversée du désert. La séparation d’avec son entraîneur de toujours Russ Anber avait également donné lieu à toutes sortes de rumeurs.
« Tout ce qui a été dit dans le temps, c’était de la fiction, répond Lemieux. Les sources (à l’origine de ces rumeurs) n’étaient pas fiables. J’ai toujours été sérieux dans ce que je faisais. J’ai toujours fait les choses à la hauteur de mon potentiel. Je n’ai jamais joué de chance. »
Pourtant, Anber avait mentionné à l’époque que Lemieux n’était pas toujours l’élève le plus assidu et l’a réitéré quatre ans et demi après les faits dans une entrevue exclusive au RDS.ca.
« J’aimais m’amuser, mais quand c’était le temps d’être sérieux, ce n’était pas un problème, nuance Lemieux. Avec les changements que j’ai faits dans mon entourage, il y a une grande différence et une amélioration. D’avoir un entraîneur dédié comme Marc (Ramsay) m’a permis de devenir un boxeur de 12 rounds. Si je n’avais pas été sérieux, ça n’aurait pas été possible. »
C’est donc pourquoi le Québécois n’a pas du tout été impressionné lorsque l’entraîneur de Golovkin, Abel Sanchez, l’a attaqué la semaine dernière en conférence téléphonique en prédisant que son protégé l’emporterait en raison de sa plus grande intelligence dans le ring.
« Il n’y a pas grand-chose sur laquelle m’attaquer, alors c’est ce qu’Abel Sanchez a trouvé, déplore Lemieux. Ç’avait été exactement la même chose avant le combat contre N’Dam. Quelqu’un qui est en contrôle n’a pas besoin de faire ça. Golovkin ne parle pas beaucoup et c’est pourquoi je me dis qu’il sera en confiance dans le ring. Comme moi d’ailleurs… »

Difficile de critiquer le CH avec trois victoires de suite

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Max Pacioretty
Max Pacioretty (Source d'image: PC )

