mardi 1 décembre 2015

Les Red Sox offrent 217 M$ à Price

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le mardi 01 décembre 2015 à 17h08. Modifié par Léandre Drolet à 18h43.
Les Red Sox offrent 217 M$ à Price
David Price (Arturo Pardavila III/Flickr)
(98,5 Sports) - Le très convoité as lanceur David Price et les Red Sox de Boston seraient sur le point de s'entendre sur les termes d'un contrat de sept saisons évalué à 217 millions $.
C'est ce qu'avance le Boston Globe mardi.

L'entente ferait de Price le lanceur le mieux payé de l'histoire. Il s'agirait du septième contrat le plus lucratif signé par un joueur, toutes positions confondues.

Le gaucher, âgé de 30 ans, a conservé une fiche de 18-5, une moyenne de points mérités de 2,45, en plus de retirer 225 frappeurs sur des prises la saison dernière avec les Tigers de Detroit et les Blue Jays de Toronto.

Acquis à la date limite des échanges des Tigers, Price a été excellent dans le dernier droit, aidant les Blue Jays à mettre fin à leur disette de 22 ans sans participation aux séries éliminatoires.

Il a terminé deuxième au scrutin pour l'obtention du Cy Young dans la Ligue américaine, derrière Dallas Keuchel, des Astros de Houston.

L'Américain, repêché au tout premier rang en 2007, a remporté le Cy Young en 2012. Il montre une fiche de 104-56 et une moyenne de points mérités de 3,09 depuis le début de sa carrière.

Il a retiré 1372 frappeurs sur trois prises en 1441 manches et deux tiers de travail contre 382 buts sur balles, dont 11 intentionnels.

Ses statistiques sont moins reluisantes dans les séries éliminatoires par contre.

En 14 matchs éliminatoires dont huit comme partant, il a compilé une fiche de 2-7 et une moyenne de 5,12.

En 2015 avec les Blue Jays, sa fiche a été de 1-2 avec une m.p.m. de 6,12 en quatre rencontres, dont trois départs.

(Avec La Presse Canadienne)

