mercredi 9 novembre 2016

Al Montoya brise le silence sur la dégelée de 10-0

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Publié le 09 novembre 2016 à 14h40 | Mis à jour à 14h40
Le gardien Al Montoya a admis avoir pris... (Photo Paul Vernon, AP)
Le gardien Al Montoya a admis avoir pris un coup pour l'équipe quand l'entraîneur Michel Therrien l'a laissé devant le filet malgré les nombreux buts des Blue Jackets de Columbus, vendredi dernier.
PHOTO PAUL VERNON, AP
ALEXIS BÉLANGER-CHAMPAGNE
La Presse Canadienne
Quatre jours après avoir été la victime de la pire dégelée du Canadien en plus de 20 ans, le gardien Al Montoya est enfin revenu sur la défaite de 10-0 subie face aux Blue Jackets de Columbus, vendredi dernier.
Montoya a admis avoir eu besoin d'un peu de temps pour se remettre de la défaite, mais a dit qu'il était maintenant prêt à aller de l'avant.
«Il y avait beaucoup de choses à traiter et je ne suis pas habitué de recevoir autant d'attention médiatique», a déclaré Montoya après l'entraînement du Canadien mercredi matin, tout en notant qu'il aurait été prêt à affronter la meute de journalistes mardi, mais qu'il avait préféré attendre une journée entre deux matchs.
L'Américain de 31 ans a admis avoir pris un coup pour l'équipe quand l'entraîneur Michel Therrien l'a laissé devant le filet malgré les nombreux buts des Blue Jackets. Therrien avait pris cette décision puisque le Canadien jouait le lendemain et que Carey Price devait disputer cette rencontre.
«Quand vous décidez de jouer à cette position, vous savez que ça peut se produire, a dit Montoya. Le gardien est la dernière ligne de défense. Un attaquant peut commettre une erreur, un défenseur peut commettre une erreur, mais si un gardien commet une erreur, tout le monde va la voir.»
Montoya ne semblait pas garder de souvenirs amers de sa soirée cauchemardesque même s'il a admis, après une hésitation, qu'il avait probablement connu la soirée la plus difficile en carrière.
«À chaque fois que vous perdez, c'est difficile. C'est comme ça que je vois les choses, a-t-il raconté. Je sais que c'est un cliché, mais j'essaie de ne pas laisser mon moral monter trop haut après une victoire ou chuter trop bas après une défaite.»
De nombreux partisans ont exprimé leur confusion, voire leur colère, sur les réseaux sociaux pendant et après le match, s'expliquant mal comment Therrien avait pu laisser Montoya se faire martyriser de la sorte par les Blue Jackets. Montoya n'a pas de compte Twitter, mais il a dit apprécier cet appui quand un collègue l'a informé de l'opinion populaire.
«J'ai deux enfants et je ne sors pas beaucoup, a-t-il dit. Je sais ce que cette ville souhaite et c'est pour ça que nous travaillons fort à tous les matchs. Je l'ai ressenti lors du match d'ouverture. C'était une expérience unique.
«Ils ont enduré la soirée avec nous, avec moi. Ce fut difficile, mais l'important est la manière dont vous vous relevez.»
Questionné à savoir s'il avait été frustré de voir ses coéquipiers baisser les bras face aux Blue Jackets, Montoya s'est montré habile dans sa réponse.
«Regardez notre fiche (11-1-1), c'est difficile d'être fâché, a-t-il mentionné. Les gars sont des professionnels. La réplique est venue le lendemain. Ce n'était peut-être pas le soir même, mais ils ont répondu rapidement.»
Le Canadien s'est effectivement racheté avec une victoire de 5-4 face aux Flyers de Philadelphie, samedi. Pour sa part, Montoya attend toujours sa prochaine occasion d'aider l'équipe.
«Je suis revenu à l'entraînement lundi et j'ai recommencé à travailler pour corriger des erreurs», a noté Montoya.
«J'ai hâte à mon prochain match.»
Price affrontera les Kings de Los Angeles jeudi. Le Canadien disputera ensuite deux matchs en autant de jours pendant le week-end. Les Red Wings de Detroit seront au Centre Bell samedi et le Tricolore rendra visite aux Blackhawks de Chicago, dimanche.
L'occasion pourrait être belle d'envoyer Montoya face aux Blackhawks, lui qui est natif de Chicago.
«C'est toujours spécial de jouer là-bas. C'est là où j'ai grandi, c'est la place que j'appelle mon chez-moi, a raconté Montoya. J'ai pu voir la ville changer. Le hockey n'était pas populaire quand j'étais jeune, mais c'est différent maintenant.»

