jeudi 10 décembre 2015

Mandy Bujold l'emporte chez les 51 kg

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Mandy Bujold
Mandy Bujold

Comme les experts l'avaient prédit, la Franco-Ontarienne Mandy Bujold a remporté la finale chez les 51 kg aux sélections nationales, mercredi, à Montréal. Elle a vaincu Kim Klavel de Joliette au Québec.
La double championne des Jeux panaméricains a donc obtenu son billet pour les qualifications continentales en Argentine au mois de mars. Elle aura l'occasion de décrocher son laissez-passer pour Rio, ce qui sera chose faite avec une place sur le podium.
Si elle n'y parvient pas, une dernière chance s'offrira à elle aux Championnats du monde, au Kazakhstan, en mai. Un top 4 aux mondiaux serait indispensable à la réalisation de son rêve olympique.
Classée deuxième du monde dans sa catégorie, Bujold a parlé du défi que représentait la préparation à ces sélections où on ne donnait aucune chance à ses rivales.
« J'avais déjà croisé le fer avec Klavel plusieurs fois à l'entraînement. Mais il y a quand même beaucoup de stress quand le résultat semble connu d'avance, il faut rester parfaitement concentrée. »
Bujold n'avait pas participé aux Jeux de Londres à cause d'une confusion autour de l'identification des compétitions qui menaient à une qualification olympique. Cette douloureuse expérience lui donne encore plus de détermination.
« C'est la chose la plus difficile à laquelle j'ai dû me résigner, avoue la pugiliste de 28 ans. Mais je pense que ça m'a rendue plus forte. »
Les deux autres finales féminines seront présentées jeudi.
Ariane Fortin affrontera Alison Greey chez les 75 kg. Greey, qui boxe habituellement chez les 81 kg, a pris le pari de se battre à 75 kg, la classe olympique la plus près de son gabarit.
Chez les 60 kg, Caroline Veyre fera face à Sabrina Aubin-Boucher.

Patrick O'Sullivan raconte l'enfer que lui a fait subir son père

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Publié le 10 décembre 2015 à 08h30 | Mis à jour à 08h30
L'ex-joueur de la LNH Patrick O'Sullivan veut sensibiliser... (Photo David Zalubowski, archives AP)
PHOTO DAVID ZALUBOWSKI, ARCHIVES AP
L'ex-joueur de la LNH Patrick O'Sullivan veut sensibiliser les gens aux agressions envers les jeunes hockeyeurs, lui qui a été victime d'attaques physiques répétées de la part de son père.

Lorsque son fils Patrick avait 10 ans, John O'Sullivan, Crazy John pour les intimes, pouvait le brûler avec une cigarette ou l'étouffer à deux mains dans l'auto s'il n'était pas satisfait de son match.
Les sévices étaient presque devenus normaux pour le garçon puisque les corrections avaient commencé alors qu'il n'avait que 5 ans, dès ses premiers coups de patin, en fait.
Des milliers de coupures et d'ecchymoses plus tard, Patrick O'Sullivan a atteint la LNH. Choix de deuxième tour du Wild du Minnesota en 2003, il a même connu une saison de 22 buts et 53 points avec les Kings de Los Angeles en 2007-2008.
Retraité depuis trois ans de la LNH, il raconte dans un langage franc et direct un récit parfois insoutenable, pour sensibiliser les gens aux agressions envers les jeunes hockeyeurs.
«Il me lançait des coups de poing. Pas comme s'il frappait un enfant, mais comme s'il était impliqué dans une bagarre avec un autre adulte», écrit-il dans un texte publié sur le site theplayerstribune.com.
«Mon père me réveillait à cinq heures du matin pour que je m'entraîne avant l'école. S'il n'était pas satisfait de mes efforts, il utilisait la corde dont je me servais pour les exercices, me demandait de retirer mon chandail et me fouettait avec celle-ci. Si ça n'était pas la corde, c'était un fil électrique. Parfois, il s'introduisait dans ma chambre au milieu de la nuit pour me battre sans raison. Une bonne journée pour moi signifiait une raclée normale.»
Patrick O'Sullivan se demande pourquoi un père peut agir ainsi envers son fils. Il a compris avec les années que, dans sa démence, John O'Sullivan avait un plan. «Tout était justifié pour lui. Ces traitements allaient me permettre de m'améliorer comme joueur et éventuellement atteindre la LNH.»
Tout le monde «savait»
Cet ancien hockeyeur, aujourd'hui âgé de 30 ans, se demande aussi, surtout, pourquoi personne de son entourage n'a arrêté son père, alors que tout le monde «savait».
«J'entrais dans le vestiaire avec des coupures et des ecchymoses, ils voyaient mon père frapper dans la baie vitrée, gueuler et se battre avec d'autres parents, mais tout ce qu'on me demandait, c'est si j'étais correct. Et je répondais que oui. Personne n'a appelé la police, personne ne l'a affronté. C'était la même chose à la maison. Ma mère me suppliait, inquiète, de bien jouer pendant le match pour éviter la colère de mon père.
«Le pire, ajoute-t-il, c'est que mes succès sur la glace donnaient raison à mon père, poursuit ce premier choix au total dans la Ligue junior de l'Ontario. Les gens se disaient sans doute qu'il était fou, mais que ça rapportait des dividendes. Mais il n'avait rien à voir avec mes succès. Quand j'étais sur la glace, j'étais libre, c'est le seul endroit où il ne pouvait pas me toucher...»
Les agressions ont continué dans les rangs juniors, à Mississauga. Un soir que son père l'a extirpé de l'autobus dans lequel il était avec ses coéquipiers, une violente bagarre a suivi. O'Sullivan se rebellait pour la première fois. À 16 ans. La police a arrêté le père, et la Cour lui a ordonné de ne pas s'approcher à moins de 100 pieds de son fils. John O'Sullivan a éventuellement plaidé coupable à des accusations de voies de fait et été condamné à 30 jours de prison.
Par la suite, il a néanmoins continué d'assister aux matchs de son garçon. «Une équipe de sécurité mandatée par la LNH m'accompagnait lors du repêchage. Il s'est assis à un endroit d'où je pouvais le voir. Quand j'ai endossé le chandail du Wild sur l'estrade, je savais qu'il pouvait me voir et j'en étais furieux. Pas à cause de toute la souffrance qu'il m'avait causée, mais parce que je savais que ma sélection validait à ses yeux ses méthodes cruelles.
«Il n'y était pourtant pour rien. Quand on atteint les rangs professionnels, on réalise que ce ne sont pas les haltères soulevés ou les séances de course à pied de 10 km après un match qui font la différence, mais votre compréhension du jeu. Tu l'as ou tu ne l'as pas. Engueuler son enfant dans l'auto en route pour l'aréna ne l'aidera pas à se transformer en Jonathan Toews. On s'améliore en s'amusant et en usant de sa créativité sur la glace. Drew Doughty pouvait faire à peine une répétition sur le bench press, mais une fois sur la glace, il nous écrasait tous. Il était en forme pour le hockey.»
O'Sullivan, qui a aussi publié un livre sur sa vie, espère que les gens saisiront le message. «Je n'écris pas ce texte pour mon père, mais pour les gens «du stationnement». Ceux qui n'ont rien fait, qui ont craint une scène devant les autres parents, qui ont craint de devoir faire une déposition à la police.
«Ce que vous voyez dans un stationnement de la part d'un père violent n'est que la pointe de l'iceberg. L'enfant est prisonnier dans sa propre maison. C'est drôle parce qu'on évoque souvent le courage dans le milieu du hockey. Le courage de dénoncer les agressions est beaucoup plus difficile que de se battre ou de bloquer un tir. Je suis convaincu que des centaines d'enfants en Amérique du Nord s'habilleront terrifiés ce week-end, l'estomac en boule, parce que s'ils ne sont pas à la hauteur, ça ira mal.»
Patrick O'Sullivan vit en Floride avec sa femme et ses deux fils. Il tente de panser ses plaies.