L'autre visage de John Tortorella

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Le crédit à John Tortorella


Images of Francois Gagnon
John Tortorella s’est ennuyé des joueurs, de la vie dans le vestiaire, de la griserie de la victoire et de l’agonie de la défaite pendant le purgatoire qui a suivi son congédiement à Vancouver en mai 2014 et qui s’est prolongé jusqu’à son embauche à Columbus le 21 octobre dernier.
« Je ne me suis certainement pas ennuyé de vous », a déclaré pince-sans-rire le nouvel entraîneur-chef des Blue Jackets.
Pourtant, après avoir habitué les journalistes à des points de presse éclair, qui durait rarement plus d’une minute, Tortorella a échangé avec les journalistes pendant 12 minutes et 11 secondes bien comptées mardi matin au Centre Bell.
Plus encore, le coach bourru qui balayait du revers les questions qui le rebutaient s’est montré respectueux, affable, attentif, généreux dans ses échanges avec les journalistes. Par moment, il semblait presque sensible.
« Je n’irais pas jusqu’à mettre les mots sensible et Tortorella dans la même phrase, mais il est clair que John a une nouvelle approche. Il est et sera toujours un coach exigent, mais il peut-être plus réservé », a indiqué Brandon Dubinsky croisé dans le vestiaire des Blue Jackets après l’entraînement optionnel de son équipe ce matin.
Un fils soldat d’élite
Après avoir répondu longuement aux questions reliées au hockey et à son équipe, John Tortorella s’est arrêté net lorsque je lui ai demandé s’il était prêt à répondre à quelques questions sur l’aventure de son fils Dominick qui est un soldat d’élite au sein de l’armée américaine.
J’ai cru un moment que Tortorella m’enverrait sèchement paître à quelques heures de l’affrontement contre le Canadien. C’est tout le contraire qui est arrivé. « Les questions reliées à l’aventure de "Nick" et de tous ceux qui vivent la même passion que lui sont bien plus importantes que toutes les questions reliées au hockey », a lancé Tortorella.
Soudainement, ce n’était plus l’entraîneur-chef des Blue Jackets qui se tenait devant moi, mais un père à la fois très fier de son fils, mais aussi affreusement inquiet face aux risques immenses avec lesquels il doit composer quotidiennement.
Soldat d’élite au sein du 75e régiment des Ranger, Dominick Tortorella, âgé de 25 ans, est au front quelque part dans le monde. Son père et ses proches n’ont aucune idée de l’endroit où il était hier, où il est aujourd’hui, où il sera demain. Ils savent toutefois que lui et ses compagnons d’armes sont largués dans les endroits les plus hostiles de la terre.
« Je me tiens le plus loin possible de tout ce qui est nouvelle sportive. Mais depuis que Nick a amorcé ses campagnes au sein de sa brigade élite, je dois admettre que je suis attentivement l’actualité internationale. Quand CNN lance une nouvelle de dernière minute sur un conflit quelque part sur la planète, j’ouvre les yeux et les oreilles. Ça m’intéresse parce que je me dis que c’est peut-être là où mon fils s’en ira. Ou qu’il y est déjà », a expliqué Tortorella.
Si l’entraîneur-chef peut composer avec les problèmes que le hockey place sur sa route quotidiennement et apporter les correctifs qui s’imposent, il est à la merci des rares nouvelles qu’il obtient sur les allées et venues de son fils. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
« Comme parent, c’est l’absence d’information qui est le plus difficile à gérer. À la base, tu sais qu’il est en danger. Comme tous les parents des soldats qui ont choisi le même défi que Nick, on vit dans donc l’attente. On pense à lui tous les jours. On prie pour lui et ses camarades tous les jours. Nous savons qu’ils sont très bien entraînés. Qu’ils sont braves. Qu’ils sont parmi les meilleurs soldats du monde. Qu’ils vivent leur rêve et leur passion de faire une différence dans le monde. Mais il est normal de s’inquiéter. Je te dirais que c’est la fierté qui nous tient. Nous sommes fiers de notre fils mon épouse et moi. Nous sommes fiers de ses compagnons d’armes. C’est une grande source de réconfort », expliquait Tortorella mardi matin au Centre Bell.
La journée du Thanksgiving est venue et passée aux États-Unis jeudi dernier. Plus grande fête familiale chez nos voisins américains, l’Action de grâce donne lieu aux plus grands rassemblements familiaux de l’année. Plus que Noël ou que toutes les autres fêtes encerclées sur le calendrier.
Chez les Tortorella, cette fête s’est déroulée en l’absence du fils-soldat. « Il nous arrive de recevoir un appel. C’est toujours réconfortant de pouvoir lui parler. De savoir qu’il va bien. Qu’il est en santé. Qu’il est vivant. On espérait des nouvelles à la Thanksgiving, mais nous n’en avons pas eu. On espère en avoir à Noël. Est-ce que ce sera par le biais d’un appel, d’une carte, d’une visite-surprise? On ne le sait pas. Mais peu importe où il sera, il sera avec nous », a conclu Tortorella.
Palmarès éloquent
John Tortorella n’a pas besoin du hockey pour être heureux. Il a soulevé la coupe Stanley en 2004 alors qu’il dirigeait le Lightning de Tampa Bay. Il s’est rendu en finale d’Association en 2012 avec les Rangers de New York. Ses équipes ont accédé aux séries huit fois au cours de ses 12 saisons à titre d’entraîneur-chef dans la LNH. Il occupe déjà le premier rang de tous les entraîneurs-chefs américains pour le nombre de victoires (456) en carrière dans la LNH et sera à la barre de Team USA lors de la prochaine Coupe du monde de hockey qui se déroulera à Toronto en septembre prochain.
Ajoutez à ce palmarès le fait qu’il aurait pu empocher, les huit millions $ que les Canucks lui devaient après l’avoir congédié au terme de la première saison de son contrat de cinq ans, et vous avez un tas de raison qui aurait pu pousser Tortorella à consacrer le reste de sa vie à sa famille et aux chiens mal traités et abandonnés que lui et son organisme récupèrent aux quatre coins des USA pour les soigner et leur trouver ensuite des refuges.
Il a plutôt décidé de sauter sur l’offre des Blue Jackets.
« J’aime le hockey. J’aime l’aspect enseignement qui est primordial surtout au sein de cette jeune organisation qui doit apprendre à gagner et à faire ce qui doit être fait pour y arriver. J’aime l’activité autour du vestiaire. J’aime guider les joueurs. J’aime les voir fêter après une victoire, entendre la musique forte après ces victoires qui récompensent les efforts déployés à l’entraînement. C’est ce qui m’a incité à revenir. On a une belle équipe ici. On a de bons joueurs. Il y a beaucoup de travail à faire, mais nous avons amorcé un virage », expliquait Tortorella.
Bien qu’ils soient encore bons derniers dans l’Est après un début de saison catastrophique de huit revers consécutifs – Tortorella a été embauché au lendemain de la septième défaite – les Blue Jackets jouent du bien meilleur hockey depuis l’entrée en scène de leur nouveau coach.
Ils présentent un dossier de 10-8 depuis son arrivée. Plus encore que cette fiche gagnante, les Jackets sont dans le coup tous les soirs.
Tortorella a d’ailleurs réussi à relever le premier défi qu’il s’était fixé en arrivant à Columbus : réduire le nombre de buts accordés. Les Jackets sont toujours derniers dans l’Est avec 76 buts accordés en 25 matchs. Mais après en avoir accordé 34 lors des sept premières parties (3,04 par matchs) ils en ont accordé 42 lors des 18 matchs dirigés par Tortorella. Ce qui représente une moyenne de 2,33 buts accordés par rencontre. Une moyenne qui place les Jackets dans le top-10 de la LNH.
À l’image de l’équipe qui évolue devant lui, Sergei Bobrovsky – il sera devant le filet contre le Canadien mardi soir – affiche de bien meilleures performances.
Ryan Johansen joue aussi du bien meilleur hockey. Le grand joueur de centre affiche cinq buts et 10 points à ses 10 derniers matchs après s’être contenté d’un but et huit points lors des 15 premiers matchs de la saison, dont deux qu’il n’a pas disputés après avoir été laissé de côté par Tortorella qui lui reprochait sa mauvaise forme physique.
Malgré cet éveil, le nom de Johansen est au centre de la majorité de rumeurs de transactions impliquant les Blue Jackets. Fait à noter, ni le président des opérations hockey John Davidson ni le directeur général Jarmo Kekalainen sont à Montréal pour l’affrontement face Canadien. Ils sont tous deux en missions de dépistage et c’est Bill Zito, le d.-g. adjoint qui a accompagné l’équipe au Centre Bell.
Les succès des Jackets passent aussi, et surtout, par Brandon Dubinsky dont John Tortorella parle aujourd’hui avec éloquence après l’avoir souvent criblé de critiques lorsqu’il le dirigeait avec les Rangers de New York.
« Brandon est un leader. Un travaillant. "Dubi" affiche beaucoup plus de maturité qu’à ses débuts à New York. C’est lui qui donne le ton à notre équipe et l’équipe le suit. Vendredi dernier, à Pittsburgh, il a été notre meilleur joueur sur la glace. Il a fait ce qu’il fait de mieux : il a déstabilisé ses adversaires », a raconté Tortorella qui a aussi défendu son protégé qui a fait l’objet d’une suspension d’un match pour ses doubles-échecs assénés à la nuque et au bas du dos de Sidney Crosby.