Il y a des leçons à retenir

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Michel Therrien
Michel Therrien et ses joueurs (Source d'image:Getty)

À la suite de cet autre vol réussi aux dépens des Bruins de Boston, j’espère que Michel Therrien ne s’attaquera pas à ceux qui prêchent les bonnes et les mauvaises nouvelles. J’espère qu’il laissera les 12 apôtres et Judas Iscariot là où ils se situent dans l’histoire, c’est-à-dire le plus loin possible des patinoires de la Ligue nationale.
L’entraîneur est heureux, soulagé et pas du tout préoccupé. C’est correct. Les membres des médias ne partagent pas tous sont positivisme, mais ce n’est pas grave. Le Canadien continue d’ajouter à sa feuille de route qui, disons-le, frôle la perfection au niveau du classement. Sur le plan de l’exécution, c’est autre chose. Pour continuer à gagner, des choses devront changer. Pour tout le reste, il y a Carey Price.

Les Bruins avaient joué la veille. Ils étaient arrivés en ville au début de la nuit. C’est un adversaire qui n’a pas la profondeur du Canadien. Pourtant, l’équipe a été débordée et sauvée encore une fois par son gardien. Bref, sa première place au classement général ne nous dit pas exactement ce que le Canadien représente comme puissance dans la ligue.
Du talent, le CH en possède, même s’il s’exprime en dents de scie. Max Pacioretty, qui est payé strictement pour marquer des buts, n’en a obtenu qu’un seul à ses neuf dernières parties. Quatre autres attaquants, dont la production est jugée indispensable aux succès de l’équipe, connaissent des difficultés. David Desharnais (0 but en 9), Andrew Shaw (0 en 11), Brendan Gallagher (0 en 6) et Alexander Radulov (1 en 6) sont les autres, même si on ne peut sûrement pas reprocher un manque d’effort à Gallagher et Radulov. Ces cinq attaquants ont néanmoins marqué l’équivalent de deux buts en 41 matchs. Pendant combien de temps Price pourra-t-il tenir le coup dans ces conditions?
On peut nous répéter qu’il n’y a pas lieu d’insister sur les carences d’une formation qui étonne dans les circonstances. Par contre, le Canadien n’a guère été impressionnant dans les deux victoires qui ont suivi l’hécatombe de Columbus. Quand une équipe se fait royalement planter 10-0, l’effort des joueurs et leur préparation générale peuvent certainement être qualifiés d’embarrassants. Même si la prestation des deux dernières parties a été plus solide, ce sont deux matchs qu’elle a failli échapper.
S’il faut tirer tirer un élément positif, un seul, du désastre de Columbus, c’est que cette défaite nous en a peut-être dit un peu plus sur la vraie valeur de l’équipe. On peut comprendre Therrien de ne pas être inquiet quand il jette un coup d’oeil au classement, mais il ne faut pas s’attendre à ce que cet entraîneur, qui a tendance à jouer avec les mots et à trafiquer la vérité dans ses points de presse, nous en dise beaucoup sur son degré d’inquiétude.
Avant que le Canadien se fasse rosser par les Blue Jackets, l’équipe avait connu plusieurs soirées encourageantes, mais les données, on le sait tous, avaient été partiellement faussées par les prouesses de ses gardiens de but.
Je reviens là-dessus parce que dans un sens, c’est plutôt positif ce qui s’est passé à Columbus. On regardait filer l’équipe à un train d’enfer et c’était assez facile pour ses chauds partisans d’avoir déjà la tête à un printemps glorieux. Ils ont été ramenés sur terre.
Les facteurs positifs ne manquaient pas. Price pouvait dorénavant compter sur un adjoint qualifié et expérimenté. Quand il a été frappé par un virus, Al Montoya, a été nettement à la hauteur. Il n’a pas volé de matchs, mais on a eu la conviction que Marc Bergevin avait réglé un problème majeur à cette position.
