dimanche 29 novembre 2015

«J'aurais dû être plus alerte» - Mike Condon

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«J'aurais dû être plus alerte» - Mike Condon
Mike Condon.Photo Ben Pelosse / Agence QMI

Jonathan Bernier

MONTRÉAL - Le Canadien de Montréal était sur le point de célébrer un cinquième gain consécutif lorsque le toit du Centre Bell lui est tombé sur la tête, samedi soir.
Une mise en jeu perdue en territoire défensif par Tomas Plekanec, un joueur mal couvert par Max Pacioretty, deux passes rapides, un tir sur réception et la lumière rouge qui scintille ramenant les deux équipes à la case départ.
«On avait l'occasion de mettre un terme à cette rencontre, on ne l'a pas fait. Il n'y a pas d'excuse pour ça», a martelé Pacioretty au terme d'une défaite de 3-2 aux mains des Devils du New Jersey.
Bien que quelques petites erreurs aient mené à ce but égalisateur de Kyle Palmieri, Mike Condon a préféré prendre lui-même le blâme.
«Je prends la responsabilité de ce but. J'aurais dû être plus alerte. C'est une rondelle que j'aurais dû arrêter», a soutenu le gardien, qui a repoussé 28 lancers au cours de ce match.
«Se faire compter deux buts en troisième et ensuite perdre la partie, c'est très frustrant», a-t-il ajouté

ELLER, LE PHILOSOPHE

Et en prolongation, il est arrivé ce qui arrive souvent depuis le début de ces confrontations à trois contre trois.
Une chance ratée à un bout de la patinoire, une contre-attaque en surnombre et le tour est joué.
«C'est une terrible façon de perdre. Il faut s'assurer que ça ne se reproduise plus», a déclaré le capitaine du Tricolore.
Toujours d'un calme désarmant, Lars Eller a abordé ce revers de façon plus posée.
«Le hockey est ainsi fait. Hier [vendredi], nous nous sommes sauvés avec la victoire et ce soir [samedi], ce sont les Devils. En prolongation ou en tirs de barrage, il suffit d'une erreur pour perdre et c'est ce qui nous est arrivé... Il faut donner le mérite aux Devils, qui n'ont jamais lâché», a expliqué le Danois.

SCHNEIDER TIENT LE FORT

Effectivement, les Devils n'ont jamais abdiqué, mais à sa décharge, le Canadien non plus.
Devant la cage des visiteurs, Cory Schneider a connu un fort match, bloquant 30 des 32 tirs auxquels il a fait face.
Après Sven Andrighetto et George «Bud» Holloway, c'était au tour de Christian Thomas de disputer son premier match de la saison.
Son boulet de canon décoché sur réception depuis l'enclave, dans la première portion du troisième vingt, aurait déjoué la plupart des gardiens... mais pas Schneider.
Un arrêt qui a pris toute son importance à l'issue de la rencontre.
Tout juste avant la rencontre, le Canadien a retourné Holloway aux IceCaps de St. John's, dans la Ligue américaine.
AUSSI SUR CANOE.CA

Défaite du CH contre les Devils: l'arroseur arrosé

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Publié le 28 novembre 2015 à 22h06 | Mis à jour le 29 novembre 2015 à 07h56
David Desharnais tente de déjouer Cory Schneider.PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Le Canadien a arraché deux points aux Devils à Newark samedi. Les hommes de John Hynes lui ont fait le même coup.
Les Devils ont créé l'égalité avec 22 secondes de la fin de la troisième période, et l'ont emporté 3-2 en prolongation, samedi, à Montréal.
Menés 2-0, les Devils n'allaient nulle part jusqu'en milieu de troisième période, quand Patrik Elias a marqué sur une déviation pour redonner vie à ses coéquipiers.
Kyle Palmieri allait ensuite créer l'égalité à 19:38 du troisième tiers, avant de voir Moore trancher le débat. Sur le but gagnant, Adam Henrique lui a servi une savante passe, mais Mike Condon a réussi un premier arrêt spectaculaire, de la jambière. Moore avait toutefois beau jeu de reprendre son retour et a marqué.
Malgré la défaite, le CH présente un dossier satisfaisant de 6-2-3 en l'absence de Carey Price, un succès considérant que c'est une recrue, Condon, qui était en poste pour ces 11 rencontres.
Le Canadien poursuit aussi une séquence intéressante: il n'a toujours pas perdu en temps réglementaire contre les équipes de son association. Sa fiche s'élève à 14-0-3.
Bon départ
Michel Therrien avait été irrité par le lent départ de ses hommes vendredi au New Jersey. Cette fois, c'était nettement plus à point.