« Il méritait une pénalité. C’est clair. Je ne suis pas d’accord avec la suspension. Brandon l’a purgée, il nous a d’ailleurs beaucoup manqué lors de notre dernier match à St.Louis (défaite de 3-1), mais il sera de retour en forme et en force ce soir. Je m’attends d’ailleurs à ce qu’il nous offre un gros match ce soir face à l’une des meilleures équipes de la LNH », a conclu Tortorella.

Le Canadien affronte les Blue Jackets mardi pour la 1re fois de la saison (RDS, 18 h 30)

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Les échos de l'entraînement du CH


Le Canadien de Montréal et les Blue Jackets s’affronteront pour le premier de trois duels de saison régulière, ce soir, au Centre Bell.
L’avant-match de Hockey 360 vous sera présenté dès 18 h 30 sur les ondes de RDS et il sera suivi de la rencontre, à 19 h 30.
Au lendemain de l’annonce de l’absence prolongée de son gardien Carey Price, le CH s’en remettra à son gardien réserviste pour les six prochaines semaines alors que Mike Condon défendra la cage du Tricolore pour un troisième match de suite.
Son adjoint sera le Québécois Zachary Fucale, qui a été rappelé des IceCaps de Saint John’s, lundi.
Le défenseur russe Alexei Emelin effectuera un retour dans la formation, alors qu'il prendra la place de son coéquipier Greg Pateryn. Emelin a raté les deux dernières parties face aux Devils du New Jersey.
L’an dernier, le Canadien a balayé la série de trois matchs face aux Blue Jackets alors qu’ils étaient dirigés par Todd Richards. Ce dernier a perdu son emploi en début de saison après un très mauvais départ des Jackets.
John Torterella est maintenant le pilote de l’équipe de l’Ohio qui comptera sur le retour au jeu de Brandon Dubinsky qui a servi son match de suspension pour un double-échec à l’endroit de Sidney Crosby.
Lundi, les Blue Jackets ont rappelé l’attaquant québécois Michael Chaput. Toutefois, à moins d'un pépin de dernière minute, il semble peu probable que ce dernier soit de la formation.
En 50 matchs en carrière, le natif de l’Île-Bizard a affronté le Canadien à une reprise, à Columbus, le 15 novembre 2013.
Formation probable du Canadien :
Pacioretty-Plekanec-DSP
Eller-Galchenyuk-Andrighetto
Fleischmann-Desharnais-Weise
Byron-Flynn-Thomas
Markov-Subban
Beaulieu-Petry
Emelin-Gilbert
Condon
Fucale