Le style émotif et coriace d’Alexander Radulov nous a rassurés sur la promesse qu’il avait faite de s’imposer à son retour en Amérique. Shea Weber a rapidement fait taire les critiques au sujet de la transaction controversée de l’été. Grâce aussi à l’ajout d’un guerrier comme Andrew Shaw et à l’arrivée d’une recrue, Arthur Lehkonen, qui semble à sa place chez les professionnels, on imaginait mal comment le Canadien pouvait connaître de longues périodes léthargiques cette saison. Encore moins une humiliation comme celle-là.
Pour calmer ceux qui n’ont pas encore digéré cette défaite par un score de football, le statisticien Roger Leblond nous a appris que le Canadien a été victime d’une dégelée de 11 buts en 1986 et d’une soirée de 10 buts en 1993, mais que cela ne l’a pas empêché de gagner la coupe Stanley aux deux occasions.
Le cas Montoya
Tout le monde a offert son interprétation du rôle ingrat qu’on a fait jouer à Montoya à Columbus. Durant les absences de Price, il avait contribué à bien faire paraître ses coéquipiers. Face aux Blue Jackets, en l’abandonnant à lui-même, ils l’ont fait passer pour un gardien des ligues mineures. Certes, il n’a pas connu sa meilleure soirée, mais il y avait plusieurs poules pas de têtes devant son filet ce soir-là, attaquants comme défenseurs.
On n’a pensé qu’à une chose: garder Price en banque pour le lendemain contre les Flyers. La belle affaire. Comme si Price, à 29 ans et en pleine possession de ses moyens, aurait couru un risque important en prenant la relève après deux périodes catastrophiques de son équipe.
C’est facile de prétendre que cela n’aurait rien changé au résultat si Price avait fait son entrée après les huit premiers buts des Blue Jackets. C’est même une évidence. Par contre, il aurait pu au moins stopper l’hémorragie.
On nous répète souvent à quel point cette équipe est solidement soudée. On insiste sur le fait qu’on met tout en oeuvre pour bâtir  un esprit d’équipe à toute épreuve cette saison. Or, quand on cherche à créer le parfait modèle de «tous pour un et un pour tous», il faut que cela s’applique à tout le monde, le joueur vedette comme le réserviste. Par respect pour Montoya, qui a été et qui sera un élément important cette saison, on aurait pu le sortir de là avant la fin de la tempête. On appelle cela respecter un coéquipier qui va à la guerre avec tous les autres.
Je vous le demande, qu’est-ce qui empêche Price de disputer deux parties en deux soirs quand la situation l’exige? Il est jeune et il est fort physiquement. À six pieds, trois pouces et 215 livres, c’est un colosse. On ne parle pas ici d’un athlète chétif qui a fréquemment besoin de repos.
Martin Brodeur a connu 12 saisons de 70 matchs, dont cinq de 75. Est-ce que l’utilisation à outrance de ses services l’a empêché de remporter un trophée Calder, quatre trophées Vézina et trois coupes Stanley?
Patrick Roy a participé à combien de matchs consécutifs sous une tonne de pression en séries? Il les a presque tous joués, comme l’indique ses deux records de 247 parties et de 151 victoires qui ne seront probablement jamais abaissés. Il a même connu une séquence 137 matchs consécutifs dans les séries. Est-ce que cela a nui à ses chances de remporter quatre coupes Stanley et trois trophées Conn Smythe (un autre record)?
Ken Dryden, qui a remporté six coupes Stanley en huit ans, a été remplacé une seule fois durant les séries.
Quand Henrik Lundqvist parvient à éviter les blessures, il ne joue jamais moins de 60 matchs par saison. Il en a disputé quatre de 70 parties et plus jusqu’ici. Habituellement, les gardiens d’une classe supérieure ne se préoccupe pas trop de leur temps de jeu. Price, qui était prêt à se porter à la rescousse de Montoya à Columbus, est de cette trempe.
Therrien a raison quand il affirme qu’il n’y avait de situation gagnante pour personne à Columbus. Ce qui ne veut pas dire que sa décision a été la bonne.
Il a peut-être appris quelque chose de cette mésaventure, qui sait? Souhaitons que les joueurs aient pris bonne note que dans la Ligue nationale d’aujourd’hui, pas un seul match ne peut être considéré comme une simple formalité. En les observant sur la glace ce soir-là, c’est l’impression qu’ils nous ont laissée.

