samedi 11 juillet 2015

Échange Sharp: une victoire des deux côtés | Bergevin n’est pas à blâmer

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Publié le 11 juillet 2015 à 09:50 par

Nicolas Cloutier

Sur papier, l’échange de Patrick Sharp et Stephen Johns aux Stars en retour de Trevor Daley et Ryan Garbutt semble équitable.
Photo: Dallas Morning News
Photo: Dallas Morning News
Stan Bowman a évité de larguer Sharp – un de ses meilleurs attaquants – à l’aide du vulgaire salary-dump. Malgré son lourd contrat, il a réussi à procéder à une hockey trade en bonne et due forme qui a amélioré sa ligne bleue. Le tout en libérant 1.7 million sous le plafond salarial.
Quand vient le temps de parfaire son équipe, le premier réflexe du DG est trop souvent de combler une faiblesse dans son alignement au détriment d’une des forces. L’identité des Stars est celle d’une équipe créative, portée vers l’attaque et flambante en avantage numérique. Le maillon faible se situe à la ligne bleue. Jim Nill a préféré maximiser son principal atout, alors que la faiblesse de son club est un projet en développement misant sur l’ascension de John Klingberg et le développement de Julius Honka et Jamie Oleksiak. On sait pertinemment que Sharp produira plus à Dallas, en compagnie des Jason Spezza, Tyler Seguin et Jamie Benn, qu’il ne l’aurait fait avec le Canadien, par exemple, voire les Blackhawks (en raison de leur profondeur monstre). Les Stars se départissent également du joueur ayant affiché les pires indices de possession de rondelle et le pire différentiel de chances de marquer du club la saison dernière en Trevor Daley.
Mais Daley, un patineur hors pair avec des mains souples, a tout de même connu sa meilleure campagne sur le plan offensif, avec 38 points, et 6 buts inscrits sur l’avantage numérique. Le nouveau venu peut évoluer à gauche comme à droite et il ne faut pas s’attendre à le voir déloger Hjalmarsson de sa position naturelle. C’est probablement du côté opposé à sa latéralité qu’on va utiliser le gaucher Daley, car après Seabrook, les Blackhawks manquent de bons défenseurs droitiers.
Dans tout ça, il ne faut pas oublier l’ailier gauche Ryan Garbutt qui peut fournir son honnête contribution sur lestertiaires. Les Stars retiennent 50% de son salaire, il traîne donc un cap-hit de 1.8 million. Pour ce qui est de Stephen Johns, voici un bref rapport des éclaireurs:
intimidating size and reach … very good skater for his size … plays hard all the time … makes very smart decisions with the puck … tough and physical … good sense of all zones … doesn’t often throw the puck away … very accurate shot from the point … lots of potential – LIEN
Maintenant, on serait porté à croire que les Stars n’ont pas fini leur magasinage. Jim Nill frapperait un joli coup en s’offrant les services de Christian Ehrhoff sur le marché des joueurs autonomes pour combler le départ sur le flanc gauche défensif. Et gardons en tête qu’Oduya, à la lumière de cette transaction, ne devrait pas revenir avec les Blackhawks…
Pour le Canadien…
Oui, il est décevant de voir un autre marqueur glisser des mains de Marc Bergevin, mais peut-on vraiment le blâmer dans ce dossier? Hormis Gilbert, le manitou du CH n’avait pas mieux à offrir. Quels défenseurs se veulent supérieurs à Daley, ou représentent une meilleure valeur sur le marché? Jeff Petry, Andrei Markov, P.K. Subban et peut-être Nathan Beaulieu. Hors de question d’échanger un de ceux-là. Et si vous croyez encore que Jarred Tinordi est une option attrayante aux yeux des autres équipes, retombez sur Terre. ‘Faudrait qu’il commence par jouer dans la LNH avant toute chose.
Statu quo pour le CH? Pas si vite. C’est mal connaître Marc Bergevin, qui a le tour de nous surprendre aux moments inattendus. Rappelons que quelques attaquants talentueux tentent encore de s’entendre avec une équipe.
En rafale– Bastien Schweinsteiger se joint au Manchester United. LIEN
– Le sujet de l’heure: un jeune du CH fera-t-il sa place? LIEN
– Les options s’amenuisent, mais Jiri Tlusty pourrait-il être une bonne prise? LIEN
– N’ayez crainte, Max Pacioretty a la réputation de guérir rapidement. LIEN #Wolverine
– La fenêtre du CH se refermera-t-elle quand Pacioretty et Price devront signer de nouveaux contrats? LIEN
Impossible d’affirmer ça maintenant, trop de choses peuvent changer d’ici là.
– Jonathan Toews amène la Coupe Stanley à Winnipeg! LIEN
– Malgré un autre bon départ de Cato, les Alouettes se sont inclinés face aux Blue Bombers. LIEN
– Beau moment lors de l’ouverture des Jeux panaméricains.
– Voyez ce que le Krusher pense de Stevenson…
– Non seulement John Scott signe un contrat, mais il en obtient un à un volet! Quelle farce, un joueur qui peine à tenir son bâton. Qu’on en finisse avec cette mentalité de bagarre rétrograde… Les joueurs devraient être payés pour faire des feintes, lancer au but et patiner avec la rondelle. Pas pour frapper sur le crâne d’un adversaire.

