lundi 31 octobre 2016

Mikhail Sergachev retourne avec son équipe junior

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Publié le 31 octobre 2016 à 12h04 | Mis à jour à 12h04
Mikhail Sergachev n'aura finalement disputé que trois matchs dans... (Photo Bernard Brault, La Presse)
Mikhail Sergachev n'aura finalement disputé que trois matchs dans la LNH.
PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE
Le Canadien a cédé le défenseur Mikhail Sergachev aux Spitfires de Windsor, son équipe junior.
Le jeune homme de 18 ans a été laissé de côté lors des cinq derniers matchs de son équipe.
En trois matchs, Sergachev n'a pas obtenu de point, jouant en moyenne 10 min 25 s.
Le Tricolore a repêché Sergachev au 9e rang au repêchage de juin dernier.

Shea Weber, troisième étoile de la semaine

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Publié le 31 octobre 2016 à 12h12 | Mis à jour à 13h13
Shea Weber a amassé cinq points en quatre matchs... (Photo André Pichette, La Presse)
Shea Weber a amassé cinq points en quatre matchs au cours de la dernière semaine.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Shea Weber a été nommé la troisième étoile de la semaine dans la LNH.
Le défenseur a inscrit trois buts et deux aides, pour aider le Canadien à remporter ses quatre rencontres de la semaine. Weber a enfilé le but gagnant dans deux des quatre victoires.
Le Canadien a par ailleurs annoncé que Weber était le récipiendaire de la Coupe Molson pour le segment du mois d'octobre.
La première étoile de la LNH a été remise au gardien des Sénateurs d'Ottawa Craig Anderson. L'homme masqué n'a accordé aucun but en deux duels, bloquant les 59 tirs qu'il a reçus.
Mais c'est surtout pour une histoire hors glace que son nom a circulé dans la LNH cette semaine. Anderson a en effet quitté les Sénateurs pour quelques jours après que son épouse, Nicholle, eut reçu un diagnostic de cancer. Il est revenu au jeu hier.
Un autre gardien, Devan Dubnyk, a reçu la deuxième étoile. Il a signé trois jeux blancs de suite pour un total de 94 arrêts cette semaine. Il est devenu le premier gardien de l'histoire du Wild du Minnesota à réussir trois blanchissages de suite.

Craig Anderson et les Sénateurs ont battu les Oilers 2-0

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Sénateurs 1 - Oilers 0


EDMONTON - Craig Anderson a effectué 37 arrêts pour signer un deuxième blanchissage consécutif et les Sénateurs d'Ottawa ont battu les Oilers d'Edmonton 2-0, dimanche.
Anderson est revenu au sein de son équipe samedi, après qu'il ait quitté la formation jeudi pour être auprès de son épouse, Nicholle, qui a reçu un diagnostic de cancer.
Mike Hoffman et Bobby Ryan ont fait bouger les cordages pour les Sénateurs (5-3-0), qui ont remporté deux de leurs trois derniers matchs.
Les Oilers (7-2-0) ont quant à eux vu leur séquence de cinq victoires prendre fin. Cam Talbot a repoussé 20 tirs dans la défaite.
Les Sénateurs ont brisé l'égalité à 12:18 du deuxième tiers, quand les efforts de Tom Pyatt ont été récompensés. Il a remis la rondelle à Hoffman, qui a inscrit un premier but cette saison.
Anderson a réalisé son arrêt le plus important à mi-chemin en troisième période, stoppant un tir de Jordan Eberle, laissé seul devant lui.
Ryan a mis le match hors de portée dans un filet désert, avec 32 secondes à faire.


Edmonton est derrière Craig Anderson

Les moments forts LNH

dimanche 30 octobre 2016

Bien meilleur que l’an dernier

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Maple Leafs 1 - Canadiens 2

Images of Francois Gagnon
Nous y revoici : après neuf matchs, le Canadien affiche un recul d’un point sur sa récolte historique de l’an dernier alors qu’il avait signé neuf victoires consécutives.
Malgré ce recul d’un point, le Tricolore forme à mes yeux une meilleure équipe que l’an dernier. En fait, une bien meilleure équipe.
Carey Price, étincelant samedi face aux Maple Leafs de Toronto qu’il a battus 2-1 grâce à sa performance de 37 arrêts, dont plusieurs majestueux, est toujours la pierre d’assise du Tricolore. Mais même si l’entraîneur-chef du Canadien Michel Therrien lui a dirigé le plus beau des compliments en assurant que son gardien avait « volé » la victoire, Price est beaucoup mieux appuyé que l’an dernier.