Le Canadien a en effet dominé des Devils amorphes en première période. Les Montréalais ont dicté le ton dès la 65e seconde, quand une passe magique de Nathan Beaulieu a permis à Dale Weise de frapper à la porte. Cory Schneider était prêt.
Du reste, les occasions de marquer ont été bien rares de part et d'autre. Le Canadien s'est servi de son unique avantage numérique de la période pour exercer de la pression en zone adverse, mais aucun des quatre tirs n'a battu Schneider.
Galchenyuk a décoincé le pointage à mi-chemin en période médiane, faisant dévier bien involontairement un tir de la ligne bleue de Beaulieu. Schneider n'attendait visiblement pas cette déviation, puisqu'il n'a jamais même bougé pour tenter de faire l'arrêt.
Galchenyuk marque ainsi dans un quatrième match de suite, la plus longue séquence de sa carrière.
David Desharnais est ensuite passé bien près de doubler l'avance des Montréalais quand il s'est amené en échappée, mais Schneider a gardé ses coéquipiers dans le match.
À l'autre bout, Condon recevait 12 tirs en deuxième période, mais la qualité n'y était pas autant que la quantité. Cela dit, l'homme masqué du Massachusetts ne se plaindra pas d'une tâche de travail allégée, lui qui disputait deux matchs en deux soirs pour la première fois dans la LNH. Avec, en prime, un retour à Montréal tard vendredi soir.
Au troisième tiers, Galchenyuk a doublé l'avance des siens en avantage numérique. Avec sa performance de deux buts, Galchenyuk en totalise maintenant cinq à ses quatre dernières sorties. Il rééquilibre ainsi ses statistiques personnelles, après avoir été limité à deux filets dans les 21 premières rencontres de la saison.
Deux minutes plus tard, Elias inscrivait les visiteurs au pointage et amorçait ainsi la remontée des siens. Le vétéran de 39 ans a fait dévier un tir de la pointe pour le 407e but de sa carrière. Palmieri et Moore ont ensuite touché la cible sur les deux derniers tirs des Devils dans le match.
Le Canadien pourra souffler un peu puisque son prochain duel aura lieu mardi. Au menu: le 18echapitre de sa captivante rivalité avec les Blue Jackets de Columbus.

Tyler Seguin marque et les Stars battent le Wild 4 3 en surtemps

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Publié par Associated Press le dimanche 29 novembre 2015 à 00h07. Modifié par Jacques Thériault à 01h54.
Tyler Seguin marque et les Stars battent le Wild 4 3 en surtemps
ST-PAUL, Minn. - Tyler Seguin a marqué avec un peu plus d'une minute à écouler en prolongation et les Stars de Dallas ont comblé un déficit de trois buts pour battre le Wild du Minnesota 4-3, samedi.
Alex Goligoski, Jamie Benn et John Klingberg ont marqué pour les Stars en troisième période. Seguin, Benn et Klingberg ont tous récolté une aide, et Cody Eakin en a ajouté deux. Antti Niemi a effectué 23 arrêts et les Stars ont gagné pour la cinquième fois en six rencontres.

Jason Pominville a mis fin à la plus longue léthargie de sa carrière avec son premier but de la saison, tandis que Thomas Vanek et Charlie Coyle ont touché la cible pour le Wild qui a perdu pour la cinquième fois en six matchs.

Darcy Kuemper a repoussé 40 lancers pour le Wild.

«Ce sont de petits détails qui ont fait la différence» - Therrien

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 28 novembre 2015 à 22h51. Modifié par Jacques Thériault le dimanche 29 novembre 2015
«Ce sont de petits détails qui ont fait la différence» - Therrien
PC/Graham Hughes
(98,5 Sports) - Le Canadien a remporté son lot de victoires avec des poussées de fin de match cette saison. Mais pour une fois, c'est lui qui s'est fait faire le coup.
Le point de presse de Michel Therrien
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« C’est sûr que c’est décevant, a admis Michel Therrien. Quand tu mènes 2-0, tu te dois d’être capable de finir la job et on n’a pas été en mesure de la finir. C’est décevant. »

Sentiment partagé par le gardien Mike Condon.

« Personne ne veut perdre le match quand tu as une avance de 2-0 avec dix minutes à jouer, assure Condon. Mais c’est une équipe qui a du talent et ce sont eux qui ont eu la majorité des occasions de marquer en prolongation. »

À qui la faute?

