samedi 14 janvier 2017

Alex Galchenyuk et Andrew Shaw de retour ce soir

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 14 janvier 2017 à 10h39 | Mis à jour à 14h07
Alex Galchenyuk et Andrew Shaw... (PHOTOS BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
Alex Galchenyuk et Andrew Shaw
PHOTOS BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Richard Labbé
RICHARD LABBÉ
La Presse
Bonne nouvelle pour le Canadien : deux blessés sont prêts à effectuer un retour au jeu en vue du match de samedi soir.
Alex Galchenyuk et Andrew Shaw joueront ce soir / Galchenyuk and Shaw will play tonight 
Alex Galchenyuk et Andrew Shaw, tous deux blessés depuis le mois de décembre, seront en uniforme ce soir au Centre Bell, au moment où le Canadien va accueillir les Rangers de New York. 
À l'entraînement du matin, Galchenyuk était de retour à sa position habituelle de premier centre, entre Max Pacioretty et Alexander Radulov. Shaw, lui, a patiné à bord du deuxième trio, avec Phillip Danault et Paul Byron. 
« C'est sûr que j'ai hâte à ce soir, c'est excitant, a fait savoir Galchenyuk ce matin à Brossard. On ne sait jamais comment on se sent tant qu'on n'a pas mis les patins sur la glace pour un match, mais je suis confiant. Je me sens comme si c'était le premier match de la saison. »
Galchenyuk, blessé au genou droit depuis le 4 décembre lors d'un match à Los Angeles, aura donc raté les 18 derniers matchs de son équipe. 
Dans le cas de Shaw, victime d'une commotion cérébrale le 12 décembre lors d'un match au Centre Bell contre les Bruins de Boston, c'est 14 matchs d'absence au compteur depuis cette malchance. 
« Ce fut de toute évidence très frustrant que d'avoir à attendre tout ce temps à l'écart des autres, a expliqué Shaw. Ce fut difficile, mais ce n'est pas quelque chose qui va changer mon style de jeu. Je vais continuer à jouer de la même façon. »
Le Canadien a de plus laissé savoir qu'Andrei Markov n'est plus en mesure de patiner, lui qui avait pourtant repris l'entraînement de manière limitée avec le reste du groupe la semaine dernière. Le vétéran défenseur semble donc avoir subi un recul dans sa progression, lui qui est à l'écart du jeu depuis le 17 décembre en raison d'une blessure à l' aine.
« Y'a pas eu de recul, on aurait pensé qu'il aurait été en mesure d'améliorer sa condition, mais on doit attendre encore », a tenu à préciser l'entraîneur Michel Therrien. Le club a de plus expliqué que David Desharnais poursuit son entraînement, mais en solitaire seulement.
David Desharnais a recommencé à patiner, mais pas les autres blessés / Desharnais has started skating, but the other injured players haven't

Avec tout ça, trois joueurs sont en trop chez le Canadien et ne joueront pas ce soir, soit les attaquants Daniel Carr et Chris Terry, ainsi que le défenseur Ryan Johnston. Le Tricolore a d'ailleurs soumis le nom de Terry au ballottage.
Carey Price  sera devant le filet montréalais pour ce match face aux Rangers.

Alain Vigneault et ses Rangers gagnent en douce

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Alain Vigneault
Alain Vigneault (Source d'image:Getty)
Images of Francois Gagnon

Dans l’ombre de John Tortorella qui a propulsé les Blue Jackets au premier rang du classement général et de Bruce Boudreau qui a fait du Wild du Minnesota l’une des puissances de la LNH en première moitié de saison, Alain Vigneault fait des miracles à la barre des Rangers.
Malgré le fait qu’ils évoluent dans l’un des plus gros marchés de la Ligue, Vigneault et ses Rangers gagnent en douce. Loin de l’attention accordée aux Jackets, au Wild et aux autres clubs de tête dans la LNH cette saison.
À la veille de leur première et seule visite de la saison au Centre Bell, samedi, les Rangers reprennent le travail vendredi contre les jeunes Maple Leafs de Toronto qui font escale à Manhattan.
Au terme de leur semaine de congé statutaire, les Rangers sont toujours bien installés au classement. Quatrièmes dans la division Métropolitaine, les Blue Shirts sont le premier club repêché en vertu de leurs 57 points récoltés lors des 42 premières parties. Ils ont une priorité de sept points sur les Flyers de Philadelphie qui ont toutefois disputé deux matchs de plus et une avance de 11 points sur les Panthers de la Floride, quatrièmes dans la division Atlantique.
La vitesse en vedette
Les Rangers ont signé 28 victoires en 42 matchs. Un gain de moins que le record d’équipe (29) établi en 1970-1971.
Si leur classement représente une surprise, le fait que les Rangers soient premiers dans la LNH avec 146 buts marqués – une moyenne de 3,43 par rencontre – représente une surprise plus grande encore. Surtout que ces buts sont loin de venir de la lame du bâton de Rick Nash ou d’un franc-tireur redoutable et redouté aux quatre coins de la LNH.
Kevin Hayes est le meilleur marqueur des Rangers avec ses 13 buts et 31 points. Son nom apparaît au 45e rang des meilleurs marqueurs de la LNH cette saison. Dix-neuf points et 44 rangs derrière le meneur Connor McDavid. Derek Stepan (9 buts, 22 passes) revendique lui aussi 31 points.