Le CH poursuit sur sa lancée
Bien qu’il ait été très solide, qu’il ait rendu faciles plusieurs arrêts qui ne l’étaient pas, qu’il ait réalisé l’arrêt du match en captant un puissant tir du défenseur Connor Carrick dans sa grosse mitaine, et qu’il se soit plusieurs fois transformé en troisième défenseur en orchestrant de meilleures sorties de zone que quelques-uns de ses coéquipiers, Price n’a pas eu à voler le match. Il a donné une chance à son équipe de gagner. Ça oui. Une très grosse chance même. Mais devant des jeunes et très rapides Leafs, des jeunes qui leur ont donné un brin ou deux d’ennuis c’est vrai, les patineurs du Canadien ont tenu leur bout. Ils sont loin d’avoir été déclassés.
Un scénario bien différent de celui de l’an dernier.
Si vous fouillez dans votre mémoire, vous allez relever dans les neuf victoires consécutives de l’an dernier des gains que le Canadien ne méritait pas du tout. À commencer par sa neuvième victoire qu’il avait arrachée – concours de circonstances – aux Maple Leafs qui avaient poivré Price de 52 tirs alors que ses coéquipiers n’avaient répliqué que 27 fois contre Jonathan Bernier qui avait été éclipsé par Price. Bernier avait aussi échappé la première partie de la saison contre Montréal alors que Price s’était dressé devant les Leafs et que le gardien montréalais avait très mal amorcé sa saison en accordant un but à Max Pacioretty sur le tout premier tir de la rencontre.
L’an dernier, le Canadien aurait facilement pu, et peut-être même dû, perdre deux, trois, peut-être quatre de ses neuf premiers matchs. De fait, il avait beaucoup mieux joué à Vancouver où il avait perdu 5-1 aux mains des Canucks qui lui avait fait subir son premier revers que dans sa victoire de 5-3 aux dépens des Leafs lors du neuvième match.
On ne peut pas en dire autant cette année. Carey Price et Al Montoya ont été très forts depuis le début de la saison. Prétendre le contraire serait absurde. Mais des huit victoires signées par le Canadien, il est impossible de dire que l’une d’entre elles n’est pas méritée. Impossible, car même s’il n’a pas été parfait, le Canadien n’a jamais été déclassé. Il ne s’en est jamais uniquement remis à son gardien. À ses gardiens.
Carey Price est toujours la pierre d’assise du Canadien. C’est évident. Les amateurs de statistiques seront heureux de souligner qu’il a encaissé son dernier revers il y a un an – 29 octobre dernier à Edmonton dans un revers de 4-3 – et qu’il est invaincu depuis ayant signé huit victoires en huit matchs avec le Canadien en plus de remporter tous ses départs lors de la coupe du Monde en septembre dernier avec Équipe Canada.
Mais l’équipe qui s’est effondrée l’an dernier dès qu’elle a réalisé que son gardien était sur la touche pour longtemps, ne perdra pas tous ses moyens si elle doit faire face à pareille situation cette année.
C’est du moins mon avis.
Au risque de me répéter, le Canadien sera mieux en mesure de résister à une perte éventuelle de Carey Price parce que Al Montoya est meilleur que Mike Condon qu’il a chassé de Montréal. Parce que Alexander Radulov et Andrew Shaw sont beaucoup meilleurs, avec comme sans la rondelle et aussi dans le vestiaire, que les joueurs qu’ils remplacent : Alexander Semin et Lars Eller respectivement.