Sur le but égalisateur, Condon estime qu’il n’a pas suivi à la perfection la trajectoire de la rondelle décochée par Kyle Palmieri et il prend l’entière responsabilité de ce but.

« J'ai essayé de m'avancer le plus possible afin de couvrir les angles, a noté le gardien. J'ai tenté de bien repérer la rondelle... »

À en juger par les propos de Therrien, ce dernier estime visiblement que la responsabilité est partagée.

« Vous savez… On a gagné la mise en jeu, mais on n’a pas été assez alertes afin de récupérer la rondelle libre, a précisé Therrien. Ce sont des choses qui arrivent. »

Cela dit, Therrien estime que les siens n'ont pas pêché par manque d'effort au dernier tiers.

« En troisième période, on a continué à appliquer notre jeu, mais ce sont des petits détails qui ont fait la différence sur les deux derniers buts. »

Pour sa part, Max Pacioretty semblait moins clément que son entraîneur.

« C'est une équipe qui sait se défendre et il faut leur rendre le mérite qui leur revient, a dit Pacioretty. Cela dit, nous avions l'occasion de boucler ce match et nous n'avons pas d'excuses. C'est une défaite d'équipe. »

L’émergence de Galchenyuk

Alex Galchenyuk a poursuivi sur sa lancée en ajoutant deux buts à sa fiche. Le jeune attaquant semble avoir trouvé sa touche autour du filet.

« Il joue bien. Ça va de mieux en mieux, a noté Therrien. Il fait preuve de dynamisme depuis deux semaines. Il mérite son succès, car il travaille fort. Quand un gars travaille fort, la confiance est là. »

Et la venue de Sven Andrighetto au sein de son trio semble profiter à Galchenyuk.

« Comme on dit depuis qu’il (Andrighetto) est avec nous, il effectue bien le travail avec Galchenyuk. Il est très posé et il est très rapide. C’est une très bonne combinaison », a ajouté Therrien.

