vendredi 11 décembre 2015

Mission accomplie pour Ariane Fortin et Caroline Veyre

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Publié le 11 décembre 2015 à 08h13 | Mis à jour à 08h13
Ariane Fortin (en rouge) a battu Alison Greey... (Photo Ulysse Lemerise, collaboration spéciale)
PHOTO ULYSSE LEMERISE, COLLABORATION SPÉCIALE

Ariane Fortin (en rouge) a battu Alison Greey par décision unanime, hier soir.

Cette fois sera-t-elle la bonne pour Ariane Fortin? Chose certaine, la boxeuse québécoise s'est rapprochée de son objectif, qui est de participer aux Jeux de Rio de Janeiro, l'an prochain, en remportant par décision unanime son combat final de qualification canadienne face à Alison Greey, hier soir, à l'hôtel Reine Elizabeth, à Montréal.
Confrontée à une adversaire bien plus grande et costaude qu'elle, la Québécoise de 30 ans a dominé le duel d'un bout à l'autre. Elle n'a eu aucun mal à en dicter le tempo face à une Greey étrangement amorphe sur le ring. L'Ontarienne de 28 ans, visiblement à bout de souffle vers la fin du combat, a d'ailleurs subi un compte de huit au quatrième et dernier round.
Fortin a avoué après l'affrontement qu'elle s'attendait à une opposition beaucoup plus rude de la part de Greey.
«Elle m'a touchée avec une bonne droite. C'est la seule chose qu'il fallait regarder un peu. Sinon, je savais que j'ai un peu plus d'habiletés qu'elle. [...] Des fois, une boxeuse qui a un peu moins de technique est plus difficile à affronter qu'une boxeuse technique. On s'attend à ce que les coups viennent d'un certain angle, et ils viennent d'ailleurs», a-t-elle résumé.
Au terme de cette victoire, Fortin peut pousser un grand soupir de soulagement. Rappelons qu'elle avait raté de peu sa qualification pour les Jeux de Londres, en 2012, en s'inclinant dans la controverse devant Mary Spencer. À la surprise générale, cette dernière a elle-même été vaincue par Greey mardi soir.
«On pensait qu'on allait avoir Mary en finale. Ç'a été une surprise, c'est sûr. C'est sûr que la préparation pour Mary vient toujours avec beaucoup d'émotion. Mais je me suis endurcie au fil des années. Je pense que je suis ressortie plus forte de ces années-là, qui ont été moralement très difficiles. Je pense que j'en suis ressortie un peu plus sage. Un peu plus tough, aussi», a-t-elle déclaré.
Caroline Veyre (en rouge) et Sabrina Aubin-Boucher ont... (Photo Ulysse Lemerise, collaboration spéciale) - image 2.0
Caroline Veyre (en rouge) et Sabrina Aubin-Boucher ont livré une furieuse bagarre.
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Veyre vient à bout de son amie
Quelques instants avant cette brillante victoire de Fortin, Caroline Veyre s'est elle aussi assurée de poursuivre son parcours vers les Jeux de Rio en triomphant de Sabrina Aubin-Boucher par décision unanime.
Les deux femmes ont beau être les meilleures amies du monde dans la vie, elles ont néanmoins livré une furieuse bagarre à l'intérieur de l'arène.
«C'était vraiment un combat difficile pour moi, parce que c'est une adversaire que j'affronte depuis le début de ma carrière. On se connaît très bien, toutes les deux, et on a évolué en même temps», a souligné Veyre, 27 ans, championne canadienne des 60 kilos.
«Je suis restée concentrée et j'ai continué à lancer mes coups en direct, même si des fois, elle arrivait à me tanner avec ses crochets, a-t-elle poursuivi. J'ai continué mon plan de match et, finalement, c'est elle qui y allait moins fort et qui lançait moins. Moi, j'avais toujours le même rythme.»
De son côté, Aubin-Boucher, 31 ans, s'est montrée sereine dans la défaite. Celle qui se bat d'habitude dans la catégorie des 57 kilos estime cependant que le combat était plus serré que le résultat ne l'indique.
«Je ne m'attendais pas à ce qu'on me donne le combat, peu importe ce qui arrive, a-t-elle affirmé. Je pense qu'il faut que tu domines vraiment beaucoup pour gagner contre une championne. J'ai fait ce que j'avais à faire. Je suis très contente du résultat et je suis contente pour Caroline.»
Fortin et Veyre prendront maintenant quelques semaines de repos avant de se préparer pour les championnats continentaux, prochaine étape vers la qualification olympique, qui débuteront le 8 mars à Buenos Aires, en Argentine.