Pascal ne perd pas de temps

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« Kovalev n'est pas une star »


Francis Paquin
MONTRÉAL - La tenue du deuxième combat entre Jean Pascal et Sergey Kovalev était à peine officialisée, que déjà le boxeur québécois est passé à l’attaque pour tenter de déstabiliser le champion unifié WBA, IBF et WBO des poids mi-lourds en conférence de presse lundi matin.
Après s’être incliné par arrêt de l’arbitre au 8e round dans le premier affrontement organisé en mars dernier, Pascal (30-3-1, 17 K.-O.) aura l’occasion de venger la seule défaite qu’il a subie avant la limite depuis le commencement de sa carrière le 30 janvier prochain au Centre Bell.
« J’ai toujours voulu affronter les meilleurs parce que je suis un vrai guerrier et je veux prouver que je suis le meilleur », a lancé le Lavallois en anglais pour s’assurer que tout le monde présent soit en mesure de le comprendre. Ce fut toutefois les seuls mots doux prononcés par l’aspirant.
« Mais soyons honnêtes : ils essaient de faire de Kovalev quelque chose qu’il n’est pas : une vedette, a-t-il enchaîné. Et il n’est pas une vedette parce qu’il ne vend pas de billets. Si HBO met trois millions de dollars sur la table, c’est simplement parce qu’il m’affronte. Je suis la vedette. »
Pascal est également revenu sur une photo publiée par Kovalev (28-0-1, 25 K.-O.) sur Twitter en avril dernier. Le Russe posait en compagnie de son fils, qui portait un gaminet sur lequel il y avait un singe avec des gants de boxe. La photo - rapidement retirée - était accompagnée du message « Adonis looks great » (« Adonis paraît bien »). Elle avait soulevé l’ire de tous.
« C’est le champion et il devrait être un modèle, mais il n’a pas de classe et aucun respect pour les amateurs de boxe du Québec. Ce sont mes partisans qui lui ont permis d’empocher son premier million et il vous a fait un doigt d’honneur à la pesée (avant le premier combat), a rappelé Pascal. C’est un manque de respect probablement dû à un manque d’éducation.
« Et c’est un raciste. Ce combat est devenu personnel. Le 30 janvier, je combattrai l’ignorance parce qu’il est ignorant. C’est incroyable que des gens soient encore racistes. Je n’aime pas Stevenson non plus, mais c’est un poulet et non un singe. Tout ça parce que Stevenson est noir? Ces choses n’ont pas leur place dans notre société. Je donnerai à ce Russe une bonne leçon. »
En raison de la barrière de la langue, Kovalev n’a pas réagi véhément aux propos de son rival. Il a cependant reconnu le courage de Pascal, puisque personne ne veut véritablement l’affronter.
« Sergey a commis une erreur, mais il va falloir en revenir un jour, a répliqué sa promotrice Kathy Duva. Sergey était à une fête avec des amis quand il a publié la photo. Ce n’est pas du tout un raciste, mais plutôt quelqu’un frustré par le fait de ne pas pouvoir affronter Stevenson.
« Cela dit, Sergey voulait demeurer actif et souhaitait affronter la meilleure opposition possible. Il y a un intérêt pour un combat revanche et il faut reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup de boxeurs du niveau de Sergey. Stevenson, (Artur) Beterbiev et (Andre) Ward ont tous décidé de passer leur tour. C’est pourquoi nous sommes ici. C’était vraiment la meilleure des options. »
« Ce ne sera pas un combat facile, car Pascal est un bon boxeur. Tout ce que nous souhaitons, c’est un bon combat, a nuancé son gérant Egis Klimas. Pascal tente désespérément de rallier les gens contre Sergey, mais il donne l’impression d’être un promoteur et non un boxeur. Tout ce que Pascal a réussi à faire avec ses propos aujourd’hui, c’est de motiver Sergey encore plus! »
Si Duva n’a pas hésité à aller au front pour défendre son protégé, son homologue Jean Bédard cachait mal son malaise à la suite de la sortie de Pascal. Il aurait préféré que l’ancien champion des mi-lourds du WBC se contente de parler de boxe et garde ses attaques pour plus tard.
« Ce sont ses commentaires personnels, mais si ce n’était que de moi, je ne les aurais pas dits là, a expliqué Bédard. Je crois que ça faisait partie d’une stratégie afin de déstabiliser Kovalev. J’ai dit à Jean qu’il avait dit ce qu’il avait à dire, mais peut-être est-il agacé par le fait que les gens parlent plus de Stevenson que de lui? Maintenant c’est du passé et j’espère qu’on va parler de boxe. »
Comme il l’avait mentionné lorsqu’il a annoncé son association avec le réputé entraîneur Freddie Roach, Pascal s’envolera vers la Californie au cours des prochains jours afin d’amorcer son camp d’entraînement. Le Lavallois a prévenu Kovalev qu’il s’était déjà amélioré d’une façon que le champion unifié ne pouvait même pas s’imaginer. Le verdict dans exactement deux mois.