Images of Gaston Therrien
Avant le début de la saison, si on avait dit à l'entraîneur du Canadien Michel Therrien qu'il allait gagner au moins trois matchs sur quatre sur la route pour commencer le calendrier, il aurait été emballé. Son club se trouve maintenant dans une position où il peut aligner une quatrième victoire consécutive pour amorcer la campagne. Quoi demander de mieux?
Chaque trio a eu son mot à dire dans les trois premières victoires, ce qui a permis de développer une chimie. Je suis persuadé que l'entraîneur est satisfait de ses hommes. Bien sûr, il sait qu'il y a des points à peaufiner pour améliorer les choses, dont l'avantage numérique.
Ce sera difficile pour Therrien d'apporter des changements à sa formation. Généralement, il est plus facile de faire des modifications sur le quatrième trio, mais ce dernier est tellement impliqué dans des phases importantes qu'il est moins aisé de changer les choses. C'est pour cette raison que je ne crois pas qu'il y aura des changements en vue du prochain match. J'ai comme l'impression que l'entraîneur a réussi à créer une compétition sur le quatrième trio, surtout depuis l'acquisition de Paul Byron. Aucun des membres de la quatrième ligne ne veut donner une raison à l'équipe de se faire retirer de la formation. S'il fallait que Byron entre dans la formation et qu'il fasse bien, il pourrait y rester longtemps.
L'avantage numérique du Canadien montre un pourcentage d'efficacité de 7,7 % au cours des trois premiers matchs, mais ce chiffre ne veut pas dire grand-chose quand un club gagne. Dans le fond, l'attaque massive n'a pas aidé à gagner, mais elle n'a pas fait perdre non plus. L'équipe gagne et il ne faut pas analyser l'avantage numérique globalement, mais de match en match.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai vu de l'avantage numérique lors des parties préparatoires et lors du premier match sous la gouverne de Jean-Jacques Daigneault. Toutefois, j'ai eu l'impression lors des deux dernières rencontres qu'on a moins cherché à trouver Max Pacioretty ou Alexander Semin. On aurait dit qu'on misait plutôt sur le tir frappé de P.K. Subban et ça n'a pas fonctionné. C'est évident que l'équipe va chercher à s'adapter rapidement. C'est difficile sur la route de s'ajuster parce qu'il y a moins d'entraînement et qu'on veut permettre aux joueurs de se reposer. Avant de juger de l'efficacité de l'avantage numérique, je crois qu'il faut se donner au moins une dizaine de rencontres.
Je pense que le Canadien doit être nerveux à quelques heures de rencontrer les Penguins à Pittsburgh mardi (RDS 18 h 30), eux qui ont perdu leurs deux premiers matchs. Je serais nerveux aussi parce que Sidney Crosby n'a pas encore de point au compteur, mais dans son cas, ça ne saurait tarder. Il y a aussi Evgeni Malkin et Phil Kessel qui demeurent des menaces constantes. Tout le monde sait que c'est une machine qui va marquer des buts et qu'elle va bientôt se mettre en marche.
Avec la parité qui touche la LNH, les petits détails doivent être réglés rapidement comme l'attaque chez les Penguins ou encore l'avantage numérique chez le Tricolore.
Mon évaluation des nouveaux joueurs du Canadien
L'échantillon est encore mince avec trois matchs, mais il est intéressant de jeter un oeil sur le rendement et le travail d'Alexander Semin et de Tomas Fleischmann.
Dans le cas de Semin, on voit que c'est un joueur bourré de talent et imposant physiquement, mais je ne suis pas encore certain de son éthique de travail. C'est vrai qu'il a deux passes, mais les deux passes ont été obtenues dans une seule partie. L'équipe gagne, alors je vais éviter de le critiquer.
Dans le cas de Fleischmann, on voit qu'il est un joueur plus complet qui va très bien avec David Desharnais qui lui est un bon passeur. La présence de Fleischmann donne plus de profondeur à l'attaque du Canadien. Avant, on disait qu'il y avait cinq attaquants en mesure de marquer, maintenant, on peut même dire qu'il y a neuf attaquants qui peuvent faire la différence parce que la chimie semble bien installée.
De règles générales, il est difficile de faire des critiques envers cette équipe qui a remporté ses trois premiers matchs.
*Propos recueillis par Robert Latendresse

Aujourd’hui chez le Canadien | Les Penguins voudront stopper l’hémorragie | Des changements ou pas, chez le Canadien?

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Publié le 13 octobre 2015 à 08:51 par