Jagr rejoint Marcel Dionne au 4e rang des buteurs de l'histoire de la LNH

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 10 décembre 2015 à 22h48. Modifié par Charles Payette le vendredi 11 décembre 2015
Jagr rejoint Marcel Dionne au 4e rang des buteurs de l'histoire de la LNH
Jaromir Jagr donne la main à ses coéquipiers./Wilfredo Lee / The Associated Press
SUNRISE, Floride - Jaromir Jagr a rejoint Marcel Dionne au quatrième rang des buteurs dans l'histoire de la LNH, Al Montoya a effectué 19 arrêts et les Panthers de la Floride ont défait les Capitals de Washington 4-1, jeudi, dans un match qui a débuté en retard en raison de l'absence du personnel médical d'urgence.
Jagr a inscrit son neuvième but de la saison après seulement 51 secondes de jeu. Il s'agissait de son 731e but en carrière, ce qui le place au quatrième rang de tous les temps à égalité avec Dionne. Brett Hull occupe le troisième rang avec 741 buts en carrière.

Brandon Pirri, Aaron Ekblad et Logan Shaw, dans un filet désert, ont aussi marqué pour les Panthers, qui ont gagné six de leurs huit derniers matchs. Jonathan Huberdeau a récolté deux aides.

Alexander Ovechkin a été l'unique buteur des Capitals, qui ont encaissé seulement un deuxième revers en neuf sorties. Philipp Grubauer a accordé trois buts sur 25 tirs.

Le match a commencé avec environ 20 minutes de retard puisque les ambulanciers affectés à la rencontre ont été appelés d'urgence sur le site d'un accident près de l'aréna. Les joueurs sont retournés temporairement dans leur vestiaire en attendant leur arrivée au BB&T Center.

Les joueurs du CH chantent Noël

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le jeudi 10 décembre 2015 à 18h27. Modifié par Charles Payette le vendredi 11 décembre 2015
Les joueurs du CH chantent Noël
P.K. Subban est l'un des participants à ce vidéoclip de «Let It Go»./Source photo: site web des Canadiens de Montréal
(98,5 Sports) - En l'honneur du temps des Fêtes, de nombreux joueurs des Canadiens de Montréal ont interprété à tour de rôle la chanson thème du film de Disney « Frozen », qui a fait un véritable tabac à sa sortie en novenbre 2013. Clin d'oeil de l'organisation pour ses fans, à l'image de toutes ces autres équipes professionnelles qui réalisent des vidéoclips pour célébrer la magie de Noël.
On ne saurait trop dire si les joueurs du Tricolore feront fondre les coeurs avec cette douteuse reprise de la pièce musicale du classique de Disney « La Reine des neiges » (version francophone), devenu le plus grand succès de tous les temps pour un film d'animation avec des recettes de plus d'un milliard de dollars américains.
Rappelons que la musique et les paroles du film ont été composées par le couple Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez. La chanson « Let It Go » fut quant à elle chantée par l'actrice et chanteuse américaine Demi Lovato. « Libérée, délivrée »est le titre de la pièce dans sa version française.
Dans ce montage d'un kitsch que l'on espère souhaité, plusieurs athlètes des Canadiens, dont P.K. Subban, Carey Price, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Alex Galchenyuk, Dale Weise, Lars Eller, voire l'énigmatique Andrei Markov, se prêtent au jeu de « tout libérer » pour célébrer le temps des Fêtes. Pour le meilleur et pour le pire !