«Beaulieu, c'est notre récompense», - Sylvain Lefebvre

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le lundi 30 novembre 2015 à 22h04. Modifié à 22h11.
«Beaulieu, c'est notre récompense», - Sylvain Lefebvre
Nathan Beaulieu représente le fierté de Sylvain Lefebvre.
(98,5 Sports)- Les nombreuses blessures, qui touchent le Canadien, ont des répercussions sur leur club-école, les IceCaps de St John's, mais ce n'est pas leur entraîneur-chef Sylvain Lefebvre qui va s'en plaindre.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le lundi 30 novembre 2015 dans Bonsoir les sportifs avec Ron Fournier
Et pour compliquer encore plus la situation, les IceCaps sont également affectés par de nombreuses blessures.

Le nom de Mark Barberio, qui n’a pas joué les deux matchs contre les Marlies de Toronto en fin de semaine, est venu s’ajouter à ceux de Nikita Scherbak, de Jacob de la Rose et de Darren Dietz sur la liste de blessés.

Sans mentionner que Lefebvre est déjà privé des attaquants Sven Andrighetto, Daniel Carr, Christian Thomas et du gardien Zachary Fucale qui ont tous été rappelés par le Canadien.

Lefebvre est conscient qu’il doit faire face à de telles situations en étant entraîneur-chef d’un club-école, mais son travail consiste à développer les jeunes pour le grand club et il en tire une grande fierté.

Et Nathan Beaulieu représente le cas idéal.

«Nathan, c’est notre récompense, on est fier de ses performances depuis le début de la saison, a déclaré Lefebvre au micro de Ron Fournier à Bonsoir les sportifs.On est content quand les jeunes performent comme cela. Nathan a goûté à la LNH vers la fin de sa première saison professionnelle et il a pris les moyens pour y retourner. Depuis le début de la saison, il ne se casse pas la tête avec des jeux compliqués. On est fier de ce qu’il fait.»

Les IceCaps disputeront trois matchs sur les patinoires adversaires au cours des prochains jours soit à Albany mercredi, à Utica vendredi et à Binghamton samedi.

Dustin Tokarski jouera deux des trois matchs.

«Ça fait longtemps que Dustin n’a pas joué, il devra donc jouer souvent, car si on a besoin de lui à Montréal, il devra être prêt», a déclaré Lefebvre.

Pendant l’entretien avec Ron, Lefebvre nous parle aussi de Bud Holloway, de Charles Hudon, de Michael McCarron, de Scherbak, d’Andrighetto, de de la Rose, de Fucale et de Mike Condon.

Pourquoi avoir remplacé Tokarski par Fucale au juste? | 4 000 $ par jour, pour Fucale | Blue Jackets vs Canadien