Victoriaville avant Innsbruck pour Mario Huber

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Mario Huber
Mario Huber (Source d'image: Vincent Éthier )

Nicolas Landry
BROSSARD – Assis dans le coin d’un vestiaire du Complexe sportif Bell, Mario Huber expliquait cette semaine que deux équipes du Québec, les Tigres de Victoriaville et le Phoenix de Sherbrooke, lui avaient fait de l’œil et avaient tenté de l’attirer dans la LHJMQ la saison prochaine.
« Tu aurais dû venir à Sherbrooke! », s’est mis à le taquiner Daniel Audette en passant devant lui avec, sur son épaule, un sac à l’effigie de son équipe. Il est évident que Huber n’a aucune idée qu’il vient de passer la semaine avec le meilleur marqueur du Phoenix depuis deux ans.
« Tu joues là-bas? », répond le grand Autrichien, qui commence à comprendre qu’il vient de se lier d’amitié avec un futur rival.
« Oui, on aurait joué ensemble! », acquiesce Audette, provoquant l’exaspération instantanée de son interlocuteur. Visiblement, Huber a aimé ce qu’il a vu du choix de cinquième ronde du Canadien.
Mais le timide Européen n’a pas regretté sa décision longtemps. Il sait déjà qu’il se plaira à Victoriaville. Il avait donné sa bénédiction à l’organisation avant que celle-ci ne le repêche avec le septième choix au total du repêchage européen de la Ligue canadienne à la fin juin.
« J’y suis allé déjà. J’ai visité l’aréna, rencontré les entraîneurs, les gens de la place. J’étais vraiment content, c’est une belle ville », dit-il sur un ton rassurant.
Sûrement pas aussi beau qu’Innsbruck, mais Huber ne s’en vient pas ici en touriste. Après deux saisons passées à afficher des statistiques modestes dans la ligue élite de son pays, l’attaquant de 6 pieds 2 pouces et 210 livres s’est laissé convaincre par son entourage que le Canada était probablement un endroit plus indiqué pour poursuivre une carrière de hockeyeur.
« Je crois que la ligue en Autriche est aussi très bonne, un jeune peut y apprendre beaucoup de choses. Mais je crois que ce sera mieux ici. Mon agent, mon père, mes amis, tout le monde me conseillait de venir ici, alors j’ai décidé de tenter ma chance. Si ça ne fonctionne pas, je pourrai toujours retourner chez moi, mais je veux l’essayer. »
« On a fait nos devoirs au sujet Mario, a affirmé l’entraîneur des Tigres, Bruce Richardson, au collègue Thierry Bourdeau. J’ai vu beaucoup de vidéos de lui quand il jouait à Innsbruck et j’ai aimé ce qu’il apportait. Son côté physique, sa grandeur, sa grosseur. Il patine assez bien aussi pour un joueur de son gabarit. »
Huber ne s’est pas nécessairement démarqué lors des trois matchs simulés qui étaient au programme du camp de perfectionnement du Canadien. De son propre aveu, la vitesse et le talent des joueurs auxquels il était confronté l’ont surpris, mais c’est avant tout la dimension de la surface de jeu qui nécessite pour lui le plus gros ajustement.
« C’est vraiment difficile pour moi parce que tout se déroule plus rapidement. En Autriche, tu reçois la rondelle et ensuite tu as trois secondes pour prendre une décision. Ici, tu reçois la rondelle et ta décision doit déjà être prise, sinon tu vas te faire frapper! Mais je dois persévérer, apprendre et tout ira bien. »
Élevé au pied des Alpes, c’est le soccer qui a d’abord attiré le jeune Huber. « Mais mon père ne voulait pas venir voir mes matchs! Il m’a apporté au hockey à la place et j’ai donc commencé à jouer dès l’âge de 4 ans. C’est grâce à mon père si je suis ici. De toute façon, je n’ai jamais été bon au soccer. J’ai deux jambes gauches! »
Monsieur Huber devra maintenant faire beaucoup, beaucoup de route pour voir jouer son fils, mais tout le monde s’entend pour dire que le jeune homme a pris la bonne décision en faisant ses valises pour Victo.
« Pour lui, c’est une belle opportunité d’apprendre et de se faire connaître. Il n’y a pas grand-monde qu’il connaît ici, alors ce sera à lui d’ouvrir les yeux », conclut Richardson.