DLC

Bon mardi matin à tous et à toutes… Spécialement à Zack Kassian, pour qui sincèrement les journées ne doivent pas être faciles, ces jours-ci. #Courage #MoreThanHockey
Avant d’écrire mon premier article, le matin, je fais le tour de l’actualité (pas seulement sportive, mais en général). Je suis un lève-tôt…
L’un des sites sur lesquels je passe le plus de temps est LaPresse.ca.
Ce matin , l’un des articles à la une, titre Playboy ne publiera plus de photos de femmes nues.
Ça ne peut pas moins changer quelque chose à ma vie, sincèrement… Mais entre vous et moi, il me semble qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui mérite d’être congédié (ou du moins très bien évalué). Les femmes nues sont à Playboyce que le hockey est à notre site.
C’est comme si je décidais du jour a lendemain de ne plus vous parler du Canadien…
Pense pas que ce serai winner pour personne…
Mais bon… Parlons hockey, justement!
Qu’on fait les joueurs du Canadien hier, à Pittsburgh? #Congé
Fort probablement qu’ils ont terminé la journée avec un gros souper d’équipe, pour souligner notamment l’anniversaire de Jean-Jean Daigneault le maître du power play.
Le CH affrontera les Penguins, ce soir. La rencontre, qui débutera à 19:00 (et non 19:30) sera télédiffusé sur RDS.
CRMa71SUAAAeCYX
Est-ce que Michel Therrien osera habiller Byron, Tinordi ou Pateryn, à la place de Smith-Pelly, Gilbert ou Beaulieu? Généralement, Therrien n’est pas du genre à changer une formule gagnante. Sauf qu’il faudra bien faire jouer l’un des 3 spares un moment donné…
Vous le savez tous : Le Canadien montre une fiche encore immaculée de 3-0, en 2015-16!
10 buts pour et seulement 4 buts contre… Imaginez si le power play fonctionnait, en plus!
Michel Therrien quittera-t-il son ancienne ville avec une fiche de 4-0, ce soir?
Chez les Penguins, c’est totalement l’inverse! Seulement 1 but pour (contre 5 buts contre) en 2 rencontres. #Kessel
Et bien sûr, 2 défaites (à l’étranger).
Mike Johnston (et son système trop simple aux yeux de certains, pour la nouvelle LNH rapide et jeune) fera tout en son pouvoir pour que son équipe l’emporte, à son premier match à domicile. Son attaque ne pour pas être muselé encore durant des semaines par l’adversaire… #TropDeTalent #LAttaqueEstDue
tropdetalnt
Sauf que Marc-André Fleury n’est pas Carey Price…
Et Lovejoy, Scuderi et compagnie ne sont pas les meilleurs défenseurs en ville non plus!
Le trio de Desharnais en donnera-t-il plus, ce soir? C’est à son tour de se lever! #Profondeur
Tomas Plekanec poursuivra-t-il sur sa lancée offensive?
Brendan Gallagher retrouvera-t-il toute sa fougue des dernières années?
À noter qu’il y aura un morning skate chez le Canadien, en fin d’avant-midi. On aura des nouvelles quant à l’identité des 3 (mêmes?) spares.
À noter aussi que les arbitres seront Brad Watson et Greg Kimmerly, ce soir.
Ailleurs chez le Canadien
– Les nouveaux trios fonctionnent, chez le Canadien! LIEN
Et Carey Price fait (encore) la différence!
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À travers la LNH : longue absence de Dwight King

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Dwight King
Dwight King (Source d'image: Getty )

L'attaquant des Kings de Los Angeles Dwight King sera à l'écart du jeu pour une période allant de huit à dix semaines après avoir été opéré pour réparer une fracture à un pied.
L'entraîneur-chef des Kings Darryl Sutter a annoncé la durée de la convalescence lundi.
King, un joueur qui ajoute de la profondeur aux Kings, a remporté la coupe Stanley à deux reprises avec eux. Il a marqué 13 buts et récolté 13 mentions d'aide la saison dernière.
Il devait entamer la saison à l'aile gauche au sein du troisième trio des Kings. Il s'est cependant blessé en bloquant un tir pendant le dernier match préparatoire des Kings, bien qu'il ait complété cette rencontre.
Sutter a dit que King sera à l'écart pour 8 à 10 semaines.
King a marqué 37 buts en 238 matchs en carrière dans la LNH avec les Kings.
Les Kings ont par ailleurs cédé le défenseur Jeff Schultz au Reign de l'Ontario dans la Ligue américaine.
Mason s'absente
Les Flyers de Philadelphie ont annoncé via leur compte official Twitter que le gardien de but Steve Mason ne sera pas de la formation lundi soir face aux Panthers de la Floride pour des raisons familiales.
Les détails spécifiques concernant son absence n’ont pas été dévoilés.
Les Flyers ont perdu leurs deux premiers matchs de la saison.
Mason était le partant pour ces deux rencontres et a notamment été retiré du match après avoir accordé quatre buts en six tirs seulement contre les Panthers en première période d’une défaite de 7-1 samedi.
Irwin rejoint le club-école
Le défenseur Matt Irwin a été cédé aux Bruins de Providence dans la Ligue américaine de hockey.
Il a pris part à deux matchs des Bruins de Boston cette saison, se contentant d'obtenir trois tirs au filet.
Irwin a signé avec les Bruins comme joueur autonome le 10 juillet 2015.
McCabe rappelé
Les Sabres de Buffalo ont rappelé le défenseur Jake McCabe des Americans de Rochester, dans la Ligue américaine.
McCabe, 22 ans, est un choix de deuxième ronde (44e au total) des Sabres au repêchage de 2012. Il a terminé au sixième rang parmi les défenseurs recrue de la LAH la saison dernière grâce à sa récolte de 29 points (5 buts, 24 passes).
Il compte une aide en neuf matchs en carrière avec le grand club.
La prison pour Sydor