Galchenyuk s’impose... encore

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Galchenyuk ne dérougit pas


Images of Francois Gagnon
Les Devils ont gâché la soirée Galchenyuk au Centre Bell samedi. Et quelle soirée ç’a été avec les deux buts ajoutés par le jeune attaquant qui semble enfin parti pour la gloire.
Ça lui en fait combien ? Cinq buts lors des quatre derniers matchs. Sans oublier celui enfilé, vendredi, au New Jersey, en tirs de barrage même s’il ne compte pas. Et à ses cinq buts bien comptés ont doit ajouter deux mentions d’aide ce qui donne sept points au cours des quatre dernières parties. Ce n’est pas rien ! En fait, c’est énorme.
Et c’est tant mieux, car depuis le temps qu’on attendait l’éveil offensif de Galchenyuk, on peut dire qu’il est bel et bien réveillé maintenant. Il ne pourra maintenir un rythme aussi soutenu tous les soirs. C’est évident. Mais la plus grande victoire dans le cas de Galchenyuk, c’est qu’il semble vraiment avoir retrouvé le plaisir de jouer, sa confiance en ses moyens et ceux de ses compagnons de jeu et sa touche. Trois ingrédients essentiels qui devraient l’aider à maintenir la même combativité sur la patinoire, peu importe que ses efforts soient, ou non, récompensés. L’éveil de Galchenyuk est aussi synonyme de l’éveil offensif de son trio. Une autre bonne nouvelle pour le Canadien qui a pu compter sur les contributions des trois autres trios lors des quelque 20 premiers matchs de la saison alors que le trio de Galchenyuk était un brin timide il faut l’avouer.
Et maintenant que les autres trios sont amputés de joueurs importants, Galchenyuk ne pouvait choisir un meilleur moment pour sortir de sa torpeur.
Rôles inversés
Bien qu’il ait hérité de la première étoile de la rencontre, Galchenyuk n’a pu la célébrer avec l’enthousiasme habituel en raison du fait que les Devils sont venus perturber le match. La fin de match je devrais écrire.
Pas sûr que les Devils méritaient vraiment la victoire arrachée en prolongation tant ils ont passé la majorité de la partie dans l’ombre du Canadien. Vrai que le Tricolore a mis du temps à s’inscrire au pointage. Il s’est quand même donné une avance de 2-0 grâce aux deux buts de Galchenyuk. L’un marqué alors qu’il était sur la patinoire avec les membres de son trio habituel (Lars Eller qui joue très bien et Sven Andrighetto qui continue d’impressionner) l’autre lors d’une attaque massive en compagnie de Max Pacioretty et Tomas Plekanec.
Et avant qu’ils ne donnent l’impression de pouvoir revenir dans le match – un tir qui a dévié à deux reprises a déjoué Mike Condon avec neuf minutes à faire au match – on ne sentait vraiment pas les Devils menaçants. Encore moins en mesure de niveler les chances, voire de se sauver avec la victoire.
Et pourtant !
Les Devils sont loin de représenter une menace offensive. On en conviendra tous. Eux les premiers… s’ils sont le moindrement honnêtes. Mais quand le Canadien a ouvert la porte, ils ont su s’inviter jouant au Canadien, le tour que le Tricolore leur avait joué pas plus tard que vendredi au New Jersey.
Petits détails, grosse conséquence
Pas question d’enlever aux Devils le mérite qui leur revient d’avoir nivelé les chances avec 22 secondes à faire en troisième et d’avoir ensuite surpris le Canadien en milieu de prolongation.
Mais de prolongation, il n’y aurait jamais eu si le Canadien n’avait pas multiplié de petites erreurs qui sont devenues bien grandes et qui ont coûté le but égalisateur.
Quand on dit que les détails sont importants au hockey et que même les plus petits peuvent avoir une grande importance, on en a eu une preuve éclatante samedi soir.
Haché finement aux cercles des mises en jeu (37 % de réussite contre 63 % pour le Canadien) les Devils ont perdu la mise en jeu qui a mené au but égalisateur.
Tomas Plekanec a battu nettement Travis Zajak. Après que Plekanec eut gagné son duel, Max Pacioretty a foncé rapidement vers la pointe laissant la rondelle libre près de lui. Andrei Markov, qui aurait pu s’emparer de la rondelle en effectuant une enjambée vers l’avant, a plutôt reculé vers son gardien. Résultat : les Devils se sont emparés d’une rondelle qui aurait dû aller au Canadien. Adam Henrique a orchestré un jeu qui a conduit au but de Kyle Palmieri qui a déjoué Mike Condon avec un bon tir sur réception.
C’était effectivement un bon tir. Mais un tir que Condon se devait de stopper. Un tir que Carey Price aurait sans doute arrêté.
Mais bon, s’il est vrai que Price aurait sans doute sauvé les petites bévues de ses coéquipiers, il est clair que les Devils n’auraient jamais obtenu ce tir, si le Canadien avait été plus alerte et/ou efficace dans les secondes qui ont suivi la mise en jeu gagnée par Plekanec.
Il n’y aurait pas eu de but.
Le Canadien aurait ajouté deux points au classement au lieu de se contenter du point prime obtenu dans la défaite en prolongation.
Si Condon avait des reproches – mérités – à s’adresser sur le but égalisateur, il ne pouvait rien sur celui de la victoire. De fait, il a effectué le premier arrêt, mais John Moore a marqué sur son propre retour.
Ce but a démontré toute la dimension du jeu à trois contre trois. Le Canadien n’a pas mal fait sur sa poussé qui orchestrée autour de Cory Schneider. Mais lorsqu’Andrei Markov a été attiré dans le coin offensif et qu’il y a été retenu par Patrick Elias, les Devils ont vite eu le champ libre.
L’excellent Adam Henrique qui a filé en échappée partielle aurait pu tirer bêtement sur Condon. Mais parce qu’il était à bout de bras et que son tir aurait manqué cruellement de puissance et de précision, il a simplement ramené la rondelle derrière lui pour offrir les deux occasions de marquer au défenseur venu l’appuyer.
Quand on dit que ce sont souvent des détails qui font la différence entre la victoire et la défaite, le Canadien et les Devils en ont fait la preuve par 1000 samedi soir.
Une victoire du Canadien aurait permis de couronner une fin de semaine parfaite du Tricolore aux dépens des Devils. Une semaine parfaite pour Alex Galchenyuk qui pourrait se hisser parmi les trois étoiles de la dernière semaine dans la LNH.
Une victoire aurait aussi aidé à passer sous silence la piètre qualité du spectacle offert par les Devils, un club qui doit se défendre pour espérer sauver la face.
Ce qui m’amène à vous poser la question suivante : qu’est-ce qu’il y a de pire que d’assister à un match des Devils ? Assister à deux matchs des Devils ; surtout deux soirs de suite.
Mais bon ! En dépit le spectacle ordinaire, le Canadien a quand même récolté trois points sur une possibilité de quatre en dépit des absences de Carey Price et de Brendan Gallagher.
Mais plus encore, ces deux matchs ont permis de confirmer l’éveil d’Alex Galchenyuk. Et ça, c’est sans doute la nouvelle la plus importante de la semaine chez le Canadien. Plus encore que la durée de l’absence de Carey Price… ou presque.