TENNIS MOINS MUSCLÉES PAR CHOIX

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Serena Williams 

Publié  | Mis à jour 
La recette n’est pas secrète : en plus de son talent naturel, Serena Williams a profité de sa puissance et de sa force musculaire formidables pendant toute sa carrière pour remporter une vingtaine de titres du grand chelem.
Les duels impliquant Williams donnent parfois l’impression d’être injustes pour ses adversaires tant elle est physiquement plus imposante.
À voir ses succès, pourquoi les autres joueuses du circuit ne choisissent-elles pas de se concentrer sur l’entraînement physique pour tenter de rivaliser avec sa force spectaculaire?
Certaines ne lésinent pas sur les efforts, d’autres ne jugent pas nécessaire de pousser de la fonte à outrance... Mais également, selon un reportage du New York Times, certaines joueuses professionnelles limitent le temps en gymnase en partie pour préserver leur image féminine, Maria Sharapova la première.
La grande blonde est déjà très mince, mais voudrait l’être encore plus.

«Je voudrais toujours être plus mince et avoir moins de cellulite; je pense que c’est le rêve de toute fille, pense Sharapova. Je ne peux pas lever plus de cinq livres de toute façon. C’est juste ennuyeux et trop difficile. Je pense que ce n’est pas nécessaire pour mon sport.»
La petite Radwanska
Agnieszka Radwanska, ancienne deuxième joueuse mondiale, mesure 5 pi 8 po et pèse 123 lb. L’entraîneur de la Polonaise affirme que sa protégée ne prend pas de masse par choix.
«C’est notre décision de la garder comme la plus petite joueuse du top 10, déclare Tomasz Wiktorowski. Elle est une femme avant tout et veut être une femme.»
«Bien sûr que je me soucie de mon image, je suis une fille, dit Radwanska elle-même. Mais n’oubliez pas que ma génétique fait en sorte que je ne sais pas quoi faire pour grossir.»
Reste qu’en majeure partie, Radwanska mise sur sa vitesse et sa finesse pour prendre l’ascendant sur ses adversaires, étant donné sa petite taille. À 5 pi 11 po, la 14e joueuse mondiale Andrea Petkovic n’a pas la même carrure, mais semble accorder encore plus d’importance à sa féminité.
«Je ne me sens pas féminine quand je me vois en photo en train de faire un revers, avoue Petkovic. Je me préoccupe de ce que les gens peuvent dire. C’est stupide, mais ça fait partie de l’insécurité d’une femme – j'ai des insécurités et je n’ai pas peur de l’admettre.»

