vendredi 8 janvier 2016

Un leadership fragile chez le Canadien

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Michel Therrien
Michel Therrien (Source d'image:Getty)

Images of Denis Gauthier
Chaque victoire est importante, mais il faut dire que le Canadien a été chanceux de l'emporter mercredi contre les Devils, d'autant plus que c'était une deuxième partie en deux soirs. La veille, les choses n'avaient pas été particulièrement brillantes à Philadelphie.
La performance du Canadien n'était pas parfaite, mais on a quand même entendu Michel Therrien dire qu'il était satisfait de son club après la partie contre le New Jersey et on peut le comprendre. Ce n'est jamais facile de disputer un premier match à domicile après un long séjour sur la route en pleine période du temps des Fêtes en plus. Lors d'un long périple, il y a beaucoup de matchs en peu de soirs, les entraînements sont plutôt rares, mais tellement essentiels pour s'assurer que l'exécution soit au maximum. Les répétitions sont importantes, et quand un club ne fait que disputer des parties, elle perd un peu dans son exécution. Tous ces éléments mis ensemble font en sorte que c'était difficile pour le Canadien de gagner, mais il l'a fait parce que les Devils ont été pires que lui.
Une victoire ne fait pas oublier les récents déboires. Therrien va regarder la vidéo de la rencontre et se rendre compte qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Il va au moins espérer que son club ait stoppé l'hémorragie. Malgré toutes les ombres qui planent sur l'équipe, je suis persuadé que la journée de congé est plus agréable pour tout le monde après cette victoire.
Après la partie contre les Penguins samedi, le Canadien sera en congé jusqu'à jeudi prochain et il aura alors du temps devant lui pour s'entraîner et retrouver son exécution.
L'effet de la blessure à Price
Il est difficile d'expliquer comment les meilleurs joueurs du Canadien ont pu connaître une baisse de régime en même temps. On dirait qu'ils ont subi une perte de confiance collective. Je crois sincèrement que tout a commencé avec la blessure à Carey Price.
Cette blessure a d'abord eu pour effet de mettre de la pression sur la défense du club. Les défenseurs ont commencé à jouer sur les talons, les transitions se font mal, ce qui a nui aux sorties de zones comme résultat que les attaquants n'avaient pas la rondelle au moment où ils auraient dû normalement la recevoir. Une autre conséquence de ces mauvaises transitions est la perte de vitesse en zone neutre.
On dirait que dès l'absence de Price, les effets se sont fait sentir successivement sur les joueurs. Quand les résultats ne viennent pas, la confiance est en chute libre. Vous savez, la LNH est une ligue de résultats, pas une ligue de développement. Il faut des victoires, et quand elles ne viennent pas, c'est le moral qui s'en trouve affecté. Ce sont alors les émotions qui prennent le dessus et la frustration s'empare de l'équipe.
Quand tu es dans une tangente perdante, le calendrier devient plus lourd, le temps des Fêtes fait en sorte qu'il est difficile d'avoir des performances régulières en terme d'efforts. Je crois que le manque de confiance s'est généralisé à toute la formation. Tout ça se voit dans l'exécution. Quand la confiance n'est pas au rendez-vous, l'équipe en devient une en mode réaction et non en mode action.
Un leadership fragile
Il y a beaucoup de leadership dans le vestiaire du Canadien, mais je dirais que c'est un leadership fragile et jeune. Même s'ils ont quelques années dans la LNH, les leaders de cette équipe sont jeunes. On ne parle pas de gars dans la trentaine qui ont beaucoup de vécu. Le capitaine Max Pacioretty a 27 ans. Brendan Gallagher n'a que 23 ans. Carey Price a en bas de 30 ans et c'est lui le leader numéro un de cette équipe. D'ailleurs, la présente descente aux enfers fait la preuve de son importance. Son absence déboussole tout le monde. P.K. Subban est encore relativement jeune aussi.