Si les Blue Shirts viennent loin au bas de la page des meilleurs marqueurs, ils sont toutefois bien regroupés alors que Chris Kreider (16 buts), J.T. Miller (12 buts) et Matt Zuccarello (8 buts) ont tous atteint le plateau des 30 points.
C’est la première fois depuis la saison 2000-2001 que les Rangers comptent sur cinq marqueurs de 30 points à la mi-saison. Sans oublier que neuf Blue Shirts ont déjà atteint le plateau des 20 points, dont Michael Grabner qui, fort de ses cinq buts et sept points récoltés à ses deux derniers matchs, affiche 19 buts et 27 points.
« On fait mentir bien du monde », a lancé sur un ton évident de satisfaction l’entraîneur-chef Alain Vigneault joint par RDS.ca jeudi avant l’entraînement de son équipe.
Plusieurs observateurs – ajoutez mon nom à la liste –  donnaient des chances aux Rangers d’être en séries sans pour autant garantir leur place. Le manque à gagner en attaque, les ennuis collectifs des arrières l’an dernier et les années qui s’accumulent dans le cas du gardien Henrik Lundqvist militaient en faveur d’un scepticisme certain à l’égard des chances des Rangers de se rendre en séries encore cette année.
Bien qu’ils ne peuvent compter sur une grande vedette, sur un Crosby, un Ovechkin ou un Tavares pour canaliser l’attaque de leur équipe, les Rangers ont décidé de miser sur la nouvelle arme de prédilection dans la LNH : la vitesse.
C’est en partie de ce qui a poussé les Rangers à mettre Michael Grabner sous contrat à titre de joueur autonome et d’échanger Derick Brassard aux Sénateurs d’Ottawa en retour de Mika Zibanejad. Victime d’une blessure qui lui a fait rater 23 rencontres, l’ancien des Sénateurs n’a encore rien cassé à New York. Mais ses 15 points (5 buts) récoltés en 19 matchs moussent l’optimisme affiché à son endroit en vue de la deuxième moitié de saison.
« Le fait de ne pas avoir de vedette nous a permis de regrouper nos joueurs autour d’un système qui est axé sur la vitesse. Cela nous a aussi permis d’offrir des chances à des jeunes qui ont vraiment saisi les opportunités que nous leur avons données. On joue du bon hockey. On patine. On travaille. On marque des buts », défile Vigneault à l’autre bout du fil.
S’il est satisfait de l’ensemble de son équipe, l’entraîneur-chef des Rangers ajoute une touche de fierté lorsqu’il parle du jeune Pavel Buchnevich. Choix de deuxième ronde (75e sélection) en 2013, le jeune ailier droit vient d’être rappelé du club-école où il est allé retrouver la forme après une blessure qui lui a fait rater 31 rencontres. Lors de ses dix premiers matchs en carrière dans la LNH, le Russe âgé de 21 ans a marqué quatre buts et ajouté quatre passes.
600 victoires et 1100 matchs
Les Rangers ont maintenu un dossier victorieux en première moitié de saison en grande partie en raison de leur vitesse et des buts qu’elle a générés. Ils ont gagné en dépit des performances ordinaires de leur as gardien Henrik Lundqvist qui, au-delà sa fiche de 18 victoires, neuf revers et une défaite en prolongation, a maintenu une moyenne de 2,55 buts alloués par partie et une efficacité de 91,2 %. Des statistiques en deçà des normes du roi des Rangers.
Face à cette situation, Alain Vigneault a dû avoir recours plus régulièrement aux services de son auxiliaire Antti Raanta qui affiche d’ailleurs des statistiques plus éloquentes – 10 victoires, 4 revers, moyenne de 2,28 buts alloués par match et efficacité de 92,1 % – que son numéro un. Raanta a d’ailleurs disputé quatre matchs consécutifs à deux reprises cette saison.
« Hank demeure l’un des meilleurs gardiens de la LNH. Nous avons une entière confiance en lui. Raanta nous a forcé la main à quelques reprises alors qu’il a suivi une victoire de 2-1 contre Winnipeg par deux jeux blancs contre Chicago et New Jersey. Je devais le garder devant le filet », a expliqué l’entraîneur-chef des Rangers qui a toujours affiché cette stratégie avec ses gardiens. Soit d’y aller avec celui qui est sur la meilleure lancée.
Parlant d’élan, Alain Vigneault est certainement parmi les favoris jusqu’ici cette saison dans la course au trophée Jack Adams remis à l’entraîneur-chef de l’année dans la LNH. Un honneur qu’il a remporté en 2007 alors qu’il dirigeait les Canucks de Vancouver.
Derrière Tortorella et Boudreau, le nom de Vigneault circule avec ceux des Michel Therrien, Joel Quenneville et Mike Sullivan pour compléter le trio de tête.
Vendredi soir à New York face aux Leafs, Vigneault était en quête de sa 595e victoire en carrière. Samedi soir au Centre Bell, là où il a amorcé sa carrière à titre d’entraîneur-chef dans la LNH, le Gatinois dirigera sa 1095e partie.
« C’est le fun d’atteindre ce genre d’étape. Mon chum Mike – Michel Therrien – vient d’atteindre une étape importante lui aussi (400 victoires) à Montréal. Ce ne sont que des plateaux, mais disons que le fait de me rendre à 600 victoires et 1100 matchs derrière un banc confirmera vraiment que je commence à être vieux. Que Michel et moi sommes rendus bien loin du Colisée à Laval et de l’Aréna Guertin à Hull », a conclu Vigneault en parlant des belles années où les deux hommes étaient de grands rivaux avec le Titan de Laval et les Olympiques de Hull.