Défaite honorable de Bute

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Bute doit s'avouer vaincu


Francis Paquin
QUÉBEC - Alors que la plupart des amateurs et des observateurs n’accordaient pas la moindre chance à Lucian Bute, ce dernier a offert une prestation extrêmement digne malgré la défaite.
Le boxeur québécois d’origine roumaine s’est incliné par décision unanime des juges devant le champion des poids super-moyens de l’IBF James DeGale, samedi soir devant 8624 spectateurs Centre Vidéotron, en finale du premier gala de boxe de l’histoire du nouvel amphithéâtre.
Les trois juges ont remis des cartes de 117-111, 117-111 et 116-112 en faveur de DeGale (22-1), qui défendait son titre acquis à la suite de sa victoire par décision unanime sur Andre Dirrell en mai dernier pour la première fois. L’auteur de ces lignes avait quant à lui une carte de 114-114.
« Je suis très content de ma performance. J’ai prouvé que je suis de retour, a mentionné Bute en conférence presse. Tout le monde disait que c’était trop tôt pour un combat de championnat du monde, mais j’ai prouvé que ce n’était pas vrai. Il y a beaucoup de choses positives à retenir. »
« C’est difficile à accepter, car Lucian a chèrement vendu sa peau dans le ring, a ajouté son entraîneur Howard Grant. Tout le monde disait qu’il était fini, mais heureusement, tout le monde a pu voir le nouveau Lucian. C’était un combat très serré et nous serons de retour. »
« Je suis très fier de Lucian. Il a prouvé qu’il faisait partie de l’élite mondiale, a renchéri le promoteur Jean Bédard. Howard et Otis Grant ont fait un travail exceptionnel et ils nous ont ramené le Lucian que nous connaissions. Celui qui nous a fait passer tant de belles soirées. »
Même si Bute (32-3) n’a pas été en mesure de reconquérir la ceinture qu’il a détenue d’octobre 2007 à mai 2012, il peut néanmoins se vanter d’avoir boxé comme il ne l’avait jamais fait depuis sa percutante défaite contre Carl Froch. Il a été compétitif et a surtout su encaisser les coups.
Dans le coup jusqu’à la fin
Pourtant, rien ne laissait présager que Bute connaîtrait une bonne soirée. Pendant sa marche vers le ring, il affichait la même mine déconfite qu’avant son combat contre Jean Pascal en janvier 2014. À vrai dire, il avait l’air extrêmement tendu et semblait s’en aller à l’abattoir.
Comme prévu, DeGale s’est rué sur Bute dès que la cloche annonçant le début du duel s’est fait entendre et il est même parvenu à placer quelques bonnes frappes. Sauf que le favori de la foule n’a pas paru intimidé et a finalement répondu aux premiers doutes qui subsistaient.
Bute s’est ensuite permis de prendre le contrôle du centre du ring au deuxième round, lançant notamment plusieurs coups en puissance. L’ancien champion a été très précis par moments, mais son rival parvenait cependant toujours à faire légèrement mieux dans ses répliques.
DeGale a été coupé à l’œil gauche au cinquième round, mais cela ne l’a pas empêché de continuer à atteindre la cible avec sa main arrière. À partir de la mi-combat, les rounds sont devenus de plus en plus serrés, mais le Britannique semblait toujours avoir l’avantage.
Bute a toutefois repris vie dans le dernier tiers du duel et s’est énormément porté à l’attaque pendant les proverbiaux rounds de championnat. Cela c’est avéré trop peu trop tard, sauf que l’avenir semble désormais beaucoup plus prometteur qu’il y a encore quelques heures à peine.
DESCRIPTION ROUND PAR ROUND
12e round : Visiblement fatigué, DeGale longe les câbles dans la première minute avant d'ouvrir la machie sous l'urgence de la situation. Regain d'énergie de Bute, qui force DeGale a conclure le combat dans un coin du ring.
Carte du RDS.ca 114-114
11e round : Bute repousse DeGale dans les coins du ring en quelques occasions. DeGale perd son protecteur buccal. À la reprise des hostilités, Bute se montre agressif et finit par placer un puissant uppercut au corps qui repousse DeGale dans les câbles jusqu'au son de la cloche.
Carte du RDS.ca 105-104 DeGale
10e round : Bute tâche de reprendre là où il a laissé. S'il semble retenir ses combinaisons, il parvient tout de même à placer quelques bons coups en puissance auxquels DeGale réplique toutefois.
Carte du RDS.ca 96-94 DeGale
9e round : Alors que DeGale se retrouve dans un coin du ring, Bute touche la cible à l'aide d'une gauche qui semble ébranler DeGale, qui a ensuite dû encaisser plusieurs bonnes combinaisons de l'aspirant.
Carte du RDS.ca 87-84 DeGale
8e round : Round à l'image du précédent, alors que DeGale domine une fois de plus par sa précision. Regain d'énergie de Bute en fin de round, qui parvient a bien échanger avec son rival, mais pas assez pour avoir le meilleur de cet assaut.
Carte du RDS.ca 78-74 DeGale
7e round : Bute continue de ralentir et ouvre la porte à DeGale, qui sert un autre bon uppercut à son rival, avant d'enchaîner quelques instants plus tard avec une bonne droite. Bute reprend ensuite contrôle du centre du ring, mais se contente de quelques timides attaques bloquées par DeGale.
Carte du RDS.ca 68-65 DeGale
6e round : Beaucoup plus actif, DeGale revient en force et semble retrouver confiance après avoir repousser Bute de quelques bons coups en puissance, dont une main arrière au visage du Montréalais.
Carte du RDS.ca 58-56 DeGale
5e round : Bute continue sur sa lancée du round précédent et met DeGale sous pression, mais le Britannique parvient à loger deux bons uppercuts. Très agressif jusqu'au son de la cloche, Bute enlève néanmoins le round, alours que DeGale est coupé à l'oeuil gauche.
Carte du RDS.ca 48-47 DeGale
4e round : Bute contrôle un peu plus le centre du ring et réussit quelques combinaisons, mais DeGale ne tarde pas à réagir et freiner l'élan de Bute. Ce dernier revient toutefois en force dans la dernière minute pour enlever le ring grâce à plusieurs bons coups et de belles esquives. DeGale nargue Bute avec une grimace alors qu'il retraite dans son coin.
Carte du RDS.ca 39-37 DeGale
3e round : DeGale, qui avait promis de passer le knock-out à Bute à ce moment du combat, fait preuve de précision dans ce round. Bute touche quant à lui la cible à l'occasion, notamment avec son uppercut, mais il ne parvient pas à enchaîner avec une combinaison.
Carte du RDS.ca 30-27 DeGale
2e round : DeGale reprend là où il a laissé. Alors que Bute semble plus hésitant, DeGale varie ses coups et touche la cible à l'aide de quelques bonnes combinaisons.
Carte du RDS.ca : 20-18 DeGale
1er round : Dès le départ, DeGale a mis Bute sous pression. Ce dernier a tant bien que mal contré les attaques de son opposant. Bute a finalement touché la cible d'une bonne gauche, mais DeGale a repris l'ascendant en fin de round.
Carte du RDS.ca : 10-9 DeGale