Je dirais que le leadership chez le Canadien est en développement. J'ajouterais que le club n'a pas connu beaucoup d'adversité au cours des dernières années. Ce groupe découvre l'adversité et apprend à se connaître. Je suis d'accord avec l'entraîneur quand il disait que cette équipe allait sortir grandie de cette période creuse, de cette tempête. Les joueurs traversent quelque chose de nécessaire pour devenir une bonne équipe. On ne peut pas gagner la coupe Stanley sans avoir vécu d'adversité.
Une situation injuste
Je ne crois pas que le personnel d'entraîneurs du Canadien soit menacé. J'ajouterais que ce serait injuste pour Therrien si Marc Bergevin prenait des décisions dans ce sens. Tout le monde sait qu'un club ne peut pas gagner régulièrement sans gardien numéro un. Celui du Canadien est le meilleur gardien de la planète, alors c'est un peu normal qu'en son absence, ce soit un peu plus difficile.
Si cette équipe survit à la situation actuelle et que Price revient au jeu sans de meilleurs résultats, il y aura peut-être des décisions à prendre. Mais d'ici là, soyons patients.
Le marché s'active
On voit depuis quelques jours que les choses bougent dans la LNH avec la transaction impliquant Ryan Johansen et Seth Jones mercredi. Je suis persuadé que Bergevin est aux aguets pour améliorer son équipe, mais le Canadien n'a pas de Johansen ou de Jones à échanger.
Je pense que le Canadien est à la recherche d'un joueur pouvant évoluer dans le top-6 et non pas dans le top-3. Des défenseurs trois et quatre, on en a de disponibles. Aller chercher un gars de deuxième trio par exemple ne coûterait pas un Subban. Le Canadien a les ressources pour conclure une transaction, mais pas pour un échange majeur toutefois.
Par le passé, Bergevin a réussi à mettre la main sur de très bons joueurs d'utilité. Cela dit, des gars de troisième et quatrième trio, l'équipe en a en masse. Le Canadien a une profondeur à ce chapitre et il n'a plus besoin de ce type de joueur. L'équipe a besoin de joueurs de talent qui sont capables de mettre la rondelle dans le filet avec régularité. Ce type de joueur est difficile à trouver parce que tout le monde en veut, mais le Canadien a du matériel à échanger à la ligne bleue surtout avec les récents succès de Mark Barberio. Jarred Tinordi pourrait servir de monnaie d'échange. Greg Pateryn attend son tour et Tom Gilbert dispute sa dernière année de contrat.
Zachary Fucale a besoin de temps de jeu
La priorité du Canadien dans les ligues mineures est Zachary Fucale, et si l'équipe avait gardé les services de Dustin Tokarski, le jeune gardien aurait eu moins de temps de jeu. Pour se développer, Fucale a besoin de jouer.Dustin Tokarski
De son côté, Tokarski veut jouer. Il a quand même été auxiliaire dans la LNH pendant deux ans et il pourrait de plein droit être le numéro un dans la LAH.
Quand Price sera de retour au jeu, Ben Scrivens est destiné à devenir à son tour l'adjoint de Fucale chez les IceCaps.
Tokarski n'a pas à rougir de ses performances avec le Canadien. Quand il a été amené en relève à Price il y a deux ans dans les séries contre les Rangers de New York, il a fait du très bon travail. Il a donné au Canadien la chance de gagner.
Je pense que Tokarski a perdu son poste l'an dernier. Therrien a eu des frustrations devant ses performances irrégulières. Sans lui demander de voler des matchs, je pense qu'on aurait aimé qu'il fasse mieux devant sa cage. J'ajouterais qu'au camp d'entraînement, il n'en fallait pas beaucoup pour que Mike Condon lui ravisse son poste. C'est ce qui est arrivé.
*Propos recueillis par Robert Latendresse

