lundi 30 novembre 2015

Les Panthers ont vaincu les Red Wings 2 à 1 en prolongation

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Panthers 2 - Red Wings 1


DÉTROIT - Brian Campbell a touché la cible après 1:20 de jeu en prolongation et les Panthers de la Floride ont signé une cinquième victoire de suite à Detroit en battant les Red Wings 2-1, dimanche.
Aaron Ekblad avait permis à Reilly Smith de créer l'égalité avec 5:22 à faire en troisième période.
Les Panthers ont récolté au moins un point dans un septième match d'affilée au Joe Louis Arena. Leur dernière défaite en temps réglementaire à Detroit remonte au 15 décembre 2007.
Dylan Larkin a été l'unique buteur des Red Wings à 7:02 du deuxième engagement. Larkin est le meilleur buteur des Wings avec 10 buts cette saison.
Les Panthers ont vu les arbitres leur refuser un but après seulement 28 secondes de jeu dans la rencontre, jugeant que Jonathan Huberdeau avait commis de l'obstruction contre le gardien Petr Mrazek avant que Smith ne fasse bouger les cordages. L'entraîneur-chef Gerard Gallant a contesté la décision, mais elle n'a pas été renversée.
Mrazek a stoppé 30 tirs devant le filet des Red Wings, tandis que Roberto Luongo a repoussé 28 rondelles devant la cage des Panthers.

Un mois sans Price ?

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 17h14. Modifié par Charles Payette le lundi 30 novembre 2015
Un mois sans Price ?
MONTRÉAL - L'état de santé de Carey Price demeurera la grande source d'inquiétude chez les partisans du Canadien, au début de la semaine.
Du côté des joueurs, on se résout à l'idée que le gardien vedette va manquer à l'appel pendant un bout de temps, voire un mois ou plus. Et l'on s'attend à ce que l'adversité finisse par se pointer le bout du nez.
Comme les écureuils qui se font des provisions de nourriture pour l'hiver à l'automne, le Tricolore a continué d'emmagasiner les points de classement, la semaine dernière, en l'absence du combatif ailier droit Brendan Gallagher et de la re-perte de Price.

Gallagher (main gauche) en a encore pour au minimum cinq semaines d'inactivité, tandis qu'on nage dans le néant en ce qui a trait à Price, qui s'est blessé de nouveau à la même partie du bas du corps (la jambe droite, de toute évidence) qui l'a tenu à l'écart de l'action pendant neuf matchs entre la fin d'octobre et le 20 novembre.

Le Canadien en saura davantage quant à la gravité de la blessure de Price dès lundi. On verra si on fera preuve de transparence avec les amateurs cette fois-ci. La philosophie de l'organisation est de fournir moins de détails quand il s'agit d'une blessure peu sérieuse. Mais déjà, dans le cas de Price, la machine à rumeurs s'emballe (opération, absence d'un an) et il serait préférable de la stopper.

L'équipe manque également les services des attaquants blessés Torrey Mitchell (bas du corps), quoique peut-être plus pour longtemps, et d'Alexander Semin (bas du corps), pour au minimum une semaine. Mitchell pourrait renouer avec l'action cette semaine.

Le Canadien a procédé au rappel de l'attaquant Daniel Carr en fin d'après-midi. Âgé de 24 ans, il a récolté 17 points en 21 matchs avec les IceCaps de St. John's cette saison et il pourrait disputer un premier match dans la LNH cette semaine.

Serrer les coudes

L'entraîneur Michel Therrien a beau évoquer la belle profondeur de l'organisation, avec raison. Il reste que la pression se fait inexorablement plus forte sur les leaders de l'équipe qui doivent prendre les bouchées doubles.

«C'est dans ce temps-là qu'on doit davantage se serrer les coudes comme groupe, a souligné le capitaine Max Pacioretty, à l'issue de la défaite de samedi contre les Devils du New Jersey. Nous savons que la tâche à accomplir est plus grande, sans notre meilleur joueur. Ça doit être un élément rassembleur pour les gars et une occasion pour de nouveaux jeunes joueurs de se mettre en évidence.

«L'adversité, c'est comme n'importe quelle autre problématique, a-t-il enchaîné. C'est la façon que vous l'abordez qui vous aide à la surmonter. Si vous abordez une situation difficile en adoptant une attitude positive et comme une source de motivation additionnelle, vos chances de réussite sont meilleures.»

L'aspect positif jusqu'à maintenant, c'est que le gardien recrue Mike Condon ne paraît aucunement intimidé par la grandeur des patins qu'il a à chausser.

«Nous avons énormément confiance en lui, a réitéré Pacioretty. Son style s'apparente à celui de Carey en se sens qu'il occupe beaucoup d'espace devant le filet et que ça frustre nos adversaires. Ça nous insuffle une dose de confiance. Il a encore été très solide samedi et il aurait mérité un meilleur sort.»

Après avoir conservé une fiche de 8-2-3 en novembre, le Canadien amorcera le dernier mois de l'année tout en douceur avec une semaine de trois matchs, incluant deux à la maison, et il n'aura qu'à se frotter qu'à une seule équipe de haut calibre — les Capitals de Washington. Après avoir accueilli les Blue Jackets de Columbus et les Capitals, mardi et jeudi, le CH rendra visite aux Hurricanes de la Caroline, samedi.

Les Blue Jackets ont certes repris des couleurs depuis que John Tortorella a remplacé Todd Richards à la barre. Mais ils demeurent à la traîne en bas de classement de l'Association Est, avec les Hurricanes et les Maple Leafs de Toronto.

Les Eskimos, champions de la Coupe Grey

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 08h29. Modifié par Charles Payette le lundi 30 novembre 2015
Les Eskimos, champions de la Coupe Grey
La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Les Eskimos d'Edmonton ont remporté la 103e Coupe Grey en battant le Rouge et Noir d'Ottawa, 26-20, dimanche soir.
Tirant de l'arrière par 13 points au premier quart, les Eskimos n'ont jamais abandonné et ils ont vaincu le Rouge et Noir, l'équipe cendrillon de la dernière saison.