«On vit des moments difficiles» - Michel Therrien

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le jeudi 10 décembre 2015 à 22h50. Modifié par Charles Payette le vendredi 11 décembre 2015
«On vit des moments difficiles» - Michel Therrien
PC
(98,5 Sports) - Ayant encaissé une quatrième défaite de suite, une deuxième en moins de 48 heures, il va sans dire que le Canadien vit ses moments les plus difficiles de la saison.
Le point de presse de Michel Therrien
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Mis en ligne le jeudi 10 décembre 2015 dans Bonsoir les sportifs, Après-match du Canadien et Le hockey des Canadiens avec Martin McGuire et Dany Dubé
«C’était notre deuxième match en 48 heures, l’effort était là», a assuré Michel Therrien dans son point de presse après la défaite de son équipe, 3-2 contre les Red Wings à Detroit.

«Mais on fait des choses qui ne pardonnent pas. Une mauvaise punition sur le but égalisateur et un gros revirement sur le but gagnant. Des choses qui ne pardonnent pas», a martelé à nouveau l'entraîneur-chef du Canadien qui était visiblement irrité par l'indiscipline des siens.

Alors que le Canadien menait 2-1 avec moins de huit minutes à faire au match, Alexei Emelin a écopé d'une pénalité pour bâton élevé au visage de Darren Helm. C'est durant ce jeu de puissance que Justin Abdelkader a marqué le but égalisateur.

Puis 71 secondes plus tard, une erreur de Greg Pateryn a permis à Darren Helm de redonner l'avance aux Red Wings qui l'ont finalement emporté 3-2.

«On se met dans une position difficile quand on doit neutralisé deux, trois ou quatre jeux de puissance adverses. Ça ne nous aide pas du tout», a dit Lars Eller.

Au final, le Canadien a accordé six jeux de puissance aux Red Wings qui ont capitalisé à une occasion. Pour sa part, le Canadien a bénéficié de deux supériorités numériques, mais il a été incapable de convertir ces occasions en but.

Une mauvaise séquence

C'était la quatrième défaite consécutive du Tricolore et la première fois que cela arrivait cette saison.

Même si les deux plus récentes défaites du Canadien - contre les Bruins et les Red Wings - ne peuvent pas être attribuées aux performances des gardiens Mike Condon et Dustin Tokarski, le Tricolore a tout de même cumulé une fiche perdante de 2-4-1 depuis l'absence de Carey Price, blessé au bas du corps et absent au cours des neufs derniers matchs.

«On vit des moments difficiles, c’est bien entendu, a admis Therrien. Mais il faut continuer. Faut rester la tête haute. Ce soir, on avait pratiquement cinq recrues dans l’alignement. Mais ce n’est pas une excuse. Ça fait partie de l’apprentissage. On est une jeune équipe qui fait face à de l’adversité. Ça va faire de nous une meilleure équipe plus tard.»

«On doit trouver une façon de gagner ces matchs-là, a dit Tomas Plekanec. On fait beaucoup de bonnes choses, mais on doit jouer toute la totalité des 60 minutes.»

Jusqu'au 27 novembre dernier, le Canadien marquait en moyenne 3,54 buts par match, ce qui le plaçait au premier rang de la LNH. Mais depuis ce temps, le CH n'a inscrit que 11 buts aux cours de ses six derniers matchs, bon pour une moyenne de 1,83.

«On doit marquer plus de buts. C'est difficile de gagner en marquant qu'un ou deux buts. On doit commencer à marquer des buts, même des buts chanceux», a ajouté Plekanec.

Tokarski déçu

Après avoir effectué 26 arrêts sur 29 tirs, dont deux sur des échappées de Darren Helm, le gardien auxiliaire du Canadien, Dustin Tokarski (0-1-0) était évidemment déçu de la tournure des événements.

«C'était un match serré. Je me sentais bien. Je crois avoir bien joué, mais nous avons quand même perdu», a commenté le gardien qui amorçait son premier match dans la LNH cette saison.

«Il a bien fait ça, je l’ai trouvé très alerte, il a été très bon», a dit Therrien.

«Dustin a été super, il a très bien joué. Il a tout fait ce qu'on attendait de lui. Il nous a donné une chance de gagner», a pour sa part dit Eller.

Une première pour Hudon

Rappelé mardi du club-école du Canadien dans la LAH, les IceCaps de St.John's, Charles Hudon était heureux d'être en uniforme contre les Red Wings, lui qui avait été laissé de côté contre les Bruins mercredi soir.

À son premier match en carrière dans la LNH, l'attaquant québécois a récolté une première mention d'aide sur le but de Sven Andrighetto en deuxième période.