Venu de nulle part, le tandem de Mark Barberio et Alexei Emelin joue avec aplomb

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Mark Barberio et Alex Galchenyuk
Mark Barberio et Alex Galchenyuk (Source d'image:Getty)

MONTRÉAL - En P.K. Subban, Andrei Markov, Jeff Petry et Nathan Beaulieu, le Canadien possède un quatuor de défenseurs qui fait sans doute l'envie de bien des formations de la Ligue nationale, surtout par leur mobilité. Mais depuis quelques matchs, ce sont ceux qui forment le soi-disant troisième tandem de l'équipe qui s'attirent les plus belles éloges.
L'absence de Tom Gilbert, au rancart depuis six matchs, a ouvert la porte à Mark Barberio, et le défenseur montréalais semble déterminé à saisir sa chance et compliquer la tâche de l'entraîneur-chef Michel Therrien. De plus, la présence de Barberio aux côtés d'Alexei Emelin a redonné vie à l'arrière-garde russe, qui connaît un intéressant début de 2016.
Le mois de décembre a été particulièrement pénible pour Emelin, lui qui a présenté un différentiel déficitaire de moins-11 en 12 rencontres. C'est d'ailleurs juché sur les galeries de presse à Tampa Bay et en Floride qu'il a regardé les deux derniers matchs de ses coéquipiers en 2015.
Mais en trois sorties en janvier, Emelin domine la LNH avec un ratio de plus-6 et mène le Canadien avec un total de 13 mises en échec. Au fil de ces trois matchs, il s'est même permis de récolter deux mentions d'aide, égalant sa production des trois premiers mois du calendrier régulier.
En guise de comparaison, Subban compte lui aussi deux points en janvier, un de plus que Beaulieu. De leur côté, Markov et Petry sont à la recherche d'un premier point en 2016, et affichent des différentiels de moins-3 et moins-2 respectivement.
Comme l'a mentionné Therrien lors de son point de presse à la suite de la victoire du Canadien mercredi, Emelin a bien entamé la saison. Une blessure subie en novembre, à cause de laquelle il a manqué cinq rencontres au milieu du mois, semble toutefois avoir été le point de départ d'une baisse de régime significative.
« Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui auraient évolué avec ce genre de blessure, l'a excusé Therrien. Il a quand même joué pendant deux ou trois semaines avec une légère fracture à un pied. Après un certain temps, il n'était plus capable de continuer et ça ne guérissait pas. C'est la raison pour laquelle nous avons pris un recul avec lui. À son retour, ça été un peu difficile mais dernièrement, il offre du jeu solide. »
Therrien n'était pas en mesure de dire, mercredi, si l'entrée en scène de Barberio a joué un rôle quelconque dans la relance d'Emelin, mais on sentait dans ses propos qu'il apprécie ce que Barberio apporte à l'équipe.
Le capitaine du Canadien Max Pacioretty doit avoir remarqué quelque chose lui aussi, car il considérait qu'il avait été le meilleur joueur du Tricolore lors du match en plein air à Foxborough.
« Il est très stable, a souligné Therrien au sujet de Barberio. Il ne faut pas oublier qu'il a une expérience d'une bonne centaine de matchs dans la Ligue américaine et qu'il a été déjà été nommé meilleur défenseur de la ligue, a rappelé Therrien, en faisant allusion au trophée Eddie-Shore que Barberio a reçu à l'issue de la saison 2012, avec les Admirals de Norfolk.
« Avec certains joueurs, ça prend parfois un peu plus de temps, a renchéri le pilote du Canadien. Mais il est solide défensivement, il patine bien et transporte bien la rondelle. »

Dustin Tokarski passe aux Ducks en échange de Max Friberg

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Faire plaisir à Dustin Tokarski


MONTRÉAL – Le Canadien de Montréal a fait l’acquisition de l’ailier gauche Max Friberg des Ducks d’Anaheim, en retour du gardien Dustin Tokarski.
Friberg rejoindra immédiatement les IceCaps à St-Jean. Âgé de 23 ans, Friberg a écopé de deux minutes de pénalité en six matchs avec les Ducks en carrière dans la LNH. Il a amassé 17 points (cinq buts, 12 aides) en 25 matchs avec les Gulls de San Diego (AHL) cette saison.
« Je suis très exicté à l'idée de me joindre au Canadien, l'une des six équipes originales », a-t-il affirmé d'emblée lors d'un entretien téléphonique avec RDS.
« J'étais au gymnase ce matin quand j'ai reçu un appel du DG des Ducks Bob Murray qui m'a appris la nouvelle. Peu après, Marc Bergevin m'a appelé, donc tout ça a été assez rapide et intense », a-t-il admis.