La course payante d'une verge Jordan Lynch avec 3:17 à faire a permis aux Eskimos de l'emporter. Lynch a inscrit le touché sur une situation de troisième essai et une verge pour couronner une séquence de cinq jeux et 78 verges. La passe de trois verges du quart Mike Reilly en direction d'Akeem Shavers sur la transformation de deux points a effacé un déficit de 20-18.

Sur la séquence, l'entraîneur-chef Chris Jones a demandé de revoir une décision de passe incomplète sur laquelle il y avait eu de l'obstruction de la part de Brandon Sermons du Rouge et Noir. Cette décision renversée a permis aux Eskimos de reprendre le ballon à la ligne de 10 verges du Rouge et Noir.

Ce fut une fin de match excitante au Investors Group Field pour la salle comble de 36 634 spectateurs, la deuxième plus petite foule pour un match de la Coupe Grey depuis 1975. C'était la quatrième fois que le match de championnat de la Ligue canadienne de football était disputé au Manitoba, la première fois depuis 2006.

Les Eskimos ont assuré leur premier titre de la coupe Grey depuis 2005 et leur 14e en 25 participation. Seuls, les Argonauts de Toronto (16) en totalisent plus.

Les Eskimos ont aussi terminé la saison en récoltant une 10e victoire de suite, toutes survenues après que Reilly eut effectué un retour au jeu comme partant de l'équipe. Il a subi une blessure au genou lors du match d'ouverture de la saison, une défaite face aux Argonauts.

Le Rouge et Noir a quant à lui connu une fin un peu plus amère, participant à sa première finale de la Coupe Grey depuis une défaite de 26-23 contre les Eskimos en 1981. Le dernier championnat de la LCF de la ville d'Ottawa est survenu en 1976 avec les défunts Rough Riders.

«Ce n'est pas de la frustration, mais bien de la déception, a déclaré l'entraîneur du Rouge et Noir, Rick Campbell. Ce n'est définitivement pas une place à être si vous n'aimez pas les hauts et les bas. Ça fait partie de la réalité du monde du sport. Je suis tellement fier de ces gars et tellement fier d'être leur entraîneur. Et c'est ce qui rend les choses si décevantes, de se rendre si loin et de ne pas terminer le travail.»

L'affrontement a été plutôt défensif, surtout en deuxième demie alors que les Eskimos ont eu le dessus sur le Rouge et Noir 9-4. Après avoir tiré de l'arrière 13-0 tôt au premier quart, les Eskimos ont dominé 26-7 au chapitre des points marqués.

«Nous avons eu l'occasion de changer le vent de côté et nous n'avons pas réussi les jeux, a déclaré le quart du Rouge et Noir, Henry Burris. Ils ont trouvé le moyen de nous tenir à l'extérieur du terrain. Nous avons eu des chances de creuser l'écart.»

Les joueurs des Eskimos ont empoché 16 000$ pour la victoire tandis que les joueurs du Rouge et Noir ont récolté 8000$. Le match a été présenté sous une température de moins-5 degrés, mais le facteur vent faisait en sorte que le mercure atteignait moins-10.

Jones a maintenu une fiche de 26-10 en saison régulière au cours de ses deux saisons à la barre des Eskimos. La question est maintenant de savoir s'il va demeurer avec l'équipe alors que les Roughriders de la Saskatchewan vont demander la permission de discuter avec lui pour lui offrir les fonctions d'entraîneur et de directeur général.

Lynch a inscrit le touché sur une situation de troisième essai et une verge pour couronner une séquence de cinq jeux et 78 verges. La passe de trois verges du quart Mike Reilly en direction d'Akeem Shavers sur la transformation de deux points a effacé un déficit de 20-18.

Sur la séquence, l'entraîneur-chef Chris Jones a demandé de revoir une décision de passe incomplète sur laquelle il y avait eu de l'obstruction de la part de Brandon Sermons du Rouge et Noir. Cette décision renversée a permis aux Eskimos de reprendre le ballon à la ligne de 10 verges du Rouge et Noir.

Ce fut une fin de match excitante au Investors Group Field pour la salle comble de 36 634 spectateurs, la deuxième plus petite foule pour un match de la Coupe Grey depuis 1975. C'était la quatrième fois que le match de championnat de la Ligue canadienne de football était disputé au Manitoba, la première fois depuis 2006.

Les Eskimos ont assuré leur premier titre de la coupe Grey depuis 2005 et leur 14e en 25 participation. Seuls, les Argonauts de Toronto (16) en totalisent plus.

Mike Reilly, joueur le plus utile

Le quart-arrière des Eskimos d'Edmonton, Mike Reilly, a été nommé joueur le plus utile de la 103e finale de la Coupe Grey.

Le receveur Shamawd Chambers a quant à lui mis la main sur le titre du joueur canadien le plus utile de la rencontre. Il a capté deux passes et amassé 49 verges au sol.

Reilly a complété 21 de ses 35 tentatives pour des gains de 269 verges, deux touchés et aucune interception dans une victoire de 26-20 face au Rouge et Noir d'Ottawa, dimanche.

Il a aussi rejoint Akeem Shavers pour compléter une transformation de deux points à la suite du touché de la victoire. Reilly a mené les Eskimos au chapitre des verges au sol avec 66 verges.

Les félicitations du premier ministre

Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd'hui la déclaration suivante pour féliciter l'équipe des Eskimos d'Edmonton d'avoir remporté la 103e Coupe Grey :

« Au nom de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes, je félicite les Eskimos d'Edmonton d'avoir remporté la 103e Coupe Grey en battant le ROUGE et NOIR d'Ottawa, sur le terrain du stade Investors Group Field, à Winnipeg, au Manitoba.