«J’aimerais être une joueuse confiante, fière de son corps. Les femmes sont jugées davantage sur leur physique en grandissant et cela nous fait réfléchir à notre apparence.»
«Genie» ajoutera du muscle
Eugenie Bouchard est une voix discordante dans le lot. La Québécoise, une des joueuses les plus médiatisées du circuit de la WTA à cause de ses performances, mais aussi à cause de son apparence et de son charme, a choisi récemment d’améliorer sa force physique, conséquence de ses résultats mitigés depuis le début de 2015.
«Si c’est ce qu’il faut pour gagner des trophées, qui se soucie de ce dont tu as l’air? demande "Genie", connue pour son ardent désir de vaincre. Si je commence à voir mes muscles, je serai contente.»
Caroline Wozniacki est du même avis.
«Présentement, je suis une joueuse de tennis, alors je vais faire tout en mon pouvoir pour devenir la meilleure, statue l’ex-première joueuse mondiale. Si cela veut dire que je dois ajouter du muscle dans mes jambes, dans mes fesses ou n’importe où, alors je vais le faire. Je pourrai être mannequin quand je prendrai ma retraite.»

RDS2 : Conor McGregor affronte Chad Mendes à l'UFC 189

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La table est mise


Conor McGregor a répété à maintes reprises qu’il était le meilleur combattant de la division des poids plumes et qu’il méritait le titre de champion. Samedi, il devra livrer la marchandise face à Chad Mendes.
RDS2 présentera la carte préliminaire à compter de 20 h.
Plutôt que de s’entretenir avec le champion Jose Aldo, qui est sur la touche, l’Irlandais aura d’abord comme mission de mettre la main sur la ceinture intérimaire aux dépens du spécialiste en lutte avant de penser à unifier les titres contre le Brésilien.
« Je suis ici pour le démolir, pour battre des records de télévision à la carte et pour encaisser de gros chèques », a déclaré McGregor.
« C’est le McGregor show. Nous savons tous que les gens vont se présenter pour me voir. Ça importe peu qui de Jose (Aldo) ou Chad soit là. »
Les deux combattants ont une fiche identique de 17-2-0. Les deux défaites de l’Américain sont survenues contre Aldo, alors que celles de McGregor sont survenues avant son entrée dans l’organisation de l’UFC.
Juste avant la finale, le Canadien Rory MacDonald affrontera le champion des mi-moyens Robbie Lawler pour la couronne mondiale. En novembre 2013, alors que son bon ami Georges St-Pierre était toujours le maître de la division, MacDonald s’était incliné par décision partagée. Il a depuis enchaîné trois victoires de suite.

Max Pacioretty s'est blessé au genou et ratera les 12 prochaines semaines

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 |  Par La Presse Canadienne   Publication: 

MAX PACIORETTY
MONTRÉAL - Le Canadien de Montréal a annoncé tard vendredi après-midi que son meilleur attaquant, Max Pacioretty, s'est blessé au genou et qu'il pourrait rater les 12 prochaines semaines.
Pacioretty s'est blessé lors d'un entraînement hors glace en Floride, jeudi.
Si sa convalescence dure vraiment 12 semaines, cela signifie qu'il ne pourra pas prendre part au camp d'entraînement de l'équipe et qu'il pourrait ne participer qu'à un seul match préparatoire, celui du 3 octobre à Ottawa. Le Canadien amorcera sa saison le 7 octobre, à Toronto.
Un porte-parole de l'organisation a indiqué à La Presse Canadienne que pour l'instant, Pacioretty ne devra pas subir une intervention chirurgicale. Il a ajouté que l'équipe n'en sait toutefois pas plus sur la nature de la blessure.
Pacioretty avait établi l'an dernier un sommet en carrière en disputant 80 rencontres du calendrier régulier, au cours desquelles il a marqué 37 buts, le cinquième plus haut total de la LNH, en plus de récolter 30 aides. Ses 67 points ont aussi constitué une marque personnelle.
En 399 matchs dans la Ligue nationale, l'Américain de 26 ans a marqué 144 buts et ajouté 136 mentions d'assistance pour 280 points.