http://www.danslescoulisses.com/fr/


Publié le 1 décembre 2015 à 09:01 par

DLC

Bon mardi matin à tous et à toutes!
Le Canadien recevra la visite des Blue Jackets, ce soir… Mais avant de parler de ce match en détail, laissez-moi vous glisser quelques mots sur le rappel de Fucale, SVP.
Le Canadien a annoncé hier, après 17:00, avoir rappelé Zachary Fucale (et avoir renvoyé Dustin Tokarski à St.John’s).
Pourquoi avoir fait un switch Fucale vs Tokarski, hier?
Premièrement, on a fait le switch après 17:00 pour sauver une journée de salaire.
Sauf que Fucale a un cap hit de 714 166 $ (et des bonis à la performance possibles de 182 500 $) et Tokarski, uncap hit de 562 500 $. Sachant que ces montants là sont divisés par 186 jours, on a donc procédé au rappel après 17:00 pour sauver… Entre 815 et 1 796 $. Cheap, le Canadien? Oui et non…
On se dit qu’en épargnant ces sous comptables là aujourd’hui, on aura peut-être plus de lousse pour attirer un bon joueur au deadline. Avec toutes les blessures qu’il y a cette année (et le cap hit des joueurs blessés souvent comptabilisés), chaque dollar sera important, je suppose…
Ça… Ou peut-être que l’on ne voulait tout simplement pas le rappeler avant le point de presse de Bergevin, question de ne pas servir de la viande aux journalistes et de ne pas avoir à commenter sur cette décision publiquement.
Ou peut-être que Bergevin s’est dit : Il a une bonne idée, Philippe Cantin. Peut-être qu’on pourrait rappeler Fucale?#Hehe #BeinNon
Alors, pourquoi avoir amené Fucale à Montréal, hier?
Quelques hypothèses…
1. Marc Bergevin nous mentait tous en pleine face lorsqu’il nous disait lors de son point de presse (midi) qu’il avait pleinement confiance en Tokarski et en Condon. En fait, l’équipe n’a tellement pas confiance en Tokarski que non seulement on ne lui a pas donné un départ face aux Devils (2 en 24 heures), mais on lui préfère Fucale (un gardien recrue).
2. On veut montrer Fucale aux autres équipes (peut-être intéressées à l’obtenir, dans une grosse transaction amenant du renfort à l’attaque).
3. On veut tester Fucale pour savoir si on a besoin de faire une transaction et d’aller chercher un vétéran gardien pour palier à l’absence de Price.
Toutes ses hypothèses se valent… Mais officiellement, elles n’expliquent pas le rappel de Ticker!
Le Canadien a envoyé Tokarski à St.John’s pour lui permettre de disputer des matchs ( les IceCaps en ont 3 cette semaine). Tokarski n’a pas gardé les buts depuis le 28 octobre.
Tokarski devrait donc être rappelé en début de semaine prochaine… Et obtenir l’un des départs du 9 et du 10 novembre (Bruins et Red Wings). Misez sur les Red Wings…
Ça, c’est s’il fait bien avec les IceCaps, bien sûr. Sinon, le plan pourrait changer. Jusqu’ici cette saison, Fucale a de meilleures stats que Tokarski…
Certaines personnes parlent d’un renvoi pour des fins de conditionnement, pour Tokarski… sauf qu’officiellement, ce n’est serait pas un. Lorsque c’est le cas, le CH le mentionne. Dans son communiqué de presse d’hier, il ne l’a pas fait.
Comment Tokarski a-t-il bien pu éviter le ballottage, alors? C’est simple! Sa présence à Montréal est directement liée à la blessure de Carey Price (rappel d’urgence). Pendant quelques jours, ce sera juste Fucale (et non Tokarski) qui sera lié à la blessure de Carey Price (sur papier).
Et Fucale? Il aura la chance de vivre la vie d’un NHLer un peu. Il apprendra beaucoup, ce qui l’aidera dans son développement… Et qui sait? Peut-être qu’il sera appelé à venir en renfort à Condon et qu’il impressionnera une autre équipe?
Chose certaine, il va prendre volontiers son salaire de 4 000 $ par jour… Une somme qu’il faisait en 10 jours, dans laAHL!
Et il aura son nouveau masque aux couleurs bleu-blanc-rouge avec lui, et non son affreux masque tout blanc!
Revenons au match de ce soir…
CVI-c1SWsAAfaEJ
La présence de Blue Jackets servira-t-elle à regarnir les nombreux sièges vides vacants, dans les Rouges?
On sait déjà que Mike Condon obtiendra le départ, chez le Canadien. Ce que l’on ne sait pas, c’est qui de Byron ou Carr sera aux côtés de Flynn et Thomas, sur la 4?
Je ne suis pas un fan de 2 petits attaquants sur la même ligne. C’est pourquoi je donnerais une chance à Carr de se faire valoir, ce soir. Sauf que Carr était un spare, hier…
Et Emelin? Il s’entraînait aux côtés de Gilbert, hier soir (une paire qui a connu du succès l’an dernier). Reviendra-t-il dans la formation?
Voici à quoi devrait ressembler le CH, ce soir :
Pacioretty – Plekanec – Smith-Pelly
Eller – Galchenyuk – Andrighetto
Fleischmann – Desharnais – Weise
Byron/Carr – Flynn – Thomas