« Les deux équipes peuvent être très fières de leurs saisons remarquables, remplies d'exploits sportifs sensationnels, qu'elles ont fait vivre à leurs amateurs au cours des six derniers mois.

« La Coupe Grey reste l'un des événements sportifs les plus populaires au Canada. Elle attire chaque année des centaines de milliers d'amateurs de toutes les régions de notre grand pays. C'est une longue tradition qui remonte à 1909, lorsque le gouverneur général Earl Grey a fait don de la première Coupe Grey à la Ligue canadienne de football.

« Au moment où l'équipe des Eskimos d'Edmonton remporte cette coupe historique une autre fois, je pense à tous les jeunes qui ont été inspirés par les joueurs de cette année et qui rêvent de gagner un jour la plus haute distinction du football canadien.

« Permettez-moi à nouveau d'adresser mes félicitations aux deux équipes et à la Ligue canadienne de football pour une autre excellente saison. »

Bernier dans ses petits souliers à Toronto

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le lundi 30 novembre 2015 à 08h56. Modifié à 09h05.
Bernier dans ses petits souliers à Toronto
Jonathan Bernier/PC
(98,5 Sports) - Alors que Mike Condon a fait le travail en remplacement de Carey Price à Montréal, à Toronto, Jonathan Bernier est cloué au banc par son entraîneur, en l'absence de James Reimer.

Bernier cédera sa place, ce soir, au troisième gardien de l'organisation des Maple Leafs qui accueilleront les Oilers d'Edmonton dans l'un des quatre matchs à l'affiche dans la LNH.
Toujours en quête d’une première victoire cette saison, Bernier (0-8-1, 3,28, ,888) a permis quatre buts en 23 tirs dans un revers des Leafs (7-11-5) face aux Capitals de Washington, samedi. Les Torontois croupissent au 16e et dernier rang de l’Association Est avec 19 points en 23 rencontres.

Hué et applaudi pour les mauvaises raisons

Bernier a même été ridiculisé par les partisans torontois qui l’ont applaudi après qu’il eut paré un tir en provenance du centre de la glace, samedi soir dernier.

À l’instar de Price à Montréal, le gardien numéro un des Leafs est blessé au bas du corps.

Devant se passer de Reimer, Mike Babcock fera confiance, ce soir, à Garret Sparks, le gardien des Marlies (LAH), qui fera ses débuts dans la Ligue nationale de hockey.

«Il faut trouver un moyen de gagner. Sparks a bien fait dans les mineures et il aura sa chance. Est-il prêt ? On verra bien, a lancé Mike Babcock en annonçant le changement devant le but. On a essayé (avec Bernier). Là, c’est à l’autre de saisir sa chance.»

Âgé de 22 ans, Sparks affiche un dossier de 8-2-1 dans la Ligue américaine avec une moyenne de buts alloués de 1,90 et un taux d’efficacité de ,938. Il fut un distant choix des Leafs en 2011 (septième tour -190e au total).

Avec NHL.com

dimanche 29 novembre 2015

«J'aurais dû être plus alerte» - Mike Condon

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/

«J'aurais dû être plus alerte» - Mike Condon
Mike Condon.Photo Ben Pelosse / Agence QMI

Jonathan Bernier

MONTRÉAL - Le Canadien de Montréal était sur le point de célébrer un cinquième gain consécutif lorsque le toit du Centre Bell lui est tombé sur la tête, samedi soir.
Une mise en jeu perdue en territoire défensif par Tomas Plekanec, un joueur mal couvert par Max Pacioretty, deux passes rapides, un tir sur réception et la lumière rouge qui scintille ramenant les deux équipes à la case départ.
«On avait l'occasion de mettre un terme à cette rencontre, on ne l'a pas fait. Il n'y a pas d'excuse pour ça», a martelé Pacioretty au terme d'une défaite de 3-2 aux mains des Devils du New Jersey.
Bien que quelques petites erreurs aient mené à ce but égalisateur de Kyle Palmieri, Mike Condon a préféré prendre lui-même le blâme.
«Je prends la responsabilité de ce but. J'aurais dû être plus alerte. C'est une rondelle que j'aurais dû arrêter», a soutenu le gardien, qui a repoussé 28 lancers au cours de ce match.
«Se faire compter deux buts en troisième et ensuite perdre la partie, c'est très frustrant», a-t-il ajouté

ELLER, LE PHILOSOPHE

Et en prolongation, il est arrivé ce qui arrive souvent depuis le début de ces confrontations à trois contre trois.
Une chance ratée à un bout de la patinoire, une contre-attaque en surnombre et le tour est joué.
«C'est une terrible façon de perdre. Il faut s'assurer que ça ne se reproduise plus», a déclaré le capitaine du Tricolore.
Toujours d'un calme désarmant, Lars Eller a abordé ce revers de façon plus posée.
«Le hockey est ainsi fait. Hier [vendredi], nous nous sommes sauvés avec la victoire et ce soir [samedi], ce sont les Devils. En prolongation ou en tirs de barrage, il suffit d'une erreur pour perdre et c'est ce qui nous est arrivé... Il faut donner le mérite aux Devils, qui n'ont jamais lâché», a expliqué le Danois.