Le Lightning de Tampa Bay retire le no 26 de l'ex attaquant Martin St- Louis

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Le petit St-Louis devenu grand


TAMPA, Fla. - Le Lightning de Tampa Bay a retiré le numéro 26 de Martin St-Louis, faisant du Lavallois le premier joueur de cette équipe à recevoir un tel honneur.

Blue Jackets 3 - Lightning 1
L'hommage à l'ancien attaquant a eu lieu avant la rencontre de vendredi contre les Blue Jackets de Columbus qui l'ont emporté par la marque de 3-1.
Important membre de l'édition qui a procuré au Lightning sa seule coupe Stanley, en 2004, St-Louis est le meneur dans l'histoire de l'équipe aux chapitres des points (953) et des mentions d'aide (588).
Martin St-Louis
Martin St-Louis (Source: Getty)
« Wow! Quelle soirée, s'est exclamé St-Louis, qui est devenu particulièrement émotif au moment où il a voulu rendre hommage à sa mère, décédée en 2014.

« C'est un honneur tellement incroyable. »
Son ancien entraîneur-chef John Tortorella, maintenant à la tête des Blue Jackets, a rendu hommage à St-Louis, de même que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, et l'attaquant du Lightning Steven Stamkos.
« Tous les jours, il voulait devenir meilleur et rendre ses coéquipiers meilleurs. C'est une grande inspiration pour moi que d'avoir pu faire partie de son aventure, a déclaré Tortorella, qui était à la barre du Lightning lors de la conquête de la coupe Stanley. J'ai tellement de respect pour la façon dont il y est arrivé. C'est tout simplement incroyable. »
« Il a été, il demeure, et sera toujours le coeur et l'âme de cette organisation », a ajouté Stamkos.
St-Louis a amorcé sa carrière dans la LNH avec les Flames de Calgary, où il a joué de 1998 à 2000. Il s'est joint au Lightning à titre de joueur autonome en 2000 et est demeuré avec Tampa Bay jusqu'en 2014, lorsqu'il a été échangé aux Rangers de New York.
Il a pris sa retraite en juillet 2015.

La cérémonie en hommage de la petite dynamo du Lightning n'a toutefois pas suffi à inspirer les porte-couleurs de l'édition actuelle, vaincus 3-1.
À son premier match de la saison, le gardien Joonas Korpisalo a bloqué 31 tirs et Nick Foligno a rompu l'impasse en marquant lors d'un avantage numérique en troisième période.
Josh Anderson et Boone Jenner ont réussi les autres buts des Blue Jackets contre Andrei Vasilevskiy, qui a réalisé 28 arrêts.
La riposte est venue de Jonathan Drouin.