Semin avec le Metallurg en KHL

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Mise à jour le jeudi 10 décembre 2015 à 9 h 36 HNE
Alexander Semin n'a pas su tenir le flambeau bien haut
Alexander Semin n'a pas su tenir le flambeau bien haut.  Photo :  GI/Francois Lacasse

L'attaquant Alexander Semin, libéré par le Canadien de Montréal mercredi, a signé un contrat avec le Metallurg de Magnitogorsk jusqu'à la fin de la saison.
C'est ce que l'agent Todd Diamond a confirmé à TSN jeudi matin. L'Agence russe TASS va aussi dans la même direction.
Semin, 31 ans, effectuera un retour en KHL, où il a déjà porté les couleurs du Torpedo de Niszhny Novgorod en 2012-2013.
L'aventure de Semin avec le Tricolore n'aura donc duré que 15 matchs, au cours desquels il a inscrit 1 but et 3 passes.
Après avoir été ignoré au ballottage une première fois mardi, Semin s'est entendu avec la direction du Canadien pour ne pas avoir à se rapporter aux IceCaps de Saint-Jean dans la Ligue américaine à Terre-Neuve.
L'attaquant russe est repassé par le ballottage afin d'être libéré de toute contrainte contractuelle et de pouvoir ainsi jouer ailleurs. Évidemment, l'entente avec le Metallurg est conditionnelle à ce qu'aucune des 29 autres équipes de la LNH ne le réclame avant midi.
Du coup, le CH n'aura pas non plus à lui verser ce qui restait de son salaire de 1,1 million de dollars d'ici la fin de la saison.

Vigneault et les Rangers baissent pavillon à Vancouver

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 10 décembre 2015 à 00h46. Modifié par Charles Payette à 06h33.
Vigneault et les Rangers baissent pavillon à Vancouver
Ryan Miller
VANCOUVER - Daniel Sedin et Alexander Edler ont tous les deux inscrit un but et une aide, mercredi, alors que les Canucks de Vancouver ont battu les Rangers de New York 2-1.
Henrik Sedin a ajouté deux aides pour les Canucks, tandis que Ryan Miller a repoussé 32 lancers pour permettre aux Canucks de gagner deux matchs de suite pour la première fois depuis le début du mois de novembre.

Dan Boyle a touché la cible sur un tir de pénalité du côté des Rangers, qui ont obtenu 23 arrêts de la part de leur gardien Henrik Lundqvist.

Boyle a aussi été impliqué sans le vouloir dans un accident. Les Rangers ont causé un revirement en zone adverse en troisième période et Boyle a décoché un tir frappé du haut des cercles, qui a atteint le défenseur Dan Hamuis en plein visage. Ce dernier a quitté le match en saignant abondamment.

Avec NHL.com

Les Penguins maîtrisent l'Avalanche

COLORADO - Beau Bennett a marqué deux buts pour aider les Penguins de Pittsburgh à mettre un terme à une série de deux revers en battant l'Avalanche du Colorado 4-2, mercredi.

Matt Cullen et Olli Maatta ont été les autres marqueurs de Penguins, qui ont explosé avec trois buts au dernier engagement pour se sauver avec la victoire. Patric Hornqvist a amassés deux aides alors que Maatta en a ajouté une.