L'entraîneur adjoint du Wild du Minnesota Darryl Sydor a plaidé coupable à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies et il devra purger une peine de 15 jours de prison à compter de vendredi.
Dans un communiqué, Sydor 43 ans a présenté ses excuses à sa famille, à ses amis, au Wild ainsi qu'aux partisans de l'équipe.
Le procureur de la ville de Fridley, Carl Newquist, a expliqué que Sydor avait été condamné à 365 jours de prison dont 60 doivent être purgés. Les autres 305 jours font partie des termes de sa probation au cours des quatre prochaines années. La balance des 60 autres journées de prison sera purgée à un rythme de 15 jours à chaque mois d'octobre au cours des trois prochaines années.
Il devra aussi se soumettre à un traitement contre les drogues et l'alcool. Il a écopé d'une amende de 900 dollars et devra payer 113 dollars en frais juridiques.
Au moment de son arrestation en août, Sydor était en compagnie de son fils de 12 ans. Il a disputé un total de 1 291 parties dans la LNH, remportant deux fois la coupe Stanley.

Les Penguins s’apprivoisent encore

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Les Pens à la recherche de solutions


PITTSBURGH - Bourrés de talent offensif, les Penguins de Pittsburgh tenteront de rebondir après avoir inscrit seulement un but lors de leurs deux premières rencontres de la saison.
La tâche ne s'annonce pas facile puisqu'ils accueilleront Carey Price et le Canadien de Montréal, mardi, à l'occasion de leur match d'ouverture.
« Je crois que c'est un processus en début d'année lorsqu'il y a plusieurs nouveaux joueurs, a déclaré l'entraîneur des Penguins, Mike Johnston. Les trios sont différents. La cohésion, ça ne se produit pas en un claquement de doigts. Nous avons eu nos chances, mais nous n'avons pas marquer. »
Les Penguins montrent une fiche de 0-2 en début de saison pour la première fois depuis 2010-2011, et ils accusent déjà six points de retard sur les Rangers de New York dans la section métropolitaine. Le Canadien, lui, a gagné ses trois matchs et n'a donné que quatre buts au total.
Les Penguins étaient à cinq minutes d'inscrire un record d'équipe pour la plus longue séquence sans but en début de saison, établi par la formation de 2003-2004 qui a éventuellement conclu la saison au dernier rang dans la LNH, jusqu'à ce que Phil Kessel déjoue le gardien des Coyotes de l'Arizona, Mike Smith, samedi.
Kessel a été acquis au cours de la saison morte afin de revigorer l'attaque de l'équipe, qui compte déjà sur Sidney Crosby et Evgeni Malkin. Kessel s'est le plus illustré lors des défaites à Dallas et en Arizona.
« Il faut bâtir l'esprit d'équipe et s'améliorer à chaque match, a déclaré Kessel. C'est ce que nous essayons de faire. »
Les Penguins ont du pain sur la planche.
Crosby n'a toujours pas décoché un tir au but alors qu'il tente de s'adapter à Kessel, qui a inscrit au moins 30 buts lors de cinq de ses six dernières saisons complètes dans la LNH. Pendant ce temps, les Penguins cherchent un ailier gauche pour Evgeni Malkin. Jusqu'ici, son compatriote Sergei Plotnikov, Patric Hornqvist et David Perron ont tous tenté d'évoluer avec lui.
Johnson jongle aussi avec ses unités d'avantage numérique. Il a utilisé Malkin et Crosby sur des trios différents, mais son équipe n'a pas trouvé le fond du filet en sept occasions.
Malgré tout, les Penguins croient qu'il ne s'agit que d'une question de temps avant que tout tombe en place.
« Je crois qu'il y a toujours des ajustements à faire en début d'année avec les nouveaux gars, a dit Crosby. Nous avons eu de bonnes occasions, il faut simplement en profiter. »