En 169 matchs en carrière dans la Ligue américaine de hockey, l'ailier gauche de cinq pieds 11 pouces et 200 livres a obtenu 98 points (38 buts, 60 aides) et purgé 105 minutes de punition.
Sur la scène internationale, Friberg a aidé la Suède à remporter l'or au Championnat du monde de hockey junior en 2012. Il a mené le tournoi avec neuf buts et dominé son équipe avec 11 points (à égalité au deuxième rang des pointeurs du tournoi), en plus d'être nommé au sein de l'équipe d'étoiles du tournoi.
« J'irai à St. John's dans la Ligue américaine pour commencer, et ensuite j'espère me rendre avec le grand club éventuellement. », a souhaité celui qui se décrit comme un joueur travaillant capable de produire offensivement.
« Je dirais que je me débrouille bien dans les trois zones. J'aime pouvoir contribuer au désavantage numérique », a ajouté le jeune attaquant, dont l'équipe favorite était le Tricolore dans sa jeunesse.

Originaire de Skovde, en Suède, Friberg a été sélectionné en cinquième ronde, 143e au total par Anaheim lors du repêchage amateur de la LNH en 2011.

Âgé de 26 ans, Tokarski a affiché un dossier de 1-3-0, avec une moyenne de buts alloués de 3,19 et un pourcentage d'arrêts de ,878, en six matchs cette saison avec le Canadien. Il a aussi présenté un dossier de 3-3-4 en 10 matchs avec les IceCaps. Le gardien originaire de Watson, en Saskatchewan, avait été acquis du Lightning de Tampa Bay, en retour de Cédrick Desjardins, le 14 février 2013.
Il se rapportera à l'équipe de San Diego dans la LAH.

Manny Malhotra attend toujours un appel d'un club de la LNH

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Manny Malhotra
Manny Malhotra (Source d'image:Vincent Éthier)