Et je n’ai pas encore parlé de Shea Weber.
Weber a marqué encore samedi. Il a déjà quatre buts à sa fiche. Trois de ces quatre buts ont été marqués lors d’attaques massives. Trois de ces buts ont confirmé des victoires du Canadien.
P.K. Subban avait lui aussi connu un excellent début de saison l’an dernier. Mais Subban a enfilé six buts au total l’an dernier. Deux seulement lors d’attaques massives. Et aucun de ces six buts n’a été victorieux.
Impossible de dire combien de buts Weber marquera. Combien de points il récoltera. Mais plus encore que ses buts et ses points, c’est la dynamique nouvelle installée par Weber dans le vestiaire qui fait la différence cette année.
Il faudra que le Canadien encaisse une, deux, voire trois victoires de suite pour bien évoluer cette nouvelle dynamique associée à la présence de Shea Weber. Il faudra que Carey Price rate quelques matchs pour en avoir une confirmation supplémentaire.
Mais j’ai vraiment l’impression que l’apport d’un gars comme Weber minimisera les risques que le club parte à la dérive s’il doit encaisser quelques revers de suite. Si ces défaites sont attribuables à de mauvaises performances, Weber saura réveiller son club. Si ces revers sont attribuables à de solides matchs disputés par l’adversaire, Weber saura garder le cap et s’assurer que la grogne ne s’installe pas dans le vestiaire au point de miner le club.
C’est à ce chapitre que Shea Weber sera bien plus utile que P.K. Subban. En plus d’être meilleur que Subban dans toutes les facettes du hockey, il sera un facteur de cohésion au sein de l’équipe lorsque les choses tourneront moins rond, alors que Subban était un facteur de dissension même quand les choses allaient bien.
Le Canadien affiche donc un point de moins qu’à pareille date l’an dernier. Mais il est bien plus convaincant qu’il ne l’était malgré sa fiche parfaite de neuf victoires.
Je ne sais pas si le Canadien maintiendra ce rythme effréné. Ce qui sera difficile on en conviendra. Je ne sais pas non plus s’il affichera 19 victoires après 26 matchs encore cette année. S’il en affichera plus. S’il en affichera moins.
Mais ce que je peux avancer sans vraiment craindre de me tromper, c’est que le Canadien de cette année, avec ou sans Carey Price devant son filet, ne se contentera pas de 19 victoires dans ses 56 dernières rencontres comme il l’a fait l’an dernier.
Parce qu’avec Weber, Radulov, Shaw et Montoya, avec un noyau qui a pris de l’expérience et qui a vécu la méchante débarque de l’an dernier, avec un entraîneur-chef qui saura mieux traverser les moments difficiles qui viennent et vont en cours de saison parce que son groupe de leader est plus uni et solide que celui de l’an dernier, il ne fait aucun doute à mes yeux que le Canadien de cette année est bien meilleur que le Canadien de l’an dernier.

jeudi 27 octobre 2016

Marc Bergevin a rebondi

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Shea Weber et Marc Bergevin
Shea Weber et Marc Bergevin (Source d'image:RDS)
J’admets avoir eu mes doutes sur la capacité de Marc Bergevin à bien réagir durant la dégringolade de son équipe, la saison dernière. Et encore plus sur son habileté à pouvoir gérer une situation de crise.
Bergevin avait accompli des choses intéressantes après avoir succédé à l’ineffable Pierre Gauthier. L’équipe avait régulièrement changé de visage, pas nécessairement en vertu de gestes spectaculaires, mais Bergevin laissait entrevoir qu’il était constamment à la recherche de solutions.
Quand Carey Price a subi une blessure grave, qui a limité sa saison à 12 matchs, deux facteurs en sont ressortis. Le leadership dans l’équipe, c’était lui qui l’exerçait. Le caractère du Canadien qu’on croyait fort était également le sien. Il faussait la réalité par des performances qui donnaient l’impression que l’équipe était supérieure à ce qu’elle était. Sans Price et sans cette boule d’énergie qu’est Brendan Gallagher, qui s’est absenté durant 29 matchs, le Canadien est passé du meilleur début de saison de son histoire à une formation qui pouvait facilement être battue.