SCHNEIDER TIENT LE FORT

Effectivement, les Devils n'ont jamais abdiqué, mais à sa décharge, le Canadien non plus.
Devant la cage des visiteurs, Cory Schneider a connu un fort match, bloquant 30 des 32 tirs auxquels il a fait face.
Après Sven Andrighetto et George «Bud» Holloway, c'était au tour de Christian Thomas de disputer son premier match de la saison.
Son boulet de canon décoché sur réception depuis l'enclave, dans la première portion du troisième vingt, aurait déjoué la plupart des gardiens... mais pas Schneider.
Un arrêt qui a pris toute son importance à l'issue de la rencontre.
Tout juste avant la rencontre, le Canadien a retourné Holloway aux IceCaps de St. John's, dans la Ligue américaine.
AUSSI SUR CANOE.CA

Défaite du CH contre les Devils: l'arroseur arrosé

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Publié le 28 novembre 2015 à 22h06 | Mis à jour le 29 novembre 2015 à 07h56
David Desharnais tente de déjouer Cory Schneider.PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Le Canadien a arraché deux points aux Devils à Newark samedi. Les hommes de John Hynes lui ont fait le même coup.
Les Devils ont créé l'égalité avec 22 secondes de la fin de la troisième période, et l'ont emporté 3-2 en prolongation, samedi, à Montréal.
Menés 2-0, les Devils n'allaient nulle part jusqu'en milieu de troisième période, quand Patrik Elias a marqué sur une déviation pour redonner vie à ses coéquipiers.
Kyle Palmieri allait ensuite créer l'égalité à 19:38 du troisième tiers, avant de voir Moore trancher le débat. Sur le but gagnant, Adam Henrique lui a servi une savante passe, mais Mike Condon a réussi un premier arrêt spectaculaire, de la jambière. Moore avait toutefois beau jeu de reprendre son retour et a marqué.
Malgré la défaite, le CH présente un dossier satisfaisant de 6-2-3 en l'absence de Carey Price, un succès considérant que c'est une recrue, Condon, qui était en poste pour ces 11 rencontres.
Le Canadien poursuit aussi une séquence intéressante: il n'a toujours pas perdu en temps réglementaire contre les équipes de son association. Sa fiche s'élève à 14-0-3.
Bon départ
Michel Therrien avait été irrité par le lent départ de ses hommes vendredi au New Jersey. Cette fois, c'était nettement plus à point.

Le Canadien a en effet dominé des Devils amorphes en première période. Les Montréalais ont dicté le ton dès la 65e seconde, quand une passe magique de Nathan Beaulieu a permis à Dale Weise de frapper à la porte. Cory Schneider était prêt.
Du reste, les occasions de marquer ont été bien rares de part et d'autre. Le Canadien s'est servi de son unique avantage numérique de la période pour exercer de la pression en zone adverse, mais aucun des quatre tirs n'a battu Schneider.
Galchenyuk a décoincé le pointage à mi-chemin en période médiane, faisant dévier bien involontairement un tir de la ligne bleue de Beaulieu. Schneider n'attendait visiblement pas cette déviation, puisqu'il n'a jamais même bougé pour tenter de faire l'arrêt.
Galchenyuk marque ainsi dans un quatrième match de suite, la plus longue séquence de sa carrière.
David Desharnais est ensuite passé bien près de doubler l'avance des Montréalais quand il s'est amené en échappée, mais Schneider a gardé ses coéquipiers dans le match.
À l'autre bout, Condon recevait 12 tirs en deuxième période, mais la qualité n'y était pas autant que la quantité. Cela dit, l'homme masqué du Massachusetts ne se plaindra pas d'une tâche de travail allégée, lui qui disputait deux matchs en deux soirs pour la première fois dans la LNH. Avec, en prime, un retour à Montréal tard vendredi soir.
Au troisième tiers, Galchenyuk a doublé l'avance des siens en avantage numérique. Avec sa performance de deux buts, Galchenyuk en totalise maintenant cinq à ses quatre dernières sorties. Il rééquilibre ainsi ses statistiques personnelles, après avoir été limité à deux filets dans les 21 premières rencontres de la saison.
Deux minutes plus tard, Elias inscrivait les visiteurs au pointage et amorçait ainsi la remontée des siens. Le vétéran de 39 ans a fait dévier un tir de la pointe pour le 407e but de sa carrière. Palmieri et Moore ont ensuite touché la cible sur les deux derniers tirs des Devils dans le match.
Le Canadien pourra souffler un peu puisque son prochain duel aura lieu mardi. Au menu: le 18echapitre de sa captivante rivalité avec les Blue Jackets de Columbus.

Tyler Seguin marque et les Stars battent le Wild 4 3 en surtemps

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Publié par Associated Press le dimanche 29 novembre 2015 à 00h07. Modifié par Jacques Thériault à 01h54.
Tyler Seguin marque et les Stars battent le Wild 4 3 en surtemps
ST-PAUL, Minn. - Tyler Seguin a marqué avec un peu plus d'une minute à écouler en prolongation et les Stars de Dallas ont comblé un déficit de trois buts pour battre le Wild du Minnesota 4-3, samedi.
Alex Goligoski, Jamie Benn et John Klingberg ont marqué pour les Stars en troisième période. Seguin, Benn et Klingberg ont tous récolté une aide, et Cody Eakin en a ajouté deux. Antti Niemi a effectué 23 arrêts et les Stars ont gagné pour la cinquième fois en six rencontres.

Jason Pominville a mis fin à la plus longue léthargie de sa carrière avec son premier but de la saison, tandis que Thomas Vanek et Charlie Coyle ont touché la cible pour le Wild qui a perdu pour la cinquième fois en six matchs.

Darcy Kuemper a repoussé 40 lancers pour le Wild.

«Ce sont de petits détails qui ont fait la différence» - Therrien

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 28 novembre 2015 à 22h51. Modifié par Jacques Thériault le dimanche 29 novembre 2015
«Ce sont de petits détails qui ont fait la différence» - Therrien
PC/Graham Hughes
(98,5 Sports) - Le Canadien a remporté son lot de victoires avec des poussées de fin de match cette saison. Mais pour une fois, c'est lui qui s'est fait faire le coup.
Le point de presse de Michel Therrien
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« C’est sûr que c’est décevant, a admis Michel Therrien. Quand tu mènes 2-0, tu te dois d’être capable de finir la job et on n’a pas été en mesure de la finir. C’est décevant. »

Sentiment partagé par le gardien Mike Condon.