Nicolas Landry
MONTRÉAL – Au début décembre, incapable de convaincre une équipe de la Ligue nationale de lui accorder une chance, Manny Malhotra a décidé d’élargir ses horizons et a logé un appel à George McPhee.
Récemment embauché par les Islanders de New York à titre de conseiller spécial au directeur général Garth Snow, McPhee était aussi la personne mandatée par Hockey Canada pour mettre sur pied l’équipe qui représenterait le pays à la Coupe Spengler. Cette avenue intriguait Malhotra, qui avait porté l’Unifolié au Mondial junior en 1998 et au Championnat du monde de 2002.  
McPhee a d’abord été forcé de refroidir les ardeurs du vétéran. Le tournoi de la coupe Spengler est une compétition exigeante qui peut requérir de jouer cinq matchs en autant de jours. On ne peut s’y pointer dans une forme approximative et espérer y faire bonne figure. La candidature de Malhotra était intéressante, mais le joueur autonome devait d’abord se mettre à niveau avec ses pairs qui étaient au boulot depuis quelques mois déjà.
Malhotra a trouvé exactement ce qu’il recherchait à Cleveland, où il a atterri après avoir signé un essai de 25 matchs avec les Monsters de Lake Erie, le club-école des Blue Jackets de Columbus. Dès ses premiers jours avec sa nouvelle équipe, il a été accueilli dans la Ligue américaine par l’une de ces séquences de trois matchs en autant de soirs qui sont propres à ce circuit formateur.
« J’ai reçu un appel le mercredi et voyagé sur un vol de nuit le soir même. On a joué jeudi et vendredi, puis on a pris l’autobus en direction de Grand Rapids pour y jouer le samedi avant de revenir à la maison. Pour un baptême de feu, c’en a été tout un! », racontait Malhotra en entrevue à RDS cette semaine.
Malhotra n’a récolté qu’un point à ses huit premiers matchs dans la LAH, mais la qualité de son jeu lui a valu un autre appel de McPhee, qui recherchait un spécialiste défensif pour compléter sa formation. Des missions en désavantage numérique, des mises en jeu importante, un rôle de mentor dans le vestiaire... Maintenant qu’il avait retrouvé ses jambes, le vétéran de 35 ans avait sans aucun doute la tête de l’emploi.
« J’ai hésité un peu avant d’accepter. J’avais l’impression d’avoir de plus en plus de responsabilités [dans la LAH] et comme on avait quand même beaucoup de blessés, je ne voulais pas laisser mes coéquipiers dans le pétrin. Mais tout le monde à qui j’en parlais me disait que je ne pouvais pas passer à côté d’une pareille opportunité. On m’a encouragé à y aller et je ne l’ai pas regretté. C’était une expérience spéciale. »
Le Canada a survolé la compétition à six clubs. Qualifiée directement pour le carré d’as avec des victoires à ses deux premières parties, la formation dirigée par Guy Boucher a battu l’équipe hôtesse de Davos en demi-finale avant de disposer du Lugano HC par un but en finale. Malhotra a été utilisé dans le rôle qui lui avait été promis en compagnie du Franco-Ontarien Daniel Paille et de l’ancien des Red Wings de Detroit Cory Emmerton.
« La chimie entre nous trois a opéré dès le début du tournoi. Évidemment, la production offensive n’y était pas, mais on a excellé dans le rôle qui nous était confié. La plupart de nos présences débutaient en zone défensive, mais on était en mesure de transporter la rondelle à l’autre extrémité de la patinoire, de provoquer des chances et de fatiguer les défenseurs adverses. Je crois qu’on a bien fait et j’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec ces deux gars-là. »
Malhotra a également ramené de la Suisse des bons mots pour Boucher, avec qui il n’avait jamais eu l’occasion de travailler auparavant.
« À mon avis, son style et sa façon de se comporter étaient parfaits pour la situation. On n’a eu qu’un entraînement complet et une séance d’avant-match avant de sauter dans le feu de l’action. Il n’a donc eu que deux jours pour nous permettre d’assimiler les subtilités de son système et de ses stratégies. Il a été très concis et tout était noir ou blanc à propos de ce qui était attendu de chacun de nous. Il a su nous enseigner ce qu’on devait savoir, nous botter le derrière quand il devait le faire et nous laisser profiter du moment quand le contexte était plus relax. J’ai trouvé qu’il avait fait tout un travail. »
Le véritable objectif : la LNH
Qu’il se trouve en Europe ou sur le bord des Grands Lacs, Malhotra ne cache pas que son objectif suprême est de retourner dans la Ligue nationale.
« Tout le monde veut retourner dans cette ligue, dit sans détour celui qui a disputé 58 matchs dans l’uniforme du Canadien la saison dernière. Mon intention, c’est de mettre des matchs derrière ma cravate et montrer que je suis en santé et que je peux encore contribuer à la cause d’un club. »
Libre comme l’air depuis la conclusion de la dernière campagne, Malhotra s’accroche à l’espoir qu’une équipe, n’importe laquelle, fasse appel à ses services dans le dernier droit menant aux séries éliminatoires. Le vétéran de 991 parties de saison régulière dans la LNH, qui a marqué son premier but de la saison dès son retour avec les Monsters, se considère présentement en audition pour les 30 directeurs généraux du circuit Bettman.
« La LAH est une très bonne ligue dans laquelle on ne vous fait jamais de cadeau. Elle est remplie de jeunes qui tentent de s’y faire un nom et les équipes de la LNH observent constamment ce qui s’y passe. Il n’y a pas de soirée de congé, aucun bon moment pour prendre une pause. Il faut répondre présent à chaque match. Cette simple pensée m’aide à rester alerte. »
L’expérience de la Coupe Spengler a exposé Malhotra à une option qu’il n’avait jamais vraiment pris la peine d’envisager auparavant. En parlant avec son coéquipier Matthew Lombardi, qui a quitté la LNH pour jouer à Genève il y a trois ans, Malhotra a découvert que la Suisse offrait une alternative attrayante aux vétérans qui ne sont pas encore au bout du rouleau.
« Ma femme et moi en avons discuté, admet-il. Je sais que la Suisse offre une qualité de vie sans pareil et que la Ligue nationale A offre un calibre très compétitif. Mais présentement, toute ma concentration est ici. »