Matt Duchene et Erik Johnson ont touché la cible en première période pour permettre aux leurs de prendre une avance de 2-1 après 20 minutes.

Marc-André Fleury a effectué 24 arrêts devant la cage des Penguins tandis que Reto Berra a cédé quatre fois sur 33 lancers à l'autre extrémité.

Les Oilers, en prolongation, face aux Sharks

EDMONTON - Taylor Hall a accepté la passe de Leon Draisaitl avant de déjouer Martin Jones alors qu'il ne restait qu'une minute à écouler en prolongation et les Oilers d'Edmonton ont défait les Sharks de San Jose 4-3, mercredi.

Les Oilers ont ainsi signé une quatrième victoire de suite, incluant deux gains en prolongation et un en tirs de barrage, tandis que les Sharks ont encaissé un cinquième revers de suite.

Draisaitl, Jordan Eberle et Iiro Pakarinen ont aussi touché la cible pour les Oilers, qui s'approchent de la barre des ,500 (12-15-2).

Justin Braun, Patrick Marleau et Joe Pavelski ont donné la réplique pour les Sharks (14-13-1).

Jones a cédé quatre fois sur 21 lancers tandis que son vis-à-vis, Anders Nilsson, a repoussé 27 rondelles.

Manque d'opportunisme du Canadien

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 09 décembre 2015 à 23h51. Modifié par Charles Payette le jeudi 10 décembre 2015
Manque d'opportunisme du Canadien
Le but de Byron, seul moment de réjouissance/PC
MONTRÉAL - Alors qu'il vient de compléter le premier tiers du calendrier, le CH vit ses premiers moments véritablement difficiles de la saison. À ses cinq dernières sorties, le Tricolore n'a pu faire mieux qu'une victoire et un revers en prolongation, malgré sa domination (164-125) aux tirs au but.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 09 décembre 2015 dans Bonsoir les sportifs et Après-match du Canadien avec Ron Fournier, Martin McGuire et Dany Dubé
Et si l'absence de certains joueurs-clé comme Carey Price et Brendan Gallagher peut expliquer cette baisse de régime, les hommes de Michel Therrien manquent aussi de fini autour des filets adverses.

Paul Byron, qui a livré une autre solide performance mercredi, était le premier - et le seul dans le vestiaire, plutôt désert - à reconnaître les lacunes de l'équipe à ce chapitre depuis quelques rencontres.

Si le Canadien avait su capitaliser sur quelques-unes de ses chances pendant les 40 premières minutes de jeu, alors qu'il contrôlait le jeu et avait obtenu 26 tirs contre seulement 14 pour les Bruins, la discussion et l'ambiance dans le vestiaire auraient été bien différentes.

« Pendant les deux premières périodes, nous avons joué de l'excellent hockey, mais il faut savoir profiter de ces opportunités », a déclaré Byron, après la défaite de 3-1 contre les Bruins.

« Le nombre de tirs au but ne veut rien dire. En ce moment, on semble incapable de marquer. Il faut savoir profiter de nos chances, car on ne peut pas continuellement demander à nos gardiens de réaliser des blanchissages ou concéder un seul but. »

Byron a marqué le seul filet des siens, sur un jeu bizarre en première période, et les Bruins ont bénéficié de la collaboration de Dame Chance pour créer l'égalité, à court d'un homme, en troisième. Ce but a complètement fait tourner le vent en faveur des hommes de Claude Julien, qui ont de nouveau frappé 42 secondes plus tard.

« C'est un jeu qui a changé l'allure du match, a ajouté Byron. Ils ont été chanceux. Mais nous devons réagir mieux que nous l'avons fait ce soir. »

Le trio de Tomas Plekanec, Byron et Lars Eller a été de loin le meilleur du Canadien mercredi soir, obtenant 14 des 33 tirs de l'équipe. La chimie entre Byron et Plekanec était très évidente.

« 'Pleky' est un gars avec qui c'est facile de jouer, a mentionné Byron. C'est un vétéran, il est un joueur intelligent. Il est toujours bien posté et il rend les choses simples. »

«Le 3 contre 3, l'une des meilleures améliorations en 20 ans» -Gretzky

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le jeudi 10 décembre 2015 à 07h08.
«Le 3 contre 3, l'une des meilleures améliorations en 20 ans» -Gretzky
AP
(98,5 Sports) - Wayne Gretzky est l'une des rares personnalités influentes du monde de hockey à louanger la formule actuelle du trois contre trois en prolongation. Il ne tarit d'ailleurs pas d'éloges aux gouverneurs de la LNH pour avoir osé aller de l'avant avec ce changement.
«C’est une des meilleures choses à être arrivé au hockey en 20 ans», évoquait «la Merveille» sur NHL.com.

«C’est excitant à voir pour les amateurs. Je sais que certains joueurs n’aiment pas la formule, mais en gros, je crois que la plupart l’apprécie. C’est le fun pour le sport et personnellement, j’adore voir ça.»

C’est la première saison durant laquelle le 3 contre 3 est adopté. Depuis la saison 1999-2000, c’est la formule à 4 contre 4 qui était en vigueur et qui menait à trop de conclusions en tirs de barrage.

20% plus de matchs réglés à 3 contre 3

Avant la soirée de mercredi, 65,3 % des matchs nécessitant la prolongation ont pris fin à 3 contre 3. À pareille époque la saison dernière, c’était 44,4 %.

Évidemment, on ne peut qu’imaginer le succès qu’aurait connu les Oilers des années 80 avec cette formule, avec les Gretzky, Messier, Coffey, Anderson et Kurri à bord.