Bournival
Markov – Subban
Beaulieu – Petry
Emelin – Gilbert

Pateryn
Le trio de Desharnais se réveillera-t-il? Celui de Galchenyuk poursuivra-t-il son travail de démolition?
Chez les Blue Jackets, John Tortorella devrait diriger une formation qui va ressembler à ça :
Jenner – Johansen – Foligno
Hartnell – Dubinsky – Saad
Calvert – Wennberg – Atkinson
Campbell – Karlsson – Rychel

Chaput
Johnson – Savard
Murray – Connauton
Bodnarchuk – Falk
Bobrovsky
McElhinney
Dubinsky sera de retour au jeu (suspension).
Clarkson, Boll, Tyutin, Goloubef, Bourque et Hannikainen sont sur la liste des blessés…
Non… Pas Rene! On voulait qu’il joue!
On reconnecte après le morning skate, prévu pour 10:30.
À noter que les matchs de ce soir et de jeudi soir débuteront à 19:30.
Ailleurs chez le Canadien
– Absence de Carey Price : Une autre occasion de confondre les sceptiques (pas convaincus, encore). LIEN
– Vous pouvez voter pour envoyer un ou des joueurs du Canadien au match des étoiles, dès aujourd’hui. LIEN
Plekanec? Pacioretty? Subban? Condon?
– Holloway, Hudon et McCarron font tous partie des 10 meilleurs pointeurs de la Ligue Américaine présentement.
Mais ce ne sont pas eux qui sont à Montréal…
– Des nouvelles de Saku.
– Bel hommage à Jean Béliveau!
– L’infirmerie déborde (aussi) à St.John’s… Mais Sylvain Lefebvre se réjouit de savoir que lorsqu’il y a plusieurs blessés en haut (et en bas), ça permet souvent à un joueur de se faire valoir. Ce fût le cas de Beaulieu, il y 2 ans!LIEN
– Après Markov, c’est au tour de Jeff Petry d’aider son coéquipier (de paire) à devenir un meilleur défenseur.
– Des nouvelles de Danny Kristo… Qui attend toujours d’avoir sa chance dans la LNH.
Christian Thomas est en haut, lui… Pas depuis longtemps, mais quand même!
– Pour Michaël Bournival, le plus important c’est le hockey la santé.
– Martin Réway est en train de brûler la meilleure ligue de hockey suisse. #PetitÉchantillon #PointsParMatch
– Mike Condon prend ça cool (et simple), la vie de gardien de but à Montréal! LIEN
Contrairement à d’autres…
– Carey Price a amorcé sa descente dans le top30 des gardiens de but de l’heure… Et Mike Condon y a fait son entrée! LIEN
– 6 semaines sans Price, c’est ça plus précisément :
Ça, c’est si c’est seulement 6 semaines…
– Finalement, mon hypothèse de la déchirure partielle d’un ligament du genou tient la route, pour Price. LIEN
En terminant, voici la toile peinte par Fred Béliveau, pour Alex Côté (le gagnant de notre concours d’il y a 10 jours). Le timing est parfait pour la lui remettre, avec l’annonce d’aujourd’hui (rue Jean-Béliveau).

L’évaluation du caractère sans Carey Price

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Carey Price
Carey Price (Source d'image:Getty)