Bergevin n’a pas su trouver des solutions pour stopper l’hémorragie. Peut-être avait-il commis l’erreur de surévaluer les forces de sa troupe? Peut-être s’est-il ouvert les yeux sur ses véritables besoins? Il a su avant tout le monde que la blessure de Price était sérieuse. Pourtant, sa première décision a été d’acquérir un gardien de la Ligue américaine, Ben Scrivens,  qui n’a pas mis de temps à y retourner. Scrivens avait l’unique avantage de ne pas coûter cher. Il a été obtenu une dizaine de jours après que Bergevin eut échangé Dustin Tokarksi aux Ducks d’Anaheim en croyant avoir trouvé en Mike Condon le parfait numéro deux, derrière Price. Condon a été un très bon dépanneur dans les circonstances, mais le Canadien aurait eu besoin d’une injection de talent supérieure au petit Américain dans les circonstances.
La saison s’est avérée un cafouillis complet durant lequel on a incité les amateurs à une certaine patience en leur servant des amuse-gueules comme Mark Barberio, Daniel Carr, Jacob de la Rose, Phillip Danault, Stefan Matteau, Lucas Lessio, Charlie Lindgren, Joel Hanley, Michael McCarron et même le gros et sympathique John Scott. Tous ces changements mineurs ont tenu les médias occupés sans pouvoir faire une grande différence.
Autant Bergevin a paru désorganisé, autant il a donné l’impression d’être capable de se retourner sur une pièce de 10 cents durant l’été. Il a frappé fort avec Shea Weber, Alexander Radulov, Andrew Shaw et Al Montoya. Il a aussi fait la démonstration qu’il était vraiment prêt à tout pour refaire du Canadien une organisation crédible en ouvrant la porte à un jeune attaquant, Arttturi Lehkonen, dont le talent offensif est évident. Si on n’était pas en train d’amorcer un tournant majeur pour tenter de gagner à court ou à moyen terme, on lui aurait sans doute recommandé de passer une autre saison en Suède.
Que d’émotivité!
Une bonne partie du public a crié haut et fort son mécontentement en apprenant que P.K. Subban avait été échangé. Il s’est aussi demandé si le risque de 5,75 millions $ n’était pas trop élevé dans le cas du controversé Alexander Radulov. On avait réagi plus fortement encore quand Jaroslav Halak avait été sacrifié au profit de Carey Price et quand on avait laissé partir Alexei Kovalev à Ottawa sans rien n’obtenir en retour.
On avait marché devant le Centre Bell dans un élan majeur de protestation destiné à ramener Halak. Pourtant, il y avait des signes tellement évidents qui plaidaient en faveur de Price. Dans une ère où les gardiens de grande stature étaient recherchés, Halak était le plus petit gardien numéro un de la ligue à cinq pieds et 11 pouces. En outre, de quoi le Canadien aurait-il eu l’air aux quatre coins de la ligue s’il avait échangé une cinquième choix de repêchage pour confier son avenir à un 271e choix? Même si le public a mal réagi, on sait tous que cette décision a été la bonne.
De son côté, Kovalev était un joueur de classe mondiale qui irritait coéquipiers et partisans en se présentant un soir sur trois. Après l’avoir vu répéter le même manège à Ottawa durant deux saisons, les amateurs montréalais n’ont plus jamais crié au scandale au sujet de son départ.
Par ailleurs, c’était évident qu’on monterait aux barricades et qu’on menacerait de pendre Bergevin en effigie à la suite du départ surprise de Subban. Une réaction compréhensible de la part d’un public qui ignorait les facteurs ayant motivé cette transaction. Subban était plus jeune. Il était étourdissant sur les patins et dans le vestiaire, mais il savait animer un spectacle mieux que personne. Il avait déjà un trophée Norris en banque et on lui en prédisait d’autres. Seul le temps pouvait permettre à Bergevin de justifier cette décision et de la faire mieux passer dans le coeur d’une clientèle désabusée à la suite des insuccès de l’an dernier. Le jour n’est peut-être pas si loin où ce sera chose faite.
Subban connait un bon début de saison et personne ne doute qu’il aidera les Predators à devenir une puissance dans l’Ouest. Weber, lui, a déjà fait du Canadien une équipe supérieure, simplement par son attitude générale, par la présence qu’il exerce dans le vestiaire et par l’exemple qu’il prêche devant ses nouveaux coéquipiers.
Ce qui s’est passé dans le cas de Kovalev, de Halak et de Subban est typique du très fort climat d’émotivité dans lequel le Canadien évolue année après année. On rêve à la coupe quand tout va bien et on menace d’ébranler les colonnes du temple quand on prend des décisions qui impliquent des joueurs adulés.
Il faudra se méfier de ce type de réaction quand Radulov connaîtra une baisse de régime. Il est peut-être fort comme un boeuf, mais il ne pourra pas toujours se comporter comme il le fait en ce moment. Le calendrier de 82 matchs est trop exigeant pour en espérer autant de la part de la nouvelle vedette du Centre Bell.
Certains mentionnent déjà que Radulov est le plus beau talent offensif à se produire dans cet uniforme depuis les beaux jours de Guy Lafleur. Souvenez-vous qu’on avait dit la même chose au sujet de Kovalev. Faudrait se garder une petite gêne quand même. Lafleur n’a jamais été remplacé, ce qui ne veut pas dire qu’on ne s’entichera pas de Radulov au point d’implorer Bergevin de nous le ramener l’an prochain.
J’aime beaucoup ce qu’on voit du Canadien en ce début de saison, mais la prudence est de mise. Une autre blessure à Price nous ferait réaliser que l’équipe est encore loin de posséder tous les éléments pour gagner le gros trophée. Néanmoins, même si l’avenir est directement rattaché à l’état de santé de son gardien, l’ambiance est propice au succès.
Après la victoire de lundi contre les Flyers, il n’y a pas eu de pitreries autour de Price, pas de grandes démonstrations inutiles comme on en voyait dans le passé. On défilait calmement devant le gardien pour le remercier d’avoir tenu le fort encore une fois. À ses côtés, le général Weber, pour qui ce n’était qu’une simple partie en octobre, félicitait ses coéquipiers un à un avec la mine ténébreuse qu’on lui connaît.
Il faudra peut-être attendre que le Canadien gagne la coupe Stanley pour lui voir les dents, celui-là.