« Personne ne veut perdre le match quand tu as une avance de 2-0 avec dix minutes à jouer, assure Condon. Mais c’est une équipe qui a du talent et ce sont eux qui ont eu la majorité des occasions de marquer en prolongation. »

À qui la faute?

Sur le but égalisateur, Condon estime qu’il n’a pas suivi à la perfection la trajectoire de la rondelle décochée par Kyle Palmieri et il prend l’entière responsabilité de ce but.

« J'ai essayé de m'avancer le plus possible afin de couvrir les angles, a noté le gardien. J'ai tenté de bien repérer la rondelle... »

À en juger par les propos de Therrien, ce dernier estime visiblement que la responsabilité est partagée.

« Vous savez… On a gagné la mise en jeu, mais on n’a pas été assez alertes afin de récupérer la rondelle libre, a précisé Therrien. Ce sont des choses qui arrivent. »

Cela dit, Therrien estime que les siens n'ont pas pêché par manque d'effort au dernier tiers.

« En troisième période, on a continué à appliquer notre jeu, mais ce sont des petits détails qui ont fait la différence sur les deux derniers buts. »

Pour sa part, Max Pacioretty semblait moins clément que son entraîneur.

« C'est une équipe qui sait se défendre et il faut leur rendre le mérite qui leur revient, a dit Pacioretty. Cela dit, nous avions l'occasion de boucler ce match et nous n'avons pas d'excuses. C'est une défaite d'équipe. »

L’émergence de Galchenyuk

Alex Galchenyuk a poursuivi sur sa lancée en ajoutant deux buts à sa fiche. Le jeune attaquant semble avoir trouvé sa touche autour du filet.

« Il joue bien. Ça va de mieux en mieux, a noté Therrien. Il fait preuve de dynamisme depuis deux semaines. Il mérite son succès, car il travaille fort. Quand un gars travaille fort, la confiance est là. »

Et la venue de Sven Andrighetto au sein de son trio semble profiter à Galchenyuk.

« Comme on dit depuis qu’il (Andrighetto) est avec nous, il effectue bien le travail avec Galchenyuk. Il est très posé et il est très rapide. C’est une très bonne combinaison », a ajouté Therrien.

