lundi 6 juillet 2015

Tim Bozon prêt à lutter d'égal à égal

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Tim Bozon

BROSSARD, Qc - Tim Bozon bombe le torse quand on lui fait remarquer qu'il a gagné du muscle.
« Ouais... Ça se voit? », réagit fièrement le jeune espoir du Canadien qui participe cette semaine au camp de développement de l'organisation.
Bozon dit être maintenant prêt à lutter d'égal à égal avec tous les autres, environ un an après avoir été terrassé par une méningite bactérienne qui a bien failli lui enlever la vie.
« J'avais du rattrapage à faire, et c'était l'objectif que j'ai poursuivi au cours de la dernière saison, confie-t-il. Il y a de longues heures de travail derrière ça. »
« Ça », ce sont les 207 livres de poids qu'il affiche, lui qui faisait osciller la balance à 158 livres à sa sortie de l'hôpital de Saskatoon vers la fin de mars 2014. Son poids était de 199 livres avant la maladie.
« J'ai passé les deux derniers mois à m'entraîner. J'ai eu amplement de temps, comme je n'ai pas fait partie de l'équipe de France », a-t-il relevé en entrevue, lundi.
Bozon, qui possède la double nationalité américaine et française, a dit ne conserver de la traumatisante expérience que des séquelles psychologiques "qui seront toujours présentes".
« Les seules séquelles sont dans ma tête. Il m'arrive d'avoir des 'flashs', je ne peux pas m'en défaire, a-t-il élaboré. C'est à moi de minimiser tout ça et d'aller de l'avant. C'est mon histoire, ça fait partie de ma vie. Vous m'en reparlez aujourd'hui, mais ce n'est pas un sujet que j'aborde souvent avec ma famille.»
« Physiquement, la page a été complètement tournée. Il n'y a plus d'excuse qui tienne, a-t-il repris. Je suis revenu comme auparavant et je regarde vers l'avant. »
L'ailier gauche âgé de 21 ans a totalisé 63 points en 57 matchs la saison dernière, chez le Ice de Kootenay, dans la Ligue junior de l'Ouest. Il a fait ses débuts dans les rangs professionnels en livrant une rencontre avec les Bulldogs de Hamilton, dans la Ligue américaine.
« J'ai connu une bonne saison et ça m'a fait du bien d'aller la finir à Hamilton. Ça m'a donné de la confiance. »
La saison prochaine, il s'attend de poursuivre son apprentissage au sein des IceCaps de Saint-Jean de Terre-Neuve - la nouvelle équipe-école du Tricolore dans la Ligue américaine.
« Il n'y a pas de stress à avoir, a-t-il répondu. Je fais mon truc de mon côté. Que les gens parlent de moi ou pas, je ne m'en fais pas. Le hockey, ce n'est que du plaisir pour moi, je le pratique avec le sourire. Je me présenterai au camp au sommet de ma forme et prêt à tout donner, et on verra où ça m'amènera la saison prochaine. »
Bozon a ajouté savourer simplement la chance qu'il a de pouvoir mener une vie normale, sans aucune contrainte.
« Je vois maintenant la vie sous un autre angle. Je suis jeune, mais j'ai la mentalité d'un adulte. Je mords dans la vie et je me plains beaucoup moins. J'apprécie la chance que j'ai d'être encore en position de réaliser mon rêve.»
« J'en prends souvent conscience, a-t-il conclu. Dernièrement, en voyant une danseuse qui n'a plus ses jambes remettre un prix dans un gala, ça m'a fait réaliser la chance que j'ai eu de m'en être sorti indemne. »

Stepan, Holtby et Nyquist parmi les 23 joueurs ayant opté pour l'arbitrage salarial

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Braden Holtby
Braden Holtby (Source d'image: Getty )

Les attaquants Gustav Nyquist et Derek Stepan, de même que le gardien Braden Holtby, figurent parmi la liste de 23 joueurs de la LNH ayant opté pour l'arbitrage salarial, tel que dévoilé dimanche par l'Association des joueurs.
Deux Québécois ont choisi cette avenue, soit le défenseur Éric Gélinas, des Devils du New Jersey, et le joueur d'avant Alex Chiasson, des Sénateurs d'Ottawa.
Aucun joueur du Canadien n'aura recours à l'arbritrage.
Liste complète des 23 joueurs :
Coyotes de l'Arizona
Mikkel Boedker
Phil Samuelsson
Brendan Shinnimin
Sabres de Buffalo
Phil Varone
Flames de Calgary
Lance Bouma
Paul Byron
Josh Jooris
Avalanche du Colorado
Andrew Agozzino
Mathew Clark
Red Wings de Detroit
Gustav Nyquist
Wild du Minnesota
Erik Haula
Predators de Nashville
Taylor Beck
Craig Smith
Colin Wilson
Devils du New Jersey
Eric Gélinas
Adam Larsson
Rangers du New York
Derek Stepan
Sénateurs d'Ottawa
Alex Chiasson
Mike Hoffman
Flyers de Philadelphie
Michael Del Zotto
Blues de St Louis
Magnus Paajarvi
Capitals de Washington
Braden Holtby
Marcus Johansson

Les Américaines championnes

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Mise à jour le dimanche 5 juillet 2015 à 21 h 45 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Les Américaines en liesse
Les Américaines en liesse  Photo :  PC/DARRYL DYCK

Les Américaines sont championnes du monde de soccer grâce à ne victoire sans équivoque de 5-2 dimanche. Les Japonaises n'ont jamais été vraiment dans le coup à Vancouver.
Carli Lloyd a couronné un barrage de quatre buts des siennes en complétant son tour du chapeau dès la 16e minute d'une frappe du centre du terrain dans une reprise de la finale de 2011.
Le Japon avait vaincu les États-Unis en tirs de barrage il y a quatre ans en Allemagne, mais les Américaines se sont assurées que l'histoire ne se répéterait pas.
Lloyd a marqué ses deux premiers buts dès les troisième et cinquième minutes sur des jeux arrêtés.
Puis, après un but de Lauren Holiday à la 14e minute, Lloyd a surpris la gardienne Ayumi Kaihori du centre du terrain. Kaihori, qui s'était aventurée un peu loin de son filet, a effleuré le ballon en reculant, mais il a tout de même atteint l'objectif.
Les trois buts de Lloyd lui ont permis de rejoindre l'Allemande Celia Sasic au sommet du classement des buteuses avec six buts.
Yuki Ogimi a inscrit les Japonaises au pointage à la 27e minute. Ce but a mis fin à la séquence sans accorder de buts des Américaines à 539 minutes, soit une de moins que le record de 540 minutes établi par l'Allemagne lors d'un parcours sans fautes en 2007.
Un but contre son camp de Julie Johnston à la 52e minute aurait pu rendre les choses intéressantes, mais Tobin Heath a restauré l'avance de trois buts des Américaines deux minutes plus tard.
En plus de venger la défaite d'il y a quatre ans, les Américaines ont retrouvé leur place sur le trône, une place qui leur échappait depuis 1999. Les États-Unis sont la première nation à gagner le Mondial féminin trois fois. L'Allemagne comptait aussi deux triomphes (2003 et 2007).

Un monde de différences

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Les échos du camp de perfectionnement 

(Partie 1)


Nicolas Landry
BROSSARD – Sur les murs du complexe d’entraînement du Canadien, quelques photos ont disparu. Déjà, celle de Pierre-Alexandre Parenteau, dont le contrat a été racheté à la fin juin, n’y est plus. Aucune trace non plus du portrait de Brandon Prust, quelques jours seulement après la transaction qui l’a envoyé aux Canucks de Vancouver.
Les visages d’une poignée d’autres vétérans ont été décrochés et n’ont pas encore été remplacés. Rien ne presse, évidemment, mais pour certains, il n’est jamais trop tôt pour spéculer. Et nous voici donc, au beau milieu de l’été, à nous demander qui saura gagner sa place sur ce rang d’élus.
« Il y a quelques joueurs qu’on a repêchés qui possèdent un certain flair offensif et c’est à souhaiter que l’un de ces gars-là saura se démarquer et mériter un poste au sein de notre équipe », projetait jeudi dernier le directeur général Marc Bergevin.
Aussitôt, ses propos ont été associés au nom de Nikita Scherbak, son choix de première il y a un an. Le jeune ailier russe est de retour au camp de perfectionnement de l’équipe cette semaine avec son sourire contagieux et la même innocence juvénile qui lui avait automatiquement attiré la sympathie de ses nouveaux partisans.
Mais Scherbak sent qu’il y a un monde de différence entre l’adolescent impressionné qu’il était l’été dernier et le joueur plus mature qui est de retour à l’ombre des gratte-ciel de la métropole.
« Je suis un peu plus vieux et je ne ressens pas autant de pression. L’an passé, je me souviens d’avoir sauté sur la glace et mes mains tremblaient! J’étais vraiment nerveux. Tous ces gens qui me regardaient pour un simple entraînement, ça ne m’était jamais arrivé avant. Mais cette année, je suis beaucoup plus à l’aise. »
Pour un temps encore, Scherbak peut se permettre de se la jouer un peu plus relax. Son avenir ne se jouera pas au cours des prochains jours. À moins d’un pépin, il sera l’un des joueurs dominants du contingent de 43 patineurs, un amalgame d’espoirs et de joueurs invités, qui peaufineront leur jeu jusqu’à jeudi sur la Rive-Sud de Montréal. La pression, il commencera à la ressentir au mois de septembre, quand les hommes rentreront au bercail. C’est là qu’on verra réellement s’il est prêt à faire le grand saut dans la Ligue nationale.
« Je vais faire de mon mieux pour gagner une place au sein de l’équipe. Je vais me présenter au camp d’entraînement et je faire de mon mieux, partout où je vais aller, pour montrer que je peux jouer dans la LNH », a sobrement affirmé, dans un anglais amélioré, le plus bel espoir offensif du Tricolore dimanche.
Scherbak fêtera ses 20 ans entre Noël et le jour de l’An. Les joueurs qui ont percé l’alignement du Canadien à un âge si précoce sont rares, mais le Moscovite ne se formalise pas de ce qu’on peut lire sur son certificat de naissance.
« Ce n’est pas un problème. Tout le monde a déjà été jeune, non? », a-t-il lancé à la blague, provoquant un éclat de rire immédiat chez ses interlocuteurs. « C’est un bon feeling d’être jeune quand tout le monte autour de soi est vieux. Je me sens bien dans ces circonstances. »
Scherbak a donc hâte de passer aux choses sérieuses. À moins que Bergevin ne sorte un gros lapin de son chapeau au cours des prochaines semaines, une intéressante compétition pour un poste d’attaquant se profile en marge de la prochaine saison.
« Je sens que je m’améliore quand je suis entouré de vétérans. L’année dernière, j’avais appris énormément au principal camp d’entraînement. Quand j’étais retourné dans le junior, je savais des trucs que personne ne connaissait et ça m’a beaucoup aidé », se souvenait Scherbak avec un œil sur l’avenir.
Plus complet, plus gros
Sur papier, la progression récente de Scherbak n’apparaît pas spectaculaire.
Après une saison de 78 points en 65 matchs avec la médiocre équipe des Blades de Saskatoon à sa première saison en Amérique du Nord, l’ailier de 6 pieds 2 pouces a été échangé aux Silvertips d’Everett, qui se bâtissaient un club qui allait terminer en tête de la division américaine de la Ligue junior de l’Ouest. Dans l’État de Washington, la nouvelle arme offensive de la troupe dirigée par Kevin Constantine a récolté 82 points.
« Mon jeu est en mutation, justifie-t-il. À ma première année, je dirais que je jouais presque uniquement d’un côté de la patinoire. La saison dernière, j’essayais aussi d’aider mon équipe au niveau défensif, en bloquant des lancers ou en effectuant les petits jeux simples. Les chiffres, ça n’a pas d’importance pour moi. Ce que je vise, c’est de m’améliorer pour atteindre le niveau supérieur. »
Pour l’ajout de cordes à son arc, Scherbak se dit reconnaissant de l’encadrement que lui a fourni son entraîneur, un pilote d’expérience bien connu pour ses années passées à la barre des Sharks de San Jose, des Penguins de Pittsburgh et des Devils du New Jersey. Au cours des huit saisons qu’il a passées dans la Ligue nationale, Constantine n’était pas reconnu pour privilégier la méthode douce et à entendre son talentueux élève, ses techniques d’enseignement ne se sont pas adoucies avec le temps.
« Quand je revenais au banc, il criait souvent après moi. Il me disait par exemple que mes présences étaient trop longues. Mais j’aimais ça! Il était dur avec moi, mais je crois que ça m’a aidé à devenir un meilleur joueur », relate le rapide patineur aux mains agiles.
Scherbak a aussi pris du coffre depuis son dernier passage à Montréal. Répertorié à 175 livres par la Centrale de recrutement de la LNH dans l’année précédant sa sélection au repêchage, il en pèse maintenant 204 selon les données officielles fournies par le Canadien. Ce n’est pas sans fierté qu’il clame aujourd’hui avoir ajouté 25 livres à sa charpente au cours de la dernière année.
« Et j’ai bien l’intention de continuer à grossir! », se lance-t-il comme défi personnel. L’an dernier, c’est comme si j’étais encore un enfant. Maintenant, je me sens plus gros, plus fort. C’est sûr que ça m’aide. »
Pour l'instant, Scherbak ne peut que pavoiser. Cette semaine, tous ces muscles bien en évidence ne lui seront pas d’une grande utilité. À l’automne, par contre, ils pourraient lui donner fière allure sur les murs du complexe d’entraînement du grand club.

Il suffisait d'être patient

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Michael McCarron

Nicolas Landry
BROSSARD – Le temps passe vite. Il n’y a pas si longtemps, Michael McCarron était le « petit » nouveau au camp de perfectionnement du Canadien. Cette semaine, c’est un jeune homme qui s’apprête à faire le saut chez les professionnels qui est arrivé en ville pour y passer les premiers jours de juillet.
McCarron rit quand on lui fait remarquer qu’il commence à faire figure de vétéran parmi les espoirs du club qui l’a repêché en 2013. En fait, le grand Américain riait pour un rien à la fin d’un léger entraînement, dimanche. Si l’idée de laisser le hockey junior derrière lui pour entreprendre la prochaine étape de sa carrière le rend nerveux, il n’en laisse rien paraître.
« Je suis sur le point de goûter pour la première fois au hockey pro et je ne pourrais être plus enthousiaste. Évidemment, on n’est qu’au premier jour du camp de développement. La route qui m’y mènera est encore longue, mais je suis excité de voir ce que l’avenir me réserve. »
McCarron refuse pour l’instant de viser ouvertement une place dans LNH dès l’automne prochain. « C’est la qualité de mon jeu qui parlera en mon nom, répond-il avec diplomatie. Ce que je peux dire, c’est que je serai prêt pour ce qu’on me demandera d’accomplir. » Toutefois, la courbe d’apprentissage qu’il a jusqu’ici empruntée laisse croire qu’il devra s’armer de patience et bifurquer vers St. John’s, où s’implantera la saison prochaine le club-école du Canadien, pendant un certain temps avant de pouvoir s’implanter dans la Ligue nationale.
L’attaquant de 6 pieds 6 pouces avait peiné à faire la transition entre le douillet programme national de développement américain et les rigueurs du hockey junior canadien, il y a deux ans. Il s’était même demandé, à l’époque, s’il avait fait le bon choix en tournant le dos à la bourse que lui avait offerte l’Université Western Michigan pour aller s’aligner avec les Knights de London. En rétrospective, il admet s’être imposé un peu trop de pression pour tenter de répondre aux attentes associées à son statut de choix de première ronde.
Mais aujourd’hui, celui qui a bourgeonné lors de la récente conquête de la Coupe Memorial par les Generals d’Oshawa banalise la lenteur relative de sa progression.
« Certain gars s’adaptent plus rapidement que d’autres. Dans mon cas, ça m’a pris un an », résume sereinement le sympathique colosse.
Après avoir amassé 34 points en 66 matchs comme joueur recrue, McCarron s’est mis à remplir le filet à sa deuxième saison chez les frères Hunter. Il avait marqué 22 buts en 25 matchs quand les ambitieux Generals ont fait l’acquisition de ses services. Son nouveau club n’a pas profité d’une production aussi luxuriante, mais il a néanmoins maintenu une moyenne de près d’un point par partie jusqu’à la fin d’un long parcours en séries éliminatoires.
« On me demande souvent pourquoi je ne marquais pas autant quand j’ai déménagé à Oshawa, mais il faut comprendre que l’équipe là-bas comptait sur beaucoup plus de profondeur. Tout le monde pouvait marquer des buts. Je n’étais pas nécessairement celui vers qui on se tournait comme c’était le cas à London. Tout le monde se complétait très bien et la pression était mieux répartie. »
Somme toute, le changement de décor n’aura eu que du bon pour McCarron. Depuis qu’il a soulevé la Coupe Memorial, un objectif qui lui avait échappé à London, il a l’impression d’être un peu mieux équipé pour ce qu’on attendra de lui chez les pros
« L’organisation du Canadien tente d’instaurer une tradition de gagnants. C’est quelque chose qu’on nous répète sans cesse et plusieurs des joueurs qui sont ici proviennent d’un environnement gagnant », remarque-t-il.
Au centre ou à l’aile
McCarron n’a pas qu’augmenté sa production offensive à sa deuxième saison dans l’OHL. Il a aussi perfectionné les rudiments d’une nouvelle position. Repêché comme ailier droit, le pan de mur de 6 pieds 6 pouces a été muté à temps plein au centre au cours de son stage junior, de nouvelles responsabilités qui ne peuvent que le rendre plus attrayants aux yeux de ses patrons.
« Ça me permet d’être un peu plus souvent en possession de la rondelle et j’ai l’impression que ça m’aide à me sentir plus rapidement dans le match. Dans les deux équipes pour lesquelles j’ai joué cette année, j’ai développé une chimie presque instantanée avec mes ailiers. »
McCarron est bien conscient que cette nouvelle polyvalence représente un atout de taille dans son jeu. « Le fait de pouvoir évoluer à l’aile ou au centre améliore mes chances de percer l’alignement. Il y a quatre postes de plus que je peux occuper, alors ça crée de nouvelles possibilités. »
« Je sens que je peux jouer n’importe où, ajoute-t-il sans vouloir énoncer de préférence. Ça dépendra où on voudra bien me faire jouer. Quand on fera appel à moi, je serai prêt. »

Le duel entre Serena Williams et sa soeur Venus retiendra l'attention lundi

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Les soeurs Serena et Venus Williams
Les soeurs Serena et Venus Williams
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LONDRES - Une quintuple championne des Internationaux de Wimbledon est assurée de participer aux quarts de finale. L'autre est certaine d'être éliminée.
C'est ce qui arrivera lundi lorsque Serena Williams affrontera sa soeur aînée Venus pour la sixième fois sur l'herbe de la banlieue sud-ouest de Londres.
« Elles ont été incroyables pour notre sport. Je l'ai dit plusieurs fois, a loué Roger Federer, septuple champion à Wimbledon, qui sera aussi en action lors de la journée surnommée Manic Monday.
« Je ne sais pas si leurs matchs l'une contre l'autre y sont pour quelque chose. Je pense que c'est davantage leur jeu individuel. »
Individuellement et ensemble, les soeurs Willams sont devenues deux des plus grandes championnes de l'histoire du All England Club. Elles comptent toutes deux cinq titres en simple, et ont fait équipe pour ajouter cinq conquêtes du double féminin.
L'une contre l'autre à Wimbledon, Serena mène 3-2 grâce à trois victoires obtenues lors du match ultime. Venus a vaincu sa frangine en finale à une occasion et en demi-finale, lors de leur toute première confrontation à Londres, en 2000.
Alors que Serena est au sommet de son art et espère boucler le Grand Chelem en 2015 - après ses triomphes à Melbourne et à Paris - Venus a connu sa part d'ennuis au cours des dernières années. En 2011, trois ans après sa dernière victoire à Wimbledon, elle a découvert qu'elle souffrait d'une maladie auto-immune qui la privait de toute son énergie.
Mais en 2015, Venus s'est rapprochée du niveau de jeu de ses meilleures années et a gagné ses trois premiers matchs du tournoi sans perdre une seule manche.
« Elle joue tellement bien, a observé Serena. Je m'entraîne auprès d'elle tous les jours et je suis ébahie de voir à quelle point elle se porte bien. C'est un peu frustrant parce que je sais que je dois l'affronter. »
Le rendez-vous entre les soeurs Williams ne sera que l'un des 16 matchs de quatrième tour au programme de la journée de lundi, huit chez les hommes et autant chez les dames.
Du côté féminin, la Serbe Jelena Jankovic tentera de poursuivre sa route, après son étonnante victoire contre la Tchèque Petra Kvitova samedi, alors qu'elle se mesurera à la Polonaise Agnieszka Radwanska, 13e tête de série.
Maria Sharapova et Victoria Azarenka pourraient se retrouver en demi-finale, mais en attendant elles devront disposer de la Kazakhe Zarina Diyas et de la Suissesse Belinda Bencic, respectivement.
Sharapova n'a perdu que 15 jeux au fil de ses trois premiers matchs et a facilement battu Diyas, 6-1, 6-1, lors de leur seul autre duel, au troisième tour des Internationaux d'Australie plus tôt cette année.
Azarenka a été presque tout aussi efficace, ne laissant filer que 17 jeux. Mais en Bencic, 30e tête de série, elle livrera bataille à une adolescente de 18 ans qui représente l'une des vedettes montantes du circuit féminin.
Chez les hommes, Federer s'est montré solide jusqu'à maintenant dans sa quête d'un huitième titre en carrière, et lundi il croisera le fer avec l'Espagnol Roberto Bautista Agut, qui en est à une troisième présence à Wimbledon et qui n'avait jamais atteint le quatrième tour avant 2015.
Le Serbe Novak Djokovic, première tête de série, et le Britannique Andy Murray, classé troisième, auront le mandat de solutionner, respectivement, les puissants services du Sud-Africain Kevin Anderson, 14e tête de série, et du Croate Ivo Karlovic, classé 23e.
Et le Canada ne sera pas laissé pour compte puisque Vasek Pospisil prendra part à un match de quatrième tour pour la première fois de sa carrière à un tournoi du Grand Chelem. Lundi matin, il lancera les hostilités sur le court numéro 12 alors qu'il affrontera le Serbe Viktor Troicki, 22e tête de série.
Assuré d'occuper une place dans le top-45 après Wimbledon, Pospisil croisera le fer avec Troicki pour la première fois en carrière.

Dernière chance pour Kadri à Toronto | Des jeunes prometteurs, mais …

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Publié le 5 juillet 2015 à 20:12 par

Simon Dessureault

Bon début de soirée!
Parlons un peu des Maple Leafs de Toronto, ces éternels rivaux que l’on prend plaisir à détester…
En fin d’après-midi, Nazem Kadri a obtenu une prolongation de contrat d’une saison avec la nouvelle équipe de Mike Babcock.
Une prolongation d’un an est une chose, mais il s’agit de la dernière chance pour Kadri à Toronto.
En faisant de Kadri leur premier choix au repêchage de 2009 et le septième au total, les Leafs avaient fondé beaucoup d’espoirs sur le joueur de centre.
Aujourd’hui âgé de 24 ans, Kadri ne répond tout simplement pas aux attentes de façon constante!
Tous les espoirs étaient permis en 2009-2010. Kadri avait alors fait flèche de tout bois en amassant 93 points en 56 matchs dans les rangs juniors. Il appartenait aux Leafs à ce moment, mais il avait continué avec les Knights de London dans la Ligue junior de l’Ontario.
Par la suite, Kadri a eu une progression intéressante en 2010-2011. Durant cette année, il a eu un rendement de 41 points en 44 matchs avec les Marlies de Toronto dans la Ligue américaine. Il a ensuite fait le saut avec le grand club. Il quand même terminé avec 12 points en 29 matchs.
Il a ensuite commencé la saison suivante avec les Leafs. Et c’est là que les choses ont commencé à se gâter. Il a été rétrogradé dans les rangs mineurs après 21 rencontres. Il a également commencé la saison suivante dans la Ligue américaine.
Mais après avoir quasiment affiché une moyenne d’un point par match en 26 parties avec les Marlies, il a obtenu une autre chance de se faire valoir. Il a alors compté 18 buts et 26 passes en 48 soirées de jeu avec les Maple Leafs.
Mais sa régression s’est produite de 2013 à 2015, où il a joué l’entièreté de ces deux saisons avec les Leafs. Il a terminé avec 50 et 39 points respectivement.
Kadri va avoir 25 ans au début de la saison en octobre. Il ne pourra pas se permettre d’offrir des performances en dents-de-scie sous les ordres de Mike Babcock.
Avec le départ de Phil Kessel et le début d’une nouvelle ère à Toronto, Kadri doit s’imposer avec son rendement sur la glace maintenant. Sinon, il ne fera pas long feu. Avec les bonnes sélections de Toronto au dernier repêchage, l’organisation aura la profondeur pour remplacer Kadri s’il ne prend pas une place de leader.
Même s’il joue pour l’équipe qu’on aime haïr, on se doit de lui souhaiter bonne chance. Je suis bon joueur … quand même!
On doit attendre avec Scherbak
Nikita Scherbak a participé au camp de perfectionnement des espoirs du Canadien. (Photo Radio-Canada)
Nikita Scherbak a participé au camp de perfectionnement des espoirs du Canadien.
 (Photo Radio-Canada)
Je vais quand même glisser un mot sur le camp de perfectionnement des espoirs du Canadien, même si tous les médias en parlent depuis ce matin.
Après plusieurs tests physiques samedi, les 43 jeunes ont sauté sur la glace du Complexe sportif Bell à Brossard ce matin.
Évidemment, Michael McCarron et Nikita Scherbak sont les joueurs qui ont été les plus remarqués. C’est normal, ils sont des choix de première ronde et on a des grands espoirs avec eux.
Mais cet essai d’aujourd’hui ramène les partisans sur terre. Il rappelle que ces joueurs sont sûrement encore trop jeune pour jouer dans la LNH. Surtout pour Scherbak, alors qu’il est âgé de 19 ans seulement.
On parle beaucoup des options pour améliorer l’offensive du CH. Le nom de Scherbak revient souvent, étant donné qu’un attaquant d’envergure n’a pas encore été déniché. Je ne pense pas non plus que l’on peut attribuer un tel qualificatif pour Zack Kassian.
Mais revenons à Scherbak. Même s’il a gagné du coffre musculaire, il devra fort probablement quand même aller faire ses classes dans la Ligue américaine avant. Il y a au moins une marche (probablement deux ou trois) de différence entre la Ligue junior de l’Ouest et la LNH.
Il ne serait pas prudent de faire sauter des étapes à ce jeune prodige. On ne doit pas compromettre son développement pour ajouter du punch à l’attaque immédiatement! Et même s’il connaît un camp d’entraînement du tonnerre, on ne doit pas (selon moi) lui faire commencer la saison à Montréal. Quoique le test des 9 matchs sans qu’une année professionnelle soit comptée est intéressant…
Scherbak n’est donc pas une option à court terme pour le Canadien, selon moi.
Pour McCarron, il n’a qu’un an de plus que Scherbak. Il était aussi dans les rangs juniors l’année passée. D’après-moi, il doit se faire les dents dans la Ligue américaine également. Il pourrait toutefois mériter un essai avec le grand club si ses performances sont excellentes. Mais dans le cas des deux joueurs, il ne faudra les garder à Montréal que lorsqu’on les croira véritablement prêts!
En rafale
– Vingt-trois joueurs ont entamé des procédures d’arbitrage dimanche. LIEN
Parmi les gros noms, on note Braden Holtby, Michael Del Zotto et Derek Stepan.
– Liste des ententes conclues des joueurs autonomes de la LNH depuis le 1e juillet. LIEN
Il est encore bon de faire une mise à jour à ce sujet.
– Pour en apprendre plus sur le jeune défenseur Michael Paliotta.
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