Shea Weber : dominant sur tous les fronts

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Canadiens 3 - Islanders 2

J’espère que ceux et celles qui comprenaient mal, voire pas du tout, pourquoi le Canadien a accepté d’échanger un joueur aussi adulé que P.K. Subban afin de mettre la main sur Shea Weber commencent à voir clair.
Avec son troisième but de la saison, son deuxième en avantage numérique et son deuxième filet gagnant, avec sa sixième passe récoltée, avec ses trois mises en échec et quatre tirs bloqués qui font largement contrepoids au revirement qui lui a été attribué, Weber, le joueur le plus utilisé des deux équipes encore hier avec ses 27 présences totalisant 24 min 30 s de temps d’utilisation, a une fois encore joué un rôle de premier plan dans la victoire du Canadien.

Puissance et précisionUne victoire de 3-2 aux dépens des Islanders de New York. Une sixième victoire en sept matchs. Une victoire qui place le Canadien tout en haut du classement général de la LNH alors qu’il est toujours le seul club du circuit à ne pas déplorer de défaite en temps réglementaireAvec ses 169 buts marqués depuis son entrée dans la LNH, dont 82 en avantage numérique, Weber affiche le plus haut total de buts enfilés parmi tous les défenseurs du circuit depuis le début de la saison 2005-200Avec la puissance et la précision de son tir frappé, Weber nous rappelle les meilleurs moments de Sheldon Souray dans l’uniforme du Tricolore.
Il est difficile de croire que Weber pourra maintenir le rythme effréné qu’il impose jusqu’ici toute la saison. Mais de la façon dont il est parti, il pourrait certainement menacer le record du Canadien et de la LNH que Souray a établi en 2006-2007 lorsqu’il a inscrit 19 buts en avantage numérique.
Il pourrait aussi s’approcher des 26 buts marqués par Souray lors de cette saison de rêve. Peut-être même des 28 buts marqués par Guy Lapointe en 1974-1975. Vingt-huit buts qui représentent toujours le record chez le Canadien pour un défenseur.
Promesses tenues
En plus de confirmer toutes les prétentions associées au fait qu’il soit un défenseur redoutable à l’attaque, Shea Weber démontre match après match qu’il l’est tout autant en défensive. De fait, Weber est dominant dans toutes les facettes du jeu.
Débarqué à Montréal avec le double défi de faire gagner sa nouvelle équipe tout en trouvant une façon de faire un peu oublier P.K. Subban qu’il est venu remplacer, Shea Weber est en train de relever les deux défis.

Loin de se préoccuper des comparaisons normales qui seront dressées tout au long de la saison entre lui et l’ancienne grande vedette du Canadien, Shea Weber se contente de jouer au hockey. De bien jouer au hockey. En fait, de très bien jouer au hockey.
Avec un troisième but marqué et un neuvième point récolté, Weber a non seulement accentué son avance au premier rang des marqueurs du Canadien, il s’est aussi hissé parmi les meilleurs marqueurs de la LNH au grand complet.
Son différentiel de plus-12 est le meilleur de la LNH. Et attention, trois des neuf points récoltés par Weber jusqu’ici cette saison ne sont pas pris en considération dans le calcul du différentiel puisqu’ils ont été obtenus lors d’attaque massive du Canadien. Ça démontre un peu plus la très grande valeur offensive et défensive du nouveau pilier du Tricolore.
Au-delà des statistiques
Et on ne parlera jamais assez du leadership et de la stabilité qu’il apporte. Du respect qu’il impose autant dans son vestiaire devant ses coéquipiers qu’une fois sur la glace devant des adversaires qui sont prêts à se rendre coupable de hors-jeu afin d’éviter les contrecoups d’une entrée mal orchestrée en zone du Canadien. D’une entrée susceptible de se terminer avec un face-à-face avec Shea Weber. Le genre de face-à-face qu’une grande majorité de joueurs de la LNH tiennent à éviter.Tout fonctionne pour Michel TherrienEn plus de mousser des statistiques avancées ou non qui disent ce qu’elles veulent dire, Shea Weber se distingue par la très grande quantité et la très grande qualité des facettes plus obscures de ce qu’il accomplit sur une patinoire et au sein d’une équipe. Le genre de « petites choses » impossibles à classer dans un chiffrier, mais qui séparent les bons joueurs, des très bons joueurs, et aussi des excellents.Plusieurs savaient depuis longtemps déjà que Shea Weber occupait une place de choix parmi les excellents défenseurs de la LNH. D’autres se joignent au groupe maintenant qu’ils ont la chance – et j’ajouterais le plaisir – de le voir jouer sous leurs yeux ou presque. Quant à ceux qui doutent encore, peut-être comprendront-ils un jour? À moins qu’ils refusent simplement d’y croire laissant les émotions avoir le dessus sur la raison.