Avec NHL.com

Bennett marque deux buts, les Penguins ont le dessus sur l'Avalanche 4-2

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Penguins 4 - Avalanche 2


COLORADO - Beau Bennett a marqué deux buts pour aider les Penguins de Pittsburgh à mettre un terme à une série de deux revers en battant l'Avalanche du Colorado 4-2, mercredi.
Matt Cullen et Olli Maatta ont été les autres marqueurs de Penguins, qui ont explosé avec trois buts au dernier engagement pour se sauver avec la victoire. Patric Hornqvist a amassés deux aides alors que Maatta en a ajouté une.
Matt Duchene et Erik Johnson ont touché la cible en première période pour permettre aux leurs de prendre une avance de 2-1 après 20 minutes.
Marc-André Fleury a effectué 24 arrêts devant la cage des Penguins tandis que Reto Berra a cédé quatre fois sur 33 lancers à l'autre extrémité.
Les Sedin encore au coeur de la victoire
Sommaire
Daniel Sedin et Alexander Edler ont tous les deux inscrit un but et une aide, mercredi, alors que les Canucks de Vancouver ont battu les Rangers de New York 2-1.
Henrik Sedin a ajouté deux aides pour les Canucks, tandis que Ryan Miller a repoussé 32 lancers pour permettre aux Canucks de gagner deux matchs de suite pour la première fois depuis le début du mois de novembre.
Dan Boyle a touché la cible sur un tir de pénalité du côté des Rangers, qui ont obtenu 23 arrêts de la part de leur gardien Henrik Lundqvist.
Boyle a aussi été impliqué sans le vouloir dans un accident. Les Rangers ont causé un revirement en zone adverse en troisième période et Boyle a décoché un tir frappé du haut des cercles, qui a atteint le défenseur Dan Hamuis en plein visage.
Ce dernier a quitté le match en saignant abondamment. Il a été conduit à l'hôpital et les Canucks ont déclaré qu'il a perdu des dents et qu'il s'est probablement fracturé la mâchoire.

L'omertà du Canadien

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Marc Bergevin, Donald Beauchamp et Michel Therrien
Donald Beauchamp est souvent le trait d'union entre ses patrons et les médias.
 (Source d'image:RDS)