«C'est difficile d'analyser un match personnel quand c'est un match d'équipe. Mais je suis content de ce que j'ai fait sur la patinoire. Chaque fois que je sautais sur la patinoire, mon but était de bouger mes pieds, de travailler fort et d'être agressif sur la rondelle. C'est ce que j'ai fait», a confié l'athlète de 21 ans natif d'Alma.

«Il a été très bon. J’ai bien aimé son match. Je savais qu’il y avait une chimie entre ces deux joueurs, a dit Therrien en parlant d'Andrighetto et Hudon qui ont joué ensemble à St.John’s. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses.»

L'absence de Beaulieu

En fin de point de presse, Michel Therrien a été questionné quant à l'absence de Nathan Beaulieu contre les Wings. L'entraîneur-chef a été peu loquace pour justifier le retrait du jeune défenseur.

«On n’était pas satisfait de la manière qu’il jouait dernièrement, tout simplement», s,est contenté de dire Therrien.

Lorsqu'un journaliste lui a demandé si l’organisation avait voulu discipliner Beaulieu après qu’une vidéo eut fait surface le montrant faire un doigt d’honneur lors d’un party privé. Therrien a sèchement répondu: «Ça n’a rien à voir.»

Tout s'écroule en troisième pour le Canadien face aux Red Wings

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Canadiens 2 - Red Wings 3


DÉTROIT - Darren Helm a réussi son deuxième but du match à 13:59 au troisième vingt et les Red Wings de Detroit ont vaincu le Canadien 3-2, infligeant un quatrième revers de suite au club montréalais.
Greg Pateryn a commis un revirement tout près de son filet et la rondelle s'est retrouvée sur le bâton de Helm, qui a pu donner les devants aux siens.
Le CH avait joué avec le feu en manquant de discipline et les Wings en ont finalement profité, à leur cinquième avantage.
Avec Alexei Emelin au cachot pour un bâton élevé, un tir a dévié sur le patin de Justin Abdelkader pour créer l'impasse 2-2, à 12:48 au troisième vingt.
« Une mauvaise punition et un gros revirement, ce sont le genre de choses qui ne pardonnent pas », a dit l'entraîneur du Canadien, Michel Therrien.
Petr Mrazek a fait 23 arrêts pour les Wings, qui méritaient un quatrième gain de suite à domicile. Globalement, ils ont amassé au moins un point à leurs 12 derniers matchs (8-0-4).
Sven Andrighetto a aussi marqué pour le Canadien et Dustin Tokarski a bloqué 26 rondelles, à son premier départ de la saison.
« Il a été très alerte et très bon », a dit Therrien au sujet de son gardien.
Mike Condon avait obtenu congé, lui qui a défendu le filet montréalais dans les six matchs précédents.
Pateryn remplaçait Nathan Beaulieu, qui a été laissé de côté.
Le CH a perdu cinq de ses six derniers matchs. Le seul gain de la séquence a été une victoire de 2-1 face aux Blue Jackets, le 1er décembre.
« On vit des moments difficiles mais il faut garder la tête haute, a mentionné Therrien. Ça va faire de nous une meilleure équipe. »
Le Tricolore va retrouver le public du Centre Bell samedi soir, contre Ottawa. Les Sénateurs vont alors conclure un séjour de quatre matchs à l'étranger.
Bien placé, Andrighetto a nivelé le score 1-1 après un arrêt partiel de Mrazek sur un tir des poignets de Charles Hudon, à 13:21 en deuxième période.
Son quatrième but de la campagne a été inscrit deux minutes et trois secondes après le premier but de Helm.
Helm avait récolté son deuxième but de la saison peu avant. S'étant faufilé tout près de Tokarski, il a maîtrisé la rondelle du gant avant de faire mouche avec un tir vif dans le haut du filet.
Tomas Plekanec a été stoppé deux fois en échappée en fin de deuxième engagement. La deuxième opportunité a pris forme lors d'un quatre contre quatre.
La première occasion du Canadien au premier vingt est survenue en 12e minute, mais le tir d'Andrei Markov a touché le poteau à la gauche de Mrazek, lors d'une échappée. Peu après, Fleischmann a aussi vu sa percée en solo frustrée par le brio du Tchèque.
Le CH avait été sanctionné à 6:01, Fleischmann ayant accroché. Les Wings ont toutefois conclu l'avantage sans avoir décoché un seul tir vers Tokarski.
Helm a fait une belle touche pour se créer une échappée, dans la cinquième minute, mais il a perdu le disque en arrivant tout près du gardien.
Au milieu de la période, Helm est passé près de filer seul une fois de plus; rattrapé, il a tout de même fourni une chance de marquer à Brad Richards, sans succès.
Helm allait toutefois se reprendre pendant le reste du match, au plus grand plaisir des amateurs des Red Wings.