mardi 25 octobre 2016

Alexander Radulov brille dans la victoire du Canadien

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Publié le 24 octobre 2016 à 22h15 | Mis à jour le 25 octobre 2016 à 08h15
Alexander Radulov était partout sur la patinoire et... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE)
Alexander Radulov était partout sur la patinoire et
 il a créé de nombreuses chances de marquer.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Richard Labbé
RICHARD LABBÉ
La Presse
Le Canadien est possiblement le club de l'heure dans la LNH, et lundi soir au Centre Bell, ce fut au tour des Flyers de s'en rendre compte.
Le club de Philadelphie n'a pas été mauvais, mais au bout du compte, ce ne fut pas suffisant pour vaincre ce CH qui ne veut plus rien savoir, et qui a conclu la soirée avec une victoire de 3-1.
Avec une égalité de 1-1 en troisième, c'est Brendan Gallagher qui s'est offert le but de la victoire, en faisant dévier un tir de la pointe de Alexander Radulov. En fin de match, le Russe a confirmé la victoire montréalaise avec un but dans un filet désert, un but qui a fait plaisir aux 21 288 spectateurs, qui se sont tous mis à scander son nom à l'unisson par la suite.
«C'est fou ici... tout le monde aime le hockey et moi aussi!, a lancé Radulov au terme du match. Il y a de bonnes choses qui arrivent quand on lance au filet, c'est ce que j'essaie de faire.»
Radulov, la star de la soirée, a conclu son match avec un total de trois points. Carey Price, lui, a repoussé 31 tirs et avec tout ça, le Canadien demeure invaincu en temps règlementaire depuis le début de la saison.
David Desharnais est pris en sandwich entre le... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE) - image 2.0
David Desharnais est pris en sandwich entre le gardien de but Steve Mason et le défenseur Mark Streit.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
C'est Shea Weber qui a marqué le premier but du match en deuxième période, avec un plomb depuis la ligue bleue. Un but tout de même assez chanceux, disons-le: le plomb en question a brisé le bâton de l'attaquant Brayden Schenn, des Flyers, et la rondelle s'est ensuite retrouvée derrière le gardien Steve Mason, qui n'y pouvait strictement rien. Pas grave, les locaux l'ont pris quand même. C'était le deuxième but de Weber cette saison.
En milieu de deuxième, les Flyers ont fait 1-1 sur un but de Jakub Voracek, qui a conclu une superbe présence sur la glace, avec son troisième de la saison.
Les deux équipes ont ensuite eu quelques occasions, mais à chaque fois, les gardiens ont dit non, non et non. Carey Price a entre autres réussi un bel arrêt sur le défenseur Andrew MacDonald en troisième. Radulov s'est chargé de confirmer la victoire par la suite.
Le Canadien, qui a une semaine assez occupée avec quatre matchs à l'horaire, disputera son prochain match mercredi soir à Brooklyn, contre les Islanders de New York.

lundi 24 octobre 2016

RDS : les Flyers débarquent en ville

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Max Pacioretty et Wayne Simmonds
Max Pacioretty et Wayne Simmonds (Source d'image:Getty)
LUNDI, 24 OCT. 2016. 08:09

Toujours invaincu en temps réglementaire cette saison, le Canadien (4-0-1) tentera de prolonger son heureuse séquence ce soir, alors qu’il accueillera les Flyers de Philadelphie dès 19 h 30 sur les ondes de RDS.

Hockey 360 mettra la table à cette rencontre dès 18 h 30.
Face aux Flyers, la troupe de Michel Therrien disputera le premier de ses quatre matchs à l’horaire cette semaine. L’équipe sera alors en quête d’un quatrième gain de suite après avoir tenu tête 4-2 face aux Bruins de Boston samedi soir.
Les Flyers (2-2-1) tâcheront pour leur part de signer un deuxième gain consécutif après avoir vaincu les Hurricanes de la Caroline 6-3, notamment grâce à la contribution de Jakub Voracek, qui a amassé deux buts et une mention d’aide dans la rencontre.
Plus de détails à venir. 

dimanche 23 octobre 2016

À l’image de l’an dernier...