Images of Bertrand Raymond
Comment diable arrivent-ils à réussir cela? Carey Price s'est blessé sérieusement il y a exactement 40 jours. Une vingtaine de journalistes gravitent autour de l'équipe. C'est l'entreprise la plus en vue et la plus scrutée au Québec et pourtant, il ne s'est pas sorti une virgule sur les détails de cette blessure qui pourrait finir par coûter cher au Canadien.
Si on sait qu'il est blessé au genou droit, c'est parce qu'on a procédé par déductions. Mais pendant au moins quatre semaines, toutes les hypothèses ont été émises sur son état de santé. Il pouvait être blessé à une cheville, à l'aine, à une hanche ou à un genou. On épiloguait là-dessus sans trop savoir.
C'est incroyable le nombre de personnes à l'intérieur de l'équipe qui sont au courant du bilan de santé de Price sans que la moindre information ne filtre dans les médias. À l'heure des médias sociaux, on imagine facilement tout le millage que pourrait faire la plus petite des informations émanant du vestiaire au sujet du meilleur gardien de la ligue.
Dans le monde des affaires et en politique, on laisse souvent couler de l'information dans les médias. Pas au Centre Bell. L'entreprise étale son quotidien sur la place publique par la voie des points de presse très courus du directeur général ou de l'entraîneur, mais les deux hommes jasent uniquement de ce qu'ils veulent bien jaser. Pour le reste, bonne chance.
Ils sont si nombreux à savoir dans le cas de Price: Geoff Molson, son bras droit Kevin Gilmore, Fred Steer, qui contrôle les finances de l'organisation, F.-X. Seigneur, qui est de tous les secrets depuis l'époque de Ronald Corey, le grand patron d'evenko Jacques Aubé, Réjean Houle, qui gagne sa vie dans les bureaux de l'équipe, Marc Bergevin et ses trois adjoints, Trevor Timmins, Martin Lapointe, Rob Ramage, Michel Therrien et ses cinq adjoints, le département de Donald Beauchamp et les 23 joueurs réguliers de l'équipe.
Ajoutez à tous ces gens six médecins reliés quotidiennement ou sporadiquement à l'équipe, le personnel de conditionnement physique, les soigneurs et les préposés à l'équipement. On en arrive à plus de 55 personnes qui n'ont jamais délié leur langue.
Si l'omertà est respecté sur une question aussi cruciale qu'une blessure majeure au joueur numéro un de l'organisation, il en va de même quand le propriétaire, le DG et l'entraîneur s'adressent aux médias sur des questions moins cruciales. Je ne prétends pas qu'on nous envoie dans le champ gauche certains jours. Appelons cela de pieux mensonges.
Comment arrive-t-on à museler autant de gens? Fait-on totalement confiance à la loyauté de chacun ou s'il existe une forme subtile de danger, dans le sens où l'employé secondaire qui commettrait une indiscrétion pourrait y laisser son emploi? En d'autres termes, Bergevin, qui contrôle absolument tout, règne-t-il par la peur?
« Ce n'est pas du tout le cas, affirme Donald Beauchamp, qui en mène lui-même très large dans les relations entre l'équipe et les médias. Nous avons une façon de faire, du président jusqu'au dernier employé. Il n'existerait pas d'autres façons possibles de travailler. Sans cela, ce serait le chaos; la situation deviendrait impossible à gérer. »
Pas de primeurs pour personne
Pour toutes les questions de hockey, Bergevin est celui qui donne le ton. C'est un homme hermétique qui exige la même attitude de ses gens. Sa philosophie est simple. Aucune information privilégée ne doit sortir de l'organisation. Il n'y a pas de scoops pour personne. Même les commentateurs représentant les détenteurs de droits, qui paient des millions de dollars pour être affiliés au Canadien, n'ont droit à aucune confidence sous le couvert de l'anonymat durant leurs conversations personnelles avec l'entraîneur.
« Je dirais "chapeau à nous", lance Beauchamp. Personne n'est favorisé. Il n'y a pas de primeurs offertes aux amis de la maison. Quand on dirige une organisation comme la nôtre, on ne peut pas saupoudrer des informations à droite et à gauche. On ne pourrait pas survivre. Ce serait impossible de travailler dans ces circonstances. Personne ne craint d'être réprimandé ou puni par l'équipe dans le cas d'une indiscrétion. Cette loi du silence est la conséquence d'une culture d'entreprise.» Aucune organisation de la Ligue nationale ne bénéficie de l'énorme attention qui est accordée au Canadien. Son entraîneur fait face à une batterie de médias et de caméras quasi tous les jours. Et dans deux langues, avec toute la pression que cela comporte.
C'est d'ailleurs là où Beauchamp joue son rôle. En plus des points de presse quotidiens à gérer, il doit répondre à une foule de demandes des journaux, de la télé, de la radio et de différentes publications. Et c'est sans compter les entrevues privées que sollicitent les columnists et pour lesquelles le Canadien se fait très accommodant.
Le rôle du vice-président aux communications de l'équipe ne se limite pas à répondre à une forte demande. Il est d'une aide précieuse pour MM. Molson, Bergevin et Therrien. Avant chacune de leur présence devant les journalistes, il les aiguille sur l'allure que pourrait prendre cette rencontre. Il les prévient sur les questions qu'ils pourraient recevoir. Et son pif le trompe rarement.
« L'entraîneur ne peut pas se présenter sur la tribune sans savoir dans quoi il s'embarque, explique-t-il. Ma contribution lui permet de réfléchir sur des questions qu'il ne peut pas prévoir. » Pour une rare occasion, dans le cas récent de Nathan Beaulieu, Therrien n'a pas bien paru. C'était comme si personne n'avait prévu qu'on insisterait autant pour savoir pourquoi on n'avait pas immédiatement envoyé le jeune défenseur faire un séjour dans la salle de repos après avoir reçu un solide coup de poing qui l'a mis K.-O. Therrien a cru que toutes les questions sur le sujet n'avaient pas leur raison d'être et qu'elles mettaient en doute l'intégrité de l'équipe alors qu'elles étaient pleinement justifiées.
Dans ses fonctions, Therrien doit continuellement retirer son chapeau d'entraîneur pour coiffer celui de communicateur. Il n'a pas été préparé pour ce dernier rôle, mais il s'en acquitte fort bien. Les spécialistes en communication sont impressionnés par son aplomb, jour après jour. Pas mal pour un gars qui travaillait dans les poteaux de téléphone avant d'en redescendre et de consacrer sa vie au hockey.
Pas un job de 9 à 5
Pour que la cohabitation se fasse bien entre le Canadien et les médias, c'est essentiel que la relation entre ces deux forces qui s'opposent soit cordiale et respectueuse, soutient celui qui est chargé de faire le lien entre l'organisation et les entreprises de presse.
Selon Beauchamp, tous les gens qui sont à l'emploi du Canadien sont là parce qu'ils sont compétents chacun dans leur domaine. De même, les journalistes attitrés à la couverture de l'équipe sont habituellement ceux qui jouissent de la plus forte crédibilité au sein de leur propre entreprise. Partant de là, tout le reste est une question de relation et de collaboration, ce qui n'élimine pas pour autant les moments de tension ou de conflits.
Toutes les équipes sont régies par les mêmes règles de la ligue. L'une d'elles est l'obligation quasi quotidienne pour l'entraîneur de rencontrer les médias. Dans plusieurs villes de la ligue, ça se fait souvent à la bonne franquette et sans caméra entre l'entraîneur et deux ou trois journalistes. À Montréal, Therrien fait face chaque jour à une certaine forme de bombardement.
Beauchamp et son directeur des relations avec les médias, Dominick Saillant, ont du pain sur la planche puisque les médias sont nombreux et exigeants. Comme ils ne peuvent satisfaire tout le monde, il y a parfois des irritants. On doit toutefois reconnaître qu'ils ne se cachent pas derrière les colonnes du temple pour se soustraire à leurs obligations quotidiennes. Ces deux-là n'ont pas un mandat de 9 à 5. Ils sont disponibles le soir et les fins de semaine. De septembre à juin, les occasions de souffler sont rares.
Un garde du corps
Beauchamp s'acquitte de ses fonctions avec le Canadien depuis 23 ans. Il a vu passer trois propriétaires, trois présidents, six directeurs généraux et neuf entraîneurs. Tous ses patrons passés et présents ne sont pas des professionnels de l'information. C'est normal qu'ils soient bien encadrés par un conseiller qui passe tellement de temps avec les médias qu'il en vient à prévoir leurs questions.
« C'est tout à l'honneur de Marc Bergevin si rien ne sort des murs du vestiaire », précise-t-il. Dans ses rencontres de presse, Marc essaie d'être le plus transparent possible, mais il y aura toujours des informations qu'il gardera pour lui et ce, pour le plus grand bien de l'équipe.
Quand Bergevin et Therrien s'adressent aux journalistes, Beauchamp n'est jamais très loin. Ils ne sauraient se passer de son expertise et de sa vaste expérience. En plus de deux décennies, il a orchestré la majorité des conférences de presse. Avec lui, les patrons se sentent probablement en sécurité.
À cinq pieds, neuf pouces et 150 livres, Beauchamp est leur garde du corps. C'est presque un job à vie que le sien.