Plusieurs coupables…

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Canadiens 2 - Red Wings 3


Images of Francois Gagnon
Ça fait quatre défaites de suite. Quatre revers en temps réglementaire en plus. Et une fois encore, la liste des coupables est longue pour expliquer cette première séquence du genre en près de deux ans.
Non ! Le nom de Dustin Tokarski ne figure pas sur cette liste. Pas sur la mienne en tout cas. L’adjoint de l’adjoint, le mal aimé qui a été chassé avec tout plein de bonnes raisons en début de saison, n’a pas à être pointé du doigt dans la défaite de 3-2 aux mains des Red Wings de Detroit.
Est-ce que Tokarski aurait pu faire un arrêt de plus que ses 26 effectués jeudi au Joe-Louis Arena ? Peut-être. Mais soyons honnêtes deux secondes, tout gardien qui ne signe pas un blanchissage pourrait à la limite effectuer un arrêt de plus qu’il en a effectué au cours d’un match.
Quant on relève le nombre d’occasions de marquer des Wings, plusieurs de très bonne qualité, dont quelques-unes aux termes d’échappées, il aurait été bien plus facile, voire normal, pour Tokarski d’accorder un but de plus, au moins, que d’effectuer un arrêt de plus.
Défensive trop perméable
De fait, Dustin Tokarski est loin d’avoir été le maillon faible du Tricolore en défensive. Devant lui, les six arrières ont été ordinaires. Parfois carrément mauvais.
Jeff Petry a connu un rare très mauvais match. Il n’a pas été fort contre les Bruins, mercredi il paraît. Parce que j’attendais d’effectuer mon vol pour rentrer de la Californie, je n’ai pas vu son match contre Boston. Mais jeudi à Detroit, il n’a pas été fort. P.K. non plus. Ils ont multiplié les revirements ; ils étaient en retard sur plusieurs jeux ; ils ont pris tout plein de mauvaises décisions ; et ils n’ont pas été en mesure de se reprendre.
Parlant de revirements, pauvre Greg Pateryn ! Envoyé dans la mêlée parce qu’on voulait passer un ou des messages à Nathan Beaulieu parce que l’état-major n’est pas content de son jeu sur la glace et de ses activités hors glace – l’entraîneur-chef du Canadien Michel Therrien a assuré après le match que ce dernier point n’avait rien à voir avec sa décision – Pateryn a échoué. Il s’est rendu coupable du revirement qui a conduit au but de la victoire. Une perte de rondelle devant Tokarski qui n’a jamais eu le temps de racheter son défenseur.
Gilbert n’a pas été bon non plus.
Emelin a écopé une pénalité coûteuse qui a permis aux Wings de niveler les chances en troisième période.
Seulement deux buts
S’il y a plusieurs coupables à la ligne bleue, il y en a autant à l’attaque.
Pacioretty était où jeudi ? Plekanec a multiplié les belles occasions de marquer, mais il n’a pas marqué. Galchenyuk a obtenu une promotion et on le retrouve au sein d’un premier trio. Ce n’est pas facile. C’est même très difficile. Et c’est normal, car Galchenyuk commence à se frotter aux meilleurs centres et défenseurs des autres équipes.
Desharnais ne joue pas avec la même conviction qu’en début de saison. Fleischmann non plus. En fait non, Fleischmann a créé des choses. Il a même obtenu un but en guise de récompense.
Mais voilà : les récompenses ne viennent pas. Le Canadien qui marquait si souvent en début de saison ne marque plus, ou pas assez pour gagner.
Vrai que le Canadien a couru à sa perte avec ses trop nombreux et trop généreux revirements. Vrai qu’il est loin d’avoir aidé sa cause – il a même couru à sa perte – en accordant six attaques massives aux Wings, dont trois en troisième.
Mais il s’est une fois encore contenté de deux buts.