Shea Weber : c'est un vol!

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Shea Weber
Shea Weber (Source d'image:Getty)

Lundi le 24 octobre dernier, je suis au centre Bell et pendant un entracte, je discute avec des collègues de Shea Weber. Je conclus cette conversation en disant : « Bientôt on va réaliser que c’est un vol cette transaction! ». Nous aurions pu poursuivre cette conversation pour un autre 17 minutes à la suite de leur réaction, mais j’ai plutôt décidé de garder ce sujet pour mon podcast « on jase » sur le RDS.ca le jeudi suivant. François Gagnon, en bon vétéran, m’a suggéré d’attendre, car les choses pourraient changer rapidement. Je savais qu’il avait raison, mais j’avais la certitude depuis des mois que c’était une bonne transaction, mais je ne voulais pas attendre que l’évidence crève les yeux de tous pour en parler.
Oui, je sais que certains en ont assez d’entendre parler de la transaction Subban/Weber, mais comme je le dis souvent : « On jase »! J’avais dit à la suite de la transaction que c’était une bonne transaction pour les deux équipes, mais je savais très bien qu’au niveau hockey le Canadien était le gagnant dans cette transaction. Je sais que plusieurs d’entre vous vont me sortir le fameux cliché : « On se calme il n’y a que 12 matchs de joués »! Et c’est là que je ne suis pas d’accord!

Shea Weber a joué 775 parties et P.K. Suban en a joué 445. Nous savions ce que les deux joueurs pouvaient apporter, mais plusieurs partisans et même journalistes n’ont jamais suivi les exploits de Shea Weber à Nashville et quand vous l’avez vu c’était en séries l’an dernier où il n’avait pas bien paru contre San Jose. Ce qui a fait dire aux fans de PK Subban, que Weber avait ralenti et même certains sont allés jusqu’à dire qu’il était fini!

Mais qui l’avait vu contre Anaheim? Qui l’a vu contre les Red Wings le 5 décembre 2015? Qui l’a vu contre Dallas le 1er mars dernier? Contre le Canadien. le 21 décembre dernier? Trois points? Deuxième étoile? Ne vous en faites pas, je dirigeais un magazine de poolers et j’avais trois joueurs de la LNH avec moi pour analyser les forces de chaque équipe et la formation qu’ils avaient le plus de difficultés à parler étaient les talents à Nashville. Donc si les joueurs ne regardent pas beaucoup les Prédateurs je vous comprends de ne pas les avoir regardés.
Je sais que j’ai l’air opportuniste de parler d’un vol dans cette transaction au moment où les Canadiens ont une seule défaite en temps réglementaire et que Shea Weber est la deuxième étoile du mois d’octobre dans la LNH, mais ce ne sera pas seulement l’affaire d’un mois. Il y a des choses qui ne changeront jamais même si le Canadien glisse sur une série de défaites, Shea Weber sera toujours grand, fort et intimidant. Il sera toujours considéré comme l’un des plus grands leaders de son époque et il aura toujours une GARNOTTE à la pointe. Il sera toujours un joueur qui limite les erreurs, qui joue physique et qui rend les joueurs autour de lui meilleurs. Shea Weber est un exemple sur la patinoire.