Finale entre Alison Riske et Agnieszka Radwanska à Shenzhen

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Agnieszka Radwanska
Agnieszka Radwanska (Source d'image:Getty)

L'Américaine Alison Riske, 97e joueuse mondiale, qui s'est qualifiée vendredi pour la seconde finale de sa carrière, s'attaquera samedi à une montagne, la Polonaise Agnieszka Radwanska, tête de série no 1 et 5e mondiale.
Alison Riske s'est défait en demi-finales de la Hongroise Timea Babos, 70e mondiale, 6-2, 6-4, en 1 h 18 min de jeu, à l'issue d'une partie décousue où les deux joueuses ont perdu plusieurs fois chacune leur service.
La Chine réussit bien à cette joueuse, deux fois demi-finaliste l'an passé : c'est là que l'Américaine avait atteint, en 2014 à Tianjin, sa première finale sur le circuit, qu'elle avait remportée aux dépens de la Suissesse Belinda Bencic, alors 35e mondiale.
Elle aura cette fois-ci une montagne à escalader : Radwanska. La Polonaise, finaliste à Wimbledon en 2012, qui a remporté le Masters féminin pour conclure en beauté son année 2015, a dominé sa compatriote Anna-Lena Friedsam 6-2, 6-4 pour se hisser pour la 25e fois de sa carrière en finale d'un tournoi WTA. Elle en a remporté 17.
Dans cette demi-finale remportée en 1 h 15 min, sa seule frayeur a été de sauver une balle de bris, et Radwanska attend toujours la joueuse qui lui prendra un set dans ce tournoi.

Julia Görges en finale à Auckland

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Julia Görges
Julia Görges (Source d'image:Getty)

L'Allemande Julia Görges, 50e mondiale qui s'est qualifiée pour la finale du tournoi WTA sur dur d'Auckland, ne connaîtra son adversaire que samedi, les organisateurs ayant reporté la seconde demi-finale interrompue par la pluie.
La demi-finale opposant Caroline Wozniacki, 17e mondiale, à l'Américaine Sloane Stephens, 30e mondiale, a été arrêtée alors que la Danoise menait 5 jeux à 2 et s'apprêtait à servir pour le gain de la première manche.
Cette demi-finale reprendra samedi matin, et la finale sera disputée le même jour quelques heures plus tard, ont précisé les organisateurs.
Auparavant, Görges (27 ans) avait eu le temps de se qualifier pour la sixième finale WTA de sa carrière, la première depuis trois ans, en dominant l'Autrichienne Tamira Paszek, 172e mondiale et sortie des qualifications, 6-4, 6-2.
« Je dois avouer que cela fait plaisir d'être à nouveau en finale après si longtemps », a déclaré Görges, dont le dernier titre remonte à 2011 à Stuttgart.
L'Allemande est à égalité dans ses confrontations directes avec l'une ou l'autre adversaire qui lui sera réservée en finale : 1-1 contre Stephens, 4-4 contre Wozniacki.

L'athlétisme pire que la FIFA selon Dick Pound

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Dick Pound
Dick Pound (Source d'image:Getty)