Galchenyuk s’impose... encore

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Galchenyuk ne dérougit pas


Images of Francois Gagnon
Les Devils ont gâché la soirée Galchenyuk au Centre Bell samedi. Et quelle soirée ç’a été avec les deux buts ajoutés par le jeune attaquant qui semble enfin parti pour la gloire.
Ça lui en fait combien ? Cinq buts lors des quatre derniers matchs. Sans oublier celui enfilé, vendredi, au New Jersey, en tirs de barrage même s’il ne compte pas. Et à ses cinq buts bien comptés ont doit ajouter deux mentions d’aide ce qui donne sept points au cours des quatre dernières parties. Ce n’est pas rien ! En fait, c’est énorme.
Et c’est tant mieux, car depuis le temps qu’on attendait l’éveil offensif de Galchenyuk, on peut dire qu’il est bel et bien réveillé maintenant. Il ne pourra maintenir un rythme aussi soutenu tous les soirs. C’est évident. Mais la plus grande victoire dans le cas de Galchenyuk, c’est qu’il semble vraiment avoir retrouvé le plaisir de jouer, sa confiance en ses moyens et ceux de ses compagnons de jeu et sa touche. Trois ingrédients essentiels qui devraient l’aider à maintenir la même combativité sur la patinoire, peu importe que ses efforts soient, ou non, récompensés. L’éveil de Galchenyuk est aussi synonyme de l’éveil offensif de son trio. Une autre bonne nouvelle pour le Canadien qui a pu compter sur les contributions des trois autres trios lors des quelque 20 premiers matchs de la saison alors que le trio de Galchenyuk était un brin timide il faut l’avouer.
Et maintenant que les autres trios sont amputés de joueurs importants, Galchenyuk ne pouvait choisir un meilleur moment pour sortir de sa torpeur.
Rôles inversés
Bien qu’il ait hérité de la première étoile de la rencontre, Galchenyuk n’a pu la célébrer avec l’enthousiasme habituel en raison du fait que les Devils sont venus perturber le match. La fin de match je devrais écrire.
Pas sûr que les Devils méritaient vraiment la victoire arrachée en prolongation tant ils ont passé la majorité de la partie dans l’ombre du Canadien. Vrai que le Tricolore a mis du temps à s’inscrire au pointage. Il s’est quand même donné une avance de 2-0 grâce aux deux buts de Galchenyuk. L’un marqué alors qu’il était sur la patinoire avec les membres de son trio habituel (Lars Eller qui joue très bien et Sven Andrighetto qui continue d’impressionner) l’autre lors d’une attaque massive en compagnie de Max Pacioretty et Tomas Plekanec.
Et avant qu’ils ne donnent l’impression de pouvoir revenir dans le match – un tir qui a dévié à deux reprises a déjoué Mike Condon avec neuf minutes à faire au match – on ne sentait vraiment pas les Devils menaçants. Encore moins en mesure de niveler les chances, voire de se sauver avec la victoire.
Et pourtant !
Les Devils sont loin de représenter une menace offensive. On en conviendra tous. Eux les premiers… s’ils sont le moindrement honnêtes. Mais quand le Canadien a ouvert la porte, ils ont su s’inviter jouant au Canadien, le tour que le Tricolore leur avait joué pas plus tard que vendredi au New Jersey.
Petits détails, grosse conséquence
Pas question d’enlever aux Devils le mérite qui leur revient d’avoir nivelé les chances avec 22 secondes à faire en troisième et d’avoir ensuite surpris le Canadien en milieu de prolongation.
Mais de prolongation, il n’y aurait jamais eu si le Canadien n’avait pas multiplié de petites erreurs qui sont devenues bien grandes et qui ont coûté le but égalisateur.
Quand on dit que les détails sont importants au hockey et que même les plus petits peuvent avoir une grande importance, on en a eu une preuve éclatante samedi soir.
Haché finement aux cercles des mises en jeu (37 % de réussite contre 63 % pour le Canadien) les Devils ont perdu la mise en jeu qui a mené au but égalisateur.
Tomas Plekanec a battu nettement Travis Zajak. Après que Plekanec eut gagné son duel, Max Pacioretty a foncé rapidement vers la pointe laissant la rondelle libre près de lui. Andrei Markov, qui aurait pu s’emparer de la rondelle en effectuant une enjambée vers l’avant, a plutôt reculé vers son gardien. Résultat : les Devils se sont emparés d’une rondelle qui aurait dû aller au Canadien. Adam Henrique a orchestré un jeu qui a conduit au but de Kyle Palmieri qui a déjoué Mike Condon avec un bon tir sur réception.
C’était effectivement un bon tir. Mais un tir que Condon se devait de stopper. Un tir que Carey Price aurait sans doute arrêté.
Mais bon, s’il est vrai que Price aurait sans doute sauvé les petites bévues de ses coéquipiers, il est clair que les Devils n’auraient jamais obtenu ce tir, si le Canadien avait été plus alerte et/ou efficace dans les secondes qui ont suivi la mise en jeu gagnée par Plekanec.
Il n’y aurait pas eu de but.
Le Canadien aurait ajouté deux points au classement au lieu de se contenter du point prime obtenu dans la défaite en prolongation.
Si Condon avait des reproches – mérités – à s’adresser sur le but égalisateur, il ne pouvait rien sur celui de la victoire. De fait, il a effectué le premier arrêt, mais John Moore a marqué sur son propre retour.
Ce but a démontré toute la dimension du jeu à trois contre trois. Le Canadien n’a pas mal fait sur sa poussé qui orchestrée autour de Cory Schneider. Mais lorsqu’Andrei Markov a été attiré dans le coin offensif et qu’il y a été retenu par Patrick Elias, les Devils ont vite eu le champ libre.
L’excellent Adam Henrique qui a filé en échappée partielle aurait pu tirer bêtement sur Condon. Mais parce qu’il était à bout de bras et que son tir aurait manqué cruellement de puissance et de précision, il a simplement ramené la rondelle derrière lui pour offrir les deux occasions de marquer au défenseur venu l’appuyer.
Quand on dit que ce sont souvent des détails qui font la différence entre la victoire et la défaite, le Canadien et les Devils en ont fait la preuve par 1000 samedi soir.
Une victoire du Canadien aurait permis de couronner une fin de semaine parfaite du Tricolore aux dépens des Devils. Une semaine parfaite pour Alex Galchenyuk qui pourrait se hisser parmi les trois étoiles de la dernière semaine dans la LNH.
Une victoire aurait aussi aidé à passer sous silence la piètre qualité du spectacle offert par les Devils, un club qui doit se défendre pour espérer sauver la face.
Ce qui m’amène à vous poser la question suivante : qu’est-ce qu’il y a de pire que d’assister à un match des Devils ? Assister à deux matchs des Devils ; surtout deux soirs de suite.
Mais bon ! En dépit le spectacle ordinaire, le Canadien a quand même récolté trois points sur une possibilité de quatre en dépit des absences de Carey Price et de Brendan Gallagher.
Mais plus encore, ces deux matchs ont permis de confirmer l’éveil d’Alex Galchenyuk. Et ça, c’est sans doute la nouvelle la plus importante de la semaine chez le Canadien. Plus encore que la durée de l’absence de Carey Price… ou presque.