Neuvirth repousse 31 lancers, les Flyers blanchissent les Panthers

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Panthers 0 - Flyers 1


PHILADELPHIE - Michael Neuvirth a repoussé 31 lancers pour signer son premier jeu blanc en plus de trois ans et mener les Flyers de Philadelphie à une victoire de 1-0 face aux Panthers de la Floride, lundi.
Brayden Schenn a touché la cible pour aider les Flyers à gagner pour la première fois en trois matchs, cette saison.
Neuvirth a remplacé Mason après que les Panthers eurent inscrit quatre buts dans une victoire de 7-1, samedi. Mason a quitté l'équipe pour des raisons inconnues, lundi, donnant la chance à Neuvirth de réussir le jeu blanc.
Son dernier blanchissage remontait au 11 mars 2012 contre les Maple Leafs de Toronto.
L'entraîneur des Flyers, Dave Hakstol a gagné pour la première fois dans la LNH après avoir passé 11 saison à la barre de l'équipe de l'Université North Dakota. Hakstol était le premier à franchir la marche entre le hockey universitaire et la Ligue nationale depuis Bob Johnson avec les Flames de Calgary en 1982.
Burrows assure la victoire aux Canucks
Sommaire
Alexandre Burrows a inscrit le but qui a fait la différence en tirs de barrage et les Canucks de Vancouver ont signé une victoire de 2-1 face aux Ducks d'Anaheim.
Radim Vrbata avait auparavant marqué au cours de la séance. Jakob Silfverberg a été le seul à trouver le fond du filet de l'autre côté.
Les deux équipes ont été relativement discrètes en temps réglementaire.
Sami Vatanen a ouvert la marque en tout début de deuxième période en déjouant Ryan Miller d'un tir frappé.
Les Canucks ont cependant répliqué moins de sept minutes plus tard par l'entremise d'Adam Cracknell. L'ancien du Canadien, Brandon Prust, a récolté sa deuxième mention d'aide de la saison sur le jeu.
La prolongation n'a pas fait de maître alors que les Ducks ont obtenu un avantage numérique puisque Alexander Edler a retenu Corey Perry. Les Ducks ont évolué à quatre contre trois durant deux minutes, et la dernière minute de la prolongation a été disputée à quatre contre quatre puisque Edler est sorti du cachot.
Frederik Andersen a terminé le match avec 24 arrêts tandis que Miller a repoussé 28 lancers dans la victoire.