Ajoutez à cette liste de qualités bien garnie, le peu d’erreurs qu’il fait dans un match seront corrigées par le meilleur gardien de la LNH. Gardien qui a passé les dernières années à multiplier les arrêts spectaculaires en raison du jeu téméraire de PK Subban. J’aurais pu ajouter ses couvertures ratées en zone défensive, de son excitation au jeu qui l’amène à faire des erreurs de jugement, de son incapacité d’arrêter le travail le long des rampes, mais vous auriez pensé que je me m’acharne sur Pk alors que ce n’est pas le cas. Ajoutez à ça que Weber n’aura plus à jouer dans la division la plus difficile de la LNH contre les Blues, les Hawks, le Wild et les Stars, ce que P.K. devra faire maintenant et pour terminer le portrait, en jouant à Montréal, Shea Weber sera beaucoup plus sous les projecteurs des journalistes qui votent pour le trophée Norris.
Plusieurs partisans vont réaliser un jour que le Canadien a réussi a obtenir un des meilleurs défenseurs de sa génération pour un super athlète qui est doté d’un super talent qui soulève les foules, mais qui ne convient pas au concept d’équipe. J’ai regardé un match et demi et je peux vous dire que Pk prend encore des chances coûteuses. Je l’ai vu prendre une mauvaise décision qui a provoqué un 2 contre 1 coûteux contre son équipe. Malchance pour Subban il a quitté une équipe qui pouvait compter sur le meilleur gardien derrière lui, mais cette année il joue devant un Rinne qui ne joue plus au même niveau depuis plus d’un an.

Dans le cas d’une erreur de Subban il devra se tourner vite, car il pourrait manquer un beau but! P.K. devra affronter des équipes lourdes qui travaillent fort. PK oblige, depuis ses débuts professionnels, à ses dirigeants et entraîneurs à avoir deux livres de règlements, un pour P.K. et l’autre pour le reste de l’équipe. Et malheureusement dans un concept d’équipe ça ne fonctionne pas. 
Ceux qui nous sortent des arguments bidon comme : « Subban domine avec le temps de possession avec la rondelle » sont des fans aveuglés par le jeu électrisant de Subban. Effectivement domine en temps de possession, mais ce n’est pas une qualité recherchée au contraire c’est le signe que Subban est incapable de décocher une passe dès sa sortie en arrière de son filet. Sa prise de décision est trop longue. Alors au lieu de faire une mauvaise passe il conserve la rondelle et fait des montées excitantes.

Les fans adorent, mais ses coéquipiers qui attentent sur la ligne bleue adverse un peu moins. Même chose pour les hommes d’hockey de la LNH. Autre argument bidon : « Subban est plus jeune, à long terme Nashville est gagnant! » Il reste six ans au contrat de P.K. Subban. Qui dit que Subban signera une nouvelle entente à Nashville? Pire encore! Peut-être que P.K. ne terminera pas son présent contrat avec les Prédateurs. Incapable de gérer sa différente attitude dans un vestiaire peut-être que les Prédateurs l’échangeront! Alors nous jugerons sur les prochaines six années et je suis convaincu que lorsque nous parlerons de cet échange nous parlerons d’un vol!

Byron donne le gain au Canadien

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PUBLIÉ LE MARDI 8 NOVEMBRE 2016 À 20 H 25 | Mis à jour le 8 novembre 2016 à 22 h 24
Le but de Paul Byron
Le but de Paul Byron   PHOTO : RYAN REMIORZ