Défaite honorable de Bute

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Bute doit s'avouer vaincu


Francis Paquin
QUÉBEC - Alors que la plupart des amateurs et des observateurs n’accordaient pas la moindre chance à Lucian Bute, ce dernier a offert une prestation extrêmement digne malgré la défaite.
Le boxeur québécois d’origine roumaine s’est incliné par décision unanime des juges devant le champion des poids super-moyens de l’IBF James DeGale, samedi soir devant 8624 spectateurs Centre Vidéotron, en finale du premier gala de boxe de l’histoire du nouvel amphithéâtre.
Les trois juges ont remis des cartes de 117-111, 117-111 et 116-112 en faveur de DeGale (22-1), qui défendait son titre acquis à la suite de sa victoire par décision unanime sur Andre Dirrell en mai dernier pour la première fois. L’auteur de ces lignes avait quant à lui une carte de 114-114.
« Je suis très content de ma performance. J’ai prouvé que je suis de retour, a mentionné Bute en conférence presse. Tout le monde disait que c’était trop tôt pour un combat de championnat du monde, mais j’ai prouvé que ce n’était pas vrai. Il y a beaucoup de choses positives à retenir. »
« C’est difficile à accepter, car Lucian a chèrement vendu sa peau dans le ring, a ajouté son entraîneur Howard Grant. Tout le monde disait qu’il était fini, mais heureusement, tout le monde a pu voir le nouveau Lucian. C’était un combat très serré et nous serons de retour. »
« Je suis très fier de Lucian. Il a prouvé qu’il faisait partie de l’élite mondiale, a renchéri le promoteur Jean Bédard. Howard et Otis Grant ont fait un travail exceptionnel et ils nous ont ramené le Lucian que nous connaissions. Celui qui nous a fait passer tant de belles soirées. »
Même si Bute (32-3) n’a pas été en mesure de reconquérir la ceinture qu’il a détenue d’octobre 2007 à mai 2012, il peut néanmoins se vanter d’avoir boxé comme il ne l’avait jamais fait depuis sa percutante défaite contre Carl Froch. Il a été compétitif et a surtout su encaisser les coups.
Dans le coup jusqu’à la fin
Pourtant, rien ne laissait présager que Bute connaîtrait une bonne soirée. Pendant sa marche vers le ring, il affichait la même mine déconfite qu’avant son combat contre Jean Pascal en janvier 2014. À vrai dire, il avait l’air extrêmement tendu et semblait s’en aller à l’abattoir.
Comme prévu, DeGale s’est rué sur Bute dès que la cloche annonçant le début du duel s’est fait entendre et il est même parvenu à placer quelques bonnes frappes. Sauf que le favori de la foule n’a pas paru intimidé et a finalement répondu aux premiers doutes qui subsistaient.
Bute s’est ensuite permis de prendre le contrôle du centre du ring au deuxième round, lançant notamment plusieurs coups en puissance. L’ancien champion a été très précis par moments, mais son rival parvenait cependant toujours à faire légèrement mieux dans ses répliques.
DeGale a été coupé à l’œil gauche au cinquième round, mais cela ne l’a pas empêché de continuer à atteindre la cible avec sa main arrière. À partir de la mi-combat, les rounds sont devenus de plus en plus serrés, mais le Britannique semblait toujours avoir l’avantage.
Bute a toutefois repris vie dans le dernier tiers du duel et s’est énormément porté à l’attaque pendant les proverbiaux rounds de championnat. Cela c’est avéré trop peu trop tard, sauf que l’avenir semble désormais beaucoup plus prometteur qu’il y a encore quelques heures à peine.
DESCRIPTION ROUND PAR ROUND
12e round : Visiblement fatigué, DeGale longe les câbles dans la première minute avant d'ouvrir la machie sous l'urgence de la situation. Regain d'énergie de Bute, qui force DeGale a conclure le combat dans un coin du ring.
Carte du RDS.ca 114-114
11e round : Bute repousse DeGale dans les coins du ring en quelques occasions. DeGale perd son protecteur buccal. À la reprise des hostilités, Bute se montre agressif et finit par placer un puissant uppercut au corps qui repousse DeGale dans les câbles jusqu'au son de la cloche.
Carte du RDS.ca 105-104 DeGale
10e round : Bute tâche de reprendre là où il a laissé. S'il semble retenir ses combinaisons, il parvient tout de même à placer quelques bons coups en puissance auxquels DeGale réplique toutefois.
Carte du RDS.ca 96-94 DeGale
9e round : Alors que DeGale se retrouve dans un coin du ring, Bute touche la cible à l'aide d'une gauche qui semble ébranler DeGale, qui a ensuite dû encaisser plusieurs bonnes combinaisons de l'aspirant.
Carte du RDS.ca 87-84 DeGale
8e round : Round à l'image du précédent, alors que DeGale domine une fois de plus par sa précision. Regain d'énergie de Bute en fin de round, qui parvient a bien échanger avec son rival, mais pas assez pour avoir le meilleur de cet assaut.
Carte du RDS.ca 78-74 DeGale
7e round : Bute continue de ralentir et ouvre la porte à DeGale, qui sert un autre bon uppercut à son rival, avant d'enchaîner quelques instants plus tard avec une bonne droite. Bute reprend ensuite contrôle du centre du ring, mais se contente de quelques timides attaques bloquées par DeGale.
Carte du RDS.ca 68-65 DeGale
6e round : Beaucoup plus actif, DeGale revient en force et semble retrouver confiance après avoir repousser Bute de quelques bons coups en puissance, dont une main arrière au visage du Montréalais.
Carte du RDS.ca 58-56 DeGale
5e round : Bute continue sur sa lancée du round précédent et met DeGale sous pression, mais le Britannique parvient à loger deux bons uppercuts. Très agressif jusqu'au son de la cloche, Bute enlève néanmoins le round, alours que DeGale est coupé à l'oeuil gauche.
Carte du RDS.ca 48-47 DeGale
4e round : Bute contrôle un peu plus le centre du ring et réussit quelques combinaisons, mais DeGale ne tarde pas à réagir et freiner l'élan de Bute. Ce dernier revient toutefois en force dans la dernière minute pour enlever le ring grâce à plusieurs bons coups et de belles esquives. DeGale nargue Bute avec une grimace alors qu'il retraite dans son coin.
Carte du RDS.ca 39-37 DeGale
3e round : DeGale, qui avait promis de passer le knock-out à Bute à ce moment du combat, fait preuve de précision dans ce round. Bute touche quant à lui la cible à l'occasion, notamment avec son uppercut, mais il ne parvient pas à enchaîner avec une combinaison.
Carte du RDS.ca 30-27 DeGale
2e round : DeGale reprend là où il a laissé. Alors que Bute semble plus hésitant, DeGale varie ses coups et touche la cible à l'aide de quelques bonnes combinaisons.
Carte du RDS.ca : 20-18 DeGale
1er round : Dès le départ, DeGale a mis Bute sous pression. Ce dernier a tant bien que mal contré les attaques de son opposant. Bute a finalement touché la cible d'une bonne gauche, mais DeGale a repris l'ascendant en fin de round.
Carte du RDS.ca : 10-9 DeGale

Alvarez sur la route de Stevenson

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Eleider Alvarez et Issac Chilemba
Eleider Alvarez et Issac Chilemba (Source d'image:PC)

Francis Paquin
QUÉBEC - Eleider Alvarez a pleinement saisi la chance qui s’offrait à lui de disputer un premier combat de championnat du monde depuis le début de sa carrière.

Le Montréalais d’origine colombienne est en effet devenu l’aspirant obligatoire au champion des poids mi-lourds du WBC Adonis Stevenson en battant Isaac Chilemba par décision majoritaire, samedi soir au Centre Vidéotron, en demi-finale du combat de championnat des super-moyens de l’IBF entre Lucian Bute et James DeGale.