L'ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA) Dick Pound a estimé vendredi que le scandale qui touche l'athlétisme, sur fond de dopage et de corruption, est « pire » que celui de la FIFA, qualifiant au passage certains responsables d'« ordures ».
« À de très rares exceptions, je n'ai pas vu de présidents de fédération sportives internationales aussi impliqués dans la corruption que ceux que l'IAAF, qui ne se mêlent pas uniquement de mouvements financiers comme les gars de la FIFA », a déclaré le président de la commission d'enquête indépendante de l'AMA qui doit publier le 14 janvier la deuxième partie d'un rapport explosif, dans une entrevue au Times.
« Dans un sens, c'est pire dans ce cas. Il y a certes moins de zéros en jeu, mais cela affecte directement les résultats sportifs et c'est sérieux. C'est l'intégrité de la compétition qui est en jeu. Il faut voir comment certaines de ces ordures ont agi », a ajouté le Canadien.
La première partie du rapport a été rendue publique le 9 novembre et mettait en lumière un dopage organisé en Russie et des faits de corruption remontant aux plus hautes sphères de l'IAAF.
Quatre jours plus tard, le 13 novembre, le Conseil de l'IAAF, le gouvernement de l'instance, a annoncé la suspension provisoire de la Russie de toute compétition, ouvrant la voie à une possible absence des athlètes russes aux prochains JO de Rio.
Depuis fin mai, la FIFA est également au coeur d'un vaste scandale de corruption avant les élections présidentielles qui doivent avoir lieu le 26 février pour trouver un remplaçant au Suisse Sepp Blatter, suspendu huit ans avant Noël.
Remonté, Dick Pound fait également des reproches à l'actuel président britannique de l'IAAF Sebastian Coe, ainsi qu'au malheureux candidat ukrainien Serguei Bubka, tous deux vice-présidents de l'instance du temps du Sénégalais Lamine Diack, dont l'un des fils a été suspendu à vie jeudi dans le cadre de ce scandale.
« Coe et Bubka étaient là », poursuit Pound. « C'est une organisation du 21e siècle qui est gouverné comme au 19e. Ils ont eu l'occasion il y a bien longtemps de s'emparer des problèmes liés à la gouvernance et le CIO a montré ce qui se passe quand vous ne le faites pas. C'est un engrenage. »
Le 7 janvier, trois anciens hauts-dirigeants de l'IAAF ont été suspendus à vie par la commission d'éthique de l'instance. Outre Papa Massata Diack, étaient également visés les Russes Valentin Balakhnichev, trésorier de l'IAAF jusqu'en décembre 2014 et ancien président de la Fédération russe, et Alexei Melnikov, ancien entraîneur national de l'équipe de marche.

11e gain de suite des Panthers

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 07 janvier 2016 à 22h13. Modifié par Charles Payette le vendredi 08 janvier 2016
11e gain de suite des Panthers
OTTAWA - Les Panthers de la Floride ont marqué sur leurs deux premiers tirs du match avant de filer vers un 11e gain de suite, l'emportant 3-2 aux dépens des Sénateurs d'Ottawa.
Reilly Smith a d'abord fait mouche à 12:01 au premier vingt sur un tir voilé, dans le haut du filet.

Huit secondes plus tard, Vincent Trocheck a doublé l'avance avec un tir frappé du cercle gauche, suite à un revirement commis par Fredrik Claesson.

Aleksander Barkov a inscrit l'autre but des Panthers, qui ont résisté aux quatre avantages numériques des Sénateurs.

Smith, Trocheck et Barkov ont tous obtenu leurs 12èmes filets de la saison.

Le but de Smith est survenu quelques secondes après un superbe arrêt de Roberto Luongo contre Kyle Turris, qui voulait compléter la remise de Mark Stone.

Max McCormick et Milan Michalek ont récolté les buts des Sénateurs, qui ont perdu quatre de leurs cinq derniers matches.

McCormick a marqué sur un tir des poignets rapproché à 5:38 au deuxième tiers, après un revirement commis par Alex Petrovic. C'était un premier but dans la LNH pour l'Américain de 23 ans.

Michalek a corsé les choses au score final en faisant dévier un tir d'Erik Karlsson, à 9:54 au troisième tiers.
Luongo a bloqué 30 tirs pour les Félins, qui n'ont pas perdu depuis le 12 décembre. Son vis-à-vis Craig Anderson a fait 13 arrêts.

Anderson a été remplacé par un attaquant de plus avec 2:15 au cadran, mais cela n'a pas rapporté. D'autant plus qu'avec 37 secondes à écouler, Michalek a été envoyé au cachot pour avoir accroché.

Les Panthers vont tenter de poursuivre leur séquence fulgurante dimanche soir, à Edmonton. Le club de Gerard Gallant est au coeur d'un séjour de six matches à l'étranger.