Alvarez sur la route de Stevenson

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Eleider Alvarez et Issac Chilemba
Eleider Alvarez et Issac Chilemba (Source d'image:PC)

Francis Paquin
QUÉBEC - Eleider Alvarez a pleinement saisi la chance qui s’offrait à lui de disputer un premier combat de championnat du monde depuis le début de sa carrière.

Le Montréalais d’origine colombienne est en effet devenu l’aspirant obligatoire au champion des poids mi-lourds du WBC Adonis Stevenson en battant Isaac Chilemba par décision majoritaire, samedi soir au Centre Vidéotron, en demi-finale du combat de championnat des super-moyens de l’IBF entre Lucian Bute et James DeGale.

Les juges Peter Hary et Nathan Palmer ont respectivement remis des cartes de 118-110 et 115-113 en faveur d’Alvarez (19-0), tandis que le Québécois Richard DeCarufel a vu le combat nul 114-114. Le RDS.ca avait également un pointage de 114-114 au terme du duel de 12 rounds.

Alvarez a commencé le combat sur les chapeaux de roues en se ruant sur son adversaire dès la cloche s’est fait entendre, mais ce dernier ne s’est pas laissé impressionner en prenant le contrôle du centre du ring dès le deuxième round. Chilemba (24-3-2) a d’ailleurs été l’agresseur pendant la majeure partie du duel, mais ses coups en puissance ont été un peu moins porteurs.