Taylor Hall donne la victoire aux Oilers face aux Sharks

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Sharks 3 - Oilers 4 (Prol.)


EDMONTON - Taylor Hall a accepté la passe de Leon Draisaitl avant de déjouer Martin Jones alors qu'il ne restait qu'une minute à écouler en prolongation et les Oilers d'Edmonton ont défait les Sharks de San Jose 4-3, mercredi.
Les Oilers ont ainsi signé une quatrième victoire de suite, incluant deux gains en prolongation et un en tirs de barrage, tandis que les Sharks ont encaissé un cinquième revers de suite.
Draisaitl, Jordan Eberle et Iiro Pakarinen ont aussi touché la cible pour les Oilers, qui s'approchent de la barre des ,500 (12-15-2).
Justin Braun, Patrick Marleau et Joe Pavelski ont donné la réplique pour les Sharks (14-13-1).
Jones a cédé quatre fois sur 21 lancers tandis que son vis-à-vis, Anders Nilsson, a repoussé 27 rondelles.
L'entraîneur-chef des Oilers, Todd McLellan, affrontait pour la première fois la formation qu'il a dirigée durant sept saisons avant de se joindre à l'équipe albertaine cet été.

«Soirée très difficile» -Michel Therrien pointe Galchenyuk

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 10 décembre 2015 à 06h07. Modifié par Charles Payette à 08h42.
«Soirée très difficile» -Michel Therrien pointe Galchenyuk
Alex Galchenyuk
(98,5 Sports) - Est-ce que l'expérience qui a envoyé Alex Galchenyuk au centre du premier trio du Canadien se répètera ? Pas si on se fie à la réaction sèche de l'entraîneur Michel Therrien, au terme du revers de 3-1, subi hier soir, aux mains des Bruins de Boston au Centre Bell.
Pendant que le trio de Tomas Plekanec se mettait en évidence, la première unité menée par Galchenyuk était pointée du doigt pour le renversement de vapeur en troisième période. Les Bruins ont alors inscrit trois buts sans riposte pour inscrire un premier gain en huit rencontres face au Canadien.

Galchenyuk, Max Pacioretty et Sven Andrighetto ont été invisibles; les deux premiers ont d'ailleurs terminé la rencontre avec des fiches de moins-2.

Invisible aussi face aux médias

Si le capitaine a rencontré les médias, Galchenyuk, lui, a été aussi peu visible après que pendant la rencontre, restant à l'abri des micros et des caméras.

«Il a connu une soirée difficile», s'est contenté de dire Michel Therrien à un journaliste anglophone au sujet de son nouveau centre numéro un.

Quand ce même journaliste est revenu à la charge en demandant si le fait de pivoter le premier trio et d'avoir eu èa faire face à Pätrice Bergeron et Zdeno Chara toute la soirée avait eu un impact, Therrien en a suffisamment ajouté pour qu'on comprenne qu'il n'avait vraiment pas apprécié la tenue de son no 27.

«Soirée très difficile», a-t-il résumé, évitant d'en dire plus, encore sous le coup des trois buts sans riposte des Bruins au dernier vingt.

Tokarski pour secouer la léthargie

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le jeudi 10 décembre 2015 à 08h26. Modifié à 08h41.
Tokarski pour secouer la léthargie
Dustin Tokarski/Flash QC
(98,5 Sports) - Dustin Tokarski en sera en effet à son premier départ de la saison entre les poteaux du CH, lui qui montre 20 minutes d'action et deux buts accordés devant le filet du grand club depuis octobre.

Il tentera d'aider ses coéquipiers à mettre derrière eux le passage à vide le plus marquant du calendrier jusqu'à maintenant, soit trois revers d'affilée.
«Je ne suis pas inquiet a dit PK Subban sur le site internet du Canadien. Il y a beaucoup de hockey à jouer et c'est une bonne chose que nous ayons à affronter tout de suite une bonne équipe. Je me concentre là-dessus: un autre match.»

Le Tricolore (19-7-3) a disposé des Wings (15-8-5), 4-1, le 17 octobre dernier au Centre Bell, alors qu’il était au cœur de sa séquence record de victoires en début de campagne.

À cette occasion, Carey Price était devant le filet. Ce soir, (19h, avant-match aux stations Cogeco Diffusion), c’est toutefois le troisième gardien de l’organisation qui fera face aux patineurs du Michigan.

Du côté des Red Wings, Petr Mrazek devrait être le vis-à-vis de Tokarski puisque Jimmy Howard a officié, hier soir à Washington, où il n'a pu freiner les Capitals qui l'ont emporté en tirs de barrage.

Les protégés de Jeff Blashill vont bien avec au moins un point dans leurs 11 derniers matchs (7-0-4). Ils ont toutefois subi la défaite à leur sept dernières sorties contre le Canadien.