Carey Price confronté à son passé

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/

Publié le 14 janvier 2017 à 08h39 | Mis à jour à 08h39
Carey Price a accordé sept buts au Wild... (Photo Olivier Jean, Archives La Presse)
Carey Price a accordé sept buts au Wild jeudi, une première depuis 2013.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
RICHARD LABBÉ
La Presse
Depuis sa saison magique de 2014-2015, Carey Price a habitué le monde du hockey à un haut standard d'excellence. Mais à ses sept derniers départs, le gardien du Tricolore a des allures de simple humain. Y a-t-il lieu de s'inquiéter ?
Les plus vieux se souviennent peut-être de ce film de Superman, datant du début des années 80, où le superhéros devient soudainement vulnérable après avoir perdu tous ses superpouvoirs. Le héros ne vole plus, il n'est plus capable de soulever des voitures ou de tordre des mitraillettes en deux. Il est juste humain.
C'est une histoire qui ressemble un peu à celle de Carey Price. Le Carey Price du moment. Parce que depuis décembre, le gardien du Canadien a des allures de simple humain, lui aussi.
Après le match de jeudi soir au Minnesota, une rince de 7-1 face au Wild, l'entraîneur-chef Michel Therrien a tenu à dire qu'il n'était pas inquiet pour son gardien. Malgré l'optimisme affiché par le coach, les récentes performances du numéro 31 sont tout de même source d'inquiétude. Elles devraient l'être, en tout cas.
Price, à ses sept derniers départs, a une fiche de 2-3-2 et il a accordé 26 buts lors de cette série, pour un taux d'arrêts qui se chiffre à ,881. Il faut remonter à la saison 2008-2009, la pire saison de sa carrière au chapitre des chiffres, pour retrouver une séquence aussi difficile.
Ces chiffres ne sont pas ceux auxquels il a habitué le monde du hockey depuis sa saison magique de 2014-2015. Les sept buts de jeudi soir, c'est une première pour lui depuis 2013. Sept buts, c'est aussi très près de la pire performance de sa carrière, une soirée de huit buts qu'il avait offerte aux Bruins de Boston en 2011.
Sans Andrei Markov depuis le 20 décembre, la... (Photo Graham Hughes, archives La Presse Canadienne) - image 2.0
Sans Andrei Markov depuis le 20 décembre, la moyenne de buts accordés par match du Canadien se chiffre à 3,25 ; avec lui dans la formation cette saison, cette moyenne passe à 2,19.
PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Qu'est-ce qui cloche ? Très rapidement, on peut probablement résumer une partie du problème en un nom : Andrei Markov. Le vétéran défenseur a raté les 12 derniers matchs en raison d'une blessure à l'aine, et même s'il n'affiche plus sa forme des beaux jours, son absence dans la formation a un impact indéniable sur les résultats du club.
Sans lui depuis le 20 décembre, la moyenne de buts accordés par match du Canadien se chiffre à 3,25 ; avec lui dans la formation cette saison, cette moyenne passe à 2,19. Ce n'est pas un détail anodin.
DURE SEMAINE EN VUE
Ce qui cloche aussi, c'est que Carey Price ressemble à un gardien épuisé. Rappelons bien sûr qu'il n'a disputé que 12 rencontres la saison dernière. Le voici déjà à 31 matchs, sans compter le calendrier de la Coupe du monde, en septembre. Il se peut fort bien qu'un horaire aussi chargé, après une saison à l'écart, puisse contribuer au présent relâchement.
À ce chapitre, la semaine qui s'en vient ne sera pas de tout repos. En comptant le match de samedi soir au Centre Bell, contre les Rangers de New York, le Canadien aura à disputer cinq matchs au cours des huit prochains jours, incluant deux rencontres sur des patinoires étrangères. Rien qui permette à un gardien fatigué de récupérer...
Al Montoya devrait hériter du match de vendredi soir au New Jersey, mais si le Canadien ne déroge pas de ses habitudes de la saison, Carey Price pourrait être devant le filet montréalais pour les quatre autres rencontres.
Price n'est pas le seul responsable de ses propres malheurs - Markov, rappelons-le, n'a pas été le seul blessé de cette équipe, dernièrement -, mais le problème, d'une certaine façon, c'est qu'il a lui-même créé un standard d'excellence assez élevé. Autrement dit, Price sera toujours comparé aux réussites de son propre passé, lui qui fut jadis un gardien de ,934 (2015-2016), de ,933 (2014-2015) ou de ,927 (2013-2014). Aujourd'hui, en ce moment même, Carey Price est un gardien de ,922... comme Mike Condon.
Le moment de la panique n'est pas encore à nos portes, mais à tout le moins, les sept derniers matchs viennent nous rappeler que, oui, Carey Price est bel et bien humain.
Superman avait fini par retrouver ses pouvoirs à la fin du film. Les membres du Canadien souhaitent assurément une conclusion similaire pour leur superhéros bien à eux.