Maintenant que Stevenson connaît l’identité de son prochain aspirant obligatoire, il sera intéressant de savoir dans quel horizon ils s’affronteront. Les deux boxeurs sont représentés par le promoteur Yvon Michel. Stevenson a effectué la dernière défense obligatoire de son titre en novembre 2013 en battant Tony Bellew. Il a disputé quatre combats depuis ce temps.
Rivas fait encore bonne impression

Dans le premier combat présenté à la télévision américaine, Oscar Rivas s’est illustré pour une deuxième fois sur les ondes de Showtime en passant le knock-out à Joey Abell à 0:46 du deuxième round. Le Montréalais d’origine colombienne a achevé son adversaire américain à l’aide d’une rafale de coups au corps et la tête, dont une droite qui était peut-être de trop.
Rivas (18-0, 13 K.-O.) est ainsi demeuré invaincu en 18 duels depuis le début de sa carrière et a suivi les traces de Chris Arreola, Kubrat Pulev et du nouveau champion unifié des lourds Tyson Fury en battant Abell (31-9) avant la limite. L’Américain s’est retrouvé en difficultés dès les premiers instants du deuxième round et n’eut été le fait que les câbles le retenaient, Abell se serait probablement retrouvé au canevas plus tôt et évité au moins une droite à la tête.

En juin dernier à Shelton dans l’État de Washington, Rivas avait fait très bonne impression en passant le knock-out à Jason Pettaway dans la troisième minute du premier round. Il s’agissait alors du premier combat professionnel qu’il disputait à l’extérieur du Québec en carrière. Par ailleurs, Rivas a maintenant remporté ses sept derniers duels par knock-out ou arrêt de l’arbitre.

Iman se fait jouer un vilain tour

Ce ne devait être qu’un combat pour garder la forme en attendant sa rencontre avec le champion des super-légers du WBC Viktor Postol, mais Amir Iman s’est fait jouer un vilain tour.

Même s’il a envoyé Adrian Granados au plancher dès le premier round, Iman (18-1) a ensuite complètement perdu le contrôle avant de s’avouer vaincu par arrêt de l’arbitre au huitième round, après avoir été incapable de se défendre à la suite d’une série de coups au visage.

Granados (17-4-2, 12 K.-O.) a enregistré une quatrième défaite de suite, après avoir subi des défaites par décision majoritaire et décision partagée contre Felix Diaz et Brad Solomon.

Des victoires pour Dinu, Ulysse, Clayton et Dalkhaev, mais une défaite pour Diserne

Sans surprise, le Montréalais d’origine roumaine Bogdan Dinu (14-0, 10 K.-O.) n’a fait qu’une bouchée de Manuel Alberto Pucheta (38-11), après que le coin de l’Argentin eut jeté l’éponge à la conclusion du sixième round. Le corpulent Pucheta a visité le plancher quatre fois pendant le combat, dont deux au troisième round. Il a néanmoins démontré énormément de courage.

Le Montréalais Yves Ulysse fils (10-0, 7 K.-O.) a offert aux amateurs présents la première victoire par knock-out de la soirée en l’emportant par arrêt de l’arbitre à 2:43 du cinquième round sur le Mexicain Randy Lozano (10-8-2). Ulysse a envoyé son rival - coupé à l’œil gauche dès le deuxième round - au plancher à trois reprises au cinquième assaut, provoquant la fin du duel.

Le Montréalais Custio Clayton (5-0, 4 K.-O.) a poursuivi son apprentissage en gagnant par arrêt de l’arbitre sur le Mexicain Ivan Pereyra (20-6) à 1:20 du deuxième round. Le participant aux Jeux olympiques de Londres en 2012 sera la tête d’affiche d’une nouvelle série de galas présentée au Casino de Montréal à compter de 2016 et qui sera annoncée prochainement.

Le Montréalais d’origine russe Vislan Dalkhaev (4-0) est quant à lui demeuré invaincu en quatre combats depuis le commencement de sa carrière en battant le Mexicain Antonio Olguin (9-6-1) par décision unanime (60-54, 60-54 et 60-54). Dalkhaev est l’un des protégés de Marc Ramsay.

Dans le dernier combat de la sous-carte, Sébastien Bouchard (11-1, 5 K.-O.) a comblé ses nombreux partisans en l’emportant par arrêt de l’arbitre sur Giuseppe Lauri (55-18) à 0:39 du deuxième round. Lauri, qui en était à sa sixième visite au Canada, n’avait pourtant jamais été stoppé avant la limite au pays. Bouchard, de Baie-Saint-Paul, a gagné un troisième duel de suite.