Les juges Peter Hary et Nathan Palmer ont respectivement remis des cartes de 118-110 et 115-113 en faveur d’Alvarez (19-0), tandis que le Québécois Richard DeCarufel a vu le combat nul 114-114. Le RDS.ca avait également un pointage de 114-114 au terme du duel de 12 rounds.

Alvarez a commencé le combat sur les chapeaux de roues en se ruant sur son adversaire dès la cloche s’est fait entendre, mais ce dernier ne s’est pas laissé impressionner en prenant le contrôle du centre du ring dès le deuxième round. Chilemba (24-3-2) a d’ailleurs été l’agresseur pendant la majeure partie du duel, mais ses coups en puissance ont été un peu moins porteurs.

Maintenant que Stevenson connaît l’identité de son prochain aspirant obligatoire, il sera intéressant de savoir dans quel horizon ils s’affronteront. Les deux boxeurs sont représentés par le promoteur Yvon Michel. Stevenson a effectué la dernière défense obligatoire de son titre en novembre 2013 en battant Tony Bellew. Il a disputé quatre combats depuis ce temps.
Rivas fait encore bonne impression

Dans le premier combat présenté à la télévision américaine, Oscar Rivas s’est illustré pour une deuxième fois sur les ondes de Showtime en passant le knock-out à Joey Abell à 0:46 du deuxième round. Le Montréalais d’origine colombienne a achevé son adversaire américain à l’aide d’une rafale de coups au corps et la tête, dont une droite qui était peut-être de trop.
Rivas (18-0, 13 K.-O.) est ainsi demeuré invaincu en 18 duels depuis le début de sa carrière et a suivi les traces de Chris Arreola, Kubrat Pulev et du nouveau champion unifié des lourds Tyson Fury en battant Abell (31-9) avant la limite. L’Américain s’est retrouvé en difficultés dès les premiers instants du deuxième round et n’eut été le fait que les câbles le retenaient, Abell se serait probablement retrouvé au canevas plus tôt et évité au moins une droite à la tête.

En juin dernier à Shelton dans l’État de Washington, Rivas avait fait très bonne impression en passant le knock-out à Jason Pettaway dans la troisième minute du premier round. Il s’agissait alors du premier combat professionnel qu’il disputait à l’extérieur du Québec en carrière. Par ailleurs, Rivas a maintenant remporté ses sept derniers duels par knock-out ou arrêt de l’arbitre.

Iman se fait jouer un vilain tour

Ce ne devait être qu’un combat pour garder la forme en attendant sa rencontre avec le champion des super-légers du WBC Viktor Postol, mais Amir Iman s’est fait jouer un vilain tour.

Même s’il a envoyé Adrian Granados au plancher dès le premier round, Iman (18-1) a ensuite complètement perdu le contrôle avant de s’avouer vaincu par arrêt de l’arbitre au huitième round, après avoir été incapable de se défendre à la suite d’une série de coups au visage.

Granados (17-4-2, 12 K.-O.) a enregistré une quatrième défaite de suite, après avoir subi des défaites par décision majoritaire et décision partagée contre Felix Diaz et Brad Solomon.

Des victoires pour Dinu, Ulysse, Clayton et Dalkhaev, mais une défaite pour Diserne

Sans surprise, le Montréalais d’origine roumaine Bogdan Dinu (14-0, 10 K.-O.) n’a fait qu’une bouchée de Manuel Alberto Pucheta (38-11), après que le coin de l’Argentin eut jeté l’éponge à la conclusion du sixième round. Le corpulent Pucheta a visité le plancher quatre fois pendant le combat, dont deux au troisième round. Il a néanmoins démontré énormément de courage.

Le Montréalais Yves Ulysse fils (10-0, 7 K.-O.) a offert aux amateurs présents la première victoire par knock-out de la soirée en l’emportant par arrêt de l’arbitre à 2:43 du cinquième round sur le Mexicain Randy Lozano (10-8-2). Ulysse a envoyé son rival - coupé à l’œil gauche dès le deuxième round - au plancher à trois reprises au cinquième assaut, provoquant la fin du duel.

Le Montréalais Custio Clayton (5-0, 4 K.-O.) a poursuivi son apprentissage en gagnant par arrêt de l’arbitre sur le Mexicain Ivan Pereyra (20-6) à 1:20 du deuxième round. Le participant aux Jeux olympiques de Londres en 2012 sera la tête d’affiche d’une nouvelle série de galas présentée au Casino de Montréal à compter de 2016 et qui sera annoncée prochainement.

Le Montréalais d’origine russe Vislan Dalkhaev (4-0) est quant à lui demeuré invaincu en quatre combats depuis le commencement de sa carrière en battant le Mexicain Antonio Olguin (9-6-1) par décision unanime (60-54, 60-54 et 60-54). Dalkhaev est l’un des protégés de Marc Ramsay.

Dans le dernier combat de la sous-carte, Sébastien Bouchard (11-1, 5 K.-O.) a comblé ses nombreux partisans en l’emportant par arrêt de l’arbitre sur Giuseppe Lauri (55-18) à 0:39 du deuxième round. Lauri, qui en était à sa sixième visite au Canada, n’avait pourtant jamais été stoppé avant la limite au pays. Bouchard, de Baie-Saint-Paul, a gagné un troisième duel de suite.

En ouverture, Lucnor Diserne (0-1) s’est incliné par décision majoritaire (39-37, 39-37 et 38-38) devant le Montréalais David Maltais (2-0-1). Le Fidéen Diserne, un protégé de l’ancien champion canadien Fernand Marcotte, effectuait ses débuts chez les professionnels. Le combat s’est malheureusement déroulé en bonne partie devant des gradins vides, étant donné que le public n’a eu accès à l’amphithéâtre qu’à compter de la deuxième moitié du deuxième round.