Images of Marc Denis
Le verdict est tombé telle une tuile sur la tête du Canadien; il devra se passer de son meilleur joueur pour une durée minimale de six semaines. La seule bonne nouvelle de la journée fut d’annoncer que Carey Price n’a pas besoin de subir une intervention chirurgicale.
L’objectif ultime
Le défi sera de taille pour le Tricolore, car la liste des blessures commence à s'allonger. Mais le défi n’est pas insurmontable. Une fiche de ,500 pour les vingt prochains matchs, comme l’analysait mon collègue Pierre Houde, sera suffisante pour permettre à l’équipe de Michel Therrien de viser les mêmes objectifs que ceux atteints la saison dernière. Ce ne serait pas un mince accomplissement. Mais encore plus important, le Canadien pourrait atteindre les séries éliminatoires avec son gardien titulaire dans une meilleure prédisposition que par les années précédentes.
En 2013, Peter Budaj avait dû terminer la série de premier tour face aux Sénateurs d’Ottawa. En 2014, après une saison chargée lors de laquelle il avait subi une blessure mineure lors des Jeux olympiques de Sotchi et à la suite d'une collision avec Chris Kreider, Price avait cédé sa place à Dustin Tokarski avant que son équipe ne s’incline en finale d’association contre les Rangers. Au deuxième tour de 2015, Price n’était pas à 100 % physiquement pour compléter la confrontation face au Lightning.
Qui plus est, lors des cinq plus récentes saisons complètes, Price a amorcé 70, 65, 38, 59 et 66 rencontres. Soit 80 % de toutes les parties disputées par le Tricolore au cours de cette période en plus de représenter le Canada lors des derniers JO. C’est trop. Je m’explique.
C’est parfait pour une équipe qui veut un développement rapide d’un jeune gardien prometteur. C’est aussi l’idéal pour une équipe qui doit se débattre pour rester en vie ou une autre en quête de stabilité après des années de misère entre les poteaux. Toutefois, pour une équipe menée par un gardien expérimenté qui aspire aux grands honneurs, le chiffre magique est plus près de 55 départs ou environ 70 % des matchs.
Corey Crawford a commencé 57 matchs pour les champions de la Coupe Stanley en 2015 et 28 en 2013 lors de la saison écourtée soit 60 % de tous les matchs des Blackhawks. Quick avait obtenu 49 départs pour les Kings en 2014 avant de soulever le précieux trophée.
Ce que l’histoire récente nous dit...
Pour passer à travers l’épisode de la blessure de Carey Price sans dommages, le Canadien devra emprunter une page du livre des Rangers de la saison dernière. Pas une page du livre des Predators de Nashville d’il y a quelques saisons sans Pekka Rinne.
Mike Condon n’est peut-être pas encore Cam Talbot, mais il a la chance de le devenir. Surtout, les Rangers, sans leur gardien numéro un des dix dernières années pendant une bonne période, ont confirmé leur identité propre. Ils ont démontré qu’il ne s’agissait pas d’une équipe qui dépend d’un seul joueur. Les autres leaders se sont levés, Nash, McDonagh et Girardi en tête.
Lors des dernières saisons, les Kings ont aussi surmonté l’épreuve d’une blessure à Jonathan Quick pour en sortir grandis. Même si Condon devra être constant et que Tokarski devra donner quelques bonnes performances aux bons moments, les joueurs montréalais doivent prendre le taureau par les cornes et surtout, ne pas jeter tout l’odieux de la victoire ou de la défaite sur leur gardien. Bref, ils doivent continuer sur la même lancée que depuis le début du calendrier régulier.
Marc Bergevin a fait allusion au caractère de son équipe lors de son point de presse lundi matin. Il a dit qu’il s’agissait d’une occasion en or d’évaluer ce caractère qu’il croyait présent dans son vestiaire. D’un même souffle, il a avoué que malgré qu’il demeure à l’affût pour améliorer son équipe, il ne cherche pas une solution à court terme pour le moment par le biais d’une transaction. Il a la liberté d’être patient pour le moment et il appartient aux joueurs de lui donner raison.

Fucale rappelé; Tokarski cédé

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le lundi 30 novembre 2015 à 17h26. Modifié par Léandre Drolet à 19h27.
Fucale rappelé; Tokarski cédé
Courtoisie IceCaps
(98,5 Sports) - Le Canadien a annoncé lundi avoir rappelé le gardien Zachary Fucale de son club-école de St. John's. Dustin Tokarski fera pour sa part le chemin inverse, étant cédé aux IceCaps.
Le Québécois âgé de 20 ans a conservé un dossier de 7-2-2 dans la Ligue américaine cette saison. Il a maintenu une moyenne de buts alloués de 3,12 et un taux d'arrêts de 90,7%.


Le natif de Rosemère, choix de deuxième tour du Tricolore en 2013, a été brillant à ses trois derniers départs avec une moyenne de buts alloués de 1,91 et un taux d'arrêts de 94,3%.

Le directeur général Marc Bergevin a assisté au dernier match de Fucale, une victoire de 5-1 dimanche soir, dans laquelle le jeune athlète a repoussé 37 tirs contre les Marlies à Toronto.

De son côté, Tokarski devrait participer aux trois prochains matchs des IceCaps, les 2, 4 et 5 décembre prochains.

Le Canadien et ses secrets inutiles

http://www.journaldemontreal.com/

PIERRE DUROCHER
MISE à JOUR 
 Tout le monde sait dans la LNH que Carey Price est blessé à la jambe droite. On peut même parier un vingt que c’est au genou qu’il a mal.
Pourtant, la direction du Canadien refuse toujours de dévoiler la nature exacte de la blessure.
Cette culture du secret a débuté à l’époque de Bob Gainey, alors qu’il cherchait à protéger Mike Komisarek, blessé à l’abdomen, durant les séries.
Mais honnêtement, ça sert à quoi de cacher que Price souffre d’une blessure à un genou, si c’est bel et bien à cet endroit qu’il s’est fait mal?
Je peux comprendre la situation lorsqu’une blessure survient durant les matchs éliminatoires, car la situation est critique.