En ouverture, Lucnor Diserne (0-1) s’est incliné par décision majoritaire (39-37, 39-37 et 38-38) devant le Montréalais David Maltais (2-0-1). Le Fidéen Diserne, un protégé de l’ancien champion canadien Fernand Marcotte, effectuait ses débuts chez les professionnels. Le combat s’est malheureusement déroulé en bonne partie devant des gradins vides, étant donné que le public n’a eu accès à l’amphithéâtre qu’à compter de la deuxième moitié du deuxième round.

RDS : Le Rouge et Noir et les Eskimos se disputeront la Coupe Grey ce soir

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Henry Burris
(Source d'image:RDS)

WINNIPEG - Pour Henry Burris et Mike Reilly, c'est l'heure de participer à la 103e finale de la Coupe Grey.
Le match ultime vous sera présenté sur les ondes de RDS dès 17 h avec l'émission d'avant-match.
Le Rouge et Noir d'Ottawa et les Eskimos d'Edmonton ont participé à leur dernier entraînement de la saison samedi, peaufinant leur préparation pour le duel de dimanche soir à l'Investors Group Field. Et pour les quarts des deux équipes, il est temps de passer aux choses sérieuses.
« On a tellement regardé de bandes vidéo, a dit Burris, leader du Rouge et Noir qui a été nommé joueur par excellence du circuit, jeudi. Nous avons revu le plan de match de nombreuses fois et il est temps d'aller sur le terrain pour mettre à exécution nos efforts. »
Reilly, qui a aidé les Eskimos à signer neuf victoires d'affilée depuis son retour au jeu, est d'accord avec son rival.
« Ça fait suffisamment longtemps que nous sommes ici, nous sommes prêts à jouer, a-t-il dit. Nous étions prêts lundi, mais il faut passer à travers la semaine. »
« Si vous n'êtes pas prêts maintenant, vous ne le serez jamais. »
Le Rouge et Noir connaît aussi une bonne séquence, ayant gagné ses cinq derniers matchs.
La finale de la Coupe Grey oppose la meilleure équipe de l'Est et la meilleure de l'Ouest. Le Rouge et Noir (12-6) a terminé au sommet de la section Est après avoir signé seulement deux victoires à sa campagne inaugurale en 2014, tandis que les Eskimos (14-4) ont compilé le même dossier que les Stampeders de Calgary, mais ils ont eu l'avantage en remportant la série saisonnière contre leurs rivaux albertains.
Ottawa et Edmonton se sont affrontés pour la dernière fois en finale de la Coupe Grey en 1981, quand les Eskimos avaient vaincu les Rough Riders. C'est la première fois depuis cette rencontre qu'une équipe d'Ottawa participe à la finale, tandis qu'Edmonton est de retour pour une première fois depuis son triomphe en 2005.
On attend une salle comble de 36 634 spectateurs dimanche. On prévoit une température de -6 degrés Celsius. C'est dans la moyenne à ce temps-ci de l'année pour la capitale manitobaine, mais on ressentira plutôt une température de -11 °C.
L'étoile country Dean Brody sera la tête d'affiche du spectacle d'avant-match, tandis que le groupe pop-rock Fall Out Boy sera sur la scène pendant la mi-temps.
Les deux équipes semblaient détendues et confortables samedi. Les Eskimos se sont mis à danser pendant leur entraînement, tandis que l'entraîneur du Rouge et Noir, Rick Campbell, a lancé quelques blagues pendant une conférence de presse avec Burris.
« Nous avons appris l'an dernier que nous n'étions pas bons quand nous sommes tendus et nerveux, a dit l'entraîneur des Eskimos, Chris Jones, en référence à la défaite de 43-18 des siens face aux Stampeders en finale de l'Ouest la saison dernière. Nous voulions donc créer une ambiance plus détendue. »

Red Bull Crashed Ice: encore un succès

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Publié par Simon Bourassa pour (Québec) FM93 le dimanche 29 novembre 2015 à 06h30.
Red Bull Crashed Ice: encore un succès
Red Bull Crashed Ice
QUÉBEC - Malgré une foule moins nombreuse qu'à l'habitude, la 10e édition du Red Bull Crashed Ice a été un franc succès selon les organisateurs.
C'est Cameron Naasz qui a remporté cette première étape du championnat du monde de ice cross downhill chez les hommes et la Québécoise Myriam Trépanier qui l'a remporté chez les femmes. Il s'agissait d'ailleurs de la la première course officielle du championnat du monde féminin.
La sécurité avait été largement renforcée aux abords du site suite aux événements de Paris. De nombreux policiers étaient visibles tout le long du parcours.
La prochaine étape du Red Bull Crashed Ice aura lieu à Munich en Janvier.