Steven Stamkos atteint le plateau des 500 points

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Lightning 6 - Bruins 3


BOSTON - Steven Stamkos a obtenu un 500e point quand son filet en avantage numérique a dénoué l'impasseet propulsé le Lightning de Tampa Bay vers un gain de 6-3 face aux Bruins de Boston, lundi.
« Oui, c'est quelque chose de spécial, a reconnu Stamkos, qui a atteint le plateau en 495 matchs. Vous ne savez jamais si ça vous sera possible de jouer durant longtemps dans la ligue. Je me sens privilégié, et je pense à beaucoup de gens qui m'ont aidé tout au long du chemin. Et de l'obtenir sur un but important qui mène à une victoire, c'est encore mieux. »
Le Lightning reste invaincu en trois matchs, tandis que les Bruins sont encore sans victoire après trois rencontres. Le club de Boston n'a pas connu un départ aussi difficile depuis 1999.
Brian Boyle (deux fois), Ondrej Palat, Jonathan Drouin et Valtteri Filppula ont aussi marqué pour le Lightning, qui a vu Ben Bishop repousser 27 tirs.
Chez les Bruins, David Krejci a fait mouche en début de match et Loui Eriksson a ajouté deux buts en avantage numérique. Tuukka Rask a fait 17 arrêts.
Le capitaine Zdeno Chara disputait son premier match de la saison, lui qui souffrait d'une blessure dans le haut du corps.
Première victoire de Bylsma à Buffalo
Sommaire
La recrue Jack Eichel a marqué un but sans aide et les Sabres de Buffalo ont battu les Blue Jackets de Columbus 4-2 pour procurer une première victoire à l'entraîneur Dan Bylsma derrière le banc de l'équipe.
L'ancien de l'Université de Boston a battu Boone Jenner dans une bagarre pour la possession de rondelle et a déjoué le gardien Sergei Bobrovsky d'un tir rapide pour procurer aux Sabres une avance de 3-1 à 9:21 de la troisième période.
Rasmus Ristolainen, Ryan O'Reilly et Matt Moulson ont touché la cible en avantage numérique pour les Sabres. Moulson a récolté deux aides et Chad Johnson a repoussé 21 lancers pour aider les Sabres à rebondir après avoir encaissé deux revers en début de saison.
Scott Hartnell et Brandon Saad ont donné la réplique pour les Blue Jackets, qui montrent une fiche de 0-3, et Bobrovsky a terminé le match avec 29 arrêts.
Journée de trois points pour Tavares
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John Tavares a fourni un but en avantage numérique et deux mentions d'aide, alors que les Islanders de New York ont prévalu 4-2 aux dépens des Jets de Winnipeg.
Ryan Strome, Brock Nelson et Josh Bailey ont complété le pointage pour les Islanders, qui obtenaient leur premier gain dans leur nouveau domicile, le Barclays Center.
Thomas Greiss a bloqué 22 tirs, aidant les New-Yorkais à trouver le sentier de la victoire, après deux revers contre Chicago.
« Nous avons mieux joué dans tous les aspects du jeu, a dit Tavares. Nous avons bien fait en surnombre, et ça nous a donné un certain élan. Nous étions plus synchronisés, et aussi plus affamés pour aller chercher les rondelles libres. Ça fait du bien de signer une premier gain ici. »
Les Islanders ont converti deux de leurs six occasions avec l'avantage d'un homme.
« Nous avons obtenu beaucoup d'avantages numériques parce que nous avons travaillé fort et avons attiré des punitions, a dit Tavares. Avoir du succès dans ces éléments-là, ça fait une différence pour nous. »
La réplique des Jets est venue de Mark Scheifele et Dustin Byfuglien. Ondrej Pavelec a bloqué 40 tirs.
Les Jets amorcent la saison avec quatre matchs à l'étranger. Victorieux devant Boston et le New Jersey, avant ce revers à Brooklyn, ils vont conclure le séjour mardi au Madison Square Garden, contre les Rangers.

Maxime Fortier a appris des meilleurs

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Maxime Fortier et Nikolaj Ehlers
Maxime Fortier et Nikolaj Ehlers
 (Source d'image: David Chan/Mooseheads de Halifax )