Les Alouettes s'inclinent face aux Blue Bombers

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 |  Par La Presse Canadienne   Publication: 

ALOUETTES
WINNIPEG - Rakeem Cato a encore une fois démontré ses qualités à son deuxième départ à la tête de l'offensive des Alouettes de Montréal, mais quelques erreurs coûteuses ont permis aux Blue Bombers de Winnipeg de soutirer un gain de 25-23, vendredi.
Cato, qui avait brillé la semaine dernière dans une victoire face aux Stampeders de Calgary à son premier départ chez les professionnels, a accumulé des statistiques intéressantes face aux Blue Bombers (2-1). Il a complété 22 de ses 31 tentatives de passes pour des gains de 317 verges, mais il a été victime de deux interceptions en première demie qui ont mené à neuf points pour les locaux. Une mauvaise décision de Cato, tard au deuxième quart, a aussi permis aux Bombers d'ajouter un majeur sur un botté de dégagement bloqué.
Après avoir amassé 134 verges de gains au sol face aux Stampeders, le porteur de ballon des Alouettes (1-2) Tyrell Sutton a été limité à 74 verges de gains vendredi, mais il a atteint deux fois la zone des buts. S.J. Green a été la cible préférée de Cato, avec six attrapés pour des gains de 180 verges.
Pendant ce temps, la défensive des Alouettes a fait du bon travail contre Drew Willy, mais le quart des Bombers a fait le nécessaire pour guider les siens vers la victoire même s'il a été victime de trois sacs. Willy a complété la rencontre avec un dossier de 20-en-29 pour 251 verges de gains.
Le botteur des Alouettes Boris Bede a été parfait à ses trois tentatives de placement et a ajouté deux points sur des convertis. Son vis-à-vis, Lirim Hajrullahu, a marqué 13 points grâce à quatre placements en autant tentatives et un converti en deux essais.
Les Alouettes seront de retour en action jeudi, quand les Tiger-Cats de Hamilton (1-1) seront de passage au stade Percival-Molson.
Erreurs coûteuses
Cato a été victime d'une interception de Chris Randle dès la première séquence offensive des Alouettes, ce qui a permis à Hajrullahu d'ouvrir le score à l'aide d'un placement de 52 verges. Hajrullahu a ajouté trois points avant la fin du premier quart grâce à un placement de 21 verges.
Bede a réduit l'écart tôt au deuxième quart en réussissant un placement de 22 verges, mais Cato a commis sa deuxième erreur impardonnable lors de la possession suivante des siens. Johnny Adams a coupé devant Green à la gauche de Cato et intercepté le ballon, avant de filer sur 40 verges pour le majeur. Hajrullahu a cependant raté la transformation.
Cato s'est racheté grâce à une passe de 51 verges à Green qui a mis la table pour un touché sur une course de quatre verges de Sutton et l'avance des Blue Bombers était réduite à 12-10.
Cependant, les unités spéciales des Blue Bombers ont frappé dans la dernière minute de la demie après que Cato eut arrêté le chrono en sortant en touche, empêchant les Alouettes d'écouler les dernières secondes au tableau. Bede s'est donc amené sur le terrain pour dégager le ballon, mais Lin-J Shell s'est interposé et Teague Sherman a recouvert le ballon dans la zone des buts.
Les Blue Bombers menaient donc 19-10 à la mi-temps.
Bede a réussi un placement de 22 verges tôt au troisième quart, mais Hajrullahu a répliqué sur 25 verges avant la fin de la période.
Les Alouettes ont réduit l'écart à 22-20 au début du quatrième quart, quand Sutton a complété une séquence de 75 verges avec une course de huit verges pour un touché. Mais encore une fois, Hajrullahu a augmenté à nouveau le coussin des siens, cette fois avec un placement de 34 verges.
Au retour de la pause obligatoire avec trois minutes à faire à la rencontre, Bede a ramené les Alouettes à deux points des Bombers en étant précis sur 38 verges.
Cependant, les espoirs de remontée des Alouettes se sont envolés en fumée quand Randle a dévié une passe de Cato vers Green sur un troisième essai et sept verges à franchir, avec un peu plus d'une minute à écouler au cadran.