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Canadiens 4 - Bruins 2


Le début de saison du Canadien rappelle celui de l’an dernier.
Après cinq matchs l’an passé, le Canadien affichait cinq victoires en route vers les neuf gains consécutifs qui lui avaient permis de connaître le meilleur début de campagne de son histoire. Huit joueurs différents avaient marqué un total de 16 buts et le Tricolore n’en avait accordé que six.
Fort de sa victoire de 4-2 arrachée aux Bruins, à Boston, samedi, le Canadien affiche un dossier de 4-0-1. C’est la première fois depuis les saisons 1968-1969 et 1969-1970 que le Tricolore récolte des points dans chacune de ses cinq premières rencontres en début de saison deux années consécutives.
S’il affiche un point de moins qu’à pareille étape l’an dernier, le Canadien a marqué quatre buts de plus (20) et en a accordé seulement deux de plus (huit) que l’an dernier ce qui lui confère un différentiel de plus-12 en comparaison du plus-10 de l’an dernier.
Mieux encore, 10 joueurs différents affichent déjà au moins un but. Et sur les 23 joueurs de l’équipe, 21 revendiquent déjà au moins un point alors que seuls Brian Flynn – il a touché le poteau en première période samedi – et Mikhail Sergachev ont été blanchis jusqu’ici. Les deux joueurs ont toutefois suivi deux des cinq premiers matchs du haut de la galerie de presse.
Cinq matchs ne font pas une saison. Pas même les 26 premiers comme le Canadien l’a démontré de désolante façon à ses partisans l’an dernier. Car après leur avoir offert 19 victoires lors des 26 premières rencontres le Tricolore leur en a offert le même nombre (19) lors des 56 dernières parties du calendrier.
Meilleur équilibre
Il est bien difficile de prédire si ce deuxième très bon début de saison consécutif propulsera le Canadien vers le haut du classement général en avril prochain ou s’il le gardera hors des séries.
Mais quand on regarde la composition de l’équipe, le leadership plus évident et mieux réparti aux quatre coins du vestiaire et l’attitude nouvelle qui règne autour du club, il y a fort à parier que le Canadien ne piquera du nez comme il l’a fait l’an dernier.
Même si Price se blesse comme l’an passé?