Mikael Filion
BOISBRIAND – Nathan MacKinnon, Jonathan Drouin, Nikolaj Ehlers, Timo Meier...
Les surdoués se succèdent à Halifax depuis quatre ans et qui sait si la dernière trouvaille des Mooseheads, Otto Somppi, ne sera pas le prochain prodige à émerger de la capitale néo-écossaise.
D’ici là, sans prétendre appartenir à cette lignée, Maxime Fortier fait sa part.
« Je n’ai pas l’audace de dire que j’ai ne serait-ce que la moitié de leur talent tellement ils sont exceptionnels », concédait-il récemment au RDS.ca.
Sage observation. Reste que Fortier n’est pas manchot non plus.
Ses 40 buts en 40 rencontres et son titre de joueur par excellence des rangs midget AAA québécois en 2013-2014 prouvent son potentiel.
« Dès que j’embarque sur la glace, je veux qu’on me remarque, faire quelque chose de bon », signale le hockeyeur originaire de Lachine, qui a côtoyé Drouin, Ehlers et Meier depuis ses débuts à Halifax.
Avec 14 points au compteur, dont 7 buts en 11 rencontres à sa deuxième saison dans la LHJMQ, Fortier peut pour l’instant affirmer qu’il rencontre son objectif. En l’absence de Meier, qui est rentré du camp des Sharks de San Jose il y a moins de deux semaines, l’attaquant de 18 ans a pris la tête des meilleurs pointeurs de son équipe.
« Ç’a bien commencé, je suis content, résume-t-il humblement. L’an passé, j’avais connu une saison en montagnes russes. »
À sa première campagne complète dans le circuit Courteau, Fortier ne s’attendait évidemment pas à tenir une cadence d’un but par match comme il l’avait fait avec les Lions du Lac-St-Louis dans le midget AAA. Mais il espérait bien plus que les 30 points (9 buts, 21 passes) qu’il a amassés en 63 rencontres.
« J’avais trop d’attentes. Je voulais avoir un impact tout de suite au sein de l’équipe », diagnostique-t-il avec recul.
« Passer d’un but par match à marquer une fois à toutes les six rencontres, c’est sûr que c’est différent, plaide-t-il. Ça m’a permis de travailler l’aspect mental de mon jeu. Peu importe si je scorais ou pas, il fallait que je fasse autre chose sur la patinoire pour aider l’équipe. C’est la mentalité que je tâche d’avoir cette saison et ça porte fruit en ce moment. »
Maxime FortierVite sur ses patins
Choix de deuxième ronde des Mooseheads en 2013, le premier de l’équipe lors de ce repêchage, Fortier semble avoir renoué avec la confiance qui l’accompagnait il y a un peu plus d’un an lors de chacune de ses présences sur la patinoire.
« Il joue la game de la bonne façon, confirme son entraîneur-chef Dominique Ducharme. On ne compte pas 40 buts dans le midget AAA sans avoir certaines qualités. Il les utilise et il se doit de continuer à bâtir là-dessus ».
Au sommet de ces qualités, trône la vitesse. Que ce soit pour semer le dernier défenseur à sa poursuite ou encore se replier dans son territoire et se mettre dans les pattes d’un opposant, Fortier peut rivaliser avec l’élite de la ligue à ce chapitre.
« Depuis que je suis jeune, ma vitesse m’a toujours aidé à avancer et m’ajuster aux différents niveaux de jeu des ligues dans lesquelles j’ai évolué. »
Fortier n’a pas tardé à mettre sa rapidité à profit, réussissant un tour du chapeau dès le quatrième match de la saison, dans un gain de 5-1 sur les Sea Dogs de Saint John. Sprintant le long de l’aile droite, Fortier a d’abord débordé la défense adverse avant de prendre le gardien Marc-Antoine Turcotte de vitesse en contournant son filet en première période. Puis, en troisième, il a mis les gaz en échappée avant de tromper le portier d’une feinte du revers.
« La confiance joue pour beaucoup dans les succès d’un joueur offensif. Cet été, il a fait ses devoirs. Il est arrivé encore plus rapide et encore plus fort. Il connaît un bon début de saison et sa confiance ne fait que s’élever. Ça fait toute une différence », analyse Ducharme.
Susceptible de trouver preneur lors des rondes 4, 5 ou 6 du prochain repêchage selon le premier recensement de l’année de la Centrale de recrutement de la LNH, Fortier ne pourrait choisir meilleur moment pour sortir de sa coquille.
« Ç’a peut-être été un peu plus long pour moi, mais je veux prouver cette année que j’ai ma place dans la LHJMQ et que je peux être dominant dans cette ligue-là. »
Avec Ducharme comme superviseur, Fortier est assurément entre bonnes mains.
« On ne sait pas combien il va en marquer et ce n’est pas dans nos habitudes de fixer un nombre, mais on croit beaucoup que si le joueur fait les choses comme il le faut, les bonnes choses vont arriver. Les chiffres, comme le reste. »