Le Canadien peut se reprendre et vite

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Bruins 3 - Canadiens 1


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Habituellement, les équipes de la LNH ne raffolent guère du défi de disputer un deuxième match en moins de 24 heures, mais il y a toujours une exception et elle vient de se présenter pour le Canadien.  
En effet, la rencontre prévue au domicile des Red Wings de Detroit jeudi soir vient offrir au Tricolore une occasion idéale pour réparer sa gaffe commise contre les Bruins de Boston.
En s’envolant vers le Michigan immédiatement après la défaite de 3 à 1 contre les Bruins, les joueurs du Canadien pourront se racheter très rapidement. Selon les dires du capitaine Max Pacioretty, cet affrontement à Detroit sera la preuve de l’identité du club qui traverse sa première séquence de trois revers en 2015-2016.
« Évidemment, c’est de l’adversité qui se dresse dans notre chemin, mais on pourra prouver notre force de caractère. C’est le scénario parfait avec un match dès le lendemain », a avancé le numéro 67.
Vraisemblablement, le capitaine entamera cette partie avec une autre motivation : celle de rebondir à la suite d’une première performance à oublier pour son nouveau trio composé de lui, Alex Galchenyuk et Sven Andrighetto.
« Ce n’était pas bon, on a été la raison pour laquelle ils ont gagné le match. Ça laisse donc un mauvais goût dans la bouche, on se doit de mieux faire que ça », a-t-il admis.
En ce qui concerne Galchenyuk, il n’a pas rencontré les médias et son entraîneur n’a pas caché la vérité en répétant deux fois qu’il avait connu un match éprouvant.
Même s’il a avalé de travers cette défaite contre les Bruins, Therrien ne s’en faisait pas outre mesure avec cette portion de trois défaites.
« Quand tu regardes les trois matchs, tout le monde est d’accord pour dire qu’on a joué l’une de nos meilleures parties contre Washington sans pouvoir l’emporter. Contre les Hurricanes, le match aurait pu aller d’un côté comme de l’autre. Contre Boston, notre performance a été excellente pendant plus de la moitié du match », a-t-il exposé.
Therrien s’encourage peut-être aussi par le fait que son équipe a présenté un dossier de 5-0 la saison dernière quand elle venait de perdre trois affrontements d’affilée.
Il ne sera peut-être pas à son poste contre les Wings, mais Mike Condon a pu témoigner que la panique était loin de franchir les portes du vestiaire de son équipe.  
« Non, il n’y a aucune panique, ce sont des choses qui arrivent. On ne va pas s’apitoyer sur notre sort, c’est à nous de redresser la situation », a exprimé l’Américain.
Avec son caractère optimiste, P.K. Subban a aussi balayé du revers de la main les allégations selon lesquelles l’inquiétude pouvait s’installer au sein du club.  
« Je suis inquiet quand je suis sur le point de manquer d’essence et que je dois trouver une station-service. Ça n’arrive pas quand on perd trois matchs de suite parce qu’il y a encore beaucoup de hockey devant nous en commençant par un match dès jeudi soir ce qui est une bonne nouvelle », a proposé le défenseur qui a été limité à un lancer en 30:04 d’action.
Mais, du même souffle, Subban a reconnu que les pertes de Carey Price, Brendan Gallagher, Torrey Mitchell et Devante Smith-Pelly ne sont pas faciles à combler.
« On manque tous les joueurs qui sont absents », a-t-il dit en développant ensuite sur Gallagher qui était le sujet principal de la question.
« Évidemment, c’est important d’avoir une présence accrue devant le filet adverse dans la LNH. Sans ça, c’est très difficile de compter des buts », a reconnu le numéro 76 sur l’apport du combatif ailier.
Chose certaine, la présence de Gallagher serait la bienvenue sur le jeu de puissance qui a été blanchi depuis trois matchs (0-en-10).   
« Je crois qu’on doit simplifier les choses et spécialement en avantage numérique. Notre jeu de puissance a été bon depuis le début de la saison, il faut envoyer plus de rondelles au filet et se rendre dans les endroits douloureux », a suggéré le droitier.
Outre l’avantage numérique, le rendement en troisième période a fléchi pour le Canadien qui avait brillé durant cet engagement depuis le début du calendrier. Par contre, le CH a été battu 5 à 1 au chapitre des buts au dernier tiers lors de ses trois récentes défaites.
« À part les statistiques, je ne vois pas de différence. C’est seulement une question d’exécution et ce n’était pas à la hauteur dans ce match, incluant moi-même », a opiné Condon.
« Je ne dirais pas que le comportement de l’équipe a changé en troisième période, mais on ne réagit pas toujours de la bonne manière. C’est ce qui a fait la différence dans cette rencontre », a conclu Therrien.