Sans Carey Price, le Canadien ne forme pas une équipe aussi redoutable. On en conviendra tous. Du moins, je l’espère. Oui! Al Montoya a été sensationnel lors des trois premières rencontres. Il est sans l’ombre d’un doute meilleur que Mike Condon et surtout plus expérimenté. Ce qui l’aiderait à pallier la perte d’un gardien comme Carey Price.
Sans Carey Price, le Canadien connaîtrait une saison plus difficile. C’est clair. Mais l’équipe qui joue actuellement devant les gardiens du Canadien me donne nettement l’impression qu’elle ne sombrerait pas dans les bas-fonds du classement comme elle l’a fait l’an dernier lorsqu’elle a été convaincue que Carey Price ne serait pas de retour.
Pourquoi?
Tout simplement parce qu’elle est meilleure et surtout plus équilibrée. On en a d’ailleurs eu une autre preuve samedi soir à Boston.
Trois étoiles moins prévisibles
Très souvent dans le passé, trop souvent même, les succès du Canadien étaient directement attribuables aux performances de Carey Price et des autres gardiens du Tricolore.
Si Price n’avait pas une place de choix au sein des trois étoiles, les chances de victoires devenaient minces, voire nulles.
Samedi soir, Price n’a pas eu à multiplier les miracles pour permettre au Canadien de signer un 9e gain consécutif aux dépens des Bruins.
Il a effectué quelques bons arrêts sur les 21 tirs ennemis. Je veux bien. Mais si Price a prolongé à huit sa série de victoires de suite contre Boston – Mike Condon les a battus le premier janvier dernier dans le cadre de la Classique hivernale – séquence au cours de laquelle il a maintenu un pourcentage d’efficacité de 95 % et accordé 1,46 but en moyenne par partie, c’est parce que l’équipe devant lui a fait le gros du travail.
Et non l’inverse comme on l’a vu si souvent au cours des dernières années. Tellement souvent que la coupe Molson remise au joueur du mois chez le Tricolore en route vers le titre de joueur de l’année avait été rebaptisée la coupe Carey Price.
Et le plus beau de l’affaire pour le Canadien, c’est que les joueurs de soutien ont été plus actifs que les membres des deux premiers trios.
Et pas parce que les deux premiers trios ont pris un soir de congé. Ça non! Alex Galchenyuk a effectué une passe sensationnelle pour amorcer le jeu qui a mené au premier but du Tricolore celui de Brendan Gallagher.
Alexander Radulov qui confirme les prétentions du Canadien en affichant une belle fougue à chacune de ses présences sur la patinoire a aussi démontré qu’il est capable de distribuer la rondelle avec adresse et aplomb. Car sans vouloir enlever quoi que ce soit au mérite de Phillip Danault qui a inscrit son premier but de la saison, Radulov a fait le gros du travail sur le jeu en trouvant une façon de faufiler la rondelle jusqu’à la lame du bâton du jeune ailier gauche.
Danault a vu ses efforts récompensés et c’est tant mieux.
La vitesse de Byron, la ténacité de Mitchell
Paul Byron, qui se défonce à chacune de ses présences, a lui aussi été récompensé. Deux fois plutôt qu’une d’ailleurs. Car non seulement a-t-il permis au Canadien de souffler un brin en marquant au terme d’une belle échappée aux dépens des Bruins qui venaient d’inscrire un premier but et qui profitaient alors d’une attaque massive, « Ti-Paul » a été auréolé du but de la victoire.
Plus petit joueur de la LNH sans l’ombre d’un doute, Byron se classe certainement aussi parmi les plus rapides patineurs du circuit. Sa vitesse, sa fougue et son cœur à l’ouvrage le rendent d’ailleurs bien plus redoutable que la simple largeur de ses épaules.
Impossible de passer sous silence le travail de Torrey Mitchell. Pas simplement pour le but d’assurance qu’il a inscrit en fin de match après qu’il eut reçu un coup de bâton au visage. Mais bien parce qu’il a une fois encore été grandement efficace dans tous les aspects du jeu comme le confirment son différentiel de plus-3 et ses sept mises en jeu gagnées sur les neuf disputées pour une efficacité sensationnelle de 78 %. La même que David Desharnais qui a joué un peu moins que Mitchell parce que ce dernier a été sollicité un brin plus en désavantage numérique que Desharnais l’a été lors des cinq attaques massives obtenues par le Tricolore.
C’est d’ailleurs lors de ces supériorités numériques que le Canadien a connu le plus de difficultés hier. Non seulement a-t-il été blanchi, mais les spécialistes de l’attaque n’ont rien créé de vraiment intéressant.
Inversement, Mitchell et les spécialistes de la défensive ont été victimes d’un but sur les six attaques à cinq des Bruins. Mais le fait que Plekanec, Markov et Emelin aient uni leurs efforts en fin de match pour aider Carey Price à se dresser devant Boston qui jouait alors à six contre trois nous oblige à accorder plus d’importance à cette séquence positive qu’au but accordé.
L’inertie du Canadien en attaque massive et une séquence au cours de la première période au cours de laquelle on a senti l’équipe un brin désorganisée, deux brins sur les talons et peut-être trois brins trop confiante, sont les seules critiques à soulever au terme de cette quatrième victoire en cinq matchs cette saison.
Pour le reste, on doit louanger l’effort collectif déployé par les joueurs de Michel Therrien. Il est tout aussi important de souligner que cet effort collectif est couronné de succès collectif. Autant à l’attaque qu’en défensive.
Car en dépit une mauvaise décision d’Emelin en zone neutre, décision qui a ouvert la voie à une descente à deux contre un des Bruins, descente au terme de laquelle Greg Pateryn s’est lui aussi un brin trop compromis pour permettre aux Bruins  (Dominic Moore) de marquer, le duo Emelin-Pateryn a été solide et efficace en soutient aux deux autres duos qui ont aussi connu un bon match.
De fait, Pateryn, qui a connu un fort camp d’entraînement et qui fait beaucoup plus de bon que de moins bon sur la glace lorsqu’on l’utilise, ne devrait pas avoir à céder son poste au jeune Mikhail Sergachev qui joue moins bien que le défenseur de soutien du Tricolore.
L’un est un jeune premier choix avec un brillant avenir avec le Canadien et dans la LNH alors que l’autre est et sera toujours un défenseur de soutien.
Mais l’efficacité des joueurs de soutien est primordiale dans les succès d’une équipe. Et pour m’assurer d’une contribution maximale de Pateryn, je lui permettrais de jouer encore lundi. Surtout que ce seront les Flyers de Philadelphie qui seront de passage au Centre Bell. Des Flyers contre qui Pateryn pourrait se sentir bien plus à l’aise que le jeune Sergachev. Du moins pour le moment.
On verra...
Bon dimanche!