Pour gagner en marquant deux buts, tu dois compter sur une performance exceptionnelle de ton gardien qui ne doit pas en accorder plus d’un. Même avec un Carey Price en pleine forme et en pleine santé ce n’est pas évident.
Imaginez le poids d’une telle responsabilité sur les jambières d’un gardien comme Mike Condon qui débute dans la LNH et comme Dustin Tokarski qui tente d’y revenir ?
Ça n’a pas de sens.
Quand le Canadien a survolé le début de la saison avec neuf victoires de suite, ses attaquants et ses défenseurs multipliaient les buts. Ils en ont marqué 35 en neuf matchs, soit près de quatre par match.
Dans sa séquence de quatre revers de suite, le Canadien n’a jamais marqué plus de deux buts. Dans ses huit revers en temps réglementaire encaissés jusqu’ici cette saison, l’attaque du Canadien s’est contentée de 14 buts. Ce n’est même pas deux en moyenne par partie.
À la remorque des recrues
Globalement, le Canadien ne joue pas du mauvais hockey. Pas du grand hockey non plus. Mais il joue assez bien pour gagner. Ce sont les buts qui ne viennent pas. Et ceux qui viennent sont marqués par des joueurs de soutien.
Sven Andrighetto et Daniel Carr ont marqué et ont contribué à l’attaque dès leur rappel. Ajoutez le nom de Charles Hudon à la liste. À son premier match en carrière, Hudon a préparé le but d’Andrighetto – son 4e – pour niveler les chances 1-1 en période médiane.
Daniel Carr a récolté une passe sur le but qui a permis à Fleischmann de donner les devants 2-1 au Tricolore en troisième.
Au lieu d’assumer le leadership qu’on serait en droit de s’attendre de leur part pour aider à pallier les pertes de Carey Price, de Brendan Gallagher et de Torrey Mitchell qui est peut-être plus important que je le crois dans le vestiaire du Canadien, Pacioretty et les autres meneurs du Canadien sont à la remorque des joueurs de soutien qu’ils devraient remorquer.
Et ça, c’est inacceptable, car on hypothèque trop les autres.
On aime tous l’ardeur au travail de Dale Weise. Mais on a vu trop grand en début de saison lorsqu’il a inscrit ses huit buts lors des 15 premières rencontres. Depuis, il n’en a marqué qu’un.
Et c’est Weise qui se retrouvait au sein du premier trio et qui a obtenu plusieurs présences en avantages numériques.
Un avantage numérique qui a été blanchi en deux occasions jeudi. Un avantage numérique qui a été blanchi en 12 occasions depuis le début de la séquence de quatre revers de suite.
Il y a d’ailleurs un lien direct à tracer entre cette soudaine panne sèche de l’attaque massive – le Canadien a aussi traversé une séquence de 0 en 14 en quatre matchs de suite en novembre – et la séquence de défaites.
Vrai que la perte de Carey Price fait très mal. Prétendre le contraire serait farfelu. Ridicule même.
Mais il faudra bientôt se rendre compte que la perte de Brendan Gallagher fait très mal elle aussi. Peut-être pas autant que celle de Price, mais pas loin…
Car au-delà toute l’énergie et la bonne volonté des Hudon, Andrighetto, Carr, Byron, Flynn et même Weise à qui il sera difficile et injuste d’en demander plus, les leaders doivent eux en donner plus. Beaucoup plus.
Il faudra que ça change et vite si le Canadien veut stopper au plus tôt sa triste séquence de quatre revers de suite. Une première du genre depuis près de deux ans alors que la dernière séquence de quatre revers est survenue en février 2014.
Après les Bruins mercredi et les Wings jeudi soir, ce ne sera pas nécessairement plus facile samedi alors que ce seront les Sénateurs d’Ottawa qui débarqueront au Centre Bell pour prolonger la séquence moribonde du Canadien.
En passant, cinq revers de suite, ce n’est pas arrivé depuis février 2012…