Lecavalier aide les Kings à vaincre les Maple Leafs

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Publié par Associated Press le vendredi 08 janvier 2016 à 01h31. Modifié par Charles Payette à 06h06.
Lecavalier aide les Kings à vaincre les Maple Leafs
Danny Moloshok / The Associated Press
LOS ANGELES - Jeff Carter a touché la cible à son retour au jeu après avoir raté cinq rencontres en raison d'une blessure au haut du corps, Vincent Lecavalier a récolté une aide à son premier match avec sa nouvelle équipe et les Kings de Los Angeles ont vaincu les Maple Leafs de Toronto 2-1, jeudi.
Acquis la veille des Flyers de Philadelphie en compagnie du défenseur Luke Schenn, Lecavalier a contribué sur le but de Jake Muzzin après 2:53 de jeu en troisième période.

Carter a ensuite marqué son 12e but de la saison à 8:05 et ce fut suffisant pour les Kings, qui ont gagné six de leurs sept derniers matchs.

Peter Holland a réduit l'écart en avantage numérique avec 9:55 à faire, mais les Maple Leafs ont été incapables de compléter la remontée.

Le gardien des Leafs James Reimer a brillé dans la défaite avec 39 arrêts, lui qui effectuait un premier départ depuis le 3 décembre. À l'autre bout de la patinoire, Jonathan Quick a repoussé 25 lancers.

Lecavalier, qui avait disputé seulement sept matchs avec les Flyers cette saison et dont la dernière rencontre remontait au 12 novembre, portait le numéro 44 et il a passé 9:26 sur la glace, dont 43 secondes en avantage numérique et 21 secondes en infériorité numérique.

Il a dit avoir été bien accueilli par ses coéquipiers et rêve actuellement d'une Coupe Stanley avant de tirer sa révérence du hockey.

Schenn a aussi effectué ses débuts avec les Kings et a joué pendant 16:09.
SAN JOSE, Californie - Justin Abdelkader a inscrit le but gagnant avec 6:52 à faire, Petr Mrazek a effectué 35 arrêts et les Red Wings de Detroit ont battu les Sharks de San Jose 2-1, jeudi.

Abdelkader a profité d'une rondelle libre dans l'enclave pour décocher un boulet de canon qui n'a laissé aucune chance au gardien Martin Jones. Le but est survenu quelques secondes après que Mrazek eut réussi un arrêt spectaculaire face à Joel Ward.

Danny DeKeyser a été l'autre buteur des Red Wings, qui ont signé une troisième victoire de suite. Les Red Wings sont parfaits à mi-chemin dans un voyage de six parties. Mrazek a été d'office lors de chacun de ces trois matchs et il a concédé seulement quatre buts.

Ward avait donné la réplique 1:41 après le but de DeKeyser. Jones a réussi 23 arrêts.

Les Sharks ont perdu trois de leurs quatre dernières rencontres et ils ont chuté à 5-12 devant leurs partisans — la pire fiche à domicile dans la LNH cette saison.

Stefan Elliott marque tôt en 3e période et les Coyotes battent les Flames

CALGARY - Stefan Elliott a inscrit le but gagnant tôt en troisième période et les Coyotes de l'Arizona ont vaincu les Flames de Calgary 2-1, jeudi.

Elliott a décoché un tir de la pointe et la rondelle a dévié sur le bâton du défenseur des Flames Kris Russell avant d'aboutir derrière le gardien Karri Ramo à 1:47 du dernier tiers. Martin Hanzal, qui avait raté les sept derniers matchs des Coyotes et 11 des 12 derniers en raison d'une blessure au bas du corps, voilait la vue de Ramo.

Oliver Ekman-Larsson a aussi touché la cible pour les Coyotes, qui occupent le deuxième rang de la section Pacifique après avoir compilé un dossier de 6-1-2 à leurs neuf dernières parties.

Johnny Gaudreau a inscrit son 18e but de la saison pour les Flames. Ces derniers ont chuté à quatre points des Coyotes en encaissant seulement une troisième défaite en 15 matchs au Saddledome.

En absence de Mike Smith, blessé, le gardien recrue Louis Domingue effectuait un cinquième départ d'affilée pour les Coyotes et a continué de bien faire. Il a stoppé 25 lancers et son taux d'efficacité a grimpé à ,930.

Domingue a un dossier de 5-2-2.

De son côté, Ramo a effectué 31 arrêts, lui qui en était à un 11e départ de suite.