Une première série de trois revers pour le Canadien cette saison

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Éric Leblanc
MONTRÉAL – Le Canadien a échappé, en l’espace de 42 secondes, ce qui semblait se dessiner comme son neuvième triomphe d’affilée contre les Bruins de Boston.
La formation de Claude Julien a renversé la vapeur au dernier tiers grâce au but égalisateur de Loui Eriksson, en désavantage numérique, et celui gagnant de Landon Ferraro (sous les yeux ravis de son paternel Ray) pour l’emporter au compte de 3 à 1.
« On jouait un très bon match, on avait même entamé la troisième période du bon pied et on continuait d’exécuter notre plan de match. Notre jeu de puissance éprouve beaucoup de difficultés depuis quelques matchs, mais il faut dire qu’ils ont marqué un but chanceux. On n’a pas bien réagi par la suite », a analysé Michel Therrien.
« On a bien joué jusque vers la fin quand on s’est endormi... Au moins, je suis content qu’on puisse jouer dès demain (jeudi) », a ragé le capitaine Max Pacioretty.
C’est donc dire que la troupe de l’entraîneur québécois a encaissé trois défaites de suite pour la première fois de la campagne. Du même coup, sa séquence heureuse contre Boston - qui remontait aux séries du printemps 2014 - s’est terminée.  
De plus, le CH a perdu une première rencontre en temps réglementaire contre les équipes de la division atlantique (7-1-1).
Le Tricolore avait remporté ses deux premiers duels de la saison contre les hommes de Claude Julien au compte de 4 à 2. Celui-ci n’a pas été autant axé sur l’attaque et les Bruins ont profité de la situation pour avoir le dessus. Patrice Bergeron a enfilé le troisième but de son clan.
Ainsi, les Bruins ont ajouté une victoire à leur impressionnante fiche de 10-2-2 sur les patinoires adverses. Ils ont eu le dernier mot même s’ils disputaient un sixième match à l’étranger sur leurs huit derniers.
Alors que les partisans attendaient le spectacle d’Alex Galchenyuk et Max Pacioretty, le premier acte sera plutôt retenu pour de mauvaises raisons. En effet, cette unité (complétée par Sven Andrighetto) s’est retrouvée sur la patinoire pour les deuxième et troisième buts des visiteurs.
« Notre trio se retrouvait sur la patinoire lors des deux buts qui nous ont coulés. On est supposé faire la différence pour notre équipe et non celle adverse, c’est frustrant! », a laissé tomber Pacioretty. 
Cette fois, Therrien a décidé de ne pas protéger Galchenyuk qui a souvent été confronté au trio de Patrice Bergeron ainsi qu’à Zdeno Chara.
« Il a eu une soirée difficile... », s’est-il limité à dire sans dentelle à deux reprises.
Cette nouvelle combinaison n’a donc pas présenté de chimie instantanée et il faudra voir si elle sera démantelée ou modifiée. Galchenyuk a principalement perdu de précieux points sur le but de Bergeron alors qu’il a perdu une bataille déterminante contre Brad Marchand derrière le filet de Mike Condon.
Parlant du gardien du CH, il a été à la hauteur même s’il n’a pas affronté une tonne de menaces et il a notamment volé un but à Brett Connolly. Le cerbère originaire de la région de Boston, qui cédera son poste à Dustin Tokarski jeudi soir à Detroit, s’en voulait après la partie.
« (Le but en désavantage numérique) leur a donné un peu de vie et j’aurais aimé effectuer l’arrêt sur ce jeu, mais je n’ai pas été en mesure de le réussir. Je voulais faire un gros arrêt dans un match avec une différence d’un seul but, mais ça n’a pas fonctionné », a exprimé Condon. 
De manière inattendue, c’est plutôt Paul Byron qui a profité de la soirée pour s’illustrer dans le camp du Canadien. Jumelé à Tomas Plekanec et Lars Eller, Byron a enfilé le seul but des siens en plus de se démarquer de différentes manières incluant des replis défensifs opportuns.
« On ne peut pas toujours se fier à notre gardien pour gagner les matchs, c’était à nous de mieux contrer leur travail. Leur but en désavantage numérique a été le point tournant, on avait une chance d’augmenter notre avance et ça s’est retourné contre nous », a déploré Byron qui n’arrivait pas à se réjouir de sa prestation.
Réclamé au ballottage via les Flames de Calgary, Byron a encore utilisé sa vitesse à bon escient et il a représenté l’un des points positifs de la soirée pour le camp montréalais.
« Il se sent à l’aise dans notre manière de jouer. En plus de sa vitesse, il travaille très fort et ça produit généralement de bons résultats », a commenté Therrien qui aime ce refrain.  
Dans la cause perdante, le Canadien s’est bien débrouillé en infériorité numérique contre le meilleur jeu de puissance de la LNH qui a été freiné en deux déploiements.
Le Canadien était encore privé de Carey Price, Brendan Gallagher, Torrey Mitchell et Devante Smith-Pelly et les effets semblent se faire ressentir davantage.
David Krejci est retourné au vestiaire durant la période médiane - alors que son poignet gauche semblait l’embêter - après avoir encaissé un contact de Lars Eller, mais il est revenu au jeu au dernier tiers.
Rappelé de la Ligue américaine, Maxime Talbot a eu l’occasion de jouer sa huitième partie de la saison avec les Bruins.
Même si Milan Lucic ne porte plus l’uniforme des Bruins, la rivalité du Canadien avec cette organisation n’a pas été trop altérée. Après tout, Zdeno Chara et Brad Marchand sont encore dans le portrait. D’ailleurs, Marchand a échangé quelques coups de bâton avec P.K. Subban.  
De plus, cette rivalité risque de revivre à son plus haut niveau lors de la prochaine confrontation qui suscite déjà beaucoup d’intérêt alors qu’il s’agira de la présentation de la Classique hivernale au Gillette Stadium.
Un courant froid a frappé le Centre Bell
Désireux de freiner sa glissade de deux défaites, le Canadien avait pris le contrôle de la partie dominant la première moitié de celle-ci. Byron a procuré un coussin d’un but aux siens en jouant de chance. Sa remise vers le filet a dévié sur Zach Trotman qui tentait de couvrir Tomas Plekanec.Tout ce travail s’est envolé en troisième période alors que le Tricolore venait pourtant d’être placé dans une situation enviable. Alors qu’il avait hérité d’un jeu de puissance, Zdeno Chara a frappé au vol une passe du Canadien ce qui a lancé Loui Eriksson en échappée.
Le Suédois a poursuivi sur sa lancée en déjouant Condon pour obtenir son 25e point de la saison.
Au lieu de redoubler d’ardeur, le Canadien a manqué de concentration en zone défensive ouvrant la porte à Landon Ferraro pour marquer.
Le redoutable Patrice Bergeron est venu ajouter de la confiance à son équipe en enfilant l’aiguille à la suite d’une passe de Brad Marchand qui s’est aisément défait d’Alex Galchenyuk.