vendredi 15 janvier 2016

Jarred Tinordi échangé aux Coyotes

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 15 janvier 2016 à 13h41. Modifié par 98,5 fm à 17h22.
Jarred Tinordi échangé aux Coyotes
Jarred Tinordi
BROSSARD, Qc - En 2010, l'organisation du Canadien de Montréal voyait en Jarred Tinordi un élément-clé de sa future brigade défensive au point de le choisir au 22e rang. Moins de six ans plus tard, il l'a échangé vendredi contre deux joueurs qui n'ont jamais été repêchés.

Tinordi a été cédé aux Coyotes de l'Arizona en compagnie de l'ailier droit de 23 ans Stefan Fournier. En retour, le Canadien a obtenu le dur à cuire John Scott et le défenseur Victor Bartley. Scott et Bartley se rapporteront aux IceCaps de Saint-Jean, dans la Ligue américaine.
Le 98,5 fm a été le premier à rapporter la nouvelle via son fil twitter vendredi.
Le Canadien a confirmé la nouvelle dans un communiqué en milieu d'après-midi, soit environ 90 minutes après que les rumeurs eurent commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Ce communiqué n'incluait aucun commentaire de la part du directeur général, Marc Bergevin.

Sélectionné au 22e rang de l'encan de 2010, Tinordi n'a jamais été en mesure de faire sa place avec l'équipe. Cette saison, il n'a participé qu'à trois rencontres avec le Canadien, ne récoltant aucun point et affichant un différentiel de moins-3.

À la fin de novembre, le Canadien avait cédé Tinordi à son club-école à des fins de remise en forme. Le défenseur a participé à six rencontres avec les IceCaps, récoltant deux aides avec un différentiel de plus-3.

En carrière à Montréal, il aura pris part à 46 matchs, obtenant six mentions d'assistance et amassant 66 minutes de punition.

Selon Rich Nairn, porte-parole des Coyotes, Tinordi s'envolera vers l'Arizona samedi où il rejoindra l'équipe. Les Coyotes, au coeur d'une séquence de sept matchs à domicile, accueilleront les Devils du New Jersey samedi après-midi et les Sabres de Buffalo lundi soir.

De son côté, Fournier, un colosse de six pieds trois pouces et 226 livres originaire de Dorval, a récolté sept points, dont cinq buts en 24 matchs avec les IceCaps. Il évoluait avec l'organisation du Canadien depuis la saison 2013-2014.

Scott, un géant de six pieds huit pouces, ne compte que cinq buts et 11 points en 285 matchs en carrière, et une seule aide en 11 rencontres cette saison.

Âgé de 33 ans, Scott est surtout reconnu pour ses talents pugilistiques. Il a accumulé 542 minutes de punition lors de ses séjours avec le Wild du Minnesota, les Blackhawks de Chicago, les Rangers de New York, les Sabres de Buffalo, les Sharks de San Jose et les Coyotes.

Malgré ses piètres qualités offensives, Scott a été choisi par les partisans pour participer au prochain match des étoiles le 31 janvier à Nashville. Élu capitaine, il pourrait toutefois briller par son absence puisque le Canadien n'aurait pas l'intention de le rappeler de la Ligue américaine.

Quant à Bartley, il a disputé 112 matchs dans la LNH, mais un seul en 2015-16. En carrière, il a marqué un but et ajouté 22 aides. Avec les Admirals de Milwaukee cette saison, il a inscrit une mention d'assistance en 14 rencontres.

Daniel Carr et Sven Andrighetto retournés aux IceCaps de St. John's; Jacob De La Rose rappelé

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« C'est difficile de maintenir l'émotion »


Nicolas Landry
BROSSARD, Qc – Daniel Carr a marqué cinq buts depuis qu’il a été rappelé pour faire ses débuts dans la Ligue nationale le 5 décembre en Caroline. Ce n’est pas la mer à boire, mais c’est quand même plus que n’importe quel autre joueur du Canadien au cours de la même période.
Pourtant, alors que le Canadien cherche à réanimer son attaque, Carr a été retourné aux IceCaps de St. John’s, dans la Ligue américaine. Le petit attaquant a été rétrogradé au club-école avec Sven Andrighetto, a annoncé l’organisation du Canadien vendredi matin.
Jacob De La Rose a pris le chemin inverse. Le jeune Suédois rejoindra le grand club à St. Louis, où le Canadien affrontera les Blues samedi.
L’entraîneur Michel Therrien a notamment justifié ces décisions en disant qu’il souhaitait ajouter du poids à sa formation à l’approche d’un choc qui s’annonce éreintant contre la troupe de Ken Hitchcock.
« C’est un gars qui joue une game pesante, a dit Therrien pour décrire De La Rose. On le rentre dans un rôle bien précis, […] au sein de notre quatrième trio. C’est un gars doté d’un bon coup de patin. Il joue bien défensivement, il est capable de tuer des punitions et de faire avorter des jeux avec son physique. Il a beaucoup d’attributs de son côté. »
On comprend que l’objectif avoué lors du retranchement de De La Rose au camp d’entraînement, celui de l’aider à développer l’aspect offensif de son jeu, n’a toujours pas été atteint. Le joueur de centre de 20 ans a récolté neuf points, dont deux buts, en 24 matchs cette saison dans la Ligue américaine. Il s’est inscrit à la feuille de pointage dans chacune de ses trois dernières parties.
« Il a eu un camp d’entraînement difficile et son début de saison l’a été tout autant. Il s’est blessé, a manqué environ un mois, mais dernièrement il jouait du meilleur hockey », a rapporté Therrien, qui demandera donc à son jeune pivot de remplir les mêmes missions qui lui avaient été confiées pendant les 55 matchs qu’il avait passés dans la LNH à sa saison recrue.
Donc non, Jacob De La Rose n’est pas attendu comme le sauveur qui solutionnera les maux de l’attaque du Canadien, qui a marqué trois buts ou plus dans seulement quatre de ses 19 matchs depuis le 1er décembre.
« C’est un mélange. […] On va essayer d’aller chercher un équilibre entre les petits joueurs et les plus gros joueurs », a tranché Therrien.
Carr : un processus
Carr aura amassé sept points en 17 matchs pendant son séjour dans la Ligue nationale. Ses cinq buts le placent devant Max Pacioretty (4), Paul Byron (4) et Alex Galchenyuk (3) au cours de cette période, mais Therrien sentait que son petit numéro 43 commençait à manquer de souffle.
« Il y a beaucoup de positif, c’est un petit gars qui a beaucoup de détermination. Mais c’est toujours un processus pour un jeune de s’établir dans la Ligue nationale. Premièrement, c’est exigeant physiquement. On sentait qu’il avait perdu un peu de sa rapidité. Il doit continuer à travailler son explosion, son coup de patin… ces choses-là. »
Andrighetto a marqué deux fois à ses trois premiers matchs de la saison dans la LNH, mais n’avait récolté qu’une passe à ses huit derniers matchs. Il évoluait dernièrement sur un trio avec Alex Galchenyuk et Lars Eller.
« On l’a mis dans des positions où on pensait qu’il serait capable de produire offensivement. Il est doté d’un bon coup de patin, de bonnes habiletés. Mais depuis son dernier rappel, on ne voyait pas les chances de marquer qu’il avait provoquées à son premier séjour », a constaté Therrien.
Ces mouvements de personnel pourraient signifier que Dale Weise, qui n'a pas joué depuis la Classique hivernale du 1er janvier, est prêt à réintégrer la formation. Therrien s’est montré optimiste de pouvoir compter sur le retour du tenace ailier, affirmant que « si tout tombait en place », celui-ci sera en uniforme contre les Blues.
Galchenyuk avec Desharnais : du sérieux?
Weise a été l’un des douze joueurs à prendre part à l’entraînement optionnel de l’équipe au lendemain de la défaite de 2-1 subie aux mains des Blackhawks de Chicago. Galchenyuk, David Desharnais, Tomas Fleischmann, Brian Flynn, Devante Smith-Pelly, Nathan Beaulieu, Mark Barberio, Greg Pateryn, Jarred Tinordi et les deux gardiens ont aussi foulé la glace du Complexe sportif Bell de Brossard vendredi.
Plongé dans la controverse en début de semaine, Galchenyuk a offert une bonne performance jeudi. À partir de la fin de la deuxième période, Therrien l’a muté à l’aile sur un trio complété par Desharnais et Paul Byron. Le jeune attaquant a terminé la rencontre avec cinq chances de marquer, selon la firme de statistiques avancées Sportlogiq.
« Ils étaient déjà habitués de jouer ensemble en avantage numérique. Hier, on tentait de faire une poussée et j’ai vraiment aimé ce que j’ai vu. On va continuer l’expérience, mais je n’ai pas encore pris de décision [pour le match contre les Blues] », s’est contenté de dire Therrien.
Il sera aussi intéressant de voir si le désir de Therrien de grossir sa formation signifiera le retour de Smith-Pelly dans ses bonnes grâces. DSP a été laissé dans les gradins jeudi soir contre les Hawks. 
Therrien a confirmé que Mike Condon obtiendrait un quatrième départ de suite samedi.
Le Canadien disputera deux matchs en 24 heures au cours de la fin de semaine. Après son passage à St. Louis, il reverra les Blackhawks dimanche à Chicago.

Les joueurs de la LNH recevront une formation sur la violence conjugale

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Slava Voynov
Slava Voynov (Source d'image:PC)

Comme le font déjà plusieurs circuits professionnels, la Ligue nationale de hockey exigera dorénavant de ses joueurs qu'ils suivent une formation sur la violence conjugale, les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel.
Ce programme, développé conjointement par la LNH et l'Association des joueurs (AJLNH), comprend plusieurs séances de formation auxquelles les 30 équipes ont déjà commencé à se soumettre. La formation complète s'échelonnera sur une période de deux mois.
La NFL et le Baseball majeur ont déjà mis en place des programmes semblables à la suite d'incidents, notamment ceux impliquant Ray Rice et Adrian Peterson.
La LNH a aussi eu son lots de cas très médiatisés.
L'ex-défenseur des Kings de Los Angeles Slava Voynov a été condamné à trois mois de prison pour violence conjugale à l'endroit de sa conjointe. Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago, a fait l'objet d'une enquête pour viol, mais aucune accusation n'a été déposée en raison d'un manque de preuves crédibles. Le mois dernier, l'attaquant des Sabres de Buffalo Evander Kane a fait l'objet d'une enquête pour agression sexuelle. Aucune accusation n'a non plus été portée dans ce dossier. Et pas plus tard qu'en début de semaine, l'attaquant du Canadien de Montréal Alex Galchenyuk a aussi été impliqué dans un cas de violence conjugale, mais il appert qu'il en aurait été la victime, non l'agresseur.
Le commissaire de la ligue, Gary Bettman, et d'autres dirigeants du circuit ont tenu à préciser que la vaste majorité des joueurs de la LNH sont des citoyens exemplaires. La ligue et le syndicat des joueurs ont décidé d'aller de l'avant avec ce programme afin de leur procurer des ressources utiles en la matière.
« Nous avons tenté de prendre les devants avant que la ligue ne rende ça obligatoire, a déclaré Mike Weber, le représentant des joueurs des Sabres. De cette façon, nous sommes en mesure d'éduquer les joueurs de la ligue sur les étapes à suivre pour aider nos coéquipiers et nos familles, ou simplement d'être là pour appuyer quelqu'un qui en a besoin. »
Les Sabres ont été la première équipe à compléter le programme de formation, sur lequel la ligue a planché pendant plus de six mois avant de le présenter aux propriétaires d'équipes en décembre. La LNH avait déjà une formation semblable pour ses recrues, elle a adapté le matériel pour qu'il s'adresse également aux vétérans.
L'objectif était de rendre les sessions de formation interactives afin de provoquer la conversation et que les joueurs posent des questions.
« Il y a eu beaucoup de discussions, de dialogues ouverts, a dit Weber. C'était très axé sur l'éducation, surtout au niveau de la violence conjugale, mais on a également touché aux agressions sexuelles, sans trop entrer dans les détails. »
Un représentant de l'AJLNH peut assister aux sessions, qui sont destinées aux joueurs seulement, pas aux entraîneurs ou aux dirigeants.
Rachael Smith Fals, vice-présidente de l'organisme Futures Without Violence, qui fournit des programmes de formation aux ligues professionnelles, mais qui n'est pas l'organisme retenu par la LNH, recommande par contre que les formations soient données à tous les membres d'une organisation.
« Si ces incidents continuent d'être balayés sous le tapis ou que les gens tournent la tête pour ne pas voir, ça envoie un message, a-t-elle expliqué. D'un autre côté, ce qui se passe présentement, c'est-à-dire les incidents qui sont abordés de front, des sanctions qui sont évoquées, et, plus important encore, la mise en place de programmes d'éducation, ça envoie aussi un message. Il s'agit d'un important message pour la génération actuelle. On veut que leurs modèles le soient aussi en ces aspects. Si c'est bien fait, cela aura un effet pour plusieurs générations. »

Carr et Andrighetto auraient été cédés

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le vendredi 15 janvier 2016 à 09h25. Modifié à 09h45.
Carr et Andrighetto auraient été cédés
Daniel Carr/Flash Qc
(98,5 Sports) - Les attaquants Daniel Carr et Sven Andrighetto auraient été cédés au club-école du Canadien dans la Ligue américaine à St. Johns.
Les sources du 98,5 Sports avancent que les deux jeunes joueurs ont été vus à l’aéroport Trudeau, ce matin, à Dorval.
Le Canadien de Montréal n'a pas encore confirmé de mouvement de personnel, vendredi matin.
Ça signifierait possiblement que Dale Weise et Tom Gilbert seraient prêt à effectuer un retour un jeu ou que le purgatoire de Devante Smith-Pelly serait déjà terminé après avcoir été laissé de côté, hier, dans le revers de 2-1 face aux Blackhawks de Chicago.

Le Canadien reprendra l'action samedi à St. Louis face aux Blues et dimanche à Chicago pour un autre duel face aux Hawks.

Un air de déjà vu

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Blackhawks 2 - Canadiens 1


Nicolas Landry
MONTRÉAL – Une première période laborieuse. Un réveil tardif accompagné d’un effort plus qu’honorable. Des chances de marquer en quantité amplement suffisante, mais une incapacité à en convertir suffisamment pour gagner.  
Vous avez déjà entendu ça quelque part?
Confronté à des champions en titre de la coupe Stanley qui avaient remporté leurs huit matchs précédents, le Canadien est loin d’avoir perdu la face, jeudi. Mais le baume qu’il recherchait désespérément après un début de semaine mouvementé est demeuré hors de portée alors que les puissants Blackhawks de Chicago ont quitté Montréal avec une victoire de 2-1.
Il s’agissait d’une deuxième défaite consécutive pour les hommes de Michel Therrien, qui doivent maintenant se préparer à aller défier les Blues de St Louis et les Blackhawks sur leurs propres patinoires, en l’espace de 24 heures, en fin de semaine.
« Je pense que ce soir, l’effort était là. On a mis beaucoup de rondelles au filet, on a eu énormément de chances de marquer », ne pouvait que constater Therrien.
On pouvait difficilement le contredire. Après des buts de Jonathan Toews et Ryan Garbutt en première période, c’est Corey Crawford qui a fait le gros du travail, effectuant 29 de ses 39 arrêts dans les 40 dernières minutes du match. Seul Paul Byron, auteur de son huitième filet de la saison, a réussi à déjouer le gardien québécois.
« Le jeu s’est ouvert un peu à mesure que le match progressait, on a fait patiner leurs défenseurs pas mal, au point où ils semblaient un peu fatigués vers la fin. Mais contre cette équipe, il est fort probable que vous aurez besoin de plus d’un but pour gagner », a calculé Max Pacioretty.
En devoir dans un troisième match de suite, Mike Condon a offert une autre performance béton en effectuant 31 arrêts.
Après s’être retrouvé bien malgré lui au cœur d’une petite tempête au cours des jours précédents, Alex Galchenyuk s’est bien tiré d’affaire. Il a dirigé un total de huit lancers vers le filet adverse et a été crédité de cinq chances de marquer par la firme de statistiques avancées Sportlogiq. Seul Max Pacioretty, avec six, en a obtenu davantage dans le camp des perdants.
Joel Quenneville se rappellera longtemps de ce passage au Centre Bell. C’est là qu’il a signé la 783e victoire de sa carrière, dépassant Al Arbour au deuxième rang de la liste des entraîneurs les plus victorieux de l’histoire de la Ligue nationale.
Un congé prolongé
Après la défaite de samedi dernier contre les Penguins de Pittsburgh, P.K. Subban avait expulsé sa frustration en disant qu’il avait eu l’impression de jouer contre les Harlem Globetrotters. À qui pouvait-il bien comparer les Blackhawks au premier entracte?
Les Hawks ont ouvert la marque à 8:26 de la première période quand Andrew Shaw, après avoir facilement remporté sa bataille contre Tomas Plekanec le long de la rampe, est descendu vers le filet, a déjoué P.K. Subban et envoyé une passe parfaite à travers le demi-cercle du gardien à Toews, qui n’a eu qu’à soulever le disque dans la lucarne.
Le capitaine des Blackhawks marquait ainsi un quatrième but à ses six derniers matchs tandis que Shaw récoltait un sixième points au cours de la même période.
Le premier trio des visiteurs venait d’effectuer une autre présence dominante quand le Canadien a créé l’égalité un peu plus de deux minutes plus tard. Profitant d’un contact entre Marian Hossa et un officiel, Subban a orchestré une contre-attaque avec un relais vers David Desharnais. Arrivé en zone adverse, le petit joueur de centre a dirigé un lancer inoffensif vers le filet de Crawford, mais le retour a ricoché sur Byron et s’est retrouvé derrière la ligne rouge.
Les réjouissances ont toutefois été de courte durée. À la 13e minute, c’est le quatrième trio des Blackhawks qui a fait mal paraître les locaux. Placé au point des mises en jeu à la droite de Condon, Garbutt a hérité d’une rondelle déviée devant le filet et a décoché un puissant tir frappé qui a passé par-dessus l’épaule du gardien.
Therrien a alors jugé que le moment était venu de coiffer Nathan Beaulieu du bonnet d’âne. Le jeune défenseur, qui voilait nonchalamment la vue de Condon sur le but de Garbutt, a passé les sept dernières minutes d’une période difficile au bout du banc. Il y avait quatre minutes d’écoulées au deuxième engagement quand ses lames ont de nouveau touché la patinoire.
Beaulieu a de loin été le défenseur le moins occupé du CH avec un temps d’utilisation légèrement supérieure à 13 minutes. Jeff Petry, qui était de retour au jeu après une absence d’un match motivée par une blessure au bas du corps, a passé près de 22 minutes sur la patinoire.
Crawford solide
Peut-être parce que les 20 premières minutes lui avaient été nécessaires pour chasser la rouille causée par quatre jours de congé, le Canadien est sorti de l’entracte dans une bien meilleure forme et a finalement donné une opposition digne de ce nom aux Blackhawks.
Crawford a réalisé trois arrêts sensationnels sur la même séquence tard au deuxième vingt. Tomas Fleischmann, qui effectuait un retour dans la formation après avoir passé deux matchs en pénitence, a été la victime de deux d’entre eux.
Crawford a ensuite failli payer comptant une erreur d’inattention quand il a laissé sans surveillance un retour de lancer qu’il croyait avoir immobilisé. Tomas Plekanec avait le but égalisateur au bout de son bâton, mais n’a pu pousser la rondelle dans l’ouverture.
Le trio de Galchenyuk a bourdonné avant le son de la sirène, mais Crawford n’a rien voulu savoir. Le cerbère originaire de Chateauguay a terminé le deuxième vingt avec douze arrêts.
Galchenyuk a obtenu la meilleure chance de marquer du Canadien lors du seul jeu de puissance des locaux en troisième, mais Crawford a encore remporté le duel.
Avant d’arriver à Montréal, les Hawks n’avaient pas perdu un match en temps réglementaire après s’être forgé une avance pendant les deux premières périodes. Le Canadien a bien essayé de créer un précédent, mais est arrivé à court de l’objectif.  

Le Canadien méritait un meilleur sort

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le jeudi 14 janvier 2016 à 18h26. Modifié par Charles Payette le vendredi 15 janvier 2016
Le Canadien méritait un meilleur sort
PC/Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Face aux champions en titre de la coupe Stanley qui arrivaient à Montréal avec une séquence de huit victoires, le Canadien a tout donné et il a même dominé les Blackhawks de Chicago lors des deux dernières périodes.
Le point de presse de Michel Therrien
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Mais en raison de la tenue exceptionnelle du gardien Corey Crawford, le Tricolore s'est quand même incliné 2-1, jeudi, au Centre Bell.

Jonathan Toews, avec son 17e de la saison, et Ryan Garbutt (2e) ont inscrit les buts des Blackhawks (29-13-3) qui portent à neuf leur série de triomphes.

La formation de Chicago n'a pas encore perdu un match en 2016. Leur dernier revers (1-2) remonte au 27 décembre contre les Hurricaines de la Caroline.

Paul Byron, avec sa huitième réussite de la saison, a compté le seul but du Canadien (23-18-3) qui aurait mérité un meilleur sort.

Crawford a été fidèle à la tenue qu'il affiche d'ordinaire lors des matchs des siens à Montréal: excellente. Le gardien originaire du Québec a stoppé 39 rondelles, tandis que Mike Condon a repoussé 31 des 33 tirs dirigés vers lui.

L’entraîneur Joel Quenneville a remporté la 783e victoire de sa carrière et il devance Al Arbour (782) au deuxième rang des entraîneurs ayant le plus de gains dans la Ligue nationale.

Pour sa part, le Canadien a subi un deuxième échec de suite et il a perdu trois de ses quatre matchs depuis la Classique hivernale. Un match qui, espérait l'organisation, allait relancer l'équipe après un éprouvant mois de décembre.

Cette défaite laisse le Tricolore au troisième rang de la section Atlantique avec 49 points, un seul devant le Lightning de Tampa Bay et deux devant les Bruins de Boston, tous deux inactifs, jeudi.

Le Canadien disputera ses deux prochaines rencontres à l'étranger, d'abord samedi à St. Louis avant de renouer avec les Blackhawks dimanche soir, dans la Ville des Vents. Il sera de retour au Centre Bell mardi, pour y affronter les Bruins.
Le film de la rencontre

Première période:

Premier arrêt pour Mike Condon face à un tir d'Artemi Panarin. Ce dernier avait l'option de tenter une passe vers Patrick Kane, mais il a préféré tirer au filet.

Nathan Beaulieu tente de sortir de sa zone avec la rondelle, mais il la perd à la suite du beau travail de Kane et de Panarin. Et David Desharnais écope d'une pénalité afin de sauver les meubles aux dépens de Kane.

Les Blackhwaks contrôlent la rondelle, mais Condon est bien peu mis à l'épreuve durant deux minutes.

Tout de suite à la fin de la pénalité de Desharnais, Max Pacioretty et Tomas Plekanec s'offrent un deux contre un, mais le tir du capitaine tricolore est stoppé par le gardien Corey Crawford.

Les Blackhawks ont une mise en jeu en zone du Canadien et Andrew Shaw fait tout le travail, notamment en déjouant P.K. Subban. Jeu d'enfant alors pour Jonathan Toews de compléter le jeu à la suite d'une passe à l'embouchure du filet Le 17e but de la saison de Toews. Blackhawks 1 Canadien 0.

Notons que la fiche de Chicago est de 25-3-2 quand la formation marque le premier but durant un match.

Débordés par les Blackhawks, les joueurs du Canadien profitent d'une relance pour créer l'égalité. Subban passe à Desharnais qui centre du revers vers Paul Byron. Et la rondelle se retrouve derrière Crawford. Un huitième but cette saison pour Byron. Blackhawks 1 Canadien 1.

Des mentions d'aide à Desharnais et à Subban, pour qui il s'agit du 30e point de la saison 2015-2016.

Le rouleau compresseur des Blackhawks se remet à l'ouvrage. La défensive du Canadien est débordée, Condon fait un premier arrêt, mais il ne peut rien sur un foudroyant tir frappé de Ryan Garbutt. Blackhawks 2 Canadien 1.

Les joueurs du Canadien y vont de beaux efforts, mais ceux des Blackhawks sont plus rapides et ils sont toujours les premiers sur la rondelle.

Lars Eller, posté à l'embouchure du filet, passe à un cheveu de créer l'égalité.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 0 - 0 : 12

Canadien: 11 - 0 - 0 : 11

Deuxième période:

Nathan Beaulieu est toujours au banc du Canadien en début de deuxième période, après y avoir été cloué lors des sept dernières minutes du premier engagement, soit depuis le deuxième but des Blackhawks.

Le Canadien entreprend cette deuxième période en lion et Corey Crawford a la frousse à la suite d'un tir frappé de la pointe de Jeff Petry. Joel Quenneville demande d'ailleurs un temps d'arrêt.

Beaulieu fait une première présence après 4:28 minutes de jeu au deuxième tiers. Purgatoire terminé.

Descente à trois avec Brandan Gallagher, Plekanec et Pacioretty. C'est ce dernier qui tire... à côté du filet.

Une percée de Byron permet au Canadien de menacer, mais Crawford ferme la porte avec deux solides arrêts.

Arrêt de Condon sur un tir de loin de Brent Seabrook. Les Blackhawks ne peuvent saisir le retour.

Puis, Daniel Carr contourne l'arrière du filet de Crawford. Il remet à Torrey Mitchell, mais le gardien de Chicago stoppe le tir faible.

Solide plaqué légal d'Alexei Emelin aux dépens d'Andrew Desjardins qui arrivait à pleine vitesse. Desjardins a valsé par-dessus Emelin avant de chuter sur la patinoire.

Tir de la pointe de Beaulieu. Crawford fait l'arrêt, mais ne maîtrise pas le disque et Plekanec rate l'occasion de créer l'égalité. Emelin, entretemps, écrase Garbutt le long de la bande.

Superbe contrôle de la rondelle d'Eller en zone adverse. Il tourne sur lui-même et centre pour Galchenyuk qui rate le filet de peu.

Excellente période pour le Canadien, mais il n'a pu concrétiser ses chances de marquer.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 11 - 0 : 23

Canadien: 11 - 12 - 0 : 23

Troisième période:

Dès la première minute de jeu, Desharnais s'empare d'une rondelle libre à la sortie de la zone des Blackhawks, il se retourne, fonce au filet, déjoue un défenseur à l'aide d'une belle feinte, mais il n'a plus d'angle pour décocher un tir valable.

Descente sur l'aile gauche de Brian Flynn qui centre pour Daniel Carr, mais Crawford capte la rondelle au vol afin d'empêcher un but.

Le Canadien perd la rondelle à la ligne bleue des Blackhawks et Desjardins en profite pour filer vers le filet de Condon qui résiste.

Pénalité pour obstruction décernée à Niklas Hjalmarssson qui pousse Plekanec sur le filet de Crawford. Avantage numérique pour le Canadien.

Le Canadien fait circuler la rondelle avec aisance et s'offre de belles ouvertures, mais il n'arrive pas à marquer malgré les efforts de Carr, Byron et Galchenyuk.

Ce dernier frappe accidentellement Marian Hossa avec son bâton en tirant au but, raison pour laquelle l'arbitre ne décerne pas de pénalité en dépit de la chute sur la patinoire du joueur des Blackhawks. Hossa se dirige au vestiaire.

Tir de Pacioretty avec Plekanec posté devant le filet. Encore raté. Relance des Blackhawks et arrêt de Condon face à Toews.

Belle sortie d'Eller du coin de la patinoire. Son tir est toutefois bloqué par Seabrook qui plonge au bon moment. Hossa est de retour sur la patinoire.

Superbe montée de Subban qui cède la rondelle à l'entrée de la zone et Crawford fait encore un arrêt avec un bel échange à trois joueurs du Canadien.

Tir violent de Galchenyuk après une mise en jeu. La rondelle touche Crawford sur le casque avant de toucher la barre transversale. Le gardien est secoué, mais demeure dans le match.

Condon quitte son filet avec 1:42 à jouer à la troisième période.

À six contre cinq, le Canadien congestionne le devant du filet de Crawford, mais ne parvient pas à marquer.

Mise en jeu dans la zone de Chicago avec 33 secondes à faire.

Le Canadien n'en tire pas profit.

Tirs au but par:

Blackhawks: 12- 11 - 10 : 33

Canadien: 11 - 12 - 17 : 40

(Avec La Presse canadienne)

Eugenie Bouchard en finale à Hobart

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Bouchard rugit vers la finale


HOBART, Australie - Eugenie Bouchard est passée en finale au tournoi de Hobart, l'emportant 6-1, 4-6 et 6-4 contre Dominika Cibulkova.
La Canadienne de 21 ans a eu besoin de deux heures pour battre la Slovaque de 26 ans, troisième tête d'affiche.
Bouchard a eu l'avantage 7-5 pour les bris et 6-0 pour les as.
La Québécoise avait aussi gagné leur seul match précédent l'an dernier à New York, au troisième tour.
En finale, Bouchard sera opposée à la Française Alizé Cornet, qui a remporté l'autre demi-finale en deux sets, 6-1, 6-1 face à la Suédoise Johanna Larsson.
Expéditive au premier set, Bouchard a vu sa rivale la briser cinq fois en autant d'occasions en deuxième manche.
Le jeu crucial du dernier set a été le septième, où l'athlète de Westmount a réussi son ultime bris pour mener 4-3.
Bouchard, 47e au monde, est ensuite restée en contrôle jusqu'au coup droit de la victoire.

Autre défaite, même problème

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L'histoire se répète


Images of Francois Gagnon
MONTRÉAL – Après une première période qui manquait nettement d’intensité, le Canadien s’est très bien repris au cours des 40 dernières minutes. Il ne s’est pas contenté de seulement patiner. Le Canadien a travaillé. Il a même très bien travaillé.
Le Tricolore s’est même permis de déclasser les Blackhawks de Chicago en période médiane pour ensuite maintenir la cadence au cours de la troisième. Il a obtenu 40 tirs aux dépens des champions en titre de la coupe Stanley. Ce qui n’est pas rien. Et attention, plusieurs de ces 40 tirs ont donné de bonnes, de très bonnes, voire d’excellentes occasions de marquer.
Le Canadien n’a toutefois pas aidé sa cause en bousillant quelques-unes de ces très bonnes occasions de marquer, mais il s’est surtout rivé le nez sur les jambières, le plastron, le bâton et les mitaines de Corey Crawford qui a imité plusieurs gardiens québécois avant lui en profitant de son passage au Centre Bell pour connaître un match sensationnel.
Crawford n’est pas le gardien le plus élégant de la LNH. Loin de là. Il n’a pas la réputation des Price, Rinne, Holtby, Quick et autres Rinne. Mais quand vient le temps de réaliser des arrêts, il les réalise. C’est pour cette raison qu’il occupe le 2e rang dans la LNH cette saison pour le nombre de victoires (26) et qu’il domine le circuit avec six jeux blancs. C’est aussi pour cette raison qu’il a joué un rôle important dans les deux dernières conquêtes de la coupe Stanley des Blackhawks.
Résultat : en dépit de tout ce qu’il a fait de bien et de bon en obtenant ses 40 tirs jeudi soir, le Canadien n’avait qu’un but à sa fiche lorsque la sirène a mis fin au match. Et un but, c’était un de moins que leurs adversaires.
Victoire morale
Le Canadien a donc perdu et plusieurs de ses partisans ont hué ce résultat ô combien décevant en dépit du spectacle que les deux équipes venaient de leur offrir. Un spectacle de plus intéressant puisqu’en dépit des trois buts marqués, les deux équipes ont généré 120 tirs, dont 73 – 40 pour le Canadien, 33 pour les Hawks – ont atteint la cible.
Pourquoi huer? Parce qu’après une 14e défaite en 18 matchs, les victoires morales ne comptent plus. Il faut gagner. Peu importe la façon.
Ce sera pour une autre fois. Peut-être samedi à St Louis. Peut-être dimanche alors que le Canadien croisera à nouveau les Blackhawks. Sauf que dimanche, c’est dans l’intimidant United Center que le Canadien recroisera les champions en titre de la coupe Stanley. Rien pour aider la cause du Tricolore qui disputera en plus un deuxième match en deux soirs, alors que les Hawks seront reposés puisqu’ils seront en congé samedi.
Je regardais les visages longs des joueurs du Tricolore après leur match solide face aux Blackhawks et je me demandais s’il était plus facile de composer avec les tracas d’une défaite après une dégelée ou après un revers serré comme celui qu’ils venaient tout juste d’encaisser. Qu’ils commençaient à digérer.
« Dans une situation normale, c’est plus facile de garder confiance après un revers serré. Tu penses à ce que l’équipe a fait de bien, tu bâtis sur les aspects positifs et tu te sers de tout ça comme tremplin pour le prochain match. Dans la situation actuelle, alors que les revers s’accumulent et qu’une fois encore nous n’avons pas été en mesure de profiter de nos occasions de marquer, le fait de perdre un match serré pèse plus lourd encore qu’une dégelée. On a besoin de gagner. C’est sûr qu’il y a plein d’aspects positifs à tirer du match de ce soir, mais on ne gagnera pas en marquant seulement un but par match », a candidement reconnu Tomas Plekanec dans le vestiaire du Canadien.
Attaque anémique
Plekanec est l’un de ceux qui en arrachent en ce moment sur plan de l’attaque.
Limité à huit buts cette saison, dont un seulement à ses 28 dernières parties et trois à ses 38 derniers matchs – il a toutefois 24 mentions d’aide lors de ces 38 parties – Tomas Plekanec a raté la meilleure occasion de marquer de la soirée. Devant un filet désert, il a hésité une seconde avant de pousser la rondelle vers le but. J’ai cru pendant un moment que le défenseur Niklas Hjalmarsson avait fait dévier la rondelle avec la lame de son bâton. Mais non. Plekanec a simplement frappé le côté du but.
« Je me suis concentré à prendre le contrôle et j’ai raté la cible, je crois. C’est à l’image de ce qui se passe depuis plus d’un mois », a indiqué le vétéran joueur de centre.
En passant, Plekanec est en forme. Il n’est pas blessé. Du moins pas au bas du corps. Il souffre toutefois d’un sérieux manque de confiance au haut du corps comme il me l’a souligné en pointant sa tête du doigt. « C’est ici que ça ne tourne pas rond en ce moment... »
Un peu plus loin dans le vestiaire, Max Pacioretty affichait encore une solide dose de frustration après la défaite. Il n’a pas lancé de gros mots ou de regards belliqueux à l’endroit de l’un ou l’autre de ses coéquipiers.
Après avoir disputé un solide match au cours duquel il a atteint la cible cinq fois sur les sept tirs qu’il a décochés, le capitaine a simplement admis qu’à un certain moment donné, on ne peut plus parler de malchance ou d’accorder tout le crédit au gardien adverse pour le manque à gagner qui fait si mal au Canadien. Il faut commencer à blâmer les joueurs qui ne trouvent plus les moyens de marquer.
C’est plate de même, mais c’est comme ça.
Dans les 14 revers qu’il a subis à ses 18 derniers matchs, le Canadien s’est contenté de deux buts ou moins 13 fois.
Sur les 21 revers qu’il a encaissés jusqu’ici cette saison, 18 en temps réglementaire, deux en prolongation et un en tirs de barrage, le Canadien a marqué plus de deux buts à trois reprises seulement. Il a perdu 4-3 en temps réglementaire à Edmonton le 29 octobre, 4-3 en tirs de barrage à Pittsburgh le 11 novembre et 4-3 une fois encore à Philadelphie le 5 janvier.
Même avec Carey Price devant le filet, le Canadien pourrait difficilement gonfler sa fiche avec une attaque aussi anémique.
Vrai que les adversaires craindraient davantage Price qu’ils ne craignent Condon ou Scrivens, mais on ne peut rien reprocher aux gardiens du Canadien depuis Noël.
Les ennuis du Canadien ce n’est pas devant son but qu’il les connaît, c’est devant le filet à l’autre bout de la patinoire. Un filet autour duquel il bourdonne parfois pas mal comme cela a été le cas jeudi, mais dont il n’arrive pas à trouver le fond.
Galchenyuk devant Plekanec
J’ai toujours appuyé Tomas Plekanec et je l’ai toujours défendu face aux critiques que je trouvais trop acerbes et surtout injustifiées.
Mais en ce moment, il est perdu offensivement. Il se cherche et n’est pas en mesure de retrouver sa touche. Malgré tout, il pivote toujours le premier trio et maximise son utilisation avec du temps en avantage et désavantage numérique.
Loin de moi l’intention d’abandonner Plekanec.
Mais en raison du besoin criant d’offensive dans le camp du Canadien, il me semble que l’occasion ne pourrait être mieux choisie pour offrir à Alex Galchenyuk la possibilité d’évoluer entre Pacioretty et Gallagher.
Cette expérience servirait le Canadien de deux façons : d’abord elle permettrait une meilleure évaluation de Galchenyuk au centre et injecterait peut-être une nouvelle dose d’efficacité à l’attaque.
Si ça ne fonctionne pas?
Le Canadien aura au moins obtenu des réponses à quelques questions quant au développement et au futur de Galchenyuk. Et bien honnêtement, est-ce que l’attaque du Canadien pourrait vraiment être plus timide qu’elle ne l’est présentement?
Poser la question c’est y répondre.
Michel Therrien semble prêt à muter Galchenyuk. Il l’a d’ailleurs fait en troisième période du match de jeudi alors que Galchenyuk a évolué à la gauche de David Desharnais et de Paul Byron.
Tant qu’à bouger Galchenyuk, pourquoi ne pas lui donner une promotion au centre.
Ça pourrait donner les trios suivants :
Pacioretty – Galchenyuk – Gallagher
Eller – Plekanec – Andrighetto
Fleischann – Desharnais – Byron
Carr – Mitchell – Flynn
Je vous lance ça comme ça...
Michel Therrien a essuyé des critiques pour avoir envoyé dans la mêlée des attaquants de deuxième ordre pour les 30 dernières secondes du match alors que le Canadien évoluait à six contre cinq.
En lieu et place, plusieurs partisans auraient aimé voir Michel Therrien réclamer son temps d’arrêt pour reposer ses meilleurs éléments qui venaient de passer près d’une minute déjà à six contre cinq et les renvoyer terminer le match.
Leur scénario se défend.
Je n’ai pas posé la question au coach après le match. Mais j’ai l’impression qu’en raison du fait que les Blackhawks n’avaient plus de temps d’arrêt à leur disposition – Joel Quenneville l’avait réclamé plus tôt dans le match après un dégagement refusé – Michel Therrien a préféré ne pas donner la chance aux meilleurs éléments défensifs des Hawks de se reposer pendant un temps d’arrêt, quitte à devoir se contenter des joueurs de deuxième trio.
Je vous laisse choisir le scénario qui vous plait le plus.
Le Canadien s’entraîne à Brossard vendredi midi avant de mettre le cap sur St Louis où les Blues ont perdu 4-1 aux mains des Hurricanes de la Caroline.
La bonne nouvelle c’est que les Blues sont donc battables.
La mauvaise, c’est qu’ils ne donneront certainement pas de chance au Canadien de leur faire subir un deuxième revers de suite devant leurs partisans. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, les Blues voudront sans doute aussi venger le revers de 3-0 qu’ils ont encaissé au Centre Bell en début de saison alors que Carey Price leur avait volé quelques buts sur les 38 arrêts effectués au cours de la partie.
Comme quoi, il n’y a pas que les gardiens qui affrontent le Canadien qui se rendent coupables